Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 4 :: Une lueur si faible

Publiée: 01-02-05 - Mise à jour: 05-02-05

Commentaires: youhou!!! voilou un pti chap de plus. Ms il risque d'être le seul avt bien lgtps.....je dois retravailler plus de 40 pages.....et dc je n'écrirai rien avt d'avoir fini ça. Ca m'emchante po du tt, ms bon on va devoir y passer.......je v po épiloguer sur le sujet ms bon voilà , vs aurez devinez de quoi je parle. Bref je remercie 1000x libellule, chanlyr, angel heart et lexine pour leur soutien et leur encouragement à me faire continuer sur le site. Merci Merci libe d'avoir recorriger toute la fic entière! bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzou méga à toi. Et JE NE CHANGERAI JMS DE béta! na ;) Sinon pour l'histoire, je me suis dit qu'une petite lueur d'espoir serait bien lol! J'espère ke le chap vous plaira, moi j'ai adoré l'écrire! :) Voilà dites moi ce que vous en pensez, ça me donnera encore plus de courage au travail! Knocus

 


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Oramy savourait le mal qu’elle venait d’infliger à Kaori. Cette dernière se leva, elle était livide, blanche comme un fantôme.  

 

-Félicitations. Je vais aux toilettes, excusez-moi, réussit-elle à dire au jeune couple avant de disparaître derrière une porte.  

 

Miki était revenue de la réserve et avait assisté, comme Mick, impuissante à l’humiliation de Kaori. Elle allait réconforter son amie du mieux qu’elle pourrait mais avant, elle avait un petit compte à régler. « Tu vas voir sale punaise ! ».  

 

-Alors tu es enceinte, lui dit-elle d’une voix mielleuse.  

 

-Oui parfaitement !  

 

-Je comprends mieux pourquoi vous vous êtes mariés. Mère célibataire, ça fait tellement moins bien sur une carte de visite. Miki essuyait une tasse, l’air d’être totalement détachée des mots qu’elle venait de prononcer.  

 

-TAIS-TOI ! TU N’ES QU’UNE SALE LANGUE ! Si Ryô m’a épousée, c’est parce qu’il m’aime. OUI, il m’aime moi et pas ton idiote de Kaori. ! Oramy s’avança vers Miki et leva sa main pour empoigner la barman. Mais un bras la stoppa net dans son élan, Mick la retint par le coude.  

 

-Pas de ça ici !  

 

-Ryô ! Fais quelque chose, se plaignit la captive.  

 

-Mick ! Lâche là ! La voix de Ryô était sans équivoque, il ne plaisantait pas.  

 

Mick desserra son étreinte, il ne servirait à rien de s’entre-déchirer encore plus. Ryô vint prendre sa femme par la main et ils sortirent du Cat’s Eyes.  

 

-MAIS qu’est-ce qui t’a pris de la retenir ? Miki était en colère contre l’américain. Tu aurais dû la laisser me sauter dessus, je lui aurais refait une beauté à cette mégère.  

 

-Très beau programme ! Et la suite des festivités, c’était le duel à mort entre Ryô et moi, c’est ça ?  

 

-Mais comment tu peux rester stoïque après ce qu’elle a fait à Kaori !  

 

-Justement, lui répliqua t-il, tu ferais mieux d’aller voir comment elle va au lieu de te battre comme une chiffonnière.  

 

Miki ne répondit pas, elle jeta un regard plein de rage à l’homme accoudé au bar et disparut rejoindre Kaori.  

 

« Je sens que les problèmes sont loin d’être terminés ! Ah, les femmes !».  

 

Miki poussa la porte des sanitaires, mais n’y vit personne. Kaori avait filé par la fenêtre. « Oh non ! Il faut que je la retrouve. »  

 

 

Appartement City Hunter.  

 

Oramy préparait le repas dans la cuisine, sa colère ne s’était pas apaisée depuis l’incident du café. Elle en voulait à mort à Miki pour les paroles qu’elle avait eu l’audace de lui dire. Une main vint se poser sur l’épaule de la jeune femme.  

