Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: cecoola

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 9 chapters

Published: 23-05-04

Last update: 29-08-04

 

Comments: 25 reviews

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FantasyRomance

 

Summary: Ryô se voit confier la garde d'une petite Européenne menacée par les Chefs de plusieurs grandes pègres dont le nom fait frémir les pros du métier. Ce qui sera le plus troublant, c'est que ce n'est pas tant l'enfant qui est enviée, mais ses étranges pouvoirs...

 

Disclaimer: Les personnages de "Pour une poussière d'étoiles..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Pour une poussière d'étoiles...

 

Chapter 2 :: Chapitre 1 : Un petit ange pour moi ?

Published: 24-05-04 - Last update: 24-05-04

Comments: Coucou... Non non non, je ne favorise pas une fic plutôt qu'une autre ! Disons simplement que j'avais déjà écrit celui-ci il y a quelque temps. Traduction : le prochain chapitre se fera surement plus attendre. Merci beaucoup pour vos encouragements qui me réchauffe le coeur. Bonne lecture !

 


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Souvenirs... Un an plus tôt...  

 

« Après avoir longtemps hésité, le Ciel accorda un souhait au petit ange. Ce dernier demanda alors l’autorisation d’embrasser Thomas. Et au moment même où ses lèvres roses se posèrent sous la joue rougie du jeune pêcheur, l’ange disparu dans un vent d’ail. »  

La jeune femme referme tranquillement le livre, admirant chaque couverture, passant tendrement ses doigts fins sur les écritures. Elle efface vivement une petite larme qui se pointe au coin de son œil gauche. Elle est vraiment incorrigible, pleurer pour une histoire, un conte pour enfants qui plus est.  

Elle sursaute vivement lorsqu’elle entend une porte claquer en bas. Elle regarde son réveil et soupire. Voilà que son alcoolique de partenaire daigne enfin rentrer chez lui. A 3h36, il ne fait aucun doute qu’il s’est tellement bourré la gueule qu’il doit être revenu plus parce que ses jambes connaissent le chemin par cœur qu’autre chose. Kaori Makimura se lève donc de son lit et pose un fin gilet sur ses épaules avant de sortir de sa chambre. A cette heure de la nuit l’appartement est aussi noir que du charbon, mais depuis les années qu’elle y vit, elle en connaît par cœur les moindres recoins. Après avoir descendu les escaliers menant de sa chambre au salon, elle allume quand même la lampe pour repérer où son partenaire s’est écroulé. Avec un sourire mi colérique, mi attristé, elle s’approche de l’homme avachi à au seuil de la porte d’entrée. Elle tente de le redresser du mieux qu’elle peut et leurs regards se croisent. Elle admire ces yeux ténébreux qui envoûtent n’importe quelle femme et qui, même s’ils sont à présent embrumés par une forte dose d’alcool, la retiennent prisonnière de cette passion si humaine appelée amour. Lui se noie dans l’eau troublante des yeux de sa partenaire.  

- Je suis… rentré tôt, murmure-t-il sans même savoir ce qu’il prononce. Sinon, Kaori : BANG la massue.  

L’effet est immédiat, Kaori rigole de cette idiotie et l’aide à se mettre sur ses jambes pour le traîner dans sa chambre. Ryô n’oppose aucune résistance et se laisse conduire vers un lit tendre et moelleux.  

Au fond de lui, il sait ce qu’il se passe : sa délicieuse partenaire est en train de prendre soin de lui comme elle seule sait le faire. A l’instant même, elle lui ôte sa veste et sa chemise et le recouvre de la couverture à l’odeur de pêche. La jeune femme adore utiliser des produits à l’odeur fruitée pour ses lessives. Etrange, son cœur se met à battre à tout rompre soudainement, pourquoi ? Si seulement il n’avait pas l’esprit tant dans le gaz, il pourrait au moins se rendre compte des réels soins que lui prodigue sa partenaire. Depuis deux semaines où il s’envoie en l’air chaque soir, il n’a pas échappé à une bonne poussée de fièvre.  

Ainsi, Kaori Makimura, 30 ans, après avoir passé la moitié de la nuit à lire en espérant entendre le retour de son partenaire festif, passe donc tout le reste de la nuit à veiller sur l’homme qu’elle aime, souffrant d’une violente poussée de fièvre.  

Au petit matin, cette vilaine maladie s’est déjà envolée. Mais le manque de sommeil a fini par assommer la courageuse jeune femme qui a fini par s’endormir contre l’épaule de son partenaire. Ce dernier se réveille sur le coup de midi avec l’immense joie d’ouvrir les yeux dans un rêve : un petit ange qui vient vous accueillir au réveil, c’est un rêve, non ?  

