Chapitre 8 :: Chapitre 8

Publiée: 16-06-08 - Mise à jour: 23-08-08

Commentaires: coucou tout le monde, une tite maj pour la semaine ça fait du bien mdr!!); je remercie Yuna pour son travail excellent et grandiose (ze t'adora ma puce!!) je fais d'énormes bisous à toutes les filles qui me lisent et qui me laissent des reviews qui donnent du baume au coeur. je tenais à préciser que cette histoire touchera à sa fin dans 2 chapitres environ, ce qui est de la vie de nos deux héros, alors là je n'en sais rien (lol!!) bisous et bonne lecture!!!

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CHAPITRE 8  

Elle retourna à son hôtel où elle gagna sa chambre rapidement, après avoir récupérée précipitamment les clés à l’accueil. Elle ne voulait pas que le personnel et les clients de l’hôtel l’aperçoivent dans cet état.  

Elle prit l’ascenseur, appuya sur le bouton de son étage, puis en descendit lorsque les portes s’entrebâillèrent. Kaori se dirigea vers la porte se chambre, glissa la clef dans la serrure, puis ouvrit la porte de son refuge.  

Elle avait besoin de se reposer avant d’aller au restaurant, où la soirée, qu’elle avait organisée avec l’aide de ses amis ne soit une catastrophe. Car avec les cernes et les yeux rougis, elle risquait fort de faire fuir toute l’assemblée.  

Elle ôta ses bottes, déposa son sac et son trousseau sur la commode. Ensuite, Kaori s’engouffra dans les couvertures de son lit où elle trouva le sommeil après avoir pensé pour une millième fois à l’amour de sa vie.  

Elle ne se réveilla qu’une demi heure avant l’heure du rendez vous, elle pesta après le temps qui s’était écoulé si rapidement.  

Kaori se dégagea des draps, posa un pied au sol et se dirigea à la salle de bain. Il fallait, qu’elle se dépêche pour ne pas être trop en retard au restaurant. Elle fit couler l’eau de la douche et s’engouffra à l’intérieur, où elle se passa un jet d’eau froid sur le visage, afin de se réveiller convenablement, puis elle se savonna, se rinça et sortie de l’abri de céramique pour s’envelopper d’un peignoir en coton blanc mis à disposition par l’hôtel.  

Elle alla dans la chambre et passa en revue les vêtements qu’elle allait vêtir. Elle hésita longuement devant la pile de robes, qu’elle avait achetées dans les boutiques parisiennes. Toutes ses robes étaient plus belles les une que les autres et c’est avec beaucoup de mal, qu’elle fit son choix.  

Elle posa son regard sur cette robe blanche, qu’elle avait acheté la veille de son départ pour Tokyo. La matière de ce tissu était légère, parfaite pour la saison qui était douce. Elle mit rapidement le vêtement de mousseline, pris sa paire d’escarpin de même couleur avec des paillettes qui se trouvait au fond de sa valise et se plaça devant la coiffeuse où elle se coiffa d’un chignon, laissant tomber quelques mèches sur les cotés. Elle se maquilla légèrement, juste assez pour faire ressortir ses yeux et ses lèvres, se parfuma, puis empoigna la fine anse de son petit sac blanc. Kaori était enfin prête et elle se dirigea vers la porte en saisissant au préalable le jeu de clé qui était posé sur la commode, ouvrit la porte et la ferma.  

Arrivée dans le hall, Kaori remis les clés au gérant de l’hôtel et quitta l’établissement. Un taxi stationnant à proximité lui permis de gagner du temps, elle se posta devant le véhicule et demanda au chauffeur, s’il était encore en service et ce dernier lui répondit positivement. La jeune femme eu un sourire de satisfaction, puis elle pénétra dans la voiture qui démarra aussitôt.  

Durant son bref trajet qui la menait au restaurant, Kaori ne cessait de penser à Ryo, car elle appréhendait quand même leur retrouvaille.  

C’est seulement au bout de quelques minutes, qu’elle se trouva devant le lieu dit. Elle descendit du véhicule, paya sa course, puis prit une bouffée d’air pour se donner le courage d’affronter la bande et ainsi franchir la porte du restaurant.  

