Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nanou

Status: In corso

Serie: Style Hojo

 

Total: 43 capitoli

Pubblicato: 29-04-05

Ultimo aggiornamento: 30-10-09

 

Commenti: 181 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: il n'y a rien à résumer, il faut lire pour le croire!

 

Disclaimer: Les personnages de "Petit délire du matin!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Petit délire du matin!

 

Capitolo 27 :: L'enquêteur

Pubblicato: 24-10-08 - Ultimo aggiornamento: 24-10-08

Commenti: Bonjour à tous! Me voici avec un nouveau chapitre. Merci à ma Bougnate, Kaori62 et Didinebis pour leurs reviews sur le chapitre précédent. Alors que certains font la bringue, d'autres galèrent; je vous laisse le soin de le découvrir dans ce nouveau chapitre. Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

 


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Alors que nos amis dormaient plus ou moins bien, à de milliers de kilomètres de là, Tigrou se remettait difficilement de son périple de la veille. Il n’a pas pu fermer et l’œil et aux premiers rayons du soleil, il fut déjà levé. Sa jambe le faisait souffrir un peu.  

« Heureusement que cette saleté de Toto n’a fait que me frôler car j’aurais pu perdre ma jambe ! » grogna t-il.  

 

Tôt dans la matinée, Shan lui avait apporté son petit déjeuner et lui avait fait promettre de ne pas sortir de la grotte. Elle lui avait aussi ramené deux couvertures supplémentaires car la température s’était considérablement refroidie. Elle lui raconta, sans entrer dans les détails, que la police s’était présentée à leur domicile et avait perquisitionné la maisonnée.  

 

Heureusement qu’elle avait effacé toute trace de la venue de son frère quelques heures plus tôt ! Elle en avait profité pour prendre discrètement des nouvelles de François, qui selon les policiers, serait hospitalisé. La famille de Shan avait bonne réputation dans la ville, alors les représentants de la loi crurent sur parole les dires de la jeune femme. Aucun policier ne fut donc posté près de la maison pour intercepter Tigrou au cas où il chercherait à entrer en contact avec sa famille.  

 

Tigrou tournait en rond dans cette grotte qui, bien qu’elle fût assez grande, se trouvait au milieu de la forêt, sans aucune habitation alentour. Seuls le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles au vent servaient de compagnie au jeune homme.  

Shan repassa encore vers une heure pour le déjeuner mais Tigrou n’en pouvait plus de tourner en rond. Malgré les conseils de sa sœur de ne pas fatiguer sa jambe, il ne put se résoudre à s’asseoir.  

« Où peut donc se cacher ce maudit Maruku ? »  

 

Aux environs de seize heures, Tigrou se décida à mettre un pied dehors, quand il entendit du bruit. Il recula aussitôt et se mit aux aguets.  

 

- Patron, quand est-ce que sort de cette grotte ? Je vais finir par me transformer en femme de Cro-Magnon moi ! rouspéta Mica.  

- Un peu de patience Mica, ce n’est plus que l’affaire de quelques jours…Moon, as-tu acheté ce que je t’ai demandé ? lui demanda Maruku.  

- Oui chef, pour les postiches, y a aucun problème, par contre pour la colle, ça a été plus dur, vous avez la peau tellement fragile !  

- L’essentiel est que tu aies réussi ! Parfait, tout se met en place…  

 

«Voilà une voix que je reconnaitrais entre mille…Maruku !! Espèce d’enfoiré, c’est donc ici que tu te caches !! Et dire que tu te trouves à quelques mètres de moi et que je ne peux rien faire… »  

 

- Au fait Moon, j’espère que t’as choisi un bon hôtel à Tokyo…  

- C’est pas un quatre étoiles mais il y a un lit et un placard dans chaque chambre, ça te va ?  

- Ouais, du moment qu’il n’y a pas de cafards !  

