Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 7 :: Ryô et la belle endormie.

Publiée: 06-12-06 - Mise à jour: 06-12-06

Commentaires: Bonjour tout le monde!^^ Nouvelle semaine, et nouvelle maj! Et oui, je tiens mes promesses, vous aurez des majs régulières sur mes fics (à tour de rôle quand même, il faut bien que j'écrive lol). Je commence, comme à mon habitudes par les remerciements: à ma béta de choc, Libellule. Merci à toi pour ta motivation, tes corrections, ta gentillesse et le temps que tu prends pour éliminer mes erreurs en français t_t lol Et puis merci pour tes conseils dans la tournure de l'histoire! Et puis merci à tous ceux qui prennent le temps de lire et de suivre mes fics, et un grand merci à tous pour tous vos commentaires! N'hésitez pas à me dire si vous appréciez ou pas, cela me fait vraiment super plaisir. Je me tais et je vous laisse lire ^_^ Gros bisous. Knocus

 


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Cela faisait trois heures que Kaori était plongée dans un profond sommeil sans rêve lorsque le bruit d’une clé que l’on tourne se fit entendre à l’extérieur de l’appartement. La porte d’entrée s’ouvrit sur deux silhouettes mal dessinées par la pénombre de la pièce, ces dernières s’introduirent à l’extrémité du salon dans un chuchotement à peine perceptible. La plus mince des deux se dirigea droit vers l’escalier et en gravit la moitié avant d’interrompre promptement son action.  

 

-Qu’est-ce que tu fais ? Tu ne viens pas te coucher mon amour ? chuchota Oramy, dont le visage était maintenant découvert par un rayon de Lune.  

 

-Je…non… pas tout de suite, un truc à finir et je te rejoins, répondit Ryô sur un ton manquant étrangement d’assurance.  

 

Le nettoyeur faisait face au canapé où reposait toujours sa partenaire de travail, cachant presque la totalité de son corps endormi. Sans la noirceur de la nuit Oramy aurait, elle aussi, remarqué la jeune femme, mais ses sens n’étaient pas encore assez aiguisés pour réussir un tel exercice. Elle ne prêtât donc aucune attention à ce que fixait son époux et gravit ce qui lui restait de marche pour atteindre l’étage et la chambre conjugale.  

 

Il ne restait plus que deux personnes dans le salon : Kaori et Ryô.  

 

La quiétude dégagée par la jeune femme contrastait férocement avec la nervosité du nettoyeur. La noirceur de la nuit se fut soudain oppressante, réduisant la pièce à une goutte d’eau claire perdue en plein océan, tout s’assombrissait autour de Ryô, ne lui laissant pour toute source de lumière que le scintillement d’un anneau doré.  

 

Une lumière si fine, si claire, si pure qui le laissait pétrifié sur place, sans défense.  

Il ne pouvait plus exécuter un seul petit mouvement, son corps étant comme figé dans la glace ; une centaine de mercenaires lancés à sa poursuite, ça il était en mesure de l’affronter sans laisser échapper la moindre petite gouttelette de sueur….mais ce qui lui faisait face dans la nuit, c’était en dehors de ses capacités.  

 

Ce petit bout de métal anéantit toutes les certitudes du nettoyeur telle la foudre s’abattant sur une fleur en plein champ. Trônant si fièrement, si étincelant, si présomptueusement au doigt de sa partenaire, offensant comme jamais tout l’être de Ryô.  

 

-Kaori… finit-il par gémir lentement.  

 

Avait-il eu conscience du prénom qu’il venait de prononcer ? Peut-être pas, il l’avait émis machinalement, réfléchissant déjà aux conséquences que cet objet au doigt de Kaori risquait de précipiter.  

Ses lèvres frémirent à nouveau, mais de manière si ténue qu’aucun son audible ne put s’en échapper. Les bras allongés près de son corps, ses mains balayaient mécaniquement l’air par un mouvement oscillatoire.  

 

Ryô s’agenouilla face au canapé, le visage penché sur les yeux clos de la jeune femme. Il expira longuement et posa délicatement sa main sur la chevelure rousse. Son visage était maintenant plus détendu, une nouvelle expression pouvait s’y lire : la tristesse mêlée à un autre sentiment, plus fort et plus difficile à maîtriser.  

 

-Petite voleuse… tu n’avais pas le droit… pourquoi faut-il que tu mettes ton nez dans tous les recoins ?… chuchota Ryô avec un timide sourire au coin des lèvres, tout en continuant à caresser doucement Kaori.  

 

L’image de cet homme penché sur cette demoiselle ainsi endormie aurait pu inspirer Baudelaire pour une nouvelle prose, tant ce tableau baigné de ténèbres illuminait les alentours. Le vrombissement des ailes d’un colibri au travers de la densité de la forêt équatorial n’aurait pas pu égaler la beauté du moment qui se déroulait dans cet appartement.  

C’était un des ces instants dans l’existence où on ne fait que vivre, sans préméditation, on se retrouve arraché subitement à sa vie pour tomber dans un inconnu total.  

 

-Je…  

 

Ryô arrêta ses caresses et reposa ses yeux sur la main de sa partenaire. Il la souleva lentement, pour ne pas réveiller la jeune femme, et ôta délicatement la bague qui lui ornait l’annuaire gauche.  

 

Les gestes précis et adroits du nettoyeur n’éveillèrent pas l’attention de Kaori, ne perturbant même pas le rythme de ses soupirs ni les soubresauts de sa poitrine.  

