Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: nanou

Status: In corso

Serie: Style Hojo

 

Total: 43 capitoli

Pubblicato: 29-04-05

Ultimo aggiornamento: 30-10-09

 

Commenti: 181 reviews

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GeneralHumour

 

Riassunto: il n'y a rien à résumer, il faut lire pour le croire!

 

Disclaimer: Les personnages de "Petit délire du matin!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Petit délire du matin!

 

Capitolo 29 :: L'échec de Morel

Pubblicato: 19-05-09 - Ultimo aggiornamento: 19-05-09

 


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L’agent Morel se précipita alors vers la chambre de François. Des médecins s’occupaient déjà de lui et le prièrent de patienter quelques minutes.  

 

Finalement, le policier fut autorisé à voir le gardien ; on lui conseilla de ne pas le fatiguer. Il s’installa sur une chaise, de manière à être le plus près possible du blessé.  

 

- Bonjour monsieur Faucher, je suis l’agent Morel, je suis chargé d’enquêter sur l’évasion de Maruku…  

- Bonjour monsieur Morel…que puis-je pour vous ?  

- Est-ce que Tigrou vous aurait parlé d’un plan quelconque concernant Maruku ?  

- Non…  

- Ah, j’ai cru savoir que vous étiez proches…d’ailleurs, ça m’étonne qu’il vous ait blessé…  

- C’est que sa sœur est une amie d’enfance, ça s’arrête là…  

- Vous êtes sûr que Tigrou ne vous a rien dit ?  

- Certain.  

- Dommage…si jamais il essaye de vous contacter…  

- Ça m’étonnerait beaucoup…  

- Quoiqu’il en soit, je vous laisse ma carte, n’hésitez pas à me contacter en cas d’informations…  

- Je n’y manquerais pas…  

- Merci, je vais vous laisser vous reposer…  

 

Une fois que l’agent Morel fut parti, François soupira de soulagement.  

« Encore un fouineur…j’espère que Tigrou est hors de danger…ouille ! Il m’a fait mal ce crétin ! »  

 

Shan ne fut pas autorisée à voir François, par contre le médecin lui permit de voir son frère.  

 

- Alors docteur, comment va-t-il ? s’enquit-elle.  

- J’ai soigné ses plaies, ce n’était pas joli à voir, il a des points de suture sur tout le corps, une belle bosse sur la tête et trois dents de moins, celles du fond…  

- Mon Dieu…  

- Je lui ai donné de la morphine et je l’ai mis sous perfusion, il a perdu beaucoup de sang…surtout ne le fatiguez pas trop.  

- Oui docteur…  

- Je peux aller avec elle docteur ?  

- Oui agent Morel, mais pas d’interrogatoire, compris ?  

- Entendu docteur…  

 

Shan eut la gorge nouée en entrant dans la chambre de son frère. Elle ne l’avait jamais vu aussi pâle.  

 

- Tigrou ?  

- Salut sœurette…  

- Comment ça va ?  

- J’ai l’impression d’être dans du coton…  

- C’est normal, on t’a donné de la morphine…  

- Qui est-ce ? demanda t-il en voyant l’agent Morel.  

- C’est le policier dont je t’ai parlé, l’agent Morel…  

- Bonsoir Tigrou…  

- Agent Morel…  

- Que vous est-il donc arrivé ?  

- Disons que j’ai fait une mauvaise rencontre…  

- Maruku…  

- Oui…il veut aller au Japon…  

- Je le sais, mais il n’ira pas aussi loin, l’aéroport est surveillé par mes hommes.  

- On voit que vous ne le connaissez pas !  

- Oh que si, c’est même moi qui l’aie arrêté le premier !  

- Ah bon ? Vous savez qu’il est le roi du déguisement ?  

- Bien sûr, mais j’ai donné un signalement de Maruku à tous mes hommes, avec des photos de lui sous ses anciens déguisements.  

- Et je suppose que vous savez qu’il est accompagné par deux femmes ?  

- Heu non…deux femmes, dites-vous…  

- Oui, mignonnes comme tout mais de vraies furies, aïe !  

- Arrête de gesticuler Tigrou !  

- Oui maman !  