Quand elle les vit tous attablés, elle eu un sourire joyeux, elle parcourra du regard la salle et remarqua que quelqu’un manquait à l’appel. Son cœur se serra de peine face à ce constat, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir puisque personne ne l’avait mis au courant de sa venue au Japon. Et, c’est avec beaucoup d’appréhension qu’elle se dirigea vers la table où toute la bande était installée.  

Et c’est ainsi que tout cela avait commencé, qui avait marqué la fuite et le retour de Kaori. Mais à ce moment précis, plus rien de comptait, à part l’homme qu’elle aimait, qui se trouvait à même le sol. Elle essayait de le réveiller en lui murmurant des mots d’amours que lui seul pouvait entendre.  

A un moment donné, elle le vit bouger et ouvrir péniblement les yeux. En le voyant avec les yeux ouverts, Kaori lui caressa la joue et lui susurra à l’oreille pour la énième fois des mots remplis de tendresse. Quand elle pu percevoir son regard trouble se poser sur elle, Kaori constata que son esprit se trouvait ailleurs, plutôt que là étendu sur le sol de ce bar avec eux.  

Elle vit qu’il souriait et l’entendit murmurer « Un Ange », « Vous êtes un Ange ». Kaori se sentit toute chose quand la main de l’homme de sa vie vint lui effleurer comme une plume ses lèvres.  

En faisant ce geste, elle vit que le regard de son amour essayait d’analyser ce qu’il venait de toucher.  

A force de la voir dans cet état, elle ressentit l’inquiétude montée de plus en plus, mais surtout un vide, car elle se sentait responsable de son état. C’est alors qu’elle se mit à crier son prénom avec une voix douce, en l’intimant de la regarder et de ne surtout pas fermer les yeux.  

Et quand elle le vit tendre la main pour essayer de la toucher, elle l’intercepta pour l’amener à la sienne, pour y entremêler leurs doigts, afin de ne faire plus qu’un.  

Ce contact tendre pour Ryo lui fit prononcer une phrase qui glaça le sang de Kaori et qui fit naître des larmes aux coins des ses yeux.  

« Je peux mourir en paix »  

Avait-elle bien entendu les mots sortis de la bouche de Ryo ? Il était en train de se laisser aller dans la mort sans même se battre. Elle ne pouvait pas le laisser sombrer comme ça, pas avant d’éclaircir leur dilemme.  

Kaori se remit à appeler le nettoyeur. Cependant, on pouvait sentir dans le son de sa voix tout l’amour qu’elle lui portait, mais aussi beaucoup de tristesse qui était lié au faite de voir son amour se laisser partir comme ça.  

Face aux suppliques de Kaori, Ryo ne fit aucun geste et cela commençait à agacer sérieusement Umi, qui demanda au tenancier du bar d’aller lui chercher un seau d’eau. Le gérant s’exécuta, et revint avec un récipient bien rempli et le remis au géant qui arborait un sourire diabolique.  

Umi poussa la foulée qui entourait le corps de Ryo et versa tout le seau sur la tête de ce dernier qui au contact de l’eau froide, hurla et injuria l’auteur de la fontaine.  

- Mais !!! Ça ne va pas… hurla Ryo à l’attention de son agresseur  

- Oh, tu te calmes !!! Ça fait déjà plus d’une heure que tu es dans les vapes et ça devenait énervant de t’entendre gémir des phrases incompréhensives. Répliqua Umi qui avait toujours son sourire diabolique  

- Et alors, j’ai bien le droit de rêver… Non ?? Surtout que, j’avais une beauté devant moi… une femme rayonnante qui portait une robe blanche… oui… j’étais avec un ange… répondit Ryo qui se croyait encore dans son rêve.  

- Pff !!! Mais qu’est ce qu’il ne faut pas entendre !!! Tu penses, que c’était un rêve ??? questionna Umi qui était redevenu impassible  

- … Ryo ne répondit rien face à ce sous entendu  

- Ce n’est pas elle l’ange que tu apercevais ? continua Umi en désignant l’ange en question.  

