Chapitre 10 :: chapitre 10

Publiée: 25-06-08 - Mise à jour: 23-08-08

Commentaires: hello les filles du HFC!!! j'ai voulu vous faire plaisir en mettant un nouveau chapitre aujourd'hui, bien sur comme à mon habitude j'appréhende vos réactions et surtout que l'histoire vous passionne toujours (sniff!!), je suis encore désolée mais la fin de cette fic ne verra pas encore le jour (patience)!! je vous remercie toutes de me lire et je vous kissouilles très fort, ze vous nem énormément!! ps: merci à ma puce dé namour de toujours être là!!! bonne lecture et n'oubliez pas qu'une tite review rend heureux!!

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CHAPITRE 10  

Kaori gravit les marches du hall d’entrée de l’hôtel. Elle avait les yeux rougit et le visage pale, signe que sa soirée ne s’était pas passée comme prévue.  

Elle demanda sa clé au réceptionniste et gagna sa chambre où elle fit ses valises en sanglotant, tellement elle avait le cœur brisé. Elle était en accord avec Ryo. Elle concevait très bien, qu’elle l’avait déçu en partant comme ça. Et elle s’en voulait énormément, mais elle ne pensait pas, que les conséquences seraient aussi terribles.  

Après avoir fait ses bagages, elle se déshabilla, prit une douche et se glissa dans son lit. La fatigue et les larmes ont eu bon sur son sommeil.  

Ryo rentra chez lui !! Il se maudissait de l’avoir encore une fois brisé. Pourquoi fallait-il, qu’il soit si froid, quand il s’agissait de sentiment.  

Il pénétra dans son salon, se posta devant son mini bar où il prit sa bouteille de whisky. Il s’en servi un verre bien plein. Le goût chaud de l’alcool à l’aspect doré qui coula dans son œsophage, lui fit du bien. Il se sentait temporairement apaisé. Il déposa le verre vide sur la table et il se dirigea vers les escaliers où il monta vers son antre.  

Il se dévêtit et fila à la salle de bain où il prit un bain bien chaud. Il voulait se relaxer et oublier le visage attristé de sa partenaire.  

« Kaori, je ne suis qu’un salaud… c’était à moi de te présenter des excuses. C’est de ma faute… si tu souffres tout le temps… pardonne moi mon ange de n’être qu’un lâche et de te faire porter le chapeau à chaque fois… je t’aime tellement, tu me manques » pensa Ryo tout en essayant de se délasser sous l’impact de l’eau chaude.  

Une larme vint se mélanger à l’eau moussante, mais elle fut suivie par d’autre. Un sillon de larme envahir le visage de Ryo qui n’arrivait pas à les stopper. C’est après seulement quelques minutes que ses larmes se tarirent et qu’il pu profiter des biens faits de son bain relaxant.  

Après s’être détendu, Ryo enroula une serviette autour de sa taille, pénétra dans sa chambre et se faufila dans son lit où il trouva le repos difficilement, car son esprit était rempli du visage d’une jeune femme habillée de blanc et qui ressemblait à un ange, et plus particulièrement « Son Ange ».  

Le lendemain  

Les premiers rayons de soleils vinrent caresser le visage de Kaori et elle ouvrit péniblement un œil, car sa nuit a été agitée. Elle n’avait rêvé que d’un homme à la carrure imposante et au regard profond. Mais c’était l’homme qu’elle aimait qui avait peuplé ses rêves.  

Elle tendit son bras vers la table de chevet se trouvant à sa droite, prit le téléphone et composa le numéro de Miki pour lui annoncer son prochain départ.  

Le bruit assourdissant de la sonnette sorti Ryo de ses songes. Il râla après cette mélodie désagréable de bon matin.  

Ryo descendit les marches énergiquement, celui qui a osé le déranger de si bonne heure allait le regretter.  

Il ouvra la porte et tomba nez à nez avec Mick.  

- Encore toi ? Qu’est ce que tu me veux ? Fiche moi la paix ! demanda Ryo qui cachait mal sa colère.  

- Oh là l’ami ! Une réplique à la fois… répondit Mick avec un sourire.  

- Si tu es venu faire le comique à cette heure… ce n’est pas la peine Mick !! Je suis loin de partager tes blagues. Rétorqua Ryo d’un ton las.  

- Non, je ne suis pas venu pour ça… J’ai eu Miki ce matin au téléphone… répondit Mick qui ne put finir sa phrase.  

- Et alors ? En quoi cela me concerne t-il ? demanda Ryo, sur un ton ironique.  

- Kaori va quitter le Japon… elle a un vol dans 6 h… il faut que tu la rattrapes. Répondit Mick d’un ton las.  

- Je n’en ai rien à faire… Et d’ailleurs, je me demande… Comment tu oses m’adresser encore la parole, après ce que tu m’as fais… répliqua Ryo sur ton qui ne cachait pas sa déception.  