- Pouvez-vous me les décrire Tigrou ?  

- Hum…une brune, algérienne je crois, avec de longs cheveux et l’autre une blonde, avec les cheveux longs.  

- Ça m’avance pas beaucoup mais c’est mieux que rien…bon je vous laisse, merci de votre coopération…  

- A votre service…aïe !  

 

Quelques jours passèrent. Shan venait voir son frère tous les jours, de même que l’agent Morel. Il ne fallait absolument pas que Maruku lui échappe, il l’avait déjà arrêté une fois, pourquoi pas une deuxième ? Il essaya d’engranger le maximum d’infos en posant des questions à Tigrou. En vain. Les réponses de l’Auvergnat ne l’avancèrent pas beaucoup.  

 

Le jour où un départ était prévu pour le Japon, il se mit en route vers l’aéroport ; il était hors de question que Maruku lui échappe. Il ne mit pas le gyrophare pour ne pas alerter le terroriste à son arrivée…  

Une fois que l’agent Morel fut parti, Shan s’empressa de poser des questions à son frère.  

 

- Alors, comment tu t’es fait avoir par Maruku ?  

- Ben…une fois que tu es partie, j’ai eu un besoin urgent, mais je me suis fait surprendre par une de ses complices…une vraie tigresse !  

- Ah oui ? Je comprends mieux pourquoi tu as toutes ces griffures !  

- Ah ça…personne ne me résiste !  

- Au lieu de dire des âneries, si tu me racontais la vraie histoire ?  

- Heu…  

 

« Je ne vais quand même pas lui raconter tout en détail ? La honte ! » pensa le jeune Auvergnat.  

 

FLASHBACK…  

 

Mica récolta les quelques dents qu’elle avait arrachées et les passa sous l’eau froide.  

 

- Hum…je peux m’en faire un collier, qu’est-ce que t’en penses ?  

- Hmmmm !  

- Quoi ? fit-elle en rapprochant son oreille.  

 

Tigrou réussit à lui mordre une oreille mais la jeune fille se dégagea.  

 

- Espèce d’enfoiré ! Heureusement, que tu n’as pas toutes tes dents, sinon, tu m’aurais bien arraché l’oreille ! Tu vas me le payer, fit-elle en essuyant le sang de sa blessure.  

 

Elle reprit un scalpel et continua le massacre. Sur les cuisses, les entailles se firent plus profondes. Tigrou ne pouvait parler, sa bouche lui faisait mal. Des larmes silencieuses s’écoulèrent de ses yeux.  

 

- Et si je t’arrachais un doigt à la manière des Yakuzas ?  

- Noooon !  

- Hum…je crois que j’ai entendu un oui, ok, allons-y !  

- Aaaah !!!  

 

FIN DU FLASHBACK…  

 

- Shan, franchement ça ne vaut pas le coup que je te raconte, y a rien d’intéressant…  

- Bon…et tu es sûr que Maruku n’ rien dit à propos de son plan pour éliminer City Hunter ?  

- Non, rien…  

 

Pendant ce temps, l’agent Morel arriva à l’aéroport. Il dépêcha les hommes arrivés en renfort tout autour de l’aéroport. Toutes les entrées étaient surveillées. L’agent Morel aussi s’était déguisé pour ne pas être reconnu par Maruku. Ce dernier allait bientôt embarquer. Personne ne pouvait le reconnaître sous le déguisement de Mac Gyver. Un faux nez, des cheveux mi-longs, des lentilles colorées, un jean baggy avec des baskets montantes, un blouson et le tour est joué ! Ses acolytes n’étaient pas en reste non plus, Mica avait une perruque brune à franges, une jupe plissée, des chaussettes jusqu’aux genoux et des chaussures de collégienne, tandis ce que Moon avait la parfaite panoplie de la femme d’affaires, des lunettes et les cheveux blonds et raides.  

 

Personne ne les connaissait mais par précaution, les filles se mirent dans des files d’attente différentes, car il ne fallait surtout pas éveiller les soupçons.  

« Les policiers sont d’une discrétion… » se dit Maruku. Ils les avait repérés dès son arrivée à l’aéroport, tous en faction aux diverses entrées. Quelques uns se tenaient devant la porte d’embarcation.  

