Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 8 :: Un réveil glacial

Publiée: 28-12-06 - Mise à jour: 28-12-06

Commentaires: Bonjour la communauté des fans de hojo!^^ Bonnes fêtes à tous le monde! (j'espère que vous avez eu tout ce que vous désiriez du père Noël!). Et, allez soyons fou lol, bonne année 2007!!! Alors, voici la suite de cette fic (je suis contente de re-majer régulièrement^^ j'avoue que ça me manquait), vous aurez probablement envie de tordre le cou à Oramy dans les prochains chapitres, et je vous comprend! Dès fois je me demande si le personnage n'est pas trop méchant.....mais quand je vois certaines personnes à l’œuvre...j'ai encore de la marge! MDR Enfin, j'espère que ce chapitre vous plaira, merci pour tous vos commentaires! Et un SUper merci à ma béta de choc, libellule, pour ses corrections( et à qui je souhaite aussi plein de chose pour cette nouvelle année). Meilleurs vœux à vous tous, bisous. KNOCUS

 


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Le lendemain matin – 5h30  

 

Il était tôt, trop tôt… même le soleil n’avait pas encore daigné montrer le bout d’un rayon de lumière, mais une jeune femme venait pourtant de s’éveiller.  

L’apaisante torpeur du sommeil l’avait peu à peu quittée, faisant place à la somnolence du réveil. Ses paupières avaient frémis en minuscules bruissements, se tortillant par vagues jusqu'à l’extrémité de ses cils effilés. Le noir de ses iris s’amalgamait à la noirceur ambiante de la pièce, encore et toujours plongée dans une opacité presque totale. Il lui fallut quelques instants pour s’acclimater à cette atmosphère hostile, ressentir la froideur de la pièce dans chaque portion de sa peau, percevoir ses poils se dresser un à un pour tenter de réchauffer son corps encore engourdi. Elle se pinça mécaniquement les lèvres, humidifiant ces dernières par un bout de langue qui surgissait par à coups.  

Petit à petit, les formes alentours se firent familières : les meubles sortirent de la pénombre comme des mirages en plein désert, leurs contours se définissant de manière de plus en plus prononcée et leurs arrangements plus personnels. Kaori était chez elle, pas de doute permis sur cette affirmation. Enfin, « chez elle » il n’en serait peut-être plus jamais question dans un avenir proche, devenant la victime indirecte du nouveau bonheur de son partenaire. Cruel destin pour cette femme : orpheline avant de pouvoir s’égayer sur une aire de jeux comme une enfant ordinaire, privée de frère par la fourche assassine de la mort et maintenant, relayée au second rang par une arriviste sans vergogne. Le peu de famille qu’elle arrivait à voler à la vie lui était inexorablement ôté sans sommation. Bien sûr il lui restait des amis fidèles et prévenants, mais pour toute personne qui ait -ou pas- goûté au bonheur d’exister dans le regard de quelqu’un de votre sang ou que l’on considère comme tel, ne peut le gommer à jamais de sa mémoire. Peu importe l’âge que l’on a, le feu que crée ce contact ne s’éteint en aucune façon.  

 

Kaori s’était relevée de moitié, les jambes toujours déployées sur le canapé où elle venait de passer la nuit. Elle replia ses mains en un petit cœur fictif, laissant une fente exiguë apparente au milieu de ces dernières. Son souffle chaud vint s’abattre à toute volée sur ses paumes, réchauffant partiellement le sang qui y circulait. Le chauffage avait manifestement été coupé prématurément.  

 

-Brrrrrrrr il fait un froid de canard ! Protesta Kaori en se frictionnant rigoureusement les épaules. Hummm si seulement Ryô avait eu le courage d’installer un feu ouvert, j’aurais pu brûler une ou deux bûchettes de bon bois.  

