Capitolo 13 :: Des prisonniers très très spéciaux! (1/2)

Pubblicato: 12-04-07 - Ultimo aggiornamento: 12-04-07

Commenti: Bonjour à tous ! Vous voyez bien que je fais des efforts en ce moment en essayant de vous offrir des majes régulières ! Alors pas de coups de massues s’il vous plaît ! Me revoici dans mon délire. Je remercie les reviewers pour mon précédent chapitre : neko-chan, Bougnate girl, Jimbo, Amelds, moman Adnil et Chibi. Je vais tenter d’expliquer à Jimbo pourquoi de Shinjuku on s’est retrouvé en Auvergne tout à coup et le lien avec le reste. Un personnage clé fait son apparition dans ces chapitres. Ben oui j’étais tellement prise dans mon délire que le chapitre devenait long et j’ai dû le couper en deux ! Je dédicace ces majes aux Bougnats du site, Shan, Maruku mais aussi le Tigrou, en espérant que ce dernier ne va pas faire des bonds de mécontentement !lol De toute façon, je suis protégée contre les agressions, n’est pas Shan et Sabi ? Bon j’arrête de blablater et je vous laisse lire ! Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

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Maison d’arrêt de Clermont-Ferrand....  

- Matricule 75, ramène-toi, le chef veut te parler, dit un maton à Tigrou.  

- Ouais c’est bon, j’arrive, peux pas dormir en paix dans c’te piaule !  

- Joue pas les cons avec moi ou tu vas encore goûter de ma matraque !  

- T’aime ça hein ? tu prends ton pied, espèce de sadique !  

- T’as de la chance que ta sœur soit une amie d’enfance sinon y a longtemps que t’aurais franchi les portes de l’Enfer !  

- Oh ! Monsieur est trop bon avec moi !  

- Allez avance !  

- Aieuh !  

Le deux hommes traversèrent les couloirs plus longs les uns que les autres. A son passage, Tigrou se faisait charrier par les autres prisonniers.  

- Hé Tigrou, tu vas avoir une promo ? Ah ah ah !  

- Oh écrase un peu le Tondu !  

- Je crois que Pépette qui lui a payé sa caution ! Ouarf !  

- Ah ah, très drôle, tu as fais l’école du rire le Tatoué ?  

Bureau du Directeur….  

- Alors Tigrou, on fait encore des siennes ? Je t’avais prévenu que si tu recommençais, je t’isolerais !  

- Oh non M’sieur le Directeur, je me tiendrais à carreaux !  

- Non, cette fois ç’en est trop ! Tu fais la une de La Montagne et deux de tes camarades sont à l’hosto, avec des côtes et des dents cassées !  

- Ouais mais c’est eux qui m’ont cherché M’sieur, j’…  

- Je veux rien savoir Tigrou ! Tu as dépassé les bornes, le coupa le Directeur. A partir d’aujourd’hui, tu seras emprisonné dans l’aile B !  

- Pitié, M’sieur, pas l’aile B, il paraît qu’il y a la pire racaille qui existe sur terre enfermée pas loin !  

Le Directeur ne put s’empêcher de rire ironiquement.  

- Tu verras, tu vas t’y faire de nouveaux amis !  

Ayant épuisé tous ses arguments, Tigrou, la mort dans l’âme se dirigea vers ses nouveaux quartiers. Il avança en traînant les pieds, la tête basse. Un surveillant affecté à l’aile l’accompagna jusqu’à sa nouvelle cellule.  

- Allons Tigrou, c’est pas la mort quand même !  

- J’t’y verrais bien toi ! Grogna t-il. A deux pas d’ici, y a des gars qui ne sont pas des enfants de chœur, tu les as déjà vu ?  

- Non, en fait, je ne suis affecté à cette aile que depuis ce matin, le précédent gardien a donné sa démission ! Je dois juste leur porter leurs plateaux-repas.  

- Zut alors, moi qui pensais que tu me donnerais plus de détails sur eux. Apparemment personne n’a vu leur visage sauf le directeur. Mais qu’est ce qu’ils ont fait comme délits ?  

- Délits ?? Dis plutôt des crimes ! Je ne les ai pas encore vu mais ce sont de sacrés loustics, viols, braquages, meurtres, kidnappings et j’en passe.  

- Pfiouh, hé bé….  

- Ton crochetage de coffre-fort, c’est rien à côté ! Il y a parmi eux cinq dont j’ai entendu parler par mon collègue et qui me donne froid dans le dos…  

- Tu crois vraiment que je mérite d’être enfermé à côté de ces criminels ?  

- T’inquiète pas Tigrou, ta cellule est un peu à l’écart, t’auras pas affaire à eux…enfin si, quand ils sont dans la cour mais un grillage vous séparera. De plus, ils sont enchaînés, t’as de la chance !  