 

Le regard de Maruku prit une lueur particulière quand il vit arriver l’agent Morel.  

« Tiens donc…Morel…alors, toujours à mes trousses, inspecteur de pacotille ? »  

 

En effet, l’inspecteur venait d’arriver ; il était essoufflé car sa voiture est tombée en panne en route et il a été obligé de continuer le reste du chemin à pied, vu qu’aucun taxi ne daignait s’arrêter.  

De son œil de lynx, il scruta l’ensemble du hall de l’aéroport puis demanda aux agents en poste s’ils avaient suspecté quelqu’un. Comme il le craignait, il obtint une réponse négative. Pourtant, il était persuadé que Maruku et sa bande étaient là. Le seul moyen de le démasquer, c’est de contrôler minutieusement chaque passager.  

Mais comment le faire sans paniquer les gens et surtout permettre au terroriste de prendre la poudre d’escampette ?  

 

La mission s’avérait délicate et mais il fallait trouver une solution au plus vite….  

Tant pis, il prendrait le temps qu’il faudrait mais il examinerait chaque passager qui embarquerait pour le Japon !  

 

Il se présenta aux hôtesses d’accueil et leur fit savoir discrètement qu’il était de la police. Comme il y avait deux files, il demanda à un collègue de prendre l’autre file. Malheureusement pour l’agent Morel , le policier ne réussit pas à démasquer Maruku qui se trouvait dans la file qu’il contrôlait et comme Morel ne connaissait pas les assistantes du terroriste, il n’y vit que du feu !  

 

« Peut-être que je me suis trompé ? Peut-être qu’il n’est pas encore arrivé ? Peut-être qu’il va prendre le prochain avion qui n’est que dans trois jours ? Dans ce cas, où peut-il être caché ? »  

 

L’hésitation de l’agent lui fut fatale car Maruku, Moon et Mica purent embarquer pour le Japon sans aucune difficulté.  

Il continua donc ses investigations dans la région mais deux jours plus tard, il reçut un courrier de l’aéroport de Narita au Japon.  

On put entendre un hurlement dans son bureau quand il ouvrit l’enveloppe : il y avait un origami d’avion dedans avec des kanji inscrits dessus : « Sayonara » !  

 

Seulement Morel reçut un blâme de ses supérieurs pour sa gestion catastrophique du dossier Maruku. Malgré ses supplications, son chef lui retira l’affaire.  

L’agent eut du mal à s’en remettre et commença à boire, il arrivait fréquemment au bureau saoul, s’emportait après ses collègues pour un rien, si bien que de fil en aiguille, il fut démis de ses fonctions.  

 

Certains de ses collègues le prirent en pitié et allèrent parler de son cas à ses supérieurs, ils dirent qu’il avait toujours été un bon élément et en fin de compte, il put réintégrer ses fonctions mais à condition de faire une cure de désintoxication à ses frais et de quitter la région, ce qu’il fit rapidement…  

 

Du côté de Shinjuku…  

 

Nos amis se réveillaient lentement d’une soirée bien arrosée.  

 

- Aïe ma tête ! Mais qu’est ce que je fous en caleçon ? Ah oui…ouch, qu’est-ce que j’ai mal à la tête…Mick, lève-toi, crétin !  

- What ? Ryô, tu n’as vraiment aucune douceur, let me sleep…  

- Tu vas te lever oui ???!  

- Ok ok, je me lève…mais tu m’as déshabillé cette nuit ??  

- Mais non sombre idiot, tes méninges sont ramollies ou quoi ?  

- Ah yes, je me souviens…waow, on en a fait des dégâts !  

 

Le salon était un vrai dépotoir, des bouteilles de vin vides jonchaient le sol, de la nourriture éparpillée sur la table, et du vomi !  

 

- Beurk, regarde-moi ces porcs, ils ont vomi sur la table !!  

- Et en plus ils dorment dedans, c’est répugnant !  

- On les réveille ?  

- Et comment !  