 

Elle se rappelait encore le jour d’hiver où elle avait émis le souhait d’une cheminée à son partenaire. Il l’avait regardée de cet air si bête qu’il sait tellement bien prendre et l’avait envoyée sur les roses comme à son habitude. « Une cheminée ? Pourquoi faire ? C’est vrai qu’avec les formes que tu as, tu pourrais enfiler aisément le costume du Père-Noël », lui avait-il répondu le nez plongé dans un des ses magazines féminins. Et Kaori n’avait pas loupé l’occasion pour l’écraser sous une de ses fameuses massues. L’insulte l’avait mise en colère pendant toute une journée, mais maintenant elle en riait de bon cœur. Elle regrettait tellement cette époque, où il n’était que deux.  

 

La froideur de la pièce la rappela soudainement au moment présent et à sa position.  

 

La vigueur de ses mouvements ne lui permit pas de tiédir suffisamment son corps pour apaiser sa requête de moiteur. Ses efforts étaient vains, se perdant inéluctablement dans l’espace qui l’englobait. Que faire ? Allumer le radiateur ? Assurément, mais il faudrait patienter d’interminables minutes que ce dernier fasse son office. Il fallait donc trouver une alternative à court terme. Attraper une couverture et s’en recouvrir ? Moyennement motivant. Ou bien monter s’enfouir sous un duvet moelleux ? Voilà une hypothèse plus plaisante : une douillette couette en plumes. Un dernier souffle sur ses mains et Kaori monterait l’escalier en direction de sa chambre, mais à peine avait-elle joint ses doigts qu’elle s’arrêta brusquement.  

 

Son annulaire gauche….vide ! Complètement vide !  

 

-Oh non ! L’anneau, où est-il ???!! Ce n’est pas possible,….je…..je suis sûre et certaine que je l’avais hier soir…..je …il a dû glisser pendant que je dormais…dit-elle sur un ton angoissé en tâtonnant les moindres petits recoins du canapé. Mais rien ne vint heurter la sensibilité de son toucher.  

 

-Dessous ! Oui, ….il a dû glisser….ça ne peut être que ça, …..il s’est détaché et puis a roulé sous le canapé…..Hummm….allez…..il doit y être….. fit-elle en allongeant au maximum le bras.  

 

Mais cette seconde tentative ne fut pas plus couronnée de succès que la première. La bague s’était indubitablement évanouie dans la nature, comme par enchantement. Kaori s’épuisa pourtant en un dernier effort en retournant chaque coussin qui lui tombait sous la main. Mais elle dut rapidement se rendre à l’évidence que c’était un échec total, elle l’avait bel et bien perdu.  

 

-Mais….mais je l’avais au doigt….ce n’est pas possible ! Et l’écrin ? Où est l’écrin ? se questionna-t-elle anxieusement.  

 

Elle tourna fébrilement la tête de droite à gauche et son regard s’arrêta très vite sur la petite boite vide qui reposait toujours sur le bord de la table du salon.  

 

-Vide…..ça aurait été trop beau, se lamenta-t-elle. Je l’ai peut-être rangée dans ma chambre, quoique je ne me souviens pas être montée cette nuit….mais j’étais fatiguée, et je l’ai peut-être fait machinalement….et avec…  

 

C’est à cet instant que la jeune femme s’aperçut qu’elle ne savait pas si Ryô et Oramy étaient rentrés la nuit dernière. Peut-être l’étage était-il toujours inoccupé, à l’exception de la cliente qui devait probablement encore faire louange à Morphée ? Lentement une hypothèse germa au creux des neurones de Kaori : et si Oramy était rentrée en pleine nuit et l’avait découverte l’anneau au doigt ? Cela aurait bien été dans sa nature de le lui subtiliser de rage. Mais elle n’aurait pas alors manqué de réveiller brusquement Kaori, car, refuser une telle source d’affrontement, même à trois heures du matin, eut été trop coûtant pour cette harpie. Non, elle devait chercher ailleurs l’origine cette fâcheuse disparition.  

