Chapitre 7 :: Chapitre 7

Publiée: 30-05-08 - Mise à jour: 16-06-08

Commentaires: bonjour tous le monde!!! bon début de semaine!! et courage à celles et ceux qui sont en plein examen (courage et m*** à vous). je tenais à m'excuser auprès de Makimura car j'avais oublié de la citer (j'ai honte mais je me rattrape ...mdr!!! MERCI La Miss de me lire...kissouilles). ah oui aussi PARDON pour le faux chapitre mais je me suis trompée de fic ( boulet)... je fais d'immense nem aux poulets à ma béta et supportrice officielle Yuna (qui m'a corrigé...mdr...merci ma belle ze t'adore!!)... RKever que ze nem d'amour, Stella (tu as disparu???....attends que je vienne te chercher...mdr!!! ze te kissouilles...michante!!)... Kaori62 dont je suis so in love de ses fics ( z'attends la maje du jour ...mdr!!! ze te bisouilles), Saoria (OUINNNN? ELLE a DESERTE HFC...tkt je t'aurais au tournant {lol}...kisouilles ma belle et depeche toi de majer), Kaori4ever ze te bisouilles bien fort ma puce... et bisous à toutes (Indiana, Nanou, Lyly, Paty, Bulma, Cristina, Zaza...et tant d'autres.....) bonne lecture en espérant que ce chapitre vous plaira!!!

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Chapitre 7  

La jeune femme pris congé de la barmaid, saluant au passage son mari et quitta le café.  

Elle marcha de longues minutes, regardant au passage les vitrines des magasins qui jonchaient les rues du quartier de son ancien immeuble.  

Kaori arriva devant le bâtiment où elle avait vécu une grande partie de sa vie. Elle se remémora les bons moments, mais surtout les mauvais, qu’elle avait partagé avec son ancien partenaire.  

Elle regarda avec tristesse la façade de son ancien abri, elle respira un bon coup et se dit mentalement, que ce n’était pas le moment de se lamenter. Il fallait, qu’elle réussisse à le revoir et aussi, qu’ils se pardonnent l’un et l’autre de ce qui s’était passé ce soir là, cette nuit où tout a failli tourner au drame.  

Flash back  

- Kaori ! Baisse ton arme, s’il te plait. Demanda Ryo d’un ton doux, mais où l’inquiétude commençait à venir.  

- Non Ryo, je n’en peux plus… répondit Kaori qui commençait à avoir les larmes aux yeux.  

- Je t’en prie !!! Je sais que mes mots ont été cinglants… Mais ne fait pas un geste qui te portera préjudice. Supplia Ryo qui la regardait avec un regard où l’on pouvait voir apparaître une lueur de tristesse.  

- Cette arme, sert à ôter la vie… continua Kaori sans vraiment regarder son partenaire.  

- J’en connais quelque chose Kaori !!! Je suis le mieux placer pour le savoir. Se risqua Ryo qui essayait de la résonner.  

- Alors que penses-tu si je fais ça ? répondit Kaori en pointant l’arme vers elle.  

- NNNNNNNNNOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!! hurla Ryo qui n’avait pu l’empêcher.  

BAMMMMMMBAMMMBAMMMMMMMMMMMMMMMM  

Ryo avait réussi de justesse à désarmer sa partenaire. Il s’était jeté sur elle et la balle n’avait fait qu’effleurer légèrement la jeune femme à la base du cou. Le révolver tomba à terre et les deux partenaires se fixèrent, le jeune homme était terrifié par l’acte morbide de Kaori, et celle-ci avait la haine que Ryo soit intervenu. Elle avait envie d’en finir avec son existence, elle ne voulait plus souffrir à cause de lui, ne plus entendre ses sarcasmes à longueur de journée et surtout cesser de l’aimer tout simplement. Et la seule façon de tuer cet amour, c’était de mourir, car elle l’aimait tellement, qu’elle aurait été incapable de le détester. Même si à cet instant, la haine envers lui coulait dans son sang, mais ceci n’était que provisoire et elle le savait.  