 

Nos deux compères partirent à la cuisine et remplirent un grand seau d’eau ; Ryô en profita pour rajouter quelques glaçons et tous les deux déversèrent le contenu sur Black et Méga.  

Cette douche glaciale les réveilla aussitôt et on put entendre des noms d’oiseaux sortirent de leur bouche.  

 

- P******, mais quel est le fils de…Ryô ??  

- Et vous trouvez ça amusant ?!  

- Désolé les mecs mais c’était trop tentant !  

- Beurk, mais qu’est-ce que c’est que ça ?  

- Votre vomi les gars, faudrait penser à nettoyer tout ça et ensuite tous à douche !  

- Merde alors, moi qui ne fais jamais le ménage chez moi…rouspéta Méga.  

- Ben il y a un commencement à tout !  

- Merci !  

Ryô jeta un coup d’œil alentour et fut soulagé de ne pas voir Kaori dans les parages, il aurait pris un sacré savon !  

 

Ce qu’il ne savait pas, c’est que Kaori, ayant vu les dégâts, avait préféré laisser le tout aux hommes à leur réveil. Hors de question pour elle de nettoyer tout ça, après tout ils n’avaient pas qu’à faire les imbéciles !  

Avec l’aide de Kazue, Nanou et Sabi, elle a aidé à remonter Cat (complètement saoul) et Lex (qui ne tient pas l’alcool). Ensuite, elle avait proposé à Kazue de dormir à l’appartement, vu l’état de Mick.  

Le point positif dans cette affaire, c’est qu’aucun des pervers n’était d’attaque pour leur faire une visite nocturne !  

Malgré tout, c’est avec beaucoup de difficulté qu’elle finit par s’endormir…  

 

Pendant ce temps, Ryô et Mick ramassèrent les cadavres de bouteille et laissèrent la table à Black et Méga qui rechignaient à nettoyer les dégâts qu’ils avait occasionnés.  

Finalement, au bout d’une heure le salon avait retrouvé un aspect normal. Ryô prépara aux garçons une cocktail anti-gueule de bois.  

Black et Méga firent la grimace mais durent reconnaitre l’efficacité de cette mixture peu engageante au premier abord. En quelques minutes ils avaient complètement dégrisé !  

 

C’est là que les filles les retrouvèrent quelques instants plus tard. Mick ne fit pas long feu dans la cuisine, Kazue le ramena chez eux en le tirant par une oreille en lui disant qu’il n’était pas près de revenir chez Ryô et Kaori. Il eut à peine le temps de se rhabiller !  

 

- Dites donc le salon est impeccable, vous avez fait du bon boulot les garçons !  

- Mouais, c’était dégoûtant !  

- Ben c’est vous qui avez vomi, alors c’est normal que vous nettoyiez…fit remarquer Ryô.  

- Vous allez pas commencer à vous disputer de bon matin quand même !  

- Heu, il est déjà 11 heures Kao !  

- Ah oui…heu, Ryô, tu peux préparer deux verres de ton breuvage anti-gueule de bois ? Cat et Lex ne sont pas très fraîches.  

- Bien sûr, où sont-elles ?  

- Elles arrivent, il fallait bien une bonne douche froide pour les réveiller !  

- Ça ne m’étonne pas, surtout de Cat !  

- Il faut dire que Mick et toi n’étiez pas mal non plus ! J’ai failli sortir la massue d’ailleurs. Vous pouvez dire merci à Sabi !  

- C’est vrai qu’on avait fait un peu trop la fête…  

- Ah ça pour la faire, vous l’avez fait ! Mais comme vous avez tout nettoyé, vous ne serez pas punis…  

- Oh Kaori tu es trop gentil ! fit Mick.  

- Fayot va ! s'indigna Ryô.  

- Bon, allez prendre votre douche le temps que je prépare le petit déjeuner.  

- Oui chef !  

 

Les filles venaient de rentrer dans la cuisine.  

- Waow Cat, t’as une tête à faire peur !  

- La ferme Méga !  

- Hé vous deux, calmez-vous ! Méga, Black, à la douche !  

 

Juste avant de sortir de la cuisine, Ryô en profita pour embrasser Kaori sur la tempe.  

 

- A tout de suite ma belle…  

 

 

 


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