Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: jermenes

Beta-reader(s): Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 11 chapitres

Publiée: 19-12-04

Mise à jour: 09-11-07

 

Commentaires: 135 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Et si Ryô se laissait séduire par une autre.....mais vraiment séduire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Oramy Saeba." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Oramy Saeba.

 

Chapitre 11 :: Rien ne sera jamais plus comme avant

Publiée: 09-11-07 - Mise à jour: 09-11-07

Commentaires: Bonjourno fans d'hojo! Me voilà de retours pour la suite "d'Oramy Saeba". Je pensais avoir déjà posté ce chapitre...mais en fait pas du tout X_X J'ai la mémoire qui flanche....c'est grave docteur? lol Trêve de plaisanterie, la suite ne devrait pas tarder, vu qu'elle est écrite! Il ne me reste plus qu'à l'envoyer chez ma petite Libellule^^ (qui n'est pas si petite que ça lol!). Un grand et énorme MERCI pour tout le temps que tu me consacres! MERCI MERCI MERCI (que ferais-je sans ma bèta...soupir). Alors pour ce chapitre...le titre ne vous inspire rien de bon? Et bien je ne vais pas vous donner tort! Les chapitres qui suivront ne seront pas joyeux-joyeux, mais ils ne devraient pas manquer d'action! (enfin si l'auteur ne manque pas d'inspiration! lol) Bon, bon je me tais et je vous laisse lire! Big bisous à toute la communauté. Vive Hojo, Vive City Hunter!^^ KNOCUS

 


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Mick ne répondit pas à Ryô, il resta assis, impassible, le regard fixé sur lui.  

 

-Pourquoi l’as-tu amené ? demanda Ryô à Saeko.  

 

-Elle n’y est pour rien, c’est moi qui lui ai demandé de t’appeler, répondit Mick en invitant de la main Ryô à s’asseoir face à lui.  

 

-J’imagine que tu n’as pas mes informations, continua Ryô à l’encontre de la jeune femme. Il ignora complètement l’invitation de son comparse et demeura droit et fixe comme un arbre agrippé au sol par ses racines.  

 

L’inspecteur Nogami sortit de dessous la table une large farde brune, vierge d’inscription mais contenant visiblement un épais monticule de feuilles de papier.  

 

-Voilà tout est là, dit-elle.  

 

L’homme s’empara prestement du dossier et le parcourut rapidement des yeux. Tout ce qu’il devait savoir s’y trouvait. Saeko n’avait pas démérité, aucun des détails demandés ne manquaient. Au fur et à mesure qu’il tournait les pages, ses craintes se confirmaient de plus belles : il ne devait plus perdre une seule seconde et mettre son plan à exécution.  

 

-Tu as décidé de te suicider ?. Ryô ne répondit pas. Je sais que tu es très fort, plus fort que je ne l’ai été et que je ne le serai jamais, mais dans ces conditions même toi tu y laisseras ta peau. Mick avait croisé les bras sur son torse, lui donnant l’air d’un maître d’école qui sermonne un enfant s’apprêtant à faire une grosse bêtise.  

 

-Je constate que tu ne t’es pas gêné pour lire les informations que j’avais demandées, finit par lâcher Ryô en fermant la farde qu’il tenait toujours en main.  

 

-Oh, ça ce n’est qu’une partie du tas de merde dans lequel tu t’es fourré, par contre ceci me préoccupe plus. Mick glissa vers Ryô un petit bout de papier qu’il cachait précieusement jusque maintenant entre ses doigts. Moi aussi je fais des recherches…termina-t-il mystérieusement.  

 

Le destinataire l’ouvrit et en lut le contenu. Puis, sans sourciller, il le replia et le mit en poche, cherchant à détruire vainement le secret que celui-ci dévoilait.  

 

Les deux hommes se regardaient maintenant fixement dans le blanc des yeux, deux statues de marbre noir se défiant du regard. Les grecs eux-mêmes n’auraient pas pu tailler de plus beaux chef-d’œuvres de froideur. Nulle animosité ne s’échappait d’eux, cela expliquait pourquoi Saeko n’avait pas jugé opportun d’interférer pour l’instant dans leur confrontation. Elle se demandait lequel des deux pousserait le premier au bord de la falaise, l’obligeant aux explications s’il ne voulait pas s’abaisser à incliner l’échine afin de ne pas voir le regard de l’autre quand il passerait à coté de lui comme une bête vaincue au combat.  

 

-Je me doutais que tu refuserais de m’expliquer. Soit, tu vas m’obliger à perdre mon temps à tout découvrir tout seul. Mick ne tarda pas à comprendre qu’il était inutile de jouer à ce jeu avec Ryô, et que fou comme il était, il serait capable de sauter à pieds joints dans le vide.  

 

Le téléphone de Saeko se mit à chanter et elle s’éclipsa dans les toilettes des dames pour plus de tranquillité.  

 

-C’est plus fort que toi, il faut toujours que tu te mêles de ma vie ! Débuta Ryô sur un ton extrêmement glacial.  

 

-Tu sais bien que sans toi ma vie n’est qu’une existence morne et sans intérêt, répondit avec ironie l’américain.  

 

-Pourquoi ? Interrogea Ryô.  

 

-Devine.  

 

Deviner ! Depuis qu’il était entré dans le bistrot, Ryô avait compris sans mal quelle personne était responsable de la présence de Mick : Kaori.  

Kaori……elle….toujours….elle. Survivre au cancer, vivre avec le sida, sauter du dixième étage ; tout cela était possible mais échapper à sa partenaire se révélait irréalisable. Mais quand toute cette histoire serait complètement terminée, là il tracerait un trait définitif sur sa collaboration avec cette femme, et il poursuivrait sa nouvelle vie sans elle, enfin si la vie ne décidait pas de l’abandonner avant qu’il n’en ait la possibilité.  