- K… Ka… Kao… Kao… riii !! réussi à bafouiller Ryo complètement perdu  

Il n’en revenait pas, elle était là devant lui, bien qu’elle soit en retrait, debout près de la sortie.  

Ryo toujours couché, essaya de se lever, il désirait la frôler pour savoir, si c’était bien la réalité. Il voulait surtout s’assurer qu’elle était bien présente dans ce bar avec eux, mais surtout près de lui. C’est avec l’aide de Mick, qu’il put se remettre sur ses jambes, au même moment, le patron du café lui tendit une serviette pour qu’il puisse s’essuyer le visage. Il l’accepta volontiers, l’utilisa et se dirigea vers la personne qui lui fit rebattre son cœur.  

La jeune femme voyait Ryo s’approcher d’elle dangereusement, plus il faisait des pas vers elle, plus elle reculait. L’envie de le revoir était certes très forte en elle, mais devoir se confronter là, maintenant, cela était une autre histoire. Du moins à cet instant précis, il fallait se retrouver, s’expliquer et surtout se pardonner.  

Il arriva à la hauteur de la jeune femme, tendit une main tremblante vers le visage de celle-ci et passa un doigt sur la joue de Kaori, qui sous ce frôlement frissonna. La toucher, lui donna du baume au cœur, elle était réellement ici, devant lui, mais soudainement, son regard s’assombrit et sa voix s’éleva comme un coutelât.  

- Vous étiez au courant, je présume ?? demanda Ryo d’une voix dure  

- Ecoutes Ryo… essaya d’expliquer Kaori,  

Mais ce dernier ne la laissa pas finir et reprit de plus belle en s’adressant à ses amis…  

- Vous le saviez que Kaori serai là ce soir, et personne ne m’a prévenu. Constata Ryo avec tristesse.  

- Ryo, s’il te plait ce n’est pas leur faute… c’est moi qui est voulu… enfin… essaya de justifier Kaori d’une toute petite voix  

- …….. Ryo ne rétorqua pas  

Le nettoyeur regarda sa partenaire avec un regard indéchiffrable mais où l’on pouvait voir une tristesse infini et aussi beaucoup d’amertume. Il se sentait trahi pas ceux qu’il croyait ses amis, même plus sa famille, mais c’est surtout le fait que la femme qu’il aime, ne l’ai pas prévenu de son retour. C’est sur ce constat qu’il quitta le bar sans un mot et surtout sans un regard.  

La bande comprenait parfaitement le comportement de leur ami, la venue de Kaori l’avait chamboulé, et le fait d’être mis à l’écart l’avait probablement blessé, voir même plus.  

- Je crois que la soirée est mal partie. Se risqua à dire Mick  

- Ne dis pas ça, Mick !!! répliqua Miki  

- Qu’est ce qu’il a cet idiot ? Il pleure après Kaori depuis 2 ans et maintenant qu’elle est là devant lui, il prend la fuite… par moment, je ne le comprends pas. Répondit Mick qui ne comprenait vraiment pas le comportement de son meilleur ami.  

- Sans doute, qu’il y a rien à comprendre… répliqua Umi  

- Oui, tu as raison nounours… Je crois… qu’ils doivent régler leur différent avant. Constata Miki  

- Oui, c’est vrai !!! répondit Mick  

Miki et Kazué se pressèrent au coté de Kaori qui était restée passive face à l’attitude de son ex partenaire. Elle savait, qu’il éprouverait du mépris, mais pas qu’il irait jusqu’à l’ignorance. Elle pensait, qu’il allait lui hurler dessus, qu’une discussion houleuse allait avoir lieu. Mais non, au lieu de ça, il a joué la carte de l’indifférence et cela aux yeux de tous.  

Les larmes commencèrent à flouer sa vue, elle écoutait à peine ses amies qui essayaient de la réconforter et en lui disant des mots chaleureux. Cependant, elle se sentait ailleurs et souffrait intérieurement. Elle n’arrivait pas à extérioriser cette peine  

C’est avec énormément de courage, qu’elle s’excusa auprès de ses amis, et en profita pour prendre congé en prétextant un coup de fil important qu’elle devait passer, elle leur promit de les appeler le lendemain.  

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