Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: nanou

Status: In corso

Serie: Style Hojo

 

Total: 43 capitoli

Pubblicato: 29-04-05

Ultimo aggiornamento: 30-10-09

 

Commenti: 181 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Riassunto: il n'y a rien à résumer, il faut lire pour le croire!

 

Disclaimer: Les personnages de "Petit délire du matin!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section sends an email with the wrong email address.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. It uses the default email. In that case, send me an email with the correct email address and put in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: Petit délire du matin!

 

Capitolo 19 :: L'évasion

Pubblicato: 25-08-07 - Ultimo aggiornamento: 25-08-07

Commenti: Bonjour à tous ! ^_^ Me voici de retour pour un nouveau chapitre. Je le dédicace à ma Bougnate adorée. Bon anniversaire ma belle ! Là encore ton frangin s’en prend plein la tête, j’espère qu’il ne va pas me faire la peau !lol Je remercie mes reviewers, Black, Shan, Cat, My, Cristina pour leur soutien. Bonne fête à mon papa aussi ! Biz et bonne lecture. Votre star intergalactique.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43


 

 

François ne répondit pas et continua son maquillage, en tirant la langue comme un enfant qui s’applique sur un dessin.  

Toute la palette y passa, du fond de teint au rouge à lèvres en passant par le mascara et le fard à paupières. Shan avait même pensé aux faux cils !  

Le jeune gardien acheva son travail avec une touche de gloss pour donner des lèvres pulpeuses. Il recula un instant pour admirer son œuvre.  

 

- Alors ça donne quoi ? s’impatienta Tigrou.  

- Attends, je vais te mettre la perruque pour voir ce que ça donne…  

- Quoi, mais c’était pas prévu ça !!  

- Bien sûr que si ! Et comment veux-tu passer pour une femme ?  

- Qu’est ce que tu racontes ? Y a bien des femmes aux cheveux courts !  

- Oui mais avec des cheveux comme les tiens, aucun des gars ne sera dupe !  

- Quoi ? Qu’est ce qu’ils ont mes cheveux ?  

- Ben il faut dire que avec ta coupe, tu pourrais faire concurrence à Clarence dans « Daktari » ! Ah ah ah !  

- Hé ho, ne m’insultes pas, hein ? C’est vrai que ça fait un bail que je ne suis pas allé chez le coiffeur mais je n’ai pas une crinière quand même ! dit Tigrou en essayant de plaquer les épis qui prenaient un malin plaisir à se dresser sur sa tête.  

- Alors voilà la merveille ! s’exclama François en sortant la perruque de son sac.  

- Mon Dieu quelle horreur !  

- Moins fort idiot !  

- Ah non François, là c’est plus que je ne peux en supporter !  

 

L’objet du désarroi de Tigrou était une perruque de cheveux longs et bouclés d’un roux flamboyant !  

 

- Mais elle est jolie cette perruque, je ne vois pas ce que tu lui reproches !  

- Si tu la trouves si jolie que ça, t’as qu’à la porter toi-même !  

- Ecoute Tigrou, si je fais tout ça c’est pour toi…  

- Ok, mais arrête de faire ta tête de Caliméro ! Et surtout, interdiction de rigoler !  

 

 

Le prisonnier mit la perruque en rouspétant. La première fois, il la mit à l’envers, ce qui fit glousser François mais un regard réprobateur le calma.  

Un fois qu’il réussit à la mettre correctement, le gardien siffla d’admiration.  

 

- Je pourrais presque tomber amoureux de toi !  

- Ah ah ah, très drôle !  

- Tu pourrais concurrencer Julia Roberts dans « Pretty Woman » je crois…  

- Arrête de foutre de moi !  

- Rhoo, t’es pas drôle…bon, essaye de faire quelques pas…  

 

Tigrou s’exécuta.  

 

- Punaise, à chaque pas, j’ai l’impression que les coutures vont craquer !  

- Arrête de te plaindre et continue ! Il faut que tes déhanchements soient plus féminins, là on dirait un déménageur !  

 

Tigrou rouspéta encore et recommença en se déhanchant au maximum.  

 

- Je ne peux pas faire plus, sinon je risque le lumbago !  

- Waouw ! J’avais pas remarqué mais t’as une sacré paire de…  

- Hé ho, t’as viré de bord ou quoi ? T’as oublié Shan ?  