 

Lorsque Kaori se réveille, elle constate avec soulagement que son partenaire est toujours dans son lit. Passant une main sur son front, elle se réjouit à l’idée d’avoir réussi à faire fuir cette vilaine fièvre. Jetant un coup d’œil au réveil de la chambre, elle bondit carrément en constatant qu’il est presque midi. Et elle qui s’était juré de faire le ménage de fond en comble aujourd’hui, c’est déjà très mal parti. Il faut encore qu’elle prépare le déjeuner de son partenaire, qu’elle aille vérifier le tableau à la station de Shinjuku… Et voilà comment cette superbe jeune femme commence à s’agiter dans tous les sens, s’habillant en toute hâte et dévalant les escaliers sans se soucier du sommeil de son coéquipier. En traversant le salon elle constate qu’un message a été enregistré sur le répondeur ce matin. Et dire qu’elle n’a même pas entendu le téléphone sonner ce matin, elle devait vraiment dormir très profondément. N’empêche que rester éveillée une grande partie de la nuit pour entendre son partenaire rentrer durant deux semaines et se lever aux aurores le lendemain, ça ne lui fait qu’à peine quatre heures de sommeil par jour, ce qui est très peu en somme. Appuyant d’un geste machinal sur le bouton, elle écoute la jolie voix métallique du répondeur.  

- Vous avez reçu 2 messages. Premier message reçu aujourd’hui à 8h35. « Salut Kaori, c’est Eriko. Te voilà déjà en route pour ton sempiternel tableau de message, hahaha… »  

- Si seulement elle savait que je viens à peine de me réveiller, ironise Kaori.  

- « Bon, je te téléphone au sujet de ce nouvel esthéticien qui a ouvert son salon la semaine dernière. Je trouve que ce ne serait pas mal de s’accorder une journée entre filles avec Miki. Bien que le maquillage ne l’enchante pas trop, elle est partante pour une nouvelle coupe de cheveux. Téléphone-moi dès que tu auras une après-midi de libre. Je contacte Miki sur le champ. A bientôt, ma belle ! »  

Kaori soupire. Au début, elle arrivait à réfréner les envies d’Eriko, qui tenait absolument à changer son look trop « garçon-manqué », grâce à l’aide de Miki qui n’était pas penchée pour le changement. Mais depuis quelque temps, l’ex-mercenaire a légèrement tendance à écouter Eri d’une oreille trop attentive aux yeux de Kaori. Finalement, c’est à présent à Kaori de faire face à ses deux meilleures amies qui tiennent absolument à la faire sortir de ses complexes. Voilà pourquoi Kaori a finalement décidé de se laisser pousser les cheveux il y a deux ans de ça.  

- Ah la la, le temps passe décidément trop vite.  

- Second message, reçu aujourd’hui à 9h11. « Bonjour Kaori, Miki à l’appareil. Comme tu m’as dit que tu ne passerais pas de la matinée aujourd’hui puisque tu tenais à faire ton ménage, je voulais te dire que je me suis décidée à ta place. Rendez-vous à quatorze heures à l’endroit habituel, nous avons toutes les trois rendez-vous chez ce nouvel esthéticien à quinze heures, et il a spécialement dégagé tous ces rendez-vous pour nous. Donc, pas question de me téléphoner pour me dire que tu ne viendras pas. Ciao ! ».  

En précisant sa dernière phrase, Miki avait augmenté le ton de sa voix pour une personnalité plus dure que personne n’oserait contredire.  

- Ah, mais il n’est pas question que j’aille là-bas, moi ! soupire Kaori. On est encore sûrement à découvert avec toutes les folies de Ryô ces deux dernières semaines.  

- Troisième message, reçu à 9h14. « Oui, c’est encore moi, Miki. Si jamais tu refuses de venir à cause des folies de ton abruti d’obsédé de partenaire, je te jure que je fais irruption dans ton appartement, et que je te traînerais ligotée et bâillonnée s’il le faut ! A plus, Kao. »  

Cette ancienne mercenaire est décidément incroyable. Comment fait-elle pour connaître par cœur les réactions de Kaori avant même qu’elle n’y pense ?  

- Et puis, ça ne me tente vraiment pas ! Ce n’est pas mon style de rester une journée assise dans un salon à ne rien faire.  

- Ca, c’est sûr.  

Kaori sursaute en découvrant son partenaire accoudé à la porte du salon. Avec tout ça, elle ne l’avait même pas entendu venir.  

- Ah, Ryô. Excuse-moi, le déjeuner n’est pas encore prêt. Je…  

- Oui, tu viens tout juste de te lever.  

- Oh, désolée si je t’ai réveiller.  

- Je peux te poser une question ?  