- Si on peut appeler ça de la chance, marmonna Tigrou.  

L’aile B était une sorte de bâtiment de briques rouges. Tigrou fut enfermé dans la 1ère cellule, à cent mètres des détenus dangereux.  

- Dis-moi, tu les connais les gars du quartier interdit ? Tu sais comment ils s’appellent ? Tu as parlé de cinq d’entre eux tout à l’heure…  

- Je ne les ai jamais vu mais un ancien collègue m’en a parlé. Tu dois sûrement les connaître de nom, ils ont défrayé la chronique il y a quelques années de cela….Le Balafré, le Muet, les Jumeaux mongoliens…  

- Quoi ?!!! le coupa Tigrou, tu veux dire que je suis enfermé à côté de ces dingues ?? Vous êtes encore plus malades qu’eux !! Je veux sortir !! hurla t-il.  

Si Tigrou avait tant peur c’est que les hommes en question avaient fait parler d’eux dans les médias par leur atrocités.  

Le Balafré, un violeur récidiviste. Sa dernière victime a été retrouvée complètement défigurée, le visage en bouillie après en avoir profité. Il ne supportait pas ses cris alors il l’a cogné jusqu'à ce qu’il ne l’entende plus. Le Muet doit son surnom à un événement tragique de son enfance. Suite à un pari, il aurait avalé de l’huile bouillante qui avait gravement endommagé ses cordes vocales. Sa « spécialité » c’est le rapt d’enfants ; ceux-ci ne revenaient jamais chez eux, enfin pas vivants. Les jumeaux mongoliens, sont deux géants de deux mètres qui étouffaient leurs victimes avant de les découper et d’en manger la chair.  

- Tigrou, calme-toi ! je t’ai déjà dit qu’ils étaient enchaînés, tu n’as rien à craindre !  

- Je ne suis pas rassuré du tout, dit-il en tremblant. Et le cinquième c’est qui ? Je n’ose même pas imaginer !  

- Le 5ème et pas le moindre c’est le Druide….  

- Le Druide ? Tu veux dire Le Druide ?  

- Oui, c’est bien lui….  

Le Druide est de loin le plus connu et le plus dangereux des hommes enfermés à la maison d’arrêt. Il s’appelait en réalité Maruku, une transcription de son vrai prénom en japonais. Originaire du pays, il avait fait parler de lui il y a cinq ans en faisant exploser un train en pleine heure de pointe. Ensuite il avait enchaîné par des séries de prises d’otages qui se sont terminés dans des bains de sang. Plus il y avait de morts et plus il prenait du plaisir. Finalement, il avait été arrêté il y a deux ans. La police avait dû demander des renforts à l’armée. Il s’était réfugié dans un bunker et fut délogé à coups de bazooka. Par contre ses deux complices courent toujours, on sait juste que ce sont des femmes.  

Depuis qu’il est à la maison d’arrêt, c’est un « prisonnier modèle » contrairement aux autres. Il ne parle pas à personne, à peine quelques mots. Les autres prisonniers pensent qu’il a la grosse tête mais ce n’est pas le cas. Il fait du yoga, et passe son temps à déchiffrer des textes anciens en japonais. Son occupation favorite est l’origami, le pliage de papier. D’ailleurs à chacune de ses exactions, il déposait une de ses créations en guise de signature. La dernière en date est un maître Yoda qui a été confié au Ministère de l’intérieur. Comme il fallait s’en douter, il n’y avait aucune empreinte sur l’objet.  

Le soir venu, Tigrou se coucha sur son matelas rapiécé mais ne trouvait pas le sommeil. Comment le pouvait-il alors qu’il avait quelques spécimens des plus dangereux criminels que la terre ait porté juste à côté de lui ?  

Celui qui l’intriguait le plus était Maruku. Finalement on ne savait pas grand-chose de lui. Il venait de Clermont mais personne ne l’avait fréquenté. Toutes les informations sur lui provenaient des interrogations plutôt musclées qu’il avait subies. Il ne pouvait que répondre s’il ne voulait pas finir comme Quasimodo !  

Tigrou se dit qu’il essayerait de lui parler le lendemain ; comme toujours, il avait une idée derrière la tête. Il en avait assez que tout le monde se moque de lui, de rater tous ses vols et braquages. Cette fois-ci, il voulait faire quelque chose de grande envergure. Alors quoi de mieux que de fréquenter l’un des plus grands criminels du moment ? Bientôt son nom apparaîtrait dans les journaux du monde entier et pas seulement dans une gazette locale. Tigrou était sûr que la Providence avait mis Maruku sur son chemin. Et c’est avec un sourire aux lèvres qu’il finit par s’endormir.  