- Je blaguais mon vieux, parce que même les yeux fermés, il faut vraiment le vouloir !  

- Ecrase un peu !  

- Oh j’allais oublier l’essentiel !  

- Ah bon ? Quoi encore ?  

- Ben la poitrine, andouille !  

- Mince…je m’attends au pire…  

- T’inquiète pas, j’ai trouvé un soutif rembourré à la foire, c’est du 110 C…  

- 110 C ??? Bon sang, je vais pouvoir rivaliser avec Pamela Anderson !  

- Moui, dans tes rêves peut-être…  

- Qu’est ce que tu as dit ?  

- Qu’il faut nous dépêcher !  

 

Tigrou enfila le soutien-gorge qui provoqua un nouvel accès d’hilarité chez son ami.  

 

- François, arrête de te bidonner comme ça, tu m’énerves !  

- J’y peux rien mon vieux, si Shan pouvait te voir !  

- Ah non, sûrement pas ! Si on revenait aux choses sérieuses ? En quoi consiste ton plan ? Je te signale que tu ne m’as encore rien dit !  

- Ne t’inquiète pas mon grand, j’y viens…alors, je vais te faire sortir par la porte d’entrée, d’où l’utilité de ton déguisement. J’ai compté quinze minutes entre ta cellule et la grille. Le problème, c’est que depuis l’évasion de Maruku, il y a une ronde toutes les cinq minutes et deux gardiens qui se relaient. En espérant que personne ne te reconnaisse… Heureusement pour toi, je suis le seul gardien affecté à la section dont fait partie ta cellule, donc tu n’as rien à craindre dans cette enceinte. Mais une fois dehors, je ne contrôle plus rien…  

- Ton plan m’a l’air plutôt pas mal mais y a une chose qui cloche…les visites ne sont permises que jusqu’à dix-huit heures, les autres gardiens vont trouver ça louche que je sois encore là à une heure si tardive !  

- J’ai tout prévu, je leur dirais que tu es ma copine et que je t’ai gardée près de moi et que j’ai oublié les heures de visite…  

- Ta cop…bon passons, et si un gardien me reconnaît ?  

- C’est peu probable mais si c’est le cas, tu me prendras comme otage avec mon arme…  

- Quoi ? Mais je ne peux pas faire ça !  

- Tu n’auras pas le choix, si tu veux toujours attraper Maruku…  

- Bien sûr que je le veux !  

- Bon, on n’a plus de temps à perdre…allons-y ! Tu vas mettre cette veste et ce bonnet car il ne fait pas chaud dehors…comme tu as le nombril et les mollets à l’air…  

- A qui la faute ?  

- Hum…  

- Franchement, avec le temps qu’il fait, a-t-on idée de mettre des espadrilles ??  

- Ben il faut dire que tu ne rentrerais pas dans les bottines à Shan, donc elle m’a donné ces espadrilles qui étaient trop grandes pour elle et qu’elle avait acheté en solde cet été.  

- On est au mois de novembre, il fait très frais dehors et tu crois que les gardiens ne vont pas suspecter une femme en espadrilles alors qu’il fait à peine 5° degrés ?? On ferait mieux de tout stopper.  

- Tigrou, aies un peu plus confiance en moi…tout va bien se passer, ok ?  

- Si tu le dis, désolé de ne pas être plus convaincant…  

 

Il enfila la veste de sa sœur et la referma tant bien que mal. Les boutons menaçaient de sauter. Il mit le bonnet sur la tête et François éparpilla les boucles rousses sur son front pour cacher un peu son visage.  

Le prisonnier ne put s’empêcher de se demander dans quelle galère il s’était mis mais il faisait confiance à François ; en cas de coup dur, le jeune gardien avait toujours été là. L’entreprise semblait périlleuse mais il comptait sur sa bonne étoile.  

 

Dehors, un vent glacial se leva, il n’y avait aucun bruit, si ce n’est le couinement des espadrilles de Tigrou. Jamais la cour principale n’avait été aussi difficile à traverser. Malgré le froid, François transpirait à grosses gouttes. Le cœur battant, les deux jeunes hommes avançaient prudemment, en regardant à droite et à gauche.  

 

Il ne restait plus que quelques pas avant d’arriver à la grille d’entrée, ils hâtèrent le pas malgré les gravillons. Soudain…  

 

- Hep, qui va là ?  