 

-Je ne pouvais pas te la laisser… imagine qu’Oramy t’ait vue avec… hummm tu ne changeras jamais Kaori, tu resteras toujours… murmura-t-il en empochant l’anneau dans son pantalon.  

 

Voilà, il avait récupéré l’objet illégalement dérobé, il ne lui restait plus qu’à se relever et monter rejoindre sa femme à l’étage. Mais quelque chose l’en empêchait, il n’arrivait pas à détourner son regard du visage qui lui faisait face, comme hypnotisé par ce qu’il voyait en lui.  

 

Ce n’était pas proprement dit les traits de la jeune femme qui le paralysaient mais l’expression qu’ils avaient, les idées, les rêves qu’ils invoquaient. Comment ne pas se remémorer le jour où il était entré dans cette bijouterie pour acheter l’anneau, les frissons qui l’avaient traversé lorsqu’il l’avait fait glisser sur sa paume…et puis tout. Oui, tout ce qu’il représentait… représentait.  

Le verbe « représenter » conjugué au passé, parce que tout ça n’était dorénavant qu’un souvenir parmi d’autres, rangé dans une boîte sans nom, qu’on espère oublier un jour.  

 

Il s’était trouvé tellement bête ce jour là, lui si gauche au milieu de toutes ces vitrines de verre où brillaient une multitude de joyaux plus impressionnant les uns que les autres. Un choix tellement vaste et déroutant qu’il avait failli rebrousser directement chemin, mais la voix du vendeur l’avait happé avant qu’il ne puisse saisir la clenche de la porte de sortie. Un homme « entre deux âges » comme l’on a coutume de dire, avec un magnifique sourire qui ornait son visage. Il avait mis le nettoyeur directement plus à l’aise, lui posant les bonnes questions.  

 

-Un cadeau ? Quel bijou ? Pour quelle occasion ? Quel est l’âge de la femme ?  

 

Avec toutes ces informations, il l’avait dirigé vers une vitrine particulière, où les bijoux paraissaient avoir été taillés et polis plus que les autres.  

 

-Vous avez ici nos plus belles pièces Monsieur, je suis sûr que vous trouverez ici de quoi faire votre bonheur et celui de votre future fiancée, avait-il dit dans un sourire.  

 

Les bagues étaient soigneusement rangées dans des écrins de velours, accentuant de plus bel l’émerveillement qu’elles procuraient aux yeux des clients. Mais, bien que l’aimable commerçant ait réduit considérablement le choix des possibilités, le nettoyeur fut encore un peu dérouté par l’éventail de trésors qui s’offrait devant lui. Que choisir ? Une émeraude ? Un rubis ? Ou un diamant ? Finalement la décision fut rapidement prise, aidée par une parole émise par le vendeur, cette dernière toucha là où il le fallait le cœur du futur fiancé.  

 

Ryô hocha la tête. Non ! Tout ceci n’était plus que du passé, enterré comme le reste de sa vie.  

 

Mais pourquoi ne se relève-t-il pas ? Pourquoi rester ainsi agenouillé près de sa partenaire ?  

 

Une nouvelle question sans réponse, perdue dans l’incertitude de son existence.  

Il souleva sa main, la portant à la joue rosée de Kaori. Une dernière caresse avant de la laisser.  

 

-Bonne nuit Ka…, il se stoppa net. La jeune femme venait de saisir sa main dans la sienne, l’emprisonnant entre cette dernière, le canapé et sa joue !  

 

Vite, il fallait qu’il se retire de cette emprise, la chaleur de la jeune femme commençant déjà à l’envahir par le bout des doigts. Mais impossible de lever le moindre sourcil, sont corps en avait décidé autrement : il resterait là, étourdi par la tiédeur et l’odeur de ce corps féminin.  

Qu’elle était belle, si belle. Plus tentante qu’une pomme rouge ou qu’une cerise sur la branche d’un arbre en été.  

 

« Il avait raison…. » dit-il intérieurement.  

 

-Non… c’est trop tard, … trop tard… je… j’ai pris ma décision… c’est trop tard….  

 

L’esprit de Ryô était prisonnier de son corps, déchiré en deux.  

 

-Ryô ? se fit entendre une voix dans l’appartement .  

 

Ce dernier tourna brusquement la tête en direction de l’escalier. Oramy s’y tenait en déshabillé noir, les cheveux ballotant sur sa poitrine à demi découverte.  

 

-Ryô, tu es là ? reprit-elle de plus belle.  

 

Le nettoyeur extirpa délicatement sa main et rampa jusqu'à la cuisine sans faire un bruit, puis il se releva arrivé au lavabo et fit mine de s’être endormi sur ce dernier.  

 

-Chérie ? Euh…brouamf, désolé mais je me suis assoupi dans la cuisine, prononça-t-il en grimpant les marches d’escalier.  

 

-Viens te coucher, je me sens seule sans toi, répondit Oramy en s’élançant au cou de son mari et en lui mordillant le lobe de l’oreille.  

 

-Hummm je constate que toi tu n’es pas du tout fatiguée, lui lança Ryô, l’œil coquin.  

 

Oramy posa ses deux paumes sur le torse de son mari et y fit glisser ses doigts dans tous les sens, plantant par moment ses ongles dans la chair ferme des pectoraux.  

 

-Pour toi toujours… lui glissa-t-elle avant de s’emparer rageusement de ses lèvres et se plaquant contre son corps.  

 

Ils s’étreignirent quelques minutes avant de gagner la chambre conjugale, toujours enlacés.  

 

 


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