La blessure de son cou se mit à saigner, le liquide roula sur ses vêtements et tomba à petite gouttes sur le sol, tachant la moquette blanche de sa chambre. La jeune femme senti le sang glisser le long de son corps. Elle regarda le liquide se déverser, puis sa vue commença finement à se brouiller, ses jambes la tenait plus. Elle se sentie sombrer, c’est lentement que son corps plongea dans les bras de Ryo, qui la rattrapa in extremis avant qu’elle n’atteigne le sol qui aurait pu la blesser davantage.  

Le jeune homme essaya de dialoguer avec sa partenaire, pour qu’elle reprenne ses esprits. Celle-ci resta inconsciente un moment, puis rouvrit les yeux pour croiser le regard tendre de son associé. Elle entendit de vagues mots provenant de sa bouche, il lui disait, qu’il l’aimait et qu’il était désolé, qu’ils en soient arrivés là. Mais pour la jeune femme, tous ces actes de tendresse manqués sont trop tard pour elle, tout est fini, il l’a poussé à l’ultime geste ce soir.  

Kaori lui lança un regard noir, tout ce qu’il pouvait dire ou même faire ne changera rien sur sa décision. Il avait certes réussi à l’épargner encore une fois de la mort, mais cette fois, elle était bien décidée à tourner la page sur lui et son amour. Elle se dégagea violemment de l’étreinte de Ryo, se leva et lui tourna le dos, les plaies de ces deux blessures ne cessaient de couler mais elle en avait de cure.  

Elle toisa son partenaire un instant, pris son sac à main et se dirigea vers la porte qu’elle ouvrit et claqua avec beaucoup de haine.  

Ryo était là dans cette pièce où son ange aimait trouver refuge, il n’arrivait pas à se remettre de l’attitude de sa partenaire. Elle l’avait fixé avec un regard qu’il ne lui connaissait pas. Sans un mot, elle s’est tournée vers la porte et puis plus rien, plus un bruit, la terre à ce moment là s’est dérobée sous lui, il ne pouvait plus faire un mouvement, il était pétrifié voire meurtri.  

Elle n’avait même pas répondu à ses sentiments, elle était restée de glace face à sa déclaration. Il pensait qu’après cet acte irréfléchi et des mots d’amours l’auraient réconforté, mais c’est l’inverse qui c’était produit. Des larmes vinrent à naître aux coins de ses yeux et commencèrent leurs descentes sur ses joues, il ressentit un vide soudainement, un froid l’envahir de toute part. Son corps jonché au sol, il se mit à hurler à pleins poumons toute sa douleur et toute sa peine d’avoir perdu la seule femme qu’il aimait.  

Kaori couru dans les rues inanimées à cette heure-ci de la ville de Shinjuku. Elle désirait oublier à jamais le visage de son partenaire, fuir le plus possible, tout ce qui se raccrochait à lui. Elle arriva après des kilomètres de course effrénée à la gare.  

Cette gare lieu de ses souvenirs de partenariat avec l’homme qui partageait son existence depuis le décès de son frère. Là où elle avait l’habitude de prendre les coordonnées de ses prochains clients, si travail il y avait, chose qui n’arrivait que 8 fois dans l’année, mais cela lui suffisait amplement, même si, elle montrait l’inverse à son associé. Ce qui comptait pour elle, c’est qu’ils soient toujours ensemble, qu’importe si le boulot se présentait ou pas.  

Elle se posta devant le tableau, le regarda avec tristesse et le frôla de ses doigts pour lui faire ses adieux.  

Elle se tourna vers la rue et repéra très vite un taxi qu’elle hala avec ses mains.  

Le véhicule s’arrêta devant la jeune femme, qui entra prestement à l’intérieur et indiqua au chauffeur le lieu où elle voulait qu’il la dépose.  

Elle voyait le paysage défiler sous ses yeux embués par les larmes. Plus elle s’éloignait de lui, plus son cœur se mettait à pleurer et à le réclamer, mais sa raison la poussa à ne pas revenir en arrière.  