- Heu… oui, hésite-t-elle, étonnée par l’air sérieux de son partenaire.  

- Pourquoi est-ce que tu t’excuse toujours alors c’est moi qui t’empêche de dormir depuis deux semaines ?  

Et sans prévenir, une gigantesque massue lui tombe dessus et l’envoie valser dans le mur du corridor.  

- NON MAIS T’ES MALADE ? fait-il une fois bien encastré entre les briques.  

- Moi non, mais toi sûrement. Tu es certain que tu n’as pas reçu un coup sur la tête pour me dire des trucs aussi sérieux ?  

- Mise à part une massue de cinq tonnes qui vient de me tomber dessus, j’ignore vraiment où est-ce que j’aurais pu me cogner la tête.  

- Alors c’est que la fièvre n’est pas tout à fait tombée.  

- Kaori !  

- Bon, va prendre une douche pendant que je prépare de quoi grignoter, fait-elle en lui adressant un clin d’œil malicieux.  

 

Ryô capitule très vite et se dirige vers la salle de bain. Il l’a entendu se précipiter à gauche et à droite durant dix minutes, mais elle n’a pourtant pas oublié de lui préparer sur un panier une serviette et un gant de toilette ainsi qu’une tenue propre pour aujourd’hui. Quoiqu’il face, quoiqu’il dise, Kaori se calme aussi vite qu’elle explose et n’est pas rancunière.  

L’homme soupire en prenant sa douche. Il n’arrive toujours pas à comprendre comment est-ce qu’une jeune fille aussi extraordinaire qu’elle puisse rester avec un homme tel que lui. Oh, bien sûr, il a tenté par tous les moyens de la faire fuir de son univers. Durant plus de trois mois, il n’a cessé de la contredire, de la faire tourner en bourrique, il en même venu à l’injurier injustement. Et à chaque fois, la massue est tombée et il suffisait de quelques minutes pour que Kaori retrouve le sourire qui la caractérise tant. Passé ces trois mois, voyant qu’il lui faisait du mal et se faisait du mal inutilement, il a renoncé à l’idée de la laisser repartir. Ca ne l’a pourtant pas empêché de garder une certaine distance avec sa partenaire, distance qu’il juge plus que nécessaire pour ne pas se laisser piquer par la flèche de Cupidon. Cependant, avec les jours qui passe, Kaori étend son territoire et il est obligé de reculer de plus en plus loin, jusqu’au moment où il lui sera impossible de fuir davantage. Et ce moment est très proche, il s’en est rendu compte il y a deux semaines. Voilà pourquoi il se tape bar après bar depuis une quinzaine de jours. Et à quoi ça lui sert finalement ? Au lieu de retrouver chez lui une partenaire ivre de colère, il découvre une jeune femme inquiète pour lui qui en arrive même à le veiller toute la nuit alors qu’elle est exténuée.  

Tout en éteignant le robinet, Ryô médite sur ces dernières pensées. Pourquoi ne pas profiter un peu de la chance qu’il a d’avoir une femme aussi extraordinaire à ses côtés pour se détendre un peu ? Après tout, beaucoup d’amis, garçon et fille, partagent d’agréables moments ensemble sans pour que cela n’aille plus loin. Oui, mais le problème est qu’il est fou de sa partenaire et qu’à force de tenter le diable, il finira par se piéger dans son propre piège, c’est-à-dire qu’il finira inévitablement par tout avouer à Kaori.  

- Bon sang, Ryô ! Mais réagis un peu ! Ce n’est pas parce que tu irais une fois au cinéma avec elle que ça bouleversera ta vie toute entière.  

Et bien si, il suffit d’une goutte d’eau pour que la jarre déborde.  

Furieux contre lui-même d’avoir eu une telle pensée, Ryô s’habille et descend les escaliers, prêt à sortir se détendre un peu avant de tout casser dans le petit appartement.  

- Eh ! Tu vas où comme ça ? Ce sera prêt dans une demi-heure.  

- Je serais de retour d’ici là.  

- RYÔ !  

- Je te le promets, Kaori.  

Leur regard se croise un instant, très bref, car il détourne aussitôt leur regard.  

- C’est bon, mais pas plus d’une demi-heure, hein ? Ou sinon, on mangera froid.  

Il aurait bien rétorqué qu’elle n’avait qu’à manger sans lui, mais ça tomberait immédiatement dans l’oreille d’un sourd. Promettant une dernière fois de ne faire qu’une ballade très courte, il se retire, laissant une partenaire impuissante face au caractère d’un tel personnage.  

 

Contrairement à ses habitudes qui consistent à errer au hasard dans le quartier chaud de Shinjuku à la recherche d’une jolie donzelle aux jambes rectilignes, Ryô avance d’un pas droit et décidé. Il sait où il veut aller, il sait ce qu’il doit y faire… Mais comment diable peut-il faire une chose pareille ?  

