Chapitre 3 :: Je ne te laisserai pas.

Publiée: 19-01-05 - Mise à jour: 01-02-05

Commentaires: hellou tt le monde. Bon j'ai fini mes exams(enfin!!!!) et dc je vous fè une petite maj tt de suite! Pour l'histoire de la fic, je me suis fixée concernant le déroulement dc, il me reste plus qu'a vs l'écrire et vs à la lire! lol dc je vs laisse et dites moi ce ke vs en pensez! bonne lectures les ptis choux. ;) Et une pti biz à lib ki a accepté d'être (encore! lol)) ma pti beta! ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis!Knocus

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Parc de Shinjuku- au même instant.  

Le parc était désert, une femme se balançait seule dans le noir. Elle avait les mains couleur rouge sang d’avoir serré trop fortement les chaînes de la balançoire, ses pieds percutaient le sol dans un rapide mouvement de va-et-vient. La tête baissée en direction de ses genoux, elle pleurait en silence. Les larmes se formaient au coin de ses yeux, à intervalles réguliers, comme si la source de sa peine ne pourrait jamais se tarir.  

Elle hésita un geste, elle avait ressenti la présence d’une autre personne.  

-Qui est là ?  

-….c’est moi Kaori, répliqua une voix sortant d’un buisson.  

-Va t’en ! Je ne veux voir personne, lui répondit-elle, furieuse. Je n’ai pas besoin qu’on me surveille, non, j’ai besoin de personne……Les larmes s’accentuèrent encore plus sur son visage.  

-Tu en es vraiment sûre ?  

-De toute façon j’imagine que tu resteras, quelque soit ma réponse !  

-Oui je resterai, tu es mon amie et je m’inquiète pour toi.  

-Oh Mick….. Elle se leva et vint se blottir dans ses bras. Elle enfouit son visage dans son cou, et lâcha un soupir de soulagement.  

« Kaori….. »  

-J’aimerais tellement t’aider, mais je me sens impuissant face à la situation….  

-Tu es là, c’est le principal pour moi….Kaori avait relevé son visage face à Mick, elle se mordait la lèvre supérieure pour ne pas s’épancher devant lui.  

-Je ne comprends toujours pas ce qui s’est passé, je savais que Ryô s’intéressait à cette femme, mais, tu le connais, il s’intéresse à tout ce qui porte une jupe, je n’aurais jamais cru que ça allait prendre cette tournure….  

-Il ne l’aime pas, rétorqua Kaori catégoriquement.  

-Ecoute, je sais que tu aimerais que ce soit le cas mais il ne joue pas et…  

-NON ! Il ne l’aime pas ! Je le sais…. La jeune femme s’était dégagée des bras de Mick, elle lui tournait le dos.  

-Mais……  

-Comment je peux en être si sûre ?  

-Oui….  

-A cause de ça. Elle tendit un petit coffret à Mick. Ce dernier l’ouvrit et resta figé.  

-C’est…. ?  

-…une bague de fiançailles….lis à l’intérieur…..l’inscription.  

-C’est toi que j’aime. R&K  

Mick était interdit, il devint blême. Avait-il lu juste ? Où son imagination lui jouait-elle un vilain tour ? Non, il ne pouvait pas y croire, Ryô n’aurait pas épousé Oramy s’il avait offert une telle bague à Kaori. Il était, certes plus qu’hésitant sur ses sentiments, mais il ne serait pas revenu dessus, pas de cette manière là ! Il posa son regard sur le corps qui se tenait devant lui, il avait une peine profonde pour elle, il s’imaginait les sentiments qui devaient la hanter sans répit depuis l’annonce des fiançailles de Ryô.  

« Une si petite boîte qui a dû lui faire tant de mal ». Il observait l’écrin blotti au fond de sa paume.  

-Il te l’a offerte quand ?  

Kaori baissa ses yeux, fixant une pierre plate qui gisait au sol.  

-Il ne me l’a pas offerte …..je l’ai trouvée, cachée dans l’étui de l’arme de mon frère. Je faisais mes valises, je ne voulais rien laisser derrière moi, et je savais que Ryô avait encore une affaire ou deux à Hide, alors je les ai cherchées dans sa chambre, et je suis tombée sur le coffret par hasard.  