La voiture stoppa sa course, après des kilomètres parcourus le long de la capitale devant l’aéroport de Tokyo. La jeune femme paya son dû au chauffeur en lui laissant un généreux pourboire. Celui-ci la remercia et lui souhaita bon voyage. Kaori lui sourit par politesse et tourna les talons.  

A cette heure-ci, les vols se font rares et le personnel est quasi absent mais malgré le froid, la jeune femme continua sa progression vers le hall. Elle était prête à patienter jusqu’à l’ouverture des bureaux pour réserver un billet pour aller où ? Elle même ne le savait pas.  

Puis soudain, une idée lui vint, elle s’approcha d’une cabine de téléphone, pris le combiné et composa le numéro de Sayuri, sa sœur, qui fut surprise d’entendre Kaori au bout du fil avec une voix tremblante. Celle-ci lui expliqua vaguement son appel si bref et lui demanda, si elle pouvait passer quelques jours près d’elle à New York. La journaliste lui dit qu’elle n’y voyait aucun inconvénient et qu’au contraire, elle serait ravie de l’accueillir chez elle aux Etats-Unis. Avant de raccrocher la jeune journaliste dit à sa jeune sœur, qu’elle l’attendra à l’aéroport, cette dernière l’en remercia infiniment.  

Une fois son coup de téléphone terminé, Kaori se dirigea vers la salle d’attente où elle prit place sur un siège. Elle scruta les alentours avec peine, elle se sentait tellement seule. La douleur l’étreint de tout son être, elle regarda sa main blessée par le miroir qu’elle avait brisé tantôt avant sa confrontation avec Ryo. Le sang formait maintenant une plaque noirâtre pas très belle à voir, mais n’ayant pas de pansement ni de quoi faire un bandage de fortune, elle préféra le laisser tel quel. Puis, elle mit sa main à la hauteur de son cou où elle sentie une légère plaie, elle aussi pratiquement croûtée. Après ce constat, la jeune femme sanglota et étouffa ses larmes dans ses mains pour ne pas qu’elles ne résonnent dans le hall.  

FIN DU FLASH BACK  

Kaori entra dans le hall de son ancien immeuble, monta les marches qui donnent sur l’appartement de Ryo. Puis resta quelques minutes, le cœur battant à vive allure devant la porte de son partenaire avant de toquer, puis sonner. Celle-ci resta sans réponse, qui lui fit un peu de peine, la jeune femme tourna les talons.  

Elle marcha pendant de longues minutes avant d’atteindre le lieu où son frère reposait. Elle entra dans le cimetière, longea les allées et resta immobile devant le granite qui s’offrait à ses yeux. Les lettres dorées inscrites sur le marbre grisé indiquaient le nom de son défunt frère ainsi de la date de son décès qui remonte à une huitaine d’années.  

La jeune femme remarqua que la tombe de son aîné était souvent entrepris et fleuris, car un bouquet fraîchement posé au sol égayait sa vue. La seule personne qui pouvait rendre visite à son frère n’était autre que Ryo. A ce prénom, une larme vint couler sur sa joue, Miki lui avait conseillé d’aller à sa rencontre avant la soirée, mais le jeune homme était absent et à ce constat la jeune femme avait le cœur brisé. Elle avait une soif de le revoir et de le toucher, pendant son séjour loin de lui, elle avait pris conscience de ses sentiments envers lui, malgré la peine et la souffrance, qu’il lui avait fait endurer durant ces années de partenariat. Elle ne pouvait pas s’empêcher de l’aimer d’avantage voir même plus. La distance et le silence entre eux n’ont fait que nourrir cet amour incroyablement et c’est ce qui l’avait poussé à revenir au Japon.  

Elle avait besoin de savoir ce qu’il était devenu, même si Mick ou Miki la tenait informer de ses faits et gestes. Elle voulait l’entendre et surtout lui demander pardon d’être partie sans un au revoir, si longtemps et surtout sans jamais lui avoir donné signe de vie. Oui, elle voulait regagner son cœur et partager cet amour, si la flamme pour elle brûlait toujours.  