 

« Et….Ry….. ». Elle n’osa même pas continuer sa phrase mentalement, tant cette possibilité l’effraya. « Oh NON ! Pitié, tout mais pas ça ! » Il ne lui restait que deux solutions, la moins coûteuse serait que le jeune couple ne soit pas encore dans l’appartement, la plus monstrueuse serait que ce soit Ryô qui soit tombé nez à nez avec l’anneau volé. « Non…..oh non…..Ry…Ryô est un professionnel,…..il….il n’aurait pas omis de prendre l’écrin….non il n’aurait jamais commis une pareille imprudence…..il…il pense toujours à tout…oui…ça ne peut pas être lui… ». Tant bien que mal, Kaori tentait de s’auto-convaincre de l’absurdité de sa théorie. Il fallait qu’elle en ait le cœur net, monter vérifier l’occupation de la chambre nuptiale était le seul et unique moyen pour la rassurer totalement.  

 

-Qui est là ? Une voix brisa brusquement les réflexions de Kaori.  

 

Pas de réponse.  

 

Les mots restèrent sur le palais de Kaori, cette interruption impromptue ruina partiellement tous ses espoirs d’échappatoire. C’était la voix d’Oramy qui venait de rompre le silence.  

Cette dernière, n’obtenant pas de réponse, descendit courageusement le peu de marches qui restait pour atteindre le sol, et alluma les lumières du salon.  

 

-C’est toi ?! Pourquoi tu ne me répondais pas ? dit Oramy en découvrant « l’intruse ».  

 

-Je….je viens de me réveiller, je n’avais pas bien entendu, s’excusa Kaori en enfouissant l’écrin au fond d’une de ses poches de pantalon.  

 

La femme de Ryô ne fut pas convaincue par la réponse qu’elle venait d’obtenir, suspicieuse comme à son habitude, et plus encore lorsqu’il s’agissait de Kaori, elle était bien décidée à ne pas achever son interrogatoire par cette seule question.  

 

-Menteuse ! Je t’ai entendue parler, à ton avis pourquoi suis-je debout ? cracha-t-elle à la figure de sa proie.  

 

-Je…. « Vite, trouver quelque chose ! »….je ….j’ai fait un cauchemar, j’ai dû hurler dans mon sommeil.  

 

-Hummmm un cauchemar ? Je pensais que ce n’était que pour les enfants….enfin puisque tu le dis. Elle s’avança près du canapé et constata que Kaori y avait passé la nuit. Oramy se tourna vers son interlocutrice, visiblement rageuse, les canines prêtes à déchiqueter sa victime. Tu joues au clochard maintenant ? Tu oses réclamer à mon mari qu’il t’héberge chez nous et tu ne prends même pas le temps de monter dans la chambre que nous te prêtons avec grande charité!  

 

S’en fut trop pour Kaori, bien qu’elle eut pu se faire connaître lorsqu’on le lui demanda, mais se faire traiter de clochard juste parce qu’elle avait passé la nuit sur ce qui était encore son canapé, là elle ne pouvait le tolérer !  

 

-Ecoute-moi bien, jusqu'à preuve du contraire je suis encore chez moi et je n’ai pas de comptes à te rendre sur ce que je fais ou ne fais pas. Alors, tu permets que je passe parce que j’ai un petit déjeuner à faire ! Interjeta Kaori en doublant son adversaire. Et il me semble que je te l’avais déjà expliqué, mais je te pardonne ton manque de mémoire, clôtura fièrement Kaori en disparaissant dans la cuisine.  

 

Oramy était bouche bée, enracinée dans le parquet tel un géranium fané. Son sang bouillonnait dans chacune de ses veines, de gros vaisseaux apparurent entre les courbures de son visage pour le boursoufler à outrance. De la fumée noire aurait pu sortir de ses oreilles ainsi que de son nez tellement elle enrageait intérieurement de n’avoir rien pour répondre à l’affront qu’elle venait se subir à toute volée.  

Mais elle refusait obstinément de ne pas avoir le dernier mot sur sa rivale, il fallait qu’elle trouve une astuce pour lui rendre la monnaie de sa pièce. La toucher profondément, là où elle est la plus vulnérable, peu importe qu’il faille recourir à d’infâmes moyens, elle n’aurait aucun scrupule.  

 

-Oramy ?  

 

-Oh, mon amour ! La jeune mariée se jeta au coup de Ryô, heureuse de le voir et d’avoir trouvé l’instrument qui sonnerait le début de son ignoble vengeance.  

 

 

 


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