- Les Japonais sont très à cheval sur la propreté Mica, de ce côté-là, tu n’as rien à craindre…  

- Tant mieux patron !  

- Bon, les fioles de produit sont presque prêtes, tu as les plans de Tokyo, Mica ?  

- Oui patron, j’ai aussi pris un agrandissement avec les différents quartiers dont Shinjuku.  

- Bien… Moon, tu vas te charger de nous trouver des vêtements. Prends quelque chose de passe-partout, pas du fluo ou je ne sais quoi d’autre !  

- Oui chef !  

- Mica, tu vas te charger de nous trouver des sarbacanes ou quelque chose qui y ressemble, du chatterton, ainsi que du papier bulle.  

- Du papier bulle ?  

- Oui, pour protéger les fioles une fois qu’elles seront dans les valises.  

- Ah, c’est ingénieux patron !  

- Moon, n’oublie pas le repas de ce soir en revenant ! lui cria Mica.  

- Mais oui, ventre à pattes, je sais que tu ne peux pas rester sans manger !  

- N’oublie pas ton déguisement surtout, il ne faudrait pas qu’un policier en civil te reconnaisse…Tout se passe selon mon plan, j’ai hâte d’être au Japon…murmura Maruku.  

 

« Ah le salopard, je sens qu’il prépare un gros coup, et la principale victime sera City Hunter ! Il faut absolument que je l’arrête et que je me venge par la même occasion ! » pensa Tigrou. »  

 

Il retint son souffle et épia le moindre geste de Maruku.  

 

- Patron, il faudrait ne pas trop rester dehors, quelqu’un pourrait nous voir !  

- Tu as raison Mica, allons dans notre grotte.  

 

On entendit une moto pétarader ; Moon se rendait en ville en déguisement de motard. Maruku, le casque vissé sur la tête, chevaucha une autre moto et prit Mica à l’arrière. Les deux complices se mirent à l’abri dans une grotte à quelques centaines de mètres de celle de Tigrou, là où ils avaient entreposé leur hélicoptère.  

 

Essoufflé, le jeune Auvergnat parvint tout de même à les suivre en courant, mais à distance. Il découvrit alors leur fameuse cachette.  

 

« Ingénieux le gars, il a choisi cette grotte pour pouvoir cacher son hélico, comment je n’y ai pas pensé plus tôt ? »  

 

Dans la région, cette grotte était réputée pour être hanté, selon les habitants des alentours. Aucun Auvergnat ne s’y aventurait. Seul Tigrou, poussé par la curiosité, y avait fait un tour pour se rendre compte par lui-même.  

Finalement il avait compris que ce n’était que le bruit du vent, combiné aux parois humides de la grotte qui donnait ce phénomène, mais il se garda bien de le dire à quiconque !  

 

Le cœur battant la chamade, il s’allongea dans les branchages et surveilla Maruku et Mica. Il ne pouvait se rapprocher sans éveiller les soupçons.  

 

« Comment vais-je pouvoir les coincer ? Je ne peux pas faire appel à la police…je peux peut-être en faire part à Shan ? J’espère qu’elle va être discrète ! »  

 

A quelques mètres de là, à l’hôpital de Clermont-Ferrand…  

 

Un homme d’allure austère, vêtu d’un complet sombre s’adressa au secrétariat.  

 

- Bonjour mademoiselle, pouvez-vous m’indiquer la chambre de Monsieur Faucher s’il vous plaît, il a été blessé hier…  

- Je le sais monsieur, mais les visites à monsieur Faucher sont interdites…  

- Permettez-moi de me présenter, agent Morel, de la police des polices, fit-il en déposant sa carte professionnelle sur le bureau.  

- Oh, excusez-moi monsieur…c’est au fond du couloir, chambre 10.  

 

Morel rejoignit la chambre sans se presser. Deux policiers étaient en faction devant la porte.  

 

- Vous ne devez pas vous trouver ici, monsieur, dit l’un des policiers.  