 

-Humm ça a l’air rudement bon tout ça ! Lui lança un Ryô qui avait le ventre vide.  

 

-Je me demandais où tu étais passé, j’ai même cru que tu étais ressorti.  

 

-Non, j’étais sur le toit. Ryô la prit par la taille et la retourna face à lui.  

 

-Encore ! Mais qu’est-ce qu’il y a là haut pour que tu y ailles si souvent ? Tu n’y as quand même pas caché une autre femme ? Elle le regardait avec une petite mine.  

 

-Tu es bête ! C’est toi ma femme et je n’ai besoin de personne d’autre. Il l’embrassa passionnément pour donner plus de poids à ses mots. Alors rassurée ? Dit-il en se séparant des lèvres d’Oramy.  

 

-Oui, mais tu peux faire encore mieux que ça…..  

 

On sonna à la porte.  

 

- Oh, ce n’est pas vrai ! Pas moyen d’avoir un peu d’intimité ici ! Reste là mon amour, je vais les faire déguerpir et on reprendra où on en était, lui dit-elle avec une regard coquin.  

 

Oramy ouvrit la porte d’entrée.  

 

-Bon qui que vous soy…. Kaori ??? Elle ne s’attendait pas à voir débarquer la partenaire de son mari, elle pensait que cette dernière ne reviendrait jamais après avoir eu connaissance de sa grossesse.  

 

-Oui, désolée j’ai oublié ma clé. Elle entra sans laisser un temps de réponse à son interlocutrice.  

 

Ryô s’était déplacé jusqu’au salon en entendant la voix de Kaori.  

 

-Ah, tu tombes bien toi ! Il faut que je te parle, viens on va en haut. La jeune femme avait prononcé sa réplique sur un ton sec, ne laissant la place à aucune contestation de la part de son partenaire.  

Ce dernier resta pantois, abasourdi par le ton donné à la phrase.  

 

-Je viens, finit-il par dire.  

 

-AH NON ! IL N’EN EST PAS QUESTION ! Si tu dois dire quelque chose à mon mari, tu le feras devant moi et pas autrement ! Oramy s’était interposée entre l’escalier et Ryô, l’empêchant de rejoindre Kaori qui se trouvait déjà tout en haut de ce dernier.  

 

-Ça ne te concerne pas, c’est pour le boulot. Bon, tu règles ça Ryô, moi je t’attends là-haut. Elle disparut d’un seul bond.  

Kaori était sur les nerfs, elle ne se sentait pas le courage d’affronter la jeune mariée et elle n’avait aucune envie de risquer de se brouiller avec son partenaire.  

 

Oramy fixa Ryô, la menace envolée.  

 

-J’en ai marre de tes amis ! Ryô je ne peux plus les supporter et celle-là encore moins ! Elle se blottit dans les bras de son compagnon et lui prit la nuque dans ses deux mains. Je veux que tu lui dises que tu arrêtes ce métier, fais le pour moi et pour le bébé.  

 

-Je…Le nettoyeur fut pris de court par sa demande, il ne sut pas quoi y répondre.  

 

-Promets le moi. Tu n’es plus seul désormais, tu dois prendre tes responsabilités !  

 

Il baissa la tête.  

 

-Je te le promets.  

 

 

Kaori était appuyée contre la rambarde, le visage balayé par une légère brise. Ses mains étaient jointes, repliées sur une petite boîte bleue, ses doigts caressant le velours qui la recouvrait. Elle était lasse, lasse de voir que tout ce qui faisait sa vie prenait une tournure plus qu’imprévue.  

