Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 9 :: Le chat et la souris

Publiée: 19-01-07 - Mise à jour: 19-01-07

Commentaires: Bonjour fans de hojo!^^ Me voilà avec la suite de Oramy, j'ai une semaine de retard....je sais! Mais j'étais en examen X_X, mais je viens de terminer tous ça aujourd'hui, donc je ne louperai plus ma maj de la semaine. Un grand merci à toutes les personnes qui me laissent des commentaires et à toutes celles qui suivent mon histoire! Merci à vous tous. Alors, ce chapitre est le dernier avant que l'action commence, j'entend par là qu'on risque d'avoir de la bagarre (je n'ai encore jamais écrit une scène comme celle-là, on verra au prochain chapitre si c'est crédible). Ce chapitre-ci terminera de présenter le personnage de "Oramy". J'espère qu'il vous plaira! Un enorme MERCI à Libellule pour ses corrections de béta de choc^^ Gros bécot à toi! Bon, je vous laisse lire! KNOCUS

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Le fourneau était déjà allumé, encerclé par une dizaine de casseroles aux formes disparates, et cerné par une batterie d’ustensiles culinaires. Kaori avait réussi à retrouver un peu d’espace dans ce lieu, modifiant à sa guise l’ordre que lui avait imposé Oramy. La jeune femme aimait cette cuisine, elle y avait passé tant de temps avant de parvenir à ne plus brûler ce qu’elle cuisinait, chaque parcelle de la pièce regorgeait de la sueur qu’elle avait abandonnée à cet objectif.  

Les aiguilles du cadran de l’horloge murale indiquaient 6 heures, une heure encore un peu matinale pour confectionner le petit-déjeuner. Mais il était trop tard pour aller se rendormir aussi, quand Kaori était réveillée, elle ne l’était pas à moitié et sa machine interne ne s’arrêtait pas avant la fin de soirée.  

 

« Tiens et si je préparais un gâteau ? Je pense que je mérite bien une récompense pour avoir remis à sa place cette sorcière ! » se félicita-t-elle en attrapant un moule en forme d’ourson géant.  

 

-Déjà en train de cuisiner ? Ma parole mais tu es encore pire que Cendrillon ma pauvre Kaori ! Exprima Oramy en pénétrant dans la pièce avec son mari accroché à son bras gauche.  

 

-Oramy ! S’il-te-plaît ! La rabroua Ryô les sourcils froncés.  

 

-Mais qu’y a-t-il ??! Je ne dis que la vérité mon chéri ! Demande-le-lui, si elle n’a pas passé la nuit sur le canapé comme une sans-abri ! Et maintenant elle se met à cuisiner à 6h du matin, c’est tout à fait Cendrillon, non ? Interjeta-t-elle en sa faveur avec un petit sourire faussement infantile à son mari.  

 

-Tu as dormi dans le salon ? Répondit Ryô en interrogeant Kaori, qui n’avait pas encore osé se retourner de peur de croiser le regard de son partenaire de travail.  

 

-Je…..oui……vous ne m’avez pas vue y dormir quand vous êtes rentrés ? Elle était restée alignée face à son plat, au bord des larmes en pensant à la possibilité d’une humiliation publique.  

 

-Non, conclut Ryô stoïquement.  

 

-Tant mieux, lâcha Kaori en un petit soupir de soulagement.  

 

-Pffffff de toute manière on s’en moque ! Oramy s’attabla en tirant son compagnon par la main pour qu’il imite son action, ce dernier comprit aisément le sous-entendu et vint la rejoindre docilement. La jeune mariée portait un déshabillé en satin noir, bordé de ravissantes dentelles transparentes au niveau du décolleté, ce qui mettait parfaitement son opulente poitrine en beauté. On aurait dit une pin-up des années 50, l’une de ces femmes poudrées jusqu’aux orteils que l’on pouvait contempler dans les magasines de charme de l’époque ou dans l’intimité des cabines servant de dortoir aux routiers.  

Ses longs cheveux couleur ébène tombaient négligemment sur ses épaules, titillant légèrement le galbe de ses seins. Elle avait manifestement tout ce qu’il fallait pour charmer un homme et l’envoûter.  

 

-On a faim ! s’exclama-t-elle comme une princesse à l’encontre de Kaori.  

