Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

» Ecrire une review

 

RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi n'y a-t-il pas de version HTML des fics NC-17?

 

Comme il est impossible de vérifier qui lit ces fics comme pour la version php, les fics NC-17 ne sont disponibles que dans la version dynamique du site.

 

 

   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 10 :: La bataille commence

Publiée: 12-09-07 - Mise à jour: 12-09-07

Commentaires: Bonjour tout le monde! Oui oui vous ne rêvez pas! Une maje! Enfin, lol. Arf, je n'ai aucune excuses de ne pas avoir continuer plutot mes histoires, mais promis là je ne déserterai plus HFC^^ Je voulais remercier Nanou et Ouititi qui m'ont beaucoup incitée à continuer à écrire. Merci à vous deux! Ensuite, pour continuer sur les remerciements: j'en fais un ENORME à Libellule ma béta (alias "Hutch"^^) d'accepter de continuer l'aventure avec moi! Merci à toi. Pour parler de l'histoire maintenant, j'avoue que ça n'a pas été très évident pour moi de me remettre à l'écriture, mais comme dirait mes amis "Tu l'as fait une fois, tu peux recommencer" lol Bénis soient les amis! MDR Mais plus sérieusement, j'espère que ce chapitre vous plaira et pour ceux qui n'ont pas encore lu mon histoire, je vous y invite chaleureusement à le faire^^ Voiliiii voilouuu, tout es dit ou presque: merci pour tous vos commentaires sur mes écrits! KNOCUS

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Kaori obéit à son partenaire et conduisit, non sans mal, Myriam et Oramy au Cat’s Eyes. Le café n’était pas encore ouvert aux clients lorsque les trois femmes arrivèrent à la devanture de l’établissement, mais un petit coup de sonnette suffit à alerter Falcon et le géant aux lunettes noires ne tarda pas à les inviter à entrer. Il était seul, Miki étant partie 10 minutes plus tôt pour chercher les viennoiseries de la journée.  

 

Oramy s’assit seule à une table en coin, exigea un café au lait très chaud et se plongea dans la lecture de magasines pour femmes enceintes, qu’elle avait pris soin d’amener avec elle. Cette lecture l’ennuyait passablement mais c’était, selon son opinion, un moindre mal au supplice que serait une conversation d’apparat avec la partenaire de son mari. Accoudées au bar, Kaori et Myriam sirotaient deux chocolats chauds. L’absence de Miki fut une coïncidence bien heureuse, Kaori avait redouté pendant tout le chemin qu’elle ne refuse l’entrée à la femme de Ryô. Chaque jour apportait son lot d’affrontements avec Oramy, et Kaori ne tenait pas à ce que son amie en rajoute. La situation était déjà assez tendue aujourd’hui.  

 

Falcon s’attardait à l’assemblage d’une nouvelle machine à expresso achetée récemment par sa femme à un nouveau marchant itinérant. Tel un enfant devant un jeu de construction, il tentait avec vivacité d’emboîter les différentes pièces les unes dans les autres, et ceci, il faut l’avouer, d’une stupéfiante dextérité.  

 

Kaori observait minutieusement l’ajustement des petites pièces métalliques, abasourdie par la façon qu’elles avaient de s’entrelacer, de se blottir les unes contre les autres tel un enchevêtrement d’atomes appartenant à la même chaîne chimique.  

 

« Si seulement la vie était aussi facile….un puzzle…il suffirait juste de trouver la bonne pièce pour que tout s’arrange…seulement cette pièce existe-t-elle seulement entre Ryô et moi ?.....Une simple pièce qui…. »  

 

-Vous êtes très songeuse ce matin, questionna brusquement Myriam.  

 

-Pas tellement, juste une histoire de pièce de puzzle qui me tracasse, soupira Kaori.  

 

-Une….pièce de puzzle ??!?  

 

-Euh….je…non ..non…oubliez ce que je viens de dire, bégaya Kaori en agitant vivement ses mains dans tous les sens. Je….je dois être un peu fatiguée aujourd’hui, conclut-elle en avalant un gorgée de chocolat.  

 

Myriam la contempla un court instant, devinant aisément que la jeune femme était troublée par un autre sujet que celui d’une hypothétique faiblesse physique.  

 

-Ce sont les problèmes de drogues de votre partenaire qui vous tourmentent, finit par questionner la cliente ?  

 

Kaori manqua de s’étrangler : avalant en même temps une grande bouffée d’oxygène et une goutte de chocolat. Les pilules blanches… elles s’étaient involontairement soustraites à son attention suite à l’incident concernant la bague, lui laissant un court répit sur l’angoisse qui l’envahissait inexorablement quant au sort qui attendait Ryô. Lui, l’homme qu’elle admirait le plus au monde, après son frère, serait tombé entre les griffes de la pires des sorcières existantes dans ce monde : la drogue ? Impossible pour Kaori de se représenter son coéquipier allongé dans une ruelle, le bras entravé par un ruban noir, une aiguille enfoncée dans la veine comme un pieu dans le cœur. Non… l’image était trop forte, trop brutale pour être réelle….pourtant ce ne serait pas la première fois que Ryô flirterait avec la mort, qu’il lui caresserait les cheveux en lui offrant son torse nu. Toute sa vie il n’avait jamais cherché à s’éloigner de la grande faucheuse, frôlant sa lame plus d’une fois et sentant à plein nez ses effluves de putréfactions. Mais pas une fois Kaori ne vit son partenaire abandonner sa vie sans se battre, sans s’accrocher au dernier souffle qui sortirait de son corps ; non elle ne pouvait se résoudre à l’idée qu’il ait abandonné de manière si lâche.  

Mais, malgré toute l’idolâtrie qu’avait Kaori pour son coéquipier, ce dernier ne restait pourtant qu’un homme, capable de céder comme tout un chacun aux pires des tentations, capable d’être lassé de côtoyer les cercueils et d’expérimenter une échappée dans un paradis chimérique.  

 

-Vous ne lui en avez pas encore parlé ? Hasarda Myriam.  

 

Kaori resta muette, la tête appuyée sur ses mains jointes en un pont imaginaire.  

 

-Ryô ne se drogue pas, résonna une voix masculine.  

 

Falcon s’était littéralement momifié en prononçant cette phrase, semblable à une statue de granite, le corps tourné vers la porte de son établissement, il avait expulsé toute expression de son visage. Ni Kaori, ni sa cliente ne s’étaient aperçues que l’homme avait soudainement stoppé son labeur à la question énoncée par Myriam. Attendant vainement la protestation de Kaori, il s’était décidé à intervenir. Lui aussi savait pour les mystérieuses pilules, le bruit n’avait pas tardé à se répandre dans le quartier proche. Ryô Saeba n’était plus qu’un vulgaire toxicomane.  

 

-Comment….comment tu sais que Ryô ne se drogue pas, pressa Karori implorante.  

 

-Je le sais. Confirma le géant, toujours impassible.  

 

-Mais comment tu….  

 

Kaori n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Falcon bondit de derrière le comptoir comme un fauve en alerte et se précipita sur Oramy, il l’empoigna de toute sa force par la taille, l’arrachant brutalement à son siège. L’action se déroula si rapidement que la captive n’eut même pas le loisir de protester le moindre petit son, on eut dit une mouche prise au piège par la salive gluante de la langue d’un caméléon. Kaori posa un pied à terre, le seul mouvement qu’elle put faire avant que Falcon ne jaillisse dans sa direction, la plaquant violemment à terre et l’écrasant contre les corps chauds d’Oramy et de Myriam.  

 

-NE BOUGEZ PAS !! Hurla-t-il à pleins poumons à l’encontre des trois femmes.  

 

L’écho de la puissante voix masculine finissait à peine de s’achever que toutes les vitres de l’établissement volèrent brusquement en morceaux sous plusieurs volées de balles, les éclats de verres emplirent entièrement la pièce tellement le choc fut violent. Seul le bruit de la crépitation des fusils automatiques put écarter la déflagration d’une bombe tant le vacarme était total. Les passants qui se trouvaient à proximité du café lorsque l’assaut fut donné, se mirent à hurler comme des condamnés mis au supplice. L’araignée refermait ses pattes velues sur ses victimes. Les murs vacillèrent sous l'offensive des projectiles, cédant copieusement de larges morceaux de plâtre blanc. Le commando s’était positionné autour de l’établissement en un demi arc de cercle, prenant en étau ses quatre proies prises au piège à l’intérieur. La consigne était manifestement de ne laisser aucune chance de survie aux être humains qui étaient pris comme cibles. Les balles sifflaient dans tous les coins, détruisant tout ce qui entravait leurs progressions : le comptoir en bois du café s’effondra comme un jeu de carte balayé par une tornade, les dossiers des banquettes s’éparpillèrent en lambeaux de tissu comme s’ils étaient passés dans un broyeur à bois. Les quatre corps prisonniers du chaos ambiant furent rapidement recouverts d’une épaisse couche de poussière, mêlée de verre et de plâtre, il ne semblait pas possible de sortir vivant d’une telle furie destructrice. Les assaillants déchaînèrent une passion tellement rageuse à réduire en cendres le Cat’s Eyes, que celui-ci ne ressemblait plus qu’a un tas de ruines fumantes, recouvertes de douilles vides, un amas de matériaux rouge du sang de ses occupants. Il ne restait presque plus rien du café lorsque les mercenaires jugèrent leur mission accomplie et décidèrent de déguerpir.  

 

-C’est bon ! On se casse les gars ! Ils ont leurs comptes ! Cria un homme cerné par la rage, semblant être le chef de cette opération.  

 

*******************
 

 

 

Au même instant, une rue de Tokyo.  

 

Ryô marchait à grandes enjambées sur le trottoir noirci d’une vieille avenue, la tête légèrement inclinée pour fendre la pluie qui commençait à tomber sur cette partie de la ville. Le café où Saeko lui avait donné rendez-vous n’était plus très loin, son enseigne lumineuse se détachait déjà partiellement entre les nombreux lampadaires éteints. Ces renseignements, il les attendait impatiemment, les vies d’êtres chers en dépendaient, et la sienne aussi, bien qu’elle lui paraissait de plus en plus inutile ces derniers temps. Au plus vite il saurait, au plus vite il pourrait agir avec le moins de « casse » possible, mais pourrait-il réussir seul ? David a bien vaincu Goliath, seulement David n’avait eut à affronter qu’un seul Goliath…  

 

Quoi qu’il advienne, il n’avait pas et plus le choix : il mourrait comme l’homme le plus abjecte que la Terre ait portée, mais ELLE vivrait. C’était l’unique chose qui le préoccupait en ce moment, ça et ne pas y mêler directement ses amis. Le peu qu’il avait du dévoiler à Saeko était déjà une entaille énorme à son plan initial, il ne connaissait que trop la policière et sa manie de mettre le nez dans les affaires des autres. Elle ne tarderait sûrement pas à fouiner dans tout ce qui lui tomberait sous la main, mais Ryô gardait l’espoir qu’elle ne progresserait pas assez vite pour le stopper dans sa course.  

 

Il était maintenant devant la devanture du lieu convenu, décidé, il franchit la porte d’un pas ferme. Il ne tarda pas à repérer Saeko au fond du café….mais elle n’était pas seule. Ryô avait sous-estimé la policière : celle-ci l’avait manifestement devancé.  

 

-Je ne veux pas savoir pourquoi tu es là, j’ai à parler à Saeko seul, laisse-nous ! Lança Ryô à la personne qui accompagnait la jeune femme.  

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de