Les derniers mois se repassèrent dans son esprit : l’affaire pour protéger Oramy, l’annonce des fiançailles, le mariage et puis le bébé. Elle laissa échapper un soupir, si seulement elle pouvait retourner en arrière et ne pas accepter cette affaire…..peut-être que les choses auraient évolué plus favorablement entre elle et Ryô. Kaori se crispa sur elle-même. Non, ça n’aurait rien changé, elle le savait, ils auraient continué leur petit manège indéfiniment, jusqu’à ce qu’un des deux finisse par craquer. « Si seulement j’avais eu plus de courage…..mais s’il n’avait pas été si distant….ma vie est un vrai désastre ». Elle leva les yeux vers le ciel « Tu saurais me dire quoi faire toi……tu me manques tellement frérot ». Une larme lui échappa et glissa lentement sur sa pommette.  

 

-Alors on espionne les oiseaux ?  

 

Kaori se retourna brusquement. Ryô était arrivé, sans un seul bruit, comme un fauve sur sa proie.  

 

-Je n’arriverai, décidément, jamais à te sentir venir. Elle esquissa un timide sourire.  

 

-Kaori, mais tu pleures !  

 

-Oh, c’est rien, t’occupe pas. Elle balaya la fine gouttelette de ses doigts.  

 

-Tu peux me parler, tu sais, je suis ton ami après tout. Ryô vint se poser juste à côté de la jeune femme, le visage tourné en direction de la ville.  

 

« Mon ami. Magnifique….. ».  

 

-Il me manque tellement, j’ai l’impression que c’était hier qu’il nous a quitté, finit-elle par lui avouer dans un soupir.  

 

-A moi aussi il me manque.  

 

Kaori se retourna et agrippa le bras de Ryô, la petite boîte serrée dans la main. Le geste n’avait pas été prémédité, c’était naturel pour elle de se raccrocher à cet homme dans les moments difficiles. Il sursauta au contact, mais d’une façon si ténue qu’elle ne s’en rendit pas compte.  

 

-Je me demande ce qu’il penserait de tout ça.  

 

Le silence se fit. La phrase resta en suspend, rien ne pouvait y être ajouté. La vie s’était stoppée sur le couple, les laissant seuls au monde, perdus chacun dans leurs pensées.  

 

Le ciel s’assombrit, se chargeant s’électricité, des flashs de lumières firent leur apparition, illuminant de petits nuages gris.  

Les deux corps se retrouvèrent emprisonnés dans un manteau de chaleur, les condamnant à une union forcée.  

Kaori trembla, sa main se rapprocha doucement de celle de Ryô, presque portée par le vent, et finit par la frôler. Les secondes passèrent, et le doigt de la jeune femme débuta dans une légère caresse, l’exploration des rebords de la paume de son compagnon. Ils fermèrent les yeux dans un même souffle, le monde avait définitivement cessé d’exister pour eux. Ryô saisit le majeur de Kaori et, débuta autour de ce dernier la formation de longs et lents cercles dessinés par le seul effleurement de la pointe d’un de ses doigts.  

Leurs deux peaux s’effleuraient, se touchant telles deux plumes portées par l’air. L’homme glissa sa deuxième main vers le visage de sa partenaire, il atteignit une de ses tempes et commença à descendre lentement en direction de son menton.  

Le vent monta, et ajouta de petits tourbillons d’air à la danse de leurs caresses. Kaori redressa sa paume et vint la glisser tendrement contre celle de Ryô, puis dans un soupir, elle referma ses doigts entre ceux de l’homme qui la rejoignit presque instantanément dans ce mouvement.  

Le couple ressentit les battements du cœur de l’autre, emprisonnés au creux de leurs deux mains. L’homme se stoppa aux lèvres de Kaori et y promena son pouce, découvrant paisiblement tous les secrets qu’elles contenaient. La jeune femme mit le petit écrin en poche et posa son autre paume contre le visage de Ryô. Ce dernier pencha légèrement sa tête suite à ce doux contact et la redressa dans un déplacement de va-et-vient, pour sentir glisser la peau de sa partenaire contre la sienne. Leurs visages se rapprochèrent, ils purent percevoir le souffle chaud de l’autre projeté sur leurs lèvres.  

 

Plic. Une fine goûte tomba sur le nez du nettoyeur, lui faisant rouvrir les yeux. Il retira ses mains du corps de la femme et lui tourna brutalement le dos.  