 

GLOUPS….  

 

- Heu, c’est moi François, François Faucher…  

- Ah François, mais qu’est ce que tu fais encore là, t’es pas de garde aujourd’hui ! Oh, mais qui est cette jolie demoiselle ? demanda le gardien en essayant de voir le visage de Tigrou qui gardait la tête baissée.  

- C’est…c’est ma nouvelle copine !  

- Ah…petit cachottier, tu ne m’en avais pas parlé ! s’exclama le gardien en braquant sa lampe torche vers Tigrou, qui essaya désespérément de cacher son visage. Enchanté mademoiselle ?  

- Anaïs, murmura Tigrou d’une voix fluette.  

- Joli prénom…dis-moi François, elle doit faire au moins deux têtes de plus que toi ta copine, tu l’as trouvée dans une agence de mannequins ?  

- Pas du tout, on s’est rencontré au marché il y a quelques temps et voilà, lâcha le gardien, un brin agacé par cet interrogatoire forcé.  

- Faudrait qu’on se fasse une bouffe un de ces quatre !  

- Pourquoi pas, écoute Dimitri, il se fait tard et je dois la raccompagner chez elle, tu m’excuseras ?  

- Ok, pas de problèmes !  

 

Dimitri en profita pour reluquer l’arrière train de Tigrou mais son regard appréciateur se transforma rapidement quand il posa les yeux sur les mollets d’Anaïs.  

 

« Beurk, elle est poilue comme un singe, elle ne connaît pas la cire ou le rasoir ? Oh, mais… »  

 

Son œil de lynx ne le trahissait jamais, il n’oubliait jamais un détail, d’ailleurs il était sorti premier de sa promotion et avait reçu les félicitations du maire de la ville mais ne voulant pas s’éloigner du pays et surtout de sa famille, il avait choisi de devenir gardien de prison.  

 

« Je connais cette cicatrice en forme de croissant de lune, le seul à en avoir une pareille ici, c’est…Tigrou !! Lors d’une bagarre avec un autre prisonnier l’année dernière, son adversaire lui avait lancé un bout de métal pointu qui lui avait entaillé le mollet droit… »  

 

Et avant que François et Tigrou n’aient franchi la grille d’entrée, il les interpella.  

 

- Arrêtez !!  

 

« Mince, ça tourne au vinaigre… » pensa François.  

 

Tigrou et François tournaient le dos à Dimitri mais ne bougeaient pas d’un pouce. François eut juste le temps de faire un signe à son acolyte. Par prudence, Dimitri sortit son arme.  

 

- Tournez-vous lentement les mains bien en vue !  

 

Les deux amis s’exécutèrent.  

 

- Alors comme ça on essaye encore de se faire la malle…Tigrou ? ricana t-il en tirant sur la perruque qui lui resta entre les mains.  

 

A peine eut-il fini sa phrase que d’un mouvement rapide, Tigrou attrapa l’arme de François et en menaça le gardien.  

 

- Ne fais pas le malin Dimitri, ou je colle une balle à ton collègue !  

- Hé du calme mon vieux, on va discuter, ok ?  

- J’ai pas envie de discuter, et surtout pas avec toi ! T’as pris ton pied en me tabassant la dernière fois, hein ? Pauv’ con, je dérouille encore ! Faut que je te le fasse payer !  

- Ecoute Tigrou, ne fais pas de bêtises, jusqu’à présent, tu n’étais qu’un voleur, ne vas pas aggraver ton cas en devenant un meurtrier !  

- J’en ai rien à fiche, de toute façon je n’ai plus rien à perdre, je me suis fait larguer par Pépette, Maruku m’a humilié, tu m’as tabassé, tout m’est égal à présent ! Au fait, comment tu as deviné que c’était moi ?  

- Ta cicatrice au mollet, y en a pas deux comme la tienne !  

- Et merde !  

 

François commençait à étouffer sous la pression du bras de Tigrou autour de sa gorge. Il se demandait si son ami n’était pas entrain de perdre les pédales.  

 

« Tigrou… » parvint-il à articuler.  

 

Mais le jeune homme ne semblait pas l’entendre, bien trop occupé à menacer Dimitri. François essaya de se dégager mais en vain.  

Tigrou somma le geôlier de poser son arme à terre et de lui tourner le dos, sans le quitter des yeux. Il assomma Dimitri d’un violent coup de pistolet qui le fit hurler de douleur.  