- Je suis un des vôtres, calmez-vous !  

 

Morel sortit à nouveau sa carte et les deux policiers le saluèrent aussitôt.  

 

- Désolé Monsieur !  

- Ce n’est pas grave…dites-moi, monsieur Faucher s’est-il réveillé depuis hier ?  

- Non monsieur, d’après le médecin, le choc qu’il a reçu sur la tête est important…  

- Vous croyez que c’est nécessaire de faire garder un homme qui est dans le coma ?  

- C’est-à-dire que…c’est l’inspecteur Briand qui nous a dit de le surveiller…  

- Ah oui ? Bizarre…je peux le voir ?  

- Oui bien sûr !  

 

L’agent Morel dans la chambre où flottait une odeur d’éther. François Faucher portait un bandage à la tête. Sa respiration était régulière, seul le bip des moniteurs rappelait qu’il ne dormait pas. Le policier se rapprocha du gardien et regarda de plus près la blessure. Puis il soupira et sortit de la chambre.  

 

Il se dirigea vers la gendarmerie et se gara sur un emplacement réservé. Arrivé à l’intérieur, il demanda à voir l’inspecteur Briand en présentant sa carte.  

 

« C’est fou comme une carte peut nous valoir comme respect ! »sourit-il.  

 

Il fut introduit dans le bureau de l’inspecteur. En détaillant les lieux, l’agent Morel constata que cet inspecteur avait le goût du luxe. Le mobilier était en merisier, le fauteuil, style Louis XV et la moquette au sol devait être hors de prix. Ici et là, des bibelots sûrement achetés lors de voyages agrémentaient la pièce.  

 

- Monsieur Morel, enchanté de faire votre connaissance.  

 

La poignée était franche. L’inspecteur Briand était un homme à la stature imposante contrairement à Morel, les cheveux grisonnants coupés à la brosse, les yeux verts. De par sa taille, il dominait complètement son visiteur. Ce dernier pourtant, avait l’œil vif, le cheveu noir, un visage carré, le teint un peu basané, les mains noueuses, les lèvres fines, un corps musclé. C’était l’homme de terrain par excellence. Au premier regard, il impressionnait.  

 

- Que puis-je pour vous ? J’ai appris que vous étiez allé voir monsieur Faucher à l’hôpital ?  

- En effet, j’aimerais d’ailleurs savoir pourquoi vous le faites-vous surveiller, estimez-vous que c’est un individu dangereux ?  

- Vous me semblez bien curieux monsieur Morel…pourquoi vous intéressez-vous à monsieur Faucher ?  

- En fait, je suis ici au sujet de Maruku…  

- Ah…  

- J’aurais voulu interroger Tigrou mais j’ai appris qu’il s’était échappé lui aussi. Alors je me suis dit que comme monsieur Faucher était en charge de la cellule de Tigrou, il pourrait me fournir des renseignements.  

- Vous m’avez l’air bien au courant de faits qui viennent de se passer.  

- Disons que j’ai mes sources…  

- Mais pourquoi donc cherchez-vous des renseignements sur Maruku…  

- Vous n’étiez pas encore ici mais je suis celui qui a réussi à mettre Maruku en prison, ce ne fut pas facile, un travail de longue haleine, des heures de traque, il m’a échappé plusieurs fois, mais à la fin, je l’ai eu ! mais voilà que par la négligence de vos hommes, il est de nouveau libre…  

- Je vous interdis de parler de mes hommes ainsi ! fit l’inspecteur en se levant.  

 

L’agent Morel se leva à son tour.  

 

- Et puis arrêtez-me regarder comme ça, je n’aime pas du tout votre air suffisant !  

- Ecoutez, j’ai été dépêché par ma direction afin de retrouver Maruku. Et si monsieur Faucher peut me permettre de le localiser, je l’interrogerais. J’ai le champ libre pour mener mon enquête comme je l’entends, libre à vous de coopérer ! fit Morel en se levant à son tour. Donc je répète ma question : pourquoi faire surveiller monsieur Faucher ?  