-….  

Mick resta muet, que pouvait-il répondre à ça ? Qu’il avait toujours su que Ryô l’avait longtemps aimée en silence ? Ça ne servirait à rien, sinon à rouvrir encore plus profondément la blessure de Kaori. Tout ceci n’avait d’ailleurs plus aucune importance, puisque Ryô avait fini par en choisir une autre. Mais malgré tout, l’américain restait perplexe. Pourquoi son ami aurait-il acheté une telle bague, et fait graver ces mots, s’il n’avait jamais eu l’intention de la lui offrir ? « Il n’a pas dû prévoir le fait qu’il pourrait tomber amoureux d’une autre femme ».  

Kaori s’assit sur un petit muret, juste à l’entrée d’une allée de cerisiers. Son émotion s’était quelque peu modifiée, ses pupilles devinrent plus vives et brillantes.  

-Tu vois, ce n’est pas le mariage qui m’a fait le plus de mal, je l’aurais accepté si Ryô l’aimait. Elle fit une pause.  

On a été partenaire pendant 8 ans, il sait tout de moi et moi je ne sais presque rien de lui mais ça m’est égal, je respect son silence.  

Il n’a jamais osé faire un pas dans ma direction…..c’est dur de vivre avec l’homme qu’on aime et d’être comme une étrangère pour lui, même si je sais au fond de moi, que je suis plus que ça, son indifférence m’a déjà fait si mal.  

Je voulais m’enfuir loin, très loin de lui. Mais je me suis rendue compte qu’il a encore plus besoin de moi, aujourd’hui.  

Ses larmes avaient cessé de couler, son visage redevint paisible.  

-Epouser une femme que l’on n’aime pas, juste pour respecter une vielle promesse et me faire vivre une vie que je ne veux pas….il doit être encore plus malheureux que je ne l’ai été……tu comprends, je ne peux pas l’abandonner, pas tant qu’il n’ait pu, lui aussi, ressentir le bonheur.  

-Et s’il te rejette ?  

-Il le fera, mais je ne partirai pas, non j’en fais le serment, tant que je ne lui aurais pas fait découvrir le plaisir, celui que j’ai ressenti toutes ces années auprès de lui, je ne le quitterai jamais……non jamais…..Qui abandonnerait un homme qui sacrifie sa vie pour la vôtre ?  

-Mais la situation n’est plus la même, il y a Oramy.  

-Si sa vie est avec elle, alors je les laisserai, mais tant qu’il restera une parcelle d’espoir dans mon cœur…..Je le lui dois, si je dois le quitter, je veux qu’il soit heureux, alors je le serai aussi.  

J’ai souvent cru ne pas le comprendre….maintenant je sais ce qu’il peut ressentir, moi aussi je veux lui donner ma vie.  

-Mais tu ne lui dois rien après ce qu’il vient de te faire ! Mick avait agrippé Kaori de ses deux mains.  

-Tu dois pourtant pouvoir le concevoir…..tu as été à sa place avant d’épouser Kazue. Il a tellement peur de m’aimer…..moi je n’ai plus peur de l’aimer…..  

-Ce que je vais te dire ne va pas te réjouir, mais il faut que je le fasse, pour ton bien. Mick resserra ses poings et écarta son visage de Kaori. Je pense que tu te mens à toi-même, tu sais très bien, au fond de toi, que tout est fini, que cette bague est juste un vieux souvenir. Le souvenir d’un amour qui n’existe plus. Une larme glissa le long de sa joue, il se tourna vers son amie. Enfin, ouvre les yeux Kaori ! Peut-être qu’à une époque il voulait t’épouser toi, mais voilà, il en a décidé autrement, il en aime une autre et il est heureux avec elle. Tu le connais mieux que quiconque, il ne se lierait pas à une personne s’il n’éprouvait pas un sentiment très fort. Laisse le partir, ce n’est plus à toi de veiller à son bonheur maintenant, c’est à elle.  