Surprises de son errance, les hôtesses des bars dans lesquels il est connu pour ses dettes immenses se voient ignorées par le bel Etalon de Shinjuku. Vexées, elles se jurent toutes de le faire payer plus cher la prochaine fois qu’il entrera tâter leurs cuisses.  

Une fois qu’il a passé la rue principale des bars et Love Hôtels, Ryô s’arrête enfin devant un bâtiment de verre à l’apparence très luxueuse.  

- Puis-je vous aider, monsieur ? demande le groom placé à la porte d’entrée.  

- Heu, oui, volontiers. Pouvez-vous me renseigner où je pourrais acheter des billets d’entrée ?  

- A l’intérieur, monsieur. A l’accueil.  

- Mince, je suis en tenue de travail, soupire Ryô déçu.  

- Ne vous en faites donc pas, monsieur, le rassure le valet qui avait tout entendu. Nous avons l’habitude. Vous ne pourrez tout simplement pas dépassé la réception pour vous diriger dans le bar ou autre.  

- Ce n’était pas dans mes intentions. Merci beaucoup pour le renseignement, fait-il en glissant un billet de 5000¥ dans la main gantée de l’homme.  

- A votre service, monsieur.  

En effet, avec son pantalon noir usé et sa veste grise un peu délavée, Ryô n’est pas tout à fait dans son milieu dans un hôtel aussi luxueux. Rien qu’à voir les lustres en diamants et cristaux, il se doute facilement que ce n’est pas le petit ouvrier minable des usines qui pourraient se payer une seule nuit ici.  

A quelques pas de la réception, les doutes reviennent l’envahir comme un char qui revient à l’assaut alors qu’on ne l’y attendait plus. Est-ce qu’il se rend seulement compte de la décision qu’il a prise en prenant sa douche matinale ? Et puis d’ailleurs, ne serait-ce pas tout simplement de la folie ?  

- Puis-je vous renseigner, monsieur ?  

C’est trop tard à présent ; ce réceptionniste a pris les devants, il ne peut plus reculer.  

 

Ryô sera certainement ravi de ce qu’elle vient de mijoter. Avec tout son amour, Kaori a réussi à préparer un petit festin de roi : cuisine chinoise, sa spécialité. Canard laqué à la pékinoise, beignet de poulet à la sauce soja et des nouilles sautées aux petits légumes. Si avec ça, son idiot de coéquipier parvient encore à la rabaisser, elle lui fait une tête au carré !  

- Ah là là, toujours en retard. Mais qu’est-ce qu’il est parti faire ? Je parie qu’il va encore arriver quand tout sera froid !  

- Pari perdu d’avance, plaisante Ryô en pénétrant dans la pièce.  

- Tiens ? Je ne t’avais pas entendu.  

- Ca fait déjà deux fois aujourd’hui. Tu arrives à sentir la présence de tes ennemis, mais pas de tes amis. Tu fais vraiment une piètre partenaire.  

- Tais-toi un peu ! Si je venais à te laisser tomer, l’appartement serait méconnaissable au bout de deux semaines (et je me trouve encore généreuse sur cet optimisme). Et toi… je préfère ne même pas penser dans quel état je te retrouverais.  

- Ha ha ha… Alors, partenaire, quand est-ce qu’on mange ? Je suis mort de faim, moi !  

- Installe-toi et sers le saqué !  

- Saqué ?  

- Oui, à moins que tu aies trop bu hier ? fait Kaori en le défiant tant dans la parole que dans le regard.  

- Moi qui pensait que tu ne supportais pas l’alcool.  

- C’est pour ça que je n’en abuse pas, moi ! Mais un petit verre de temps à autre.  

- OK, partenaire. Mais n’oublie pas que tu dois encore marcher droit pour accompagner Miki et Eriko.  

- Ah ? Tu as entendu ?  

- J’ai une bonne oreille.  

- Alors gare à toi si tu retournes encore dans tes bars, Ryô ! Tu y passes déjà assez de temps la nuit pour que je m’inquiète encore pour toi durant le jour.  

Ce disant, Kaori vire au rouge en se rendant compte que les paroles de reproches avaient tout de suite viré à ses propres sentiments. Se cachant derrière ses casseroles, elle tente de se calmer tout en ignorant l’étrange regard que lui jette son partenaire.  

Elle est incorrigible. Ryô s’en rend compte en souriant. Et voilà, lui fait le pitre et plutôt que de l’engueuler, elle ne pense qu’à sa sécurité. Mais peut-on enfin lui expliquer ce qu’un ange est venu faire chez lui ?  

 

 


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