La reine des lieux, c’était elle et personne d’autre, et elle était bien déterminée à le démontrer à sa rivale. Sa vengeance n’était pas encore consommée, mais le couperet n’était pas bien loin de tomber. Comme un véritable stratège militaire, elle venait d’élaborer soigneusement les grandes orientations de son plan d’attaque, pour ne laisser aucune possibilité d’échappatoire à sa cible.  

 

Kaori ne répondit pas, continuant tranquillement de beurrer son moule, avant de l’enfourner avec la pâte au chocolat qu’elle venait juste de terminer.  

-Je t’ai pos….  

 

-Ma chérie, attends un peu ! Tu vois bien qu’elle vient juste de commencer ! Ryô venait de couper sa femme avant qu’elle ne puisse terminer sa phrase.  

 

Cette dernière était bouche-bée, choquée que son homme puisse prendre la défense d’une autre femme. Elle subit cette intrusion comme un coup de poing, un poignard planté au fond de son ventre, et cela ne fit qu’accroître de manière exponentielle la haine qu’elle avait pour Kaori.  

 

-Merci Ryô, répondit la cuisinière en basculant face au couple, affichant un magnifique sourire à l’homme qui venait de la soutenir courageusement. Les œufs sont en train de mijoter, ils seront grillés dans quelques minutes, finit-elle en prenant place à côté d’eux.  

 

Ses larmes s’étaient envolées, elle rayonnait entièrement, semblable à une fleur des champs après une pluie torrentielle. Toutes ses craintes avaient disparu, Ryô ne l’avait pas remarquée cette nuit et il n’était donc pas l’auteur de la disparition de son anneau. Lui faire front, elle l’aurait accepté, finalement elle n’était plus si sûre d’avoir le droit de garder cet objet à ses cotés, mais subir la discussion devant cette furie aurait été trop dur, impossible à tenir. Il ne lui restait plus qu’à retrouver la bague avant qu’une autre personne ne découvre son existence.  

 

La sérénité de Kaori contrastait férocement avec les sentiments qui animaient sur l’instant Oramy. Cette dernière fulminait comme un volcan en éruption, elle bouillonnait par tous les pores de sa peau, ses ongles plantés dans le mince tissu satiné de sa robe le déchiraient irrémédiablement par endroits. Sa colère se trahissait également par la vision de petits soubresauts au-dessus de sa lèvre supérieure, ceux-ci étaient la conséquence des contractions de ses muscles faciaux, ces derniers se crispaient nerveusement, lui provoquant de petits spasmes indolores. Ses doigts se raidirent encore plus, perçant sa belle peau blanche ; de petites taches rouges ensanglantèrent sa lingerie, lui faisant perdre de son attrait passé. Elle ne savait plus contre qui sa haine se dirigeait : à l’encontre de son mari qui venait publiquement de lui soutirer son appui ou bien contre Kaori qui refusait de lui céder tous ses caprices et de se soumettre à sa dictature ? Elle règlerait ses comptes avec Ryô plus tard, sa victime aujourd’hui était toute désignée : la jeune femme qui affichait ce sourire insultant.  

L’heure du châtiment avait sonné pour la pauvre Kaori.  

 

-Des œufs grillés ? Cela risque d’être insuffisant pour rétablir Ryô, chantonna Oramy, énigmatique.  

 

-Il t’est arrivé quelque chose Ryô ?!? S’empressa Kaori de demander au nettoyeur.  

 

-Oui ! Répondit Oramy avec rapidité, ne laissant pas le temps à son mari de s’exprimer par lui-même. Nous sommes de jeunes mariés, et Ryô m’a fait l’amour pendant des heures cette nuit. « Je te tiens misérable ! » Tu as sûrement dû nous entendre, j’ai eu tellement de plaisir que je n’ai pas su me retenir de crier. Enfin, tu dois comprendre ça……ce que ça fait lorsque l’homme qu’on aime te fait passionnément l’amour. Moi je n’en reviens pas comment mon mari chéri arrive à tant m’aimer à chaque fois….  

 

-Oramy….. Kaori n’a peut-être pas envie d’entendre les détails de…, la coupa Ryô.  