- Hum…j’ai des doutes sur lui…le directeur de la maison d’arrêt m’a dit qu’il était très proche du détenu Tigrou, je me suis dit que peut-être son évasion était prévu et que monsieur Faucher était son complice.  

- Intéressant…et ce Tigrou, était-il très proche de Maruku ?  

- Pas vraiment…ils ont fait connaissance quand Tigrou était en cellule d’isolement dans l’aile B de la maison d’arrêt, à proximité des détenus dangereux.  

- Pourtant, ils ont voulu s’évader ensemble…  

- Quand on a interrogé Tigrou après l’évasion de Maruku, il nous a dit qu’il avait juste servi de diversion à Maruku et qu’il ne l’a su lui-même qu’au moment de l’évasion.  

- Si les deux hommes ont eu le temps de discuter ensemble, Maruku a très bien pu parler de ses projets à ce Tigrou, non ?  

- Peut-être…  

- Dommage qu’il se soit échappé, j’aurais bien aimé lui poser quelques questions…dites-moi, Tigrou a-t-il de la famille dans le coin ?  

- Oui, il y a sa mère et sa sœur aînée, Shan, elles habitent un peu en dehors de la ville.  

- Est-ce que vous avez interrogé sa famille ?  

- Je suis allée les voir ce matin mais apparemment, il n’est pas venu les voir ; mais il ne doit pas être loin, mes hommes patrouillent encore.  

- Bien…je crois que je vais aller rendre une petite visite à la famille de Tigrou, elles auraient peut-être oublié un détail…  

- Comme vous voulez, monsieur Morel, voulez-vous que je demande à mes hommes de vous accompagner ?  

- Merci mais c’est inutile inspecteur, avec une escorte, je risquerais de glaner moins d’informations ! Je vais donc vous laisser. Ah, est-ce que pourriez-vous me tenir au courant si monsieur Faucher sort du coma ?  

- Bien sûr.  

- Merci, au revoir inspecteur.  

- Au revoir, monsieur Morel.  

 

Une fois que l’agent Morel fut parti, l’inspecteur Briand se laissa retomber dans son fauteuil en soupirant.  

 

« Pffiouh….je sens que les ennuis commencent ! »  

 

 

Non loin de là, Tigrou trépignait d’impatience. Ça faisait plusieurs minutes qu’il épiait Maruku et ses acolytes. Shan n’allait pas tarder à arriver avec le repas du soir. Elle risquerait de le chercher, et puis il faisait déjà nuit et il n’y avait pas d’éclairage. Il avait bien sa lampe torche mais il ne devait pas attirer l’attention.  

S’il pouvait coincer ce Maruku de malheur, il pourrait enfin se venger, et par là même, il se sortirait de cette situation ; peut-être même que la police le féliciterait d’avoir capturé Maruku ? On lui donnerait une médaille, pas n’importe laquelle, la Légion d’honneur, remise en main propre par le Président de la république !  

 

« Tu rêves mon pauvre vieux ! Et le pauvre François…s’il est à l’hôpital, c’est que je n’y suis pas allé de main morte…pauv’ vieux….j’espère que les flics ne lui feront pas d’histoire… » pensa t-il.  

 

De son côté, Shan goûtait le repas du soir.  

 

- Parfait, je n’ai pas mis trop de sel, sinon, Tigrou risquerait de hurler !  

 

La sonnerie de la porte d’entrée se mit à retentir.  

 

- Tiens, qui ça peut être ? J’espère que ce n’est pas encore la police !  

 

Elle alla ouvrir en enlevant son tablier.  

 

- Oui ?  

- Bonjour mademoiselle, je me présente, Morel, agent Morel, fit son visiteur en présentant sa carte. Je peux entrer ?  

 

 

 

 


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