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Chapter 13 :: La muse. Published: 20-06-05 - Last update: 20-06-05 Comments: Vous êtes des veinards, hein ! Deux d'un coup! Enfin... Vous le valez bien...
PS : juste un petit détail... Quand je dis qu'Eriko ne fait pas de sur-mesure, j'entend par là, qu'elle refuse de créer une robe pour une personne en particulier! c'est à dire que si x ou y lui demandait un vêtement fait pour elle, en fonction de sa personne propre, de ses goûts etc... Elle refuserait ! Car la seule femme qui l'inspire c'est notre petite Kaori !
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- Comme promis, nous voici en direct de la mairie où les invités triés sur le volet, arrivent peu à peu. C’est « LA » soirée people où il faut être lorsque l’on est connue dans le show-business ! Ce gala est organisé en l’honneur de l’un de nos artistes les plus en vue du moment ! Déclara avec grandiloquence le présentateur vedette de la chaîne nationale.
- Pff ! Ben voyons… Et dire que c’est pour ce genre de soirée que l’on paye des impôts astronomiques !!!!! Persifla Ryo, avachit devant l’écran de télévision avec un verre de whisky dans une main et une cigarette dans l’autre. Heureusement que sa partenaire n’était pas là pour voir cela, sinon il n’aurait pas donner cher de sa peau.
Malgré lui, C.H espérait apercevoir Kaori et de minute en minute, son humeur s’assombrissait en constatant le nombre incalculable de playboys présents à cette « mascarade » !
- Non mais regarder un peu ce type ! C’est pas dieu possible d’avoir l’air aussi endimanché ricana l’étalon. Oh !!!!! Mais, elle est pas mal la petite rousse… Vas-y mon gars fit il à l’attention du caméraman ; tournes donc un peu ta caméra !!!!!!!!!!!!!!! Mais non pas dans ce sens là abruti !!!!!!!!!!!!!
- C’n’est pas possible ! Il est gay ce mec !!!!!!!!!!!!! Pourquoi il ne film que les hommes ?!!! Je veux voir les filles, moi…. Ouin !!!! La vie est trop cruelle !!!!!!!!!!! Je devrais être là-bas, en train de donner du plaisir à de superbes créatures, mais non !!!! Il a fallu que ma partenaire prenne la mouche et pour rien encore pleurnicha t-il. (Toi mon p’tit t’es vraiment de mauvaise foi).
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- Et si on allait se fondre dans la « masse » ? demanda Miki avide de rencontrer le beau monde.
- Je te suis… répondit la jeune femme qui aurait donné n’importe quoi à cette instant pour ce trouver chez elle, avec son idiot de partenaire.
- Cache ton enthousiasme, ma belle !!!
- Désolée… C’est juste que je ne me sens pas à ma place ici !
- Mais enfin Kao ! Je te rassure tout de suite… Tu n’es pas à ta place pouffa Miki.
- Très drôle ! Vraiment hilarant maugréa son amie en lui tirant la langue.
- Je dois avouée que vous ne cessez de