 

-Tu devais me parler il me semble.  

 

Les mots de son compagnon finirent d’arracher Kaori à ce doux moment, la ramenant cruellement à la réalité.  

 

-Euh….oui, bredouilla t-elle. Je suis allée voir le tableau et on a une nouvelle cliente.  

 

Une grimace apparut sur le visage du nettoyeur, sa partenaire n’était pas décidée à abandonner le métier de sitôt !  

 

-Je l’ai déjà rencontrée, je lui ai dit qu’on était d’accord pour le travail, rien de bien compliqué : elle a été témoin d’un meurtre et il faut la protéger jusqu’à la fin du procès du meurtrier. Kaori reprit l’écrin dans sa main, s’approchant de nouveau de son partenaire et accaparant encore une fois son bras.  

 

Ryô resta étrangement silencieux, le regard fuyant en direction du port. Quelque chose venait de le foudroyer dans sa chair, quelque chose d’horrible, le clouant sur place.  

 

-Ryô ? Tu es fâché que j’aie dit oui sans te le demander ? Kaori tourna deux yeux interrogatifs en direction de l’homme resté stoïque comme une pierre.  

 

Le vent s’éleva, emportant avec lui des feuilles mortes et des grains de poussière, il arracha un frisson à la jeune femme. Ce dernier fut transmis au corps de l’homme et eut pour effet de le ramener à ses sens.  

 

-Non, je ne suis pas fâché contre toi. J’accepte le travail, mais ce sera le dernier de City Hunter.  

 

-Ryô ! Je croyais avoir été claire là-dess…  

 

-Non, tu ne comprends pas, je ne te demande pas d’arrêter, c’est moi qui vais en finir avec cette vie. Il la regardait, plongeant profondément son regard dans ses yeux.  

 

« Pourquoi ce regard Ryô ? »  

 

-Je comprends, c’est à cause du bébé, ajouta Kaori en interrompant le contact visuel. Le petit coffret se mit à danser entre ses doigts.  

 

-Oui. Il déposa sa main sur celle de sa partenaire, mais la retira aussitôt, il avait senti le petit objet bien dissimulé jusque là.  

 

-Qu’est-ce que c’est ? La questionna t-il.  

 

La jeune femme sentit le sol se dérober sous ses pieds, elle n’avait pas prévu qu’il découvre la petite boîte. Tout s’écroula autour d’elle, il allait le reconnaître, elle en était certaine. Qu’allait-elle pouvoir lui répliquer ?  

 

-Et bien….  

 

-RYÔ SAEBA !!! Hurla une voix derrière les City Hunter. Je te laisse dix minutes en compagnie de cette fille et tu lui sautes dessus ! Oramy était rouge comme une tomate, prête à exploser. Elle s’avança d’un pas furieux en direction du couple et envoya une gifle magistrale à Kaori, qui ne prit pas la peine d'éviter le coup.  

 

-QUE JE NE TE REPRENNE PLUS JAMAIS À ENLACER MON HOMME TOI ! Cria l’assaillante. Viens, le repas est prêt, ajouta-t-elle en accrochant et emmenant Ryô dans l’escalier.  

 

Kaori resta seule, le feu à sa joue baffée. Cinq minutes passèrent avant qu’elle ne se décide à bouger l’un de ses membres, elle ouvrit sa main et dégagea la bague de son étui. Dans un lent mouvement, elle porta l’anneau à son annulaire gauche et l’y glissa.  

 

-Humm, je n’en ai pas encore fini avec toi. Elle secoua la tête et retira l’alliance. « J’espère que je ne fais pas une bêtise ».  

 

 

Une semaine passa. Kaori et Oramy se fuyaient le plus possible, mangeant même à des heures différentes pour éviter une rencontre. Ryô et sa partenaire avaient rendez-vous avec Myriam, leur nouvelle cliente au café dans l’après-midi pour convenir des termes exacts du travail.  

 

 


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