 

François pinça Tigrou pour le ramener à lui. Le jeune homme sortit de sa torpeur et lâcha son ami.  

 

- Bon sang Tigrou, je croyais que t’avais pété les plombs ! T’aurais pu m’étrangler !  

- Désolé François, c’est Dimitri qui m’a mis en rogne !  

 

Le cri de Dimitri attira le deuxième gardien qui finissait sa ronde et qui actionna le système d’alarme. Ensuite il se précipita vers son collègue allongé au sol tout en tirant sur Tigrou et François qui profitèrent de la cohue et de l’arrivée d’autres gardiens pour sortir.  

 

A peine avait-il couru quelques mètres que Tigrou s’étala de tout son long.  

 

- Grrr…maudites chaussures !!  

 

François l’aida à se relever et à retirer les espadrilles. Les autres gardiens se rapprochaient, ils pouvaient même entendre des chiens.  

 

- Punaise, des chiens ! Mais d’où ils sortent ? Je n’étais même pas au courant ! S’ils sont après nous, ça va être plus compliqué que je ne le pensais ! lança François.  

 

Heureusement pour eux, les deux jeunes hommes connaissaient parfaitement le coin, surtout François. Ils prirent des sentiers sinueux, ils arrivèrent à un petit cours d’eau où ils trempèrent leurs chaussures et les pieds pour tromper les chiens. Au loin, ils entendaient leurs aboiements.  

 

François examina les pieds de Tigrou : ils étaient tout en sang.  

 

- Tigrou tu ne pourras pas continuer comme ça, prends mes chaussures…  

- Mais François…et toi ?  

- Tu vas m’assommer…  

- Quoi ? Mais…  

- Ne discute pas et fais ce que je te dis ! Ça va les ralentir…  

- Très bien…  

- Vite !  

 

La main tremblante, Tigrou assomma son ami et enfila rapidement les chaussures. Par chance, François avait de grands pieds. Il se retourna une dernière fois vers son ami et se remit à courir.  

 

« Désolé mon vieux… » murmura t-il.  

 

Il faisait nuit noire et malgré sa connaissance du terrain, Tigrou commençait à ne plus savoir où il allait, les gardiens non plus, malgré les lampes torche.  

 

Ils trouvèrent François évanoui avec une belle bosse sur le crâne. Les gardiens décidèrent de se séparer en deux groupes, l’un allait ramener le blessé à la maison d’arrêt et l’autre continuerait à rechercher Tigrou.  

 

Les chiens s’étaient trompés de chemin et les gardiens avaient dû faire un détour pour revenir sur leur pas. Les animaux avaient du mal à reconnaître l’odeur de Tigrou qui portait à présent les chaussures de François. Il en avait profité pour se barbouiller de terre et de feuilles séchées pour camoufler son odeur.  

 

Il courait, encore et encore, jusqu’à n’avoir plus de souffle. Il devait absolument retrouver ce Maruku de malheur, l’empêcher de commettre le pire. Mais pour l’instant il devait se mettre à l’abri de ses poursuivants. Dieu sait ce qu’ils pourraient lui faire s’il le retrouvait. Il avait déjà été roué de coups pour une tentative d’évasion avortée, là ils ne lui feraient pas de cadeaux.  

 

Et François ? Tigrou espérait que son ami allait bien et qu’il ne lui avait pas fait trop mal. Qu’allait-il devenir ? Allait-il perdre son poste ? Allait-il être arrêté comme complice ? Tigrou souhaitait que non. De toute façon, il l’avait assommé, donc les autres allaient penser qu’il avait été simplement pris en otage pour couvrir sa fuite.  

 

Plus Tigrou courait, plus il ne reconnaissait pas les lieux. Il s’enfonçait encore plus dans la forêt.  

 

« Au moins comme ça, on ne risque pas de me retrouver ! Mais par contre je suis complètement perdu ! »  

 

Quelques mètres plus loin, une jeune femme faisait les cent pas ; elle n’avait rien pu avaler. Sa mère dormait déjà, assommée par le traitement qu’elle suivait.  

 

« Ah Seigneur, pourvu que tout se passe bien, qu’ils ne leur arrivent rien… » murmura Shan, les yeux tournés vers le ciel qui était d’un noir profond cette nuit-là.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de