 

-Mais les femmes aiment parler de ça entre elles mon amour ! Et je suis sûre que Kaori est heureuse de partager ça avec moi, finit-elle sans tenir le moindre compte des propos qu’on venait de lui soumettre.  

 

Un silence traversa la pièce, couronnant le triomphe de Oramy.  

 

Cette dernière savourait avec un plaisir outrancier le mal qu’elle venait d’infliger à la jeune femme qui se trouvait juste en face d’elle, son beau sourire avait disparu de son fin visage pour laisser place à une expression de passivité.  

 

-Oh, mais suis-je bête ! Tu es encore vierge toi ! Ajouta l’assaillante dans un dernier coup de hache.  

 

-Oramy, si tu allais te préparer à l’étage ? J’ai une petite surprise pour toi. Ryô n’avait rien trouvé d’autre pour mettre fin à la lapidation de sa partenaire sans déclencher une guerre mondiale.  

 

La tigresse sauta au cou de son mari, l’embrassant ardemment dans le cou avant d’accéder docilement à sa requête et de disparaître dans sa chambre, non sans avoir lancé un dernier « Tu me referas l’amour sous la douche ? » à l’encontre de Kaori. Sa victime n’était pas encore assez à terre selon son jugement.  

 

De légers crépitements, provenant de la cuisson des œufs, envahirent la cuisine et le silence de plomb qui était tombé entre le duo que composait l’équipe City Hunter. Deux personnes dans la même pièce, attablées à la même table, éloignées par une petite vingtaine de centimètres et pourtant ils n’osaient s’affronter du regard. Le seul bruit de leur poumon expirant l’air leur était difficile, provoquant une gêne inexpliquée. C’est la jeune femme qui brisa la chape de béton, qui s’était progressivement établie entre eux, la première.  

 

-Finalement peu de choses ont changé, je continue à entendre parler de tous tes coups, frémit-elle en se levant.  

 

-Kaori…., prononça-t-il inaudiblement, presque honteusement.  

 

-Tu ferais mieux de rejoindre ta femme, je m’occupe de terminer le petit-déjeuner pour vous. Si tu pouvais réveiller la cliente, cela m’ôterait la tâche de le faire, continua-t-elle en vérifiant la cuisson de son gâteau dans le four.  

 

-Je le ferai.  

 

-Merci.  

 

Voilà, la messe était dite, mais rien n’avait été réellement soulevé. Kaori n’avait pas le cœur à en discuter pour l’instant, les mots d’Oramy l’avaient blessée au plus profond de son être, plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elle avait perdu la bataille face à son bourreau, elle était battue.  

 

 

************************
 

 

Une heure s’était égrenée.  

 

Oramy, Myriam et Ryô dégustaient le repas que Kaori avait préparé avec soin. Cette dernière s’était éclipsée dans le salon, une revue de mode entre ses fines mains, elle tentait d’occuper son esprit à de futiles pensées.  

 

DRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIING  

 

La sonnerie du téléphone résonna soudainement dans tout l’appartement.  

 

-Oui, allo ? Répondit Kaori en décrochant le combiné. A c’est toi Saeko ! …..Non, il est là……Oui, je te le passe…..deux secondes.  

 

-RYYYYYO ! Téléphone pour toi, c’est Saeko, elle a quelque chose d’important à te dire. Hurla la jeune femme à poumons rompus.  

 

-Merci, dit le nettoyeur en prenant le réceptacle. Saeko ? Je t’écoute, tu peux parler.  

 

-C’est à propos des documents que tu m’as demandé, il….il…y a une information dont j’aimerais te faire part au plus vite……elle vient de me parvenir et……..je ne sais pas ce que tu mijotes mais…..tu ferais mieux de rappliquer rapidement. Je te le dis, ce n’est « pas bon ».  

 

Ryô attendit quelques secondes avant de répondre qu’il arrivait sur-le-champ, le rendez-vous était pris dans un bar de Kabukicho, Saeko ne voulant pas qu’il vienne au commissariat.  

 

-Kaori, tu vas emmener Oramy et la cliente au Cat’s Eyes. Je ne peux pas t’expliquer pourquoi, mais fais le sans tarder, c’est extrêmement important. Je compte sur toi.  

 

Sur ces dernières paroles, le nettoyeur sortit de l’appartement.  

 

 


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