 

 

-RYÔ ! Le Cat’s Eyes….il….détruit…..ils sont tous à l’hôpital….. Saeko avait surgi brusquement dans la salle, balbutiant ces quelques mots.  

 

Un seul regard suffit aux trois amis pour se précipiter au dehors de l’établissement et pour sauter dans un taxi en direction de l’hôpital central.  

Pas un mot ne fut prononcer pendant le trajet, il était inutile de demander qui et pourquoi, ils connaissaient déjà tous les trois les réponses à ces questions. La véritable interrogation portait sur l’état dans lequel ils retrouveraient les occupants du Cat’s Eyes. Sortir complètement indemne de l’effondrement d’un bâtiment relevait du miracle, un miracle qu’ils n’osaient espérer en devinant les moyens qui avaient été employés pour mettre à terre la bâtisse. Mick se maudissait de ne pas avoir agi différemment, quel idiot il avait été d’attendre de parler à Ryô ! Agir tout de suite, voilà ce qu’il aurait dû faire et prévenir, oui surtout prévenir les jeunes femmes du danger qu’elles encouraient. Mais son amitié et une certaine solidarité masculine l’avaient conduit vers un chemin complètement différent.  

Rhô, lui, ne pensait qu’à une seule chose, serrant anxieusement un petit anneau entre ses doigts.  

 

Le taxi s’arrêta devant l’entrée de l’hôpital et ses occupants en jaillirent telle une boule de feu expulsée par un volcan en éruption. Renseignement rapidement pris auprès de l’hôtesse d’accueil, ils se dirigèrent en courant vers le couloir des urgences.  

Les deux hommes s’étaient élancés droit devant eux sans réellement prêter attention aux indications des panneaux, occultant de surcroît la présence derrière eux de Saeko, ils ne la virent pas s’éclipser vers la droite au second carrefour de couloirs qu’ils rencontrèrent. Leurs courses frénétiques les firent déboucher sur un cul-de-sac.  

 

-Elle est où Saeko ? Expira Ryô entre deux halètements.  

 

-Attends, je vais demander !  

 

Une infirmière leur indiqua poliment le chemin qu’ils auraient dû emprunter pour se rendre aux urgences. L’erreur ne leur coûta qu’une trentaine de secondes mais celles-ci leur parurent interminables, leur intimant l’horrible idée qu’ils venaient de passer à coté d’une conjoncture qui ne se représenterait jamais.  

 

La policière les attendaient dans l’allée centrale, discutant vivement avec un médecin en blouse blanche.  

 

-….je suis désolé, je n’ai rien pu faire, elle vient de mourir….  

 

Ces paroles arrachèrent un cri de douleur interne à Ryô : sa chair se déchiquetait en lambeaux sanglants à l’intérieur de son corps, le rendant prisonnier d’une crampe dont l’amplitude s’étendait à l’entièreté de son être. La paralysie le broya dans les moindres recoins de son âme, bloquant littéralement son ouie à toute autre mélodie. Le docteur n’avait pas encore prononcé le prénom de la femme morte que Ryô s’était déjà préparé à l’annonce du décès de quelqu’un qui le touchait particulièrement. Trop longtemps, il avait attendu trop longtemps avant de les mettre à l’abri. Stupidement il avait cru qu’ils n’agiraient pas avant un ou deux jours, et qu’il serait l’objet de leur premier assaut. Mais avoir sa femme et sa partenaire à chaperonner en même temps ne lui avait pas réussi et il devrait assumer seul les conséquences de cet échec.  

 

Comme un automate il pénétra en compagnie de Mick dans la chambre qui se trouvait presque entièrement à l’extrémité gauche du couloir et d’où une énorme ombre jaillissait sur le chambranle de la porte et sur le mur blanc, ne laissant aucun doute sur la stature de la personne qui s’y trouvait.  

 

Le tableau était saisissant de cruauté : Falcon était debout, le dos abondamment bandé de manière transversale par de gigantesques sparadraps, le corps tourné vers l’intérieur de la pièce ; Myriam, assise sur une chaise, le front enroulé d’un large ruban blanc moucheté de fines tâches rouges pourpres, somnolait sous l’emprise de médicaments ; Oramy était étendue sur un lit d’hôpital, le front recouvert par un linge humidifié, visiblement endormie……..mais pas une trace du doux visage de Kaori.  

 

Kaori était morte. C’était son décès qui venait d’être annoncé par le médecin.  

 

-Kaori ! Où est Kaori ? Questionna Mick à l’encontre de la chambrée comme si la réponse évidente à la question était : «A la cafétéria, partie chercher un jus d’orange. ».  

 

Ryô n’attendit pas la réplique de Falcon, lui il savait déjà où se trouvait sa partenaire. Son corps devait reposer sur le métal glacial d’une table d’opération, ses bras vides de son sang chaud, pendant dans le vide et les yeux éternellement clos. Peut-être son cœur était-il toujours relié à l’appareil qui avait tenté vainement de le relancer, comme une bouée crevée qui refuse d’abandonner l’homme qui vient de se noyer. Elle ne serait désormais plus qu’une poupée de chiffon inanimée, ballottée sur un chariot comme un tas de chairs mortes, pour enfin être dévorée comme une vulgaire charogne par un tas d’immondes asticots.  

 

-Ryô, où vas-tu ? Questionna Saeko, que l’homme venait de bousculer en sortant de la chambre d’hôpital.  

 

-Leur faire payer la mort de Kaori.  

 

-La mort de….. ?  

 

-RYÔ, ECOUTE MOI !!! Hurla Saeko tentant de rattraper le mercenaire.  

 

-RY….  

 

 


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