« Oh Hide !!! Je suis désolée de m’être absentée si longtemps, je n’ai pas su venir te voir durant ces deux dernières années. Mais la vie que j’ai construite en France, m’a prise beaucoup de temps, que je ne pouvais à peine souffler, mais j’ai pensé à toi chaque jour que le soleil se levait.  

Je m’en veux énormément d’avoir été odieuse avec Ryo, pourquoi l’ai-je laissé tant d’année sans nouvelles, pourra-t-il me pardonner ma fuite loin de lui, loin de nos problèmes et surtout loin de l’amour qu’il a su me déclarer !! Si, tu savais, combien je l’aime et combien je n’ai cessé de l’aimer, chaque seconde que je respirais c’était pour lui que j’expirais. J’ai pris conscience de cet état de fait lorsqu’une chanson est parvenue à mes oreilles, quand encore une fois, je pensais à lui. »  

SOUMIA ~ « MES SENTIMENTS »  

Devrai-je lui dire que je l'aime encore  

Comment lui dire que j'ai des remords  

Faut-il avouer je me suis trompée  

Courir lui dire jt'ai toujours aimé  

Tout ce temps où je n'ai rien dit  

Je me suis tue mais aujourd'hui  

Je n'arrive plus à vivre ainsi  

Mes sentiments sont toujours les mêmes qu'auparavant  

Et en partant je n'ai fait que perdre notre temps  

Mes sentiments sont toujours aussi forts qu'auparavant [qu'auparavant]  

Je veux te dire que tu m'as manqué  

J'ai besoin de tout de dévoiler  

Te montrer l'étendue de mon amour  

Tu es le seul et unique pour toujours  

Je veux que tu sache la vérité  

Mettre en lumière c que j'ai si bien su cacher  

Mes sentiments sont toujours les mêmes qu'auparavant  

Et en partant je n'ai fait que perdre notre temps  

Mes sentiments sont toujours aussi forts qu'auparavant [qu'auparavant]  

Ne me laisse plus jamais partir  

Ne me laisse plus jamais m'enfuir  

Ce que je veux c'est vivre avec toi  

Est ce qu'un jour tu me pardonneras  

Ne me laisse plus jamais partir  

Ne me laisse plus jamais m'enfuir  

Ce que je veux c'est vivre avec toi  

Est-ce qu'un jour tu me pardonneras  

Mes sentiments sont toujours les mêmes qu'auparavant  

Et en partant [et en partant] je n'ai fait que perdre notre temps  

Mes sentiments sont toujours aussi forts qu'auparavant [qu'auparavant]  

Ne me laisse plus jamais partir  

Ne me laisse plus jamais m'enfuir  

Ce que je veux c'est vivre avec toi  

Est-ce qu'un jour tu me pardonneras  

Ne me laisse plus jamais partir  

Ne me laisse plus jamais m'enfuir  

Ce que je veux c'est vivre avec toi  

Est-ce qu'un jour tu me pardonneras  

« C’était, il y a de cela une semaine, que je l’ai écouté et depuis ce fameux matin, elle est restée dans ma mémoire. Les paroles m’ont fouettées au visage, je me suis rendue compte que je ne pouvais pas tuer mon amour pour lui quoique je fasse.  

Je ne veux plus fuir, mais l’affronter une bonne fois pour toute et lui faire cracher tout son venin sur moi.  

Qu’il ne me pardonne pas, c’est un fait !! Mais, si il a toujours une parcelle d’amour pour moi, je serais heureuse et si le temps ne peut panser les blessures, je pourrais au moins essayer de les cicatriser en l’aimant toujours aussi fort qu’avant…  

Oh Hide, je t’en supplie !!! Donne-moi le courage de ne pas défaillir face à lui et demande lui de me pardonner, je t’en prie…snif…snif »  

Kaori s’effondra sur la tombe de son frère en ne retenant plus ses larmes si longtemps refoulées. Ses pleurs redoublèrent d’intensité à chaque fois, qu’elle parlait de Ryo.  

Apres quelques minutes où elle laissa son cœur se vider, elle se leva, donna un baiser furtif sur la stèle où reposait à jamais son plus fidèle confident en la personne de son frère puis s’éloigna du cimetière.  

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