- Quoi !!! Tu vas m’en vouloir, parce que, je ne t’ai pas tenu au courant du retour de Kaori ? C’était son souhait… elle voulait te faire une surprise… mais bon… vu l’accueil chaleureux, que tu lui as fais, je pense que… essaya d’expliquer Mick, avant que Ryo ne lui coupe de nouveau la parole.  

- Tu penses quoi ? Hein Mick, réponds-moi ? demanda Ryo d’un ton sec.  

- Rien Ryo !!! Tout ce que je veux… c’est que tu ailles la chercher… avant qu’il ne soit trop tard pour toi, pour elle, pour vous… je t’en supplie… Ton amertume et ton égoïsme te perdront… Ryo, ne fais pas une chose, que tu regretteras. Regarde toi, non d’un chien !!! Durant ces deux ans, tu n’as rien fait de ta vie… tu buvais à ne plus savoir où tu étais… tu étais mort… je ne te reconnaissais plus. Tu la recherchais désespérément dans les bras de femmes qui lui ressemblaient physiquement… Alors, aujourd’hui, je te le demande comme une faveur… rattrapes la et dis lui tout ce que tu as dans le cœur… comme la peine qu’elle t’a fait, quand elle t’a laissé. Mais surtout, dis lui que tu l’aimes, comme tu n’avais jamais aimé avant. Le supplia Mick qui était comme perdu face au comportement de son ami.  

- …………………. Ryo ne répondit rien face à la supplique de son meilleur ami. Car il savait au fond de lui que Mick avait raison et qu’il est vrai qu’il aimait et aime Kaori à en mourir.  

- Bon, je te laisse ! Mais réfléchis bien aux conséquences… de tes actes… répliqua Mick avant de se diriger vers la porte et de partir.  

Mick parti, Ryo resta planté dans son salon encore pétrifié par les paroles de son ami. Car il venait de prendre conscience qu’il avait vraiment été injuste avec Kaori. Mais que faire, elle allait partir et sans doute ne plus jamais revenir. Et cela lui déchira le cœur, rien que d’y penser… Et c’est à cet instant qu’il prit la décision de sa vie…  

Aéroport de TOKYO  

Un groupe d’amis encerclait une jeune femme qui s’apprêtait à partir de nouveau, donc, les embrassades, les larmes et les mots d’adieux ne cessaient de fuser dans le hall de l’aéroport. Kaori essaya de les rassurer en leur disant, qu’elle reviendrait très bientôt à Tokyo. Toute la bande ne pouvait concevoir qu’elle repartait en France alors qu’elle venait juste d’arriver. Et, tous en voulaient à Ryo, car il le jugeait coupable du départ précipité de leur amie.  

D’ailleurs en parlant de lui, son absence se fit sentir dans le cœur de la jeune femme et de la rancune émanait tout autour du groupe.  

Après un énième « au revoir », Kaori se dirigea vers la porte d’embarquement. Elle remit son billet d’avion et s’engouffra dans le couloir étroit qui menait à l’avion. Son regard triste se posa une dernière fois vers la foule qui grouillait dans le hall. Elle voulait le savoir là caché, parmi tous ces hommes et ces femmes, mais malheureusement, il était bien absent. Cet état de fait, lui fit comme un coup de poignard dans le cœur.  

Et c’est à cet instant que la jeune femme fut invitée par une des hôtesses de l’air à prendre place dans le siège qui lui était attribué. Elle s’assit près du hublot, fixa un point imaginaire tout en pensant à Ryo et à la tristesse qu’il avait laissé dans tout son être.  

Complètement perdu dans ses pensées, Kaori ne remarqua pas que les hôtesses de l’air donnaient les dernières instructions aux passagers, avant le décollage de l’avion et que ce dernier commença lentement à rouler.  

Kaori ne fut sortie de ses pensées, que lorsqu’elle sentie que l’appareil prenait son envol.  

A deux allées du siège de la jeune femme, un homme ne cessait pas de la regarder, caché derrière un journal. Il la voyait seulement que de dos, mais cela était amplement suffisant pour repérer sa proie. Il savourait déjà son prochain crime et eu un sourire qui en disait long sur ses intentions.  

Une fois l’avion touchant les nuages, une des hôtesses proposa à Kaori divers rafraîchissement. L’ex nettoyeuse accepta avec plaisir une bouteille d’eau. L’hôtesse nota la demande de Kaori puis partie.  

L’homme qui n’arrêtait pas d’observer Kaori à travers son quotidien se leva et se dirigea vers elle. Arrivé à sa hauteur, il la fixa langoureusement en insistant sur le décolleté qu’arborait la jeune femme. Il se pencha vers Kaori et lui souffla à l’oreille :  

- Pardon, mademoiselle !!! Cela ne vous dérange pas, si je vous tiens compagnie… je me sens seul de là où je suis. Demanda l’homme sur un ton charmeur.  

- Euh… fit cette dernière en sentant le souffle chaud au creux de son cou, puis elle leva les yeux vers l’inconnu. Et là, la stupeur se peint sur son visage.  

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