« Dommage que Pépette n’ait pas voulu de moi, elle va s’en mordre d’ici quelques temps ! A moi la célébrité et la tune !! » se dit-il.  

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Aile B, cinq heures du matin…  

- Allez debout tout le monde, c’est l’heure de la toilette ! dit le gardien, en frappant sur une sorte de gong.  

- Punaise, on peut pas dormir tranquille ici !! Quand je pense que je m’énervais sur Shan parce qu’elle me réveillait à 8 heures, snif !  

Le gardien ouvrit sa cellule qui ne comportait qu’une petite fente pour laisser passer la lumière. Tigrou cligna des yeux pour se réhabituer aux rayons du soleil.  

- Comme les douches et les toilettes sont communes, Tigrou, on va te laisser aller te laver en premier, si les autres rappliquent, tu risquent de leur servir de casse-croûte !  

- Merci, c’est trop sympa de ta part ! ironisa Tigrou.  

Il n’avait jamais pris une douche aussi rapide ! Par maladresse, il fit tomber son savon et fit presque un vol plané en glissant dessus. Deux mains le rattrapèrent in extremis, avant qu’il ne fasse une chute qui aurait pu être très douloureuse pour son postérieur…  

Il leva les yeux et se retrouva face à un individu, aussi grand que lui, très mince, des lunettes rectangulaires, les cheveux très courts.  

- Tu devrais faire attention, un accident est vite arrivé par les temps qui courent…lui dit l’individu en question en réajustant ses lunettes.  

La voix était douce mais Tigrou ne put s’empêcher de frissonner.  

- Mer….merci monsieur ?  

- Maruku…  

- Maruku, bredouilla Tigrou.  

- Non, pas comme ça, il faut presque « avaler » le premier U…  

Tigrou prononça tant bien que mal le prénom mais Maruku n’avait pas attendu qu’il le fasse et s’était enfermé sous la douche.  

« Ainsi c’est lui Maruku…il a l’air d’un gars ordinaire, mais son regard me glace le sang ! » se dit Tigrou. Ça ne me donne que plus envie de bavarder avec lui !  

Finalement, les prisonniers de l’aile B se retrouvèrent dans la cour en début d’après-midi, les repas se faisant dans leurs cellules. Les jumeaux mongoliens ne quittaient presque jamais leurs cellules car ils sautaient sur les autres détenus malgré les épaisses chaînes qui les retenaient. Ils n’étaient jamais rassasiés malgré les kilos de viande qu’ils engloutissaient par jour ! Le Muet regardait au dehors, en espérant voir passer des enfants, tandis que le Balafré sifflait toutes le femmes qui passaient près de la maison d’arrêt en leur demandant de venir le réchauffer, puis il les insultait quand elles lui disaient d’aller se faire voir !  

Tigrou se colla au grillage pour essayer d’interpeller Maruku. Quand il le vit, il secoua le grillage pour attirer son attention. Ce dernier s’approcha, une encyclopédie sous le bras. Les jumeaux mongoliens, de sortie ce jour là, s’approchèrent aussi en se léchant les babines mais Maruku les éloigna d’un simple regard. Bizarrement, c’est le seul qui arrivait à les maîtriser. Il avança tout doucement vers Tigrou, ses chaînes aux pieds l’empêchant de faire de grands pas.  

Il posa ses deux mais menottées sur le grillage.  

- Qu’est ce que tu me veux ? lui demanda t-il froidement.  

- Juste discuter…  

- A propos de quoi ? soupira t-il  

- Ça te dirait d’avoir un associé ? lui demanda Tigrou.  

- De quoi tu me parles ?  

- Ben je sais bien que tu vas pas croupir toute ta vie ici, alors qu’est ce que t’as prévu ?  

- Prévu pour quoi ? répondit Maruku, agacé.  

- Ben pour t’échapper pardi ! Alors ?  

- Ecoute, je ne sais pas de quoi tu parles, et franchement tu as mal choisi ton moment pour venir me casser les oreilles !  

Maruku se retourna pour regagner son coin quand Tigrou l’appela encore.  

- Hé le Druide !  

- Quoi encore ?!!  

- Reviens, allez te fâches pas…  

- T’es vraiment casse bonbon toi !  

- Ouais, paraît que c’est ça qui fait mon charme !  

- Ecoute, je te propose un marché, si tu acceptes de me prendre avec toi, je te montrerais un passage secret pour t’échapper ! chuchota t-il.  

- Ah oui ?  

- Et il est où ton passage secret ?  

- Hé calmos, il faut d’abord que tu me promettes que tu m’emmèneras avec toi !  

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