Kaori lui sourit. Mick fut troublé par son expression. Avait-elle saisi la portée des paroles qu’il venait de lui dire ?  

-Je sais….je dois t’apparaître comme folle, mais malgré tout ce que tu m’as dit, je n’abandonnerai pas mon objectif, je peux pas…….C’est peut-être vrai que je n’arrive pas à le déloger de ma vie, je lui ai consacré tant d’années de ma vie……Mais…..il y a ce « mais » et je ne pourrai me résoudre à évoluer dans une autre direction tant que je ne serai pas fixée dessus. J’en ai besoin……et lui aussi.  

Mick se leva. Il avait une admiration profonde pour cette jeune femme. « Quel courage ». Il ramassa une fleur, la déposa au creux de la main de Kaori et lui sourit.  

-Il a beaucoup de chance, je t’aiderai du mieux que je pourrai.  

-Merci.  

-Kaori …  

-Oui ?  

-Les larmes que tu versais…  

-Oui, l’interrompit-elle, oui c’était pour lui, pas pour moi.  

Deux semaines plus tard.  

Ryô et Oramy était partis en lune de miel et devaient revenir dans la journée. Kaori avait réaménagé ses affaires à l’appartement, mais sans que son partenaire et sa femme n’en aient connaissance.  

Saeko avait tenu sa promesse faite à Miki et n’avait rien dit à propos du prêtre à Ryô.  

Cat’s Eyes.  

-Ouf ! Terminé avec ce client ! Quel pot de colle celui-là, j’ai cru que je n’arriverai jamais à m’en débarrasser, souffla Kaori.  

-Tu ne vas pas lui reprocher de s’être intéressé à une belle femme comme toi, lui lança d’un clin d’œil Miki.  

-Euh….ben…bredouilla une Kaori devenue rouge pivoine.  

Miki s’approcha de son amie, le regard vif et malicieux, elle avait une idée derrière la tête…..  

-Il faut qu’on parle nous deux !  

-Ah oui ? De quoi ?  

-DES HOMMES.  

Kaori dégringola de son tabouret, heurtée par le passage d’une libellule !  

-Oui et je dois savoir quoi ? Ajouta-t-elle en se relevant.  

-Non tu sais déjà tout ce qu’il faut. Ce que je veux moi, c’est que tu me dises si tu as quelqu’un en vue….  

-En vue ????Je dois voir quoi moi ???  

Corbeaux……….Corbeaux……..Corbeaux…….Corbeaux…….Corbeaux…….  

-Mais tu le fais exprès ??? Je veux savoir s’il y a un homme qui te plaît !  

-Ah ! Oui, désolée je n’avais pas compris. Kaori tira la langue à une Miki effondrée sur son comptoir. Ben pour répondre à ta question….non il n’y a personne qui m’intéresse en ce moment.  

-Kaori, tu as 28 ans, il serait grand temps que tu te trouves un mari !  

-Je sais, mais je n’aurais jamais cru qu’il me faille un jour me mettre à la recherche d’un autre homme. Sa voix s’était brisée d’un seul coup.  

-Pardon Kaori, je ne voulais pas dire ça. Miki s’approcha d’elle et vint l’embrasser sur le front. « T’inquiète ma belle, tu vas l’avoir ta revanche et je peux te promettre que tu vas amplement l’apprécier ! Il ne sait pas ce qui l’attend, l’autre salaud. »  

-Miki ? Tu rêves ?  

-Moi ? Non ! Je ne rêve pas, j’anticipe l’avenir !  

-Ah…  

-Bon, reprenons où nous en étions…..LES HOMMES !  

-OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! J’arrive, votre chevalier servant est là mes belles dames…..  

Une silhouette familière vint se jeter sur les deux jeunes femmes.  

-Bonjour Mick, firent-elles en lui balançant, chacune, un coup de poing en pleine figure.  

-Ahah…ahaha…on peut dire que vous avez l’accueil musclé vous deux ! Alors quelles sont les nouvelles, j’ai cru entendre parler d’hommes…  

-Oui, Kaori se cherche un mari, fit Miki en préparant un café au nouvel arrivant.  

-Mais non ! Répliqua Kaori les joues rouges.  

-Si tu veux, je peux proposer à Kazue qu’on fasse ménage à trois…..Hum ? Gloussa le pervers n°2 du Japon, la bouche ouverte, pleine de bave.  

-Encore en train de draguer Kaori ! Je vois que rien n’a changé durant mon absence.  

Cette voix, elle l’aurait reconnue entre mille. Il était de retour, Ryô était revenu. Kaori se tourna vers le couple qui venait d’entrer dans le café. La vision de cette femme pendue au bras de son partenaire lui arracha une partie du cœur, elle ne les avait jamais vus, collés ainsi l’un à l’autre. Le reflet du soleil, sur l’objet brillant qui ornait le doigt de Ryô finit de raviver sa tristesse oubliée.  

-Alors on dit plus bonjour ?  

Miki ne répondit pas, se contentant de partir dans la réserve.  

Mick fit un signe de la tête au jeune marié.  

-Je suis contente de te voir, osa Kaori. Elle priait, en elle-même, ses forces de ne pas la quitter.  

-Et moi je compte pour du beurre ? Oramy avait enlevé son chapeau, dévoilant sa longue chevelure noire.  

-Non, je ne t’ai pas vue à cause du soleil, c’est tout.  

-Hum ! « Menteuse ». Bon, je prendrais bien un rafraîchissement et toi mon amour ?  

- Prends la même chose pour moi, ça sera parfait, lui répondit Ryô dans un beau sourire.  

Kaori dut se pincer la cuisse pour pouvoir se retenir de pleurer à la vue de cet acte de tendresse. Mick vit la détresse de son amie, mais il ne pouvait rien faire tant que Oramy et son époux étaient dans le bistrot.  

-Alors quelles sont les nouvelles ? Ryô s’était adressé en direction de sa partenaire. Tu es bien installée dans ta nouvelle maison ?  

- Je ne suis pas partie, fit-elle d’une toute petite voix.  

-QUOI !??? Tu es encore dans mon appartement ? Mais de quel droit ! Tu vas déguerpir et plus vite que ça ! Mais dis lui toi aussi, qu’elle ne peut pas rester ! Le visage d’Oramy avait viré au rouge, elle aurait giflé Kaori si elle avait été seule avec elle.  

-Elle a raison, tu ne peux plus rester à l’appartement, ajouta Ryô. Il n’y a plus aucune raison pour que tu y restes vivre, nous ne sommes même plus partenaires de travail.  

Kaori laissa échapper un son de stupeur. Elle se fichait éperdument de cette garce d’Oramy, mais elle ne pouvait croire que Ryô considérait comme entendue la scission de l’équipe City Hunter. Elle n’était pas effondrée par ces paroles, non, mais elle sentait la colère monter dangereusement en elle.  

-Et je peux savoir depuis quand je ne suis plus ta partenaire ? Tu as peut-être pris cette décision tout seul, c’est ça ? Et bien moi je ne suis pas du tout d’accord !  

-Mais j’avais cru que…  

-Cru quoi ? Il faut toujours que tu penses à ma place ! Si je ne t’ai rien dit, c’est que je ne veux pas que les choses changent ! C’est mon métier depuis presque 8 ans et je n’ai aucune intention d’en changer !  

Et toi, Kaori se tourna vers Oramy, sache que cet appartement est autant le mien que celui de Ryô, alors si tu veux y vivre il faudra que tu y vives avec moi ! Ou alors on le vend, et j’ai droit à ma part.  

Oramy était sans voix, elle bouillonnait à l’intérieur d’elle. Comment cette femme se permettait-elle de lui parler sur ce ton ! Elle allait lui faire ravaler ses mots, et de la façon la plus cruelle possible.  

-Ok, puisque tu tiens tellement à y rester, alors restes-y ! Mais, tu risques d’être bien à l’étroit dans ton trou, dans quelques mois. Elle s’arrêta pour mieux savourer le début de sa vengeance, juste avant de porter le dernier coup. Ryô et moi allons avoir un bébé.  

Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11