Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 23-01-09

Mise à jour: 13-12-09

 

Commentaires: 153 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Coucou !! Je viens d 'avoir envie de faire une nouvelle petite histoire ! rassurez-vous je ne pense pas qu'elle soit longue mais comme j'aime beaucoup kyôto, j'ai eu envie de faire une petite fic dessus. Je n'abandonne pas "le retour de City Hunter", non mais je me sens inspirée grave à toutes les histoires que j'ai lu donc voilà.

 

Disclaimer: Les personnages de "Kyôto"sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Kyôto

 

Chapitre 1 :: Arrivée à Kyôto.

Publiée: 23-01-09 - Mise à jour: 23-01-09

Commentaires: Voilà comme je me sens inspirée, je viens de penser à cette petite histoire; ayant vécu à Kyôto, j'ai eu envie de faire partager un peu mon amour pour cette ville. Bonne lecture et faites moi pleins de com :)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Miki tapotait ses doigts sur le comptoir du café, poussant, pratiquement toutes les deux minutes, des soupirs à fendre l’âme. Falcon, lui, avait arrêté de se tourner vers elle à chaque fois et continuait à essuyer ses verres lascivement. Exaspérée, elle se posa devant lui les bras croisés.  

 

-Mais mon chéri…commença-t-elle. Pourquoi tu ne veux pas ?  

 

Falcon s’arrêta alors pour la regarder et inspira profondément :  

 

-Je te l’ai dis ma douce…je ne peux pas partir pour ce week-end.  

 

Miki rageait. Elle avait tout arrangé dans les moindres détails, billets de train, réservation d’hôtel et même un programme de visite. Ce week-end s’annonçait paradisiaque et voilà que sa petite « surprise » tombait au mauvais moment pour son mari.  

 

-Pufffff, soupira la belle barmaid. Et dire que je ne peux même pas me faire rembourser…c’est bien ma chance.  

 

Ce fut à ce moment que Kaori passa la porte du café. Elle vit de suite que son amie n’avait pas l’air bien.  

 

-Miki ? Qu’est ce qui se passe ?  

 

-Ah Kaori ! Tu ne vas pas le croire mais le petit week-end que j’ai préparé avec tant d’amour pour mon cher et tendre, tombe à l’eau…  

 

Kaori avait entendu Miki parlait de cette petite escapade depuis plus de deux semaines et savait à quel point elle y tenait.  

 

-Quoi ? Mais pourquoi ?  

 

-Monsieur ne peut plus partir ! Il a reçu une demande de la plus haute importance ! Et ma demande à moi passe après ! Ahhhhhhhhhh, s’énerva la mercenaire, je ne peux pas y croire !  

 

-Change les dates, s’aventura à répondre la nettoyeuse, voyant l’état de son amie.  

 

-Mais je ne peux pas !!! C’est bien ça le problème ! J’ai tout pris en promotion et je ne peux rien changer ni me faire rembourser !! Ahhhhhhh je le haie.  

 

Miki regarda furieusement son mari et fit une moue boudeuse. Puis comme par enchantement la jeune femme se retourna vers Kaori, une lueur étrange dans les yeux.  

 

-Mais j’y pense…toi et ton cher partenaire…  

 

-Quoi ? demanda Kaori en remerciant de la tête Falcon qui venait de lui déposer un café brulant devant son siège.  

 

-Mais c’est bien sûr ! s’écria Miki. Puisque nous on ne peut pas en profiter, je sais qui va pouvoir !  

 

Kaori ne comprenait pas son amie, si triste la seconde d’avant, elle avait l’air, maintenant, triomphante. Miki avait dans les yeux une lueur folle qui la fit trembler.  

 

-Qu’est-ce que…  

 

-Je te fais un cadeau Kaori, relança la mercenaire. Et tu as intérêt à en profiter !  

 

Kaori ne semblait pas comprendre un traitre mot de ce que sous-entendait la belle brune. Mais ce fut le début de l’aventure pour City Hunter.  

 

 

 

 

 

Il était 9h10 et en ce vendredi matin la gare de Tôkyô grouillait de monde. Assit sur son bagage noir, les yeux encore endormis, l’homme brun se grattait la tête en baillant à l’infini. Comment s’était il retrouvait dans cette situation ? Il se le demandait. Alors qu’il draguait Miki au Cat’s Eye, la veille au soir, il avait été étonné que la jeune femme réponde à ses avances. Douce et même un peu câline, elle lui avait passé la brosse pendant près d’une heure pour le convaincre de partir en week-end avec Kaori ! Que ne faisait-il pas pour les beaux yeux d’une belle femme ! La bave aux lèvres, il avait fini par accepter et maintenant il se trouvait dans la gare, tôt ce matin pour partir en direction de Kyôto ! Sa partenaire avait parut tout d’abord stressée puis ravie comme un enfant qui allait rencontrer le père noël. Elle s’était mise à sautiller de partout dans l’appartement quand il était rentré avec les billets de train dans la main. Bien sûr, il avait vite comprit le manège de Miki mais finalement partir quelques jours ne leur feraient pas de mal surtout pour Kaori. Mais qu’est ce que c’était dur de quitter son lit douillet de si bonne heure ! Toujours ensommeillé, ce fut la voix de Kaori qui le ramena dans la gare :  

 

-Ryô ? Dis-moi, tu es déjà allé à Kyôto ?  

 

-Hum, oui il y a longtemps.  

 

-A bon ? Moi, je n’y suis jamais allée…comment s’est ?  

 

-Traditionnel…enfin tu verras par toi-même dans quelques heures.  

 

Kaori était excitait comme une puce. Partir dans une ville inconnue avec Ryô à ses côtés, elle n’en aurait même pas rêvé. Merci Miki, comme on dit le malheur des uns fait le bonheur des autres !  

 

 

 

Assis dans le shinkansen qui les amenaient en direction de Kyôto, Ryô s’écroula à peine la tête posée sur le dossier. Kaori, elle, regardait le paysage défiler à la vitesse du vent. Arrivés à la hauteur du mont Fuji, elle voulu réveiller son partenaire pour partager ce moment mais elle se résigna à le laisser dormir. Il était trop beau ainsi. Kaori lui dégagea une mèche cheveux du visage et se remit à contempler le paysage.  

 

3h30 après leur départ, le couple City Hunter arriva enfin à Kyôto. Sa gare moderne et immense, impressionna la jeune femme, très différente de celle de Tôkyô, elle ne savait plus où donner de la tête. Ses yeux pétillants tournaient dans tous les sens, et elle poussait des cris d’extase à chaque fois qu’elle voyait des boutiques de luxe ou des vitrines de restaurants alléchantes. Ryô regardait amusé sa partenaire se comporter comme une gamine. Elle sautillait partout en lui montant du doigt tout et n’importe quoi. Arrivant devant l’entrée de la gare, elle resta en contemplation devant la tour qui se dressait devant eux. La tour de Kyôto n’avait rien avoir avec sa jumelle, blanche et ronde, elle se tenait fièrement au dessus des buildings, abritant à son sommet un des meilleurs restaurant de la ville. Image moderne typique de la ville, elle et la plus grande gare du pays représentaient les premiers bâtiments accueillants de cette dernière.  

 

-Bus ou taxi ? demanda Kaori en sortant de sa contemplation.  

 

-Comme tu veux…en bus on en aura pour moins cher mais c’est plus long.  

 

-Taxi alors ! Vu qu’on part en week-end par les frais de la princesse, on peut se le permettre !  

 

Kaori monta la première dans le taxi de couleur noire dont la porte automatique s’ouvrit à l’arrivée de la jeune femme. Indiquant l’adresse de leur Ryokan (auberge traditionnelle japonaise, lire le « r » comme un « l » roulé…et oui pour Ryô c’est pareil ^^), elle se remit à regarder cette ville inconnue.  

 

- Où sommes-nous ? demanda Kaori au chauffeur de taxi ganté de blanc.  

 

-Dans le quartier le plus traditionnel de la ville : Gion dans le Higayashiyama-ku. C’est ici que se trouve votre Ryokan.  

 

-C’est magnifique !  

 

Après avoir passé la Kamogawa, rivière coupant Kyôto en deux et quitté la grande avenue de Shijo-dori qui finissait sa course sur le temple rouge vif « Yasaka-jinja », le taxi tourna dans une petite rue bordée de charmantes petites maisons en bois. Sous le charme des lieux, Kaori ne ratait rien, imprimant chaque détails dans sa tête. Ryô, lui, paraissait indifférent comme à son habitude. Stoppant devant une petite bâtisse en bois où un énorme écriteau indiquant « Ryokan Hanabi » (hanabi signifiant « feux d’artifice ») trônait en son centre, le chauffeur de taxi sorti les bagages du coffre et ouvrit la porte pour que Kaori puisse sortir.  

 

-Vous êtes arrivés ! Bon séjour à Kyôto, messieurs, dame.  

 

Ryô paya l’homme et attrapa les bagages quand une femme de la soixantaine, vêtue d’un kimono, ouvrit la porte coulissante du Ryokan.  

 

-Bonjour ! Vous devez être monsieur et madame Saeba n’est-ce pas ?  

 

Kaori se mit à rougir instantanément tandis que Ryô restait sans voix. Avais-tu bien entendu ? Monsieur et Madame Saeba ? Mais qu’est ce que ça voulait dire ?  

 

Voulant intervenir, il se vit interrompu par sa partenaire qui prenait les devants en acquiesçant de la tête.  

 

-Irashaimasen ! (bienvenue), lança en souriant la vieille femme. Entrez, je veux vous montrer votre chambre et ensuite je vous dirais les règles de la maison.  

 

Comment ça « votre » chambre ? Ryô ne s’imaginais pas qu’ils n’auraient qu’une seule chambre. Mais dans quoi était-il tombé ? Il voulu intervenir une deuxième fois mais Kaori posa une question avant lui à la veille femme :  

 

-Comment ça les règles de la maison ?  

 

Tout en gravissant les escaliers qui les menaient au second étage (sachez qu’au Japon le 2ème étage est en fait le 1er étage « français », là-bas le rez de chaussé est considéré comme le 1er étage) la veille dame répondit à la nettoyeuse.  

 

-Vous n’êtes jamais allé dans un Ryokan, n’est-ce pas Madame ?  

 

-Non…  

 

-Très bien, je vais donc vous expliquer. Ici, cela ressemble pas mal à une auberge de famille en faite. Même si vous avez toute votre indépendance dans votre chambre, les bains ainsi que la salle à manger sont communs. De plus, il y a un couvre feu. Je ferme les portes de l’établissement à minuit et demi précis. Après cette heure, vous ne pouvez pas accéder à votre chambre.  

 

Kaori avaient les yeux ronds comme des billes. Etonnant, même de nos jours, la tradition restait de mise à Kyôto.  

 

-Voici la chambre. Spéciale lune de miel, taquina la veille femme ce qui fit encore plus rougir Kaori.  

 

Ryô ne bougeait pas. La chambre n’était pas très grande et il eut du mal à déglutir en se demandant comment il allait pouvoir passer deux nuits seuls avec Kaori dans cette pièce.  

 

-Les futons sont dans le placard, je vous laisse maintenant tranquilles. Si vous avez des questions, je serais en bas. Au fait, votre forfait comprend les petits déjeunés seulement si vous voulez dîner ici, prévenez moi à l’avance s’il vous plait.  

 

Sur ce la femme disparut, laissant seuls les deux partenaires. Kaori inspectait la pièce. Tatamis au sol, petite table en bois en son centre avec un magnifique bouquet d’ikebana posé dessus et calligraphie sur le mur. La décoration était minimaliste mais traditionnelle et agréable. Plus loin un grand placard et une petite pièce qui creusait le mur où se tenaient un mini frigo, un lavabo et un meuble comprenant une bouilloire électrique et un téléphone. Un bruit fit se retourner Kaori et elle se retrouva face à face avec un Ryô plutôt mécontent.  

 

-Comment ça monsieur et madame Saeba ? et pourquoi on est dans la même chambre ? et c’est quoi cette histoire de lune de miel ?  

 

Ryô voyait rouge, le piège de ce « charmant week-end » se refermait sur lui. Kaori, elle ne savait plus où se mettre.  

 

-Heu…c'est-à-dire que…Miki ne t’a rien dit ?  

 

-NON ! Autrement je ne serais pas venu ! hurla Ryô.  

 

-Et bien…comment dire…vu qu’elle avait réservé pour elle et son mari, elle a pris un Ryokan où seuls les couples sont admis.  

 

Tournant ses doigts dans son pull, Kaori n’arrivait pas à regarder son partenaire dans les yeux.  

 

-Si elle n’avait pas appelé hier soir pour dire que les occupants de la chambre seraient différents de ceux qui ont réservé, nous n’aurions pas pu venir…  

 

-Et pourquoi une « lune de miel » ?  

 

Kaori se mit à rougir.  

 

-Miki … a menti pour pouvoir changer la réservation. Elle s’est fait passé pour l’agence de voyage et a dit qu’il y avait une erreur, que nous venions de nous marier et que c’était notre voyage de noce…  

 

Kaori était devenue rouge vif en prononçant ses mots. Ryô soupira. Voilà qui ne l’arrangeait pas. Mais comme sa partenaire avait l’air de s’amuser, il prit sur lui et se dirigea vers la placard.  

 

-Bon, ça va heureusement il y a deux futons.  

 

Kaori le remercia silencieusement et s’approcha de la fenêtre pour regarder à l’extérieur. Le quartier était vraiment ce qu’on pouvait trouver de plus traditionnel dans tout le Japon. Kyôto, rare ville à avoir été épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, avait gardait une âme venue d’un autre siècle. La jeune femme s’attendait à voir surgir un samurai au détour de la ruelle suivit d’une geisha en détresse.  

 

-C’est vraiment magnifique !  

 

-Oui…mais si tu veux en voir plus, je te propose de partir à la découverte de la ville et de trouver un restaurant pour midi car je commence à avoir faim moi !  

 

Kaori rigola et se pressa à la suite du nettoyeur qui sortait déjà de la chambre. 

 


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