Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 5 :: Les pillules blanches

Publiée: 06-05-05 - Mise à jour: 06-05-05

Commentaires: Kikou hojofanniens et hojofanniennes ;-) Rooooo ça faisait longtemps que je n'avais plus majer cette fic, pourtant je l'adore lol Mais on peut dire qu'à la fac ça a été travaux sur travaux, sur travaux.....et maintenant c'est les exams lol (heureusement qu'il y a les vac après) J'ai quand même réussi à écrire un chapitre pour toutes mes fics, donc à partir de cette semaine vous aurez droit à une maj par semaine de ma part. Jusqu'a épuisement du stock lol Et moi j'en profiterai pour rattraper toutes les fics à lire que j'ai en retard et vous laisser des commentaires;-) Alors pour la petite suite de ma fic....Oramy ne sera pas présente mais c'est pas pour ça qu'il est plus réjouissant....je vous laisse lire. Enfin, si il y a encore quelques survivant qui me suivent lol Allez bonne lecture les amis et merci à ma libe de ses corrections et de ses commentaire qui me font trop rire! Je t'adore ma beta à Mouiiiiiiiiiiii Knocus

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11


 

Myriam, belle et grande jeune femme à la crinière rousse, exposa en détails à Ryô le problème pour lequel elle avait fait appel à City Hunter. Témoin malgré elle d’un meurtre commandité par la mafia, elle subissait des menaces de mort de plus en plus pressantes depuis l’annonce de l’ouverture du procès du meurtrier.  

 

-Quand devez-vous témoigner ? questionna Ryô.  

 

-Le procès est pour dans deux jours, mais je ne dois présenter mon témoignage que dans une semaine.  

 

-Et à part les lettres de menaces, il n’y a eu aucune autre manifestation hostile à votre encontre ?  

 

La jeune femme prit son temps pour réfléchir, décortiquant soigneusement les évènements des dernières semaines.  

 

-Oui et non. Disons qu’il me semble qu’on me suit et qu’on m’épie le jour comme la nuit. Mais je n’ai aucune preuve, juste cette impression oppressante de ne jamais être seule.  

 

-Humm ça m’étonnerait fort que cette bande ne vous ait pas fait suivre, votre intuition doit être réelle. Mais c’est étrange qu’ils n’aient pas déjà tenté de vous faire disparaître…..Humm vous feriez mieux d’emménager à notre appartement dès aujourd’hui.  

 

-Bien, je vous fais totalement confiance.  

 

-Kaori, tu veux bien te charger d’elle, j’ai une petite course à faire, finit-il en se tournant vers sa partenaire.  

 

Cette dernière hésita un peu. Certes, elle avait fait beaucoup de progrès ces derniers temps mais seraient-ils suffisants contre une attaque de plusieurs mercenaires professionnels ? Probablement que non. Ryô perçut rapidement le doute qui assaillait la jeune femme, comme toujours elle remettait en cause ses capacités d’assistante de City Hunter.  

 

-Ne t’inquiète pas, je ne crois pas que nous aurons affaire à eux aujourd’hui. Mais on peut dire que tu as choisi LE travail pour clôturer notre partenariat, je sens que je vais devoir me servir de mon arme plus d’une fois.  

 

La sonnette de la porte d’entrée tinta sur l’apparition de la délicieuse Kazue.  

 

-Bonjour Falcon ! Miki n’est pas là ?  

 

-Non, elle est partie faire des courses mais elle ne devrait plus tarder.  

 

-Alors je vais l’attendre, tu peux me servir un thé au Jasmin ? Oh ! Kaori, Ryô je n’avais pas vu que vous étiez là ! Elle vint les embrasser.  

 

-Je vous laisse, Kaori prends soin de la cliente, on se retrouve ce soir à l’appartement.  

 

-Attends Ryô, le doc m’a donné ça pour toi, interrompit Kazue. Ce sont des plaquettes de pilules, il a dit que tu en avais urgemment besoin.  

 

« Merci » fut la dernière parole prononcée par le nettoyeur avant de disparaître précipitamment en empoignant le sachet blanc. Kaori interdite, le contempla s’éloigner, manifestement gêné par l’échange du mystérieux produit.  

 

-Kazue….qu’est-ce que….  

 

-Aucune idée, coupa-t-elle. Le doc n’a rien voulu me dire, mais je n’ai pas aimé la remarque qu’il s’est fait en me remettant le paquet.  

 

-Une remarque ? Laquelle ? Pressa la jeune femme inquiète.  

 

-« Ça ne résoudra aucun de ses problèmes », c’est tout, il n’a rien dit de plus.  

 

Le reste de la journée s’était déroulé sans encombre, Kaori avait accompagné Myriam chercher quelques affaires personnelles et l’avait installée dans sa chambre, comme elle l’avait fait auparavant pour les autres clientes.  

Oramy s’était absentée tôt au matin et n’avait pas remontré le bout de son nez depuis.  

 

Kaori s’affairait derrière les fourneaux, profitant de l’absence de la femme de son partenaire, pour reconquérir une partie de l’espace qui fut jadis le sien. La cuisine, son territoire privilégié lui avait été ravie de force par la nouvelle maîtresse de maison, bien sûr elle pouvait encore s’en servir pour son usage personnel mais plus rien n’était pareil. Oramy avait réaménagé l’endroit à son gré et presque tous les ustensiles s’étaient vus attribuer une nouvelle place.  

 

-Je peux vous être utile à quelque chose ? Myriam avait terminé la visite de sa nouvelle résidence et l’ennui commençait un peu à la gagner.  

 

-Oh c’est gentil, mais je me débrouille dans une cuisine, lui répondit Kaori avec un sourire manifestement faussé.  

 

-On ne se connaît pas depuis très longtemps mais si vous voulez parler de ce qui vous tourmente, n’hésitez pas.  

 

-Je……je ne suis pas très douée pour jouer la comédie, avoua-t-elle.  

 

Myriam s’attabla et lui fit un signe d’approbation de la tête.  

 

-Votre partenaire est malade ?  

 

-Pardon ?  

 

-Votre amie n’est pas venue lui apporter son traitement tout à l’heure ?  

 

Kaori resta muette face à la question de sa cliente. Qu’aurait-elle pu répondre ? Qu’elle était bien incapable de lui donner une réponse parce qu’elle n’en savait rien ? Ou encore, que son coéquipier était devenu presque un fantôme pour elle depuis l’arrivée de sa femme ? Son cœur se glaça à cette horrible vérité. Toutes ses certitudes s’étaient effondrées les unes après les autres ces dernières semaines. Elle avait tellement cru au sacrifice de Ryô, mais l’annonce de la grossesse d’Oramy avait brisé en mille éclats de glace cet espoir fou. Son partenaire allait devenir papa et il avait même décidé de tirer un trait définitif sur sa vie passée pour le bien de sa nouvelle famille. Une famille dans laquelle Kaori doutait d’avoir une place. Mais alors pourquoi ce moment de tendresse sur le toit ? Pourquoi ce regard ? Les doigts de la jeune femme se crispèrent sur les rebords du plat en verre qu’elle tenait. Kaori était perdue, les questions fusaient à toute vitesse entre ses neurones.  

Une énigme supplémentaire s’ajoutait à ce nœud inextricable : quelles étaient ces pilules que Kazue avait remises à Ryô au Cat’s Eyes. Et pourquoi avait-il eu cet air si embarrassé en déguerpissant? Décidément Ryô était devenu un véritable étranger.  

 

« Tu t’éloignes de plus en plus de moi, pourquoi fais-tu ça ? Pourquoi ne me fais-tu plus confiance... »  

 

Myriam observait Kaori de dos, percevant sa soudaine fragilité.  

 

-J’ai connu ça…..je…Elle hésitait à continuer de peur de la blesser irrémédiablement.  

 

-Mon frère est mort d’une overdose……reconnaître qu’il se droguait a été la chose la plus pénible que j’ai dû faire dans toute ma vie. Une larme glissa le long de ses cils. Aidez votre partenaire avant qu’il ne plonge trop profondément dans cet enfer.  

 

Le saladier que tenait Kaori se brisa violemment en poussières contre le carrelage de la cuisine.  

 

*****************************
 

 

Immeuble de la police de Tokyo.  

 

-J’aurai besoin que tu me rendes un service. Ryô, adossé au mur du bureau de Saeko, fixait le sol.  

 

-Il me semblait que tu arrêtais le métier, tu as changé d’avis ? L’inspectrice prêtait un œil distrait à son interlocuteur, parcourant d’épais dossiers avec ardeur.  

 

-Une dernière affaire pour faire plaisir à Kaori et je raccroche définitivement.  

 

-Je croyais que seule ta femme comptait pour toi. Tu lui fais des petites infidélités avec ta partenaire ?  

 

-La ferme Saeko ! C’est pour Oramy que je stoppe cette vie, répliqua-t-il subitement furieux.  

 

-Calme toi ! Je plaisantais c’est tout ! « Bizarre quand même sa réaction, à creuser ou à utiliser plus tard… » Tu ne changeras jamais, toujours à te faire manipuler par les femmes, lui jeta-t-elle dans un clin d’œil. En parlant de ça, je te préviens que je ne te payerai pas mes dettes, tu es marié maintenant et je ne tiens pas à ternir ma réputation avec toi.  

 

En une fraction de seconde Ryô traversa la pièce et vint frapper de ses deux poings le bureau de Saeko, des centaines de pages volèrent dans la salle sous la violence de l’impact.  

 

-JE T’AI POSE UNE QUESTION ET J’ATTENDS TA REPONSE ! De larges gouttes de sueur perlaient sur son visage et son torse, vibrant sous l’impulsion de son souffle haletant.  

 

Saeko eut la voix coupée, projetée au fond de son fauteuil par la réaction du nettoyeur. Elle l’avait rarement vu perdre son sang froid et lorsque c’était arrivé, il n’était pas bon de ne pas être dans ses bonnes grâces. Lentement elle se redressa et remit de l’ordre dans sa chevelure pour tenter de cacher le malaise qui la gagnait.  

 

-Pas la peine de crier comme ça ! Je n’ai pas que toi dans ma vie, j’ai plusieurs affaires urgentes à régler dans les prochains jours. Elle se leva et commença à rassembler son dossier éparpillé au sol. C’est malin, regarde ce que tu as fait ! Et tu espères que je vais t’aider après ça peut-être.  

 

Ryô n’avait pas bougé, les deux mains à plat sur le bureau, il était pâle comme un linge.  

-C’est ta réponse ? finit-il par dire et relevant la tête.  

 

La jeune femme ne répondit pas, continuant à recomposer son dossier. Elle hésitait à lui donner une réponse, la réaction de Ryô l’avait bouleversée d’une étrange façon.  

 

-Ok je vais faire cette recherche, mais c’est la dernière fois que je te rends un service. Disons que c’est en échange de ma dette.  

 

Ryô lui fit un signe d’approbation et se dirigea sans plus de paroles vers la porte de sortie.  

 

-Attends ! intima Saeko. Tu n’as pas l’air dans ton assiette, quelque chose ne va pas ?  

 

-Mêle-toi de tes affaires, ce furent les dernières paroles du nettoyeur avant de disparaître dans le couloir.  

 

« Il me cache quelque chose, il faut que j’en ai le cœur net. »  

 

L’inspectrice finit de mettre de l’ordre dans ses affaires et attrapa le téléphone.  

 

-Allo ? Oui c’est moi, il faut que je te voie. Non ! C’est vraiment sérieux, je n’ai pas le temps pour tes pitreries. Je serai au parc à 20h, tu n’as pas intérêt à me faire attendre.  

 

Et elle raccrocha sans attendre la réponse de son interlocuteur.  

 

*****************************
 

 

Quelque part à Tokyo.  

 

Deux hommes discutaient assis à une petite table, éclairés par la faible lumière d’une unique ampoule jaunâtre. L’un deux avait le visage crevassé sur les deux joues et la peau mate des péruviens. Les traits de son compagnon trahissaient sa nationalité nippone et ses dents étaient d’un blanc faussement éclatant. Derrière leur deux corps, tapies dans l’ombre, se dissimulait leurs gardes personnelles.  

 

-Réfléchissez bien à mon offre, si nous unissons nos forces il n’aura aucune chance d’en réchapper.  

 

Le péruvien tira une bouffée de sa cigarette noirâtre et expulsa une longue traînée de fumée avant de se décider à parler.  

 

-Je n’ai aucune sympathie pour votre pays et votre culture. Il reprit une bouffée. Votre business ne m’intéresse pas, mes hommes viendront seul à bout de ce petit accro.  

 

L’autre se mit à ricaner, ignorant de possibles représailles.  

 

-Vous êtes bien culotté ! Il me semble que vos hommes ont déjà tenté d’en venir à bout seul et ce fut un cuisant échec ! Si vous voulez sa disparition, associez vous à moi.  

 

L’américain se leva brutalement et cracha son mégot à terre, mais se mit lui aussi à ricaner bruyamment. .  

 

-Très bien, j’accepte. Mais si vous veniez à me causer des ennuis, vous le rejoindrez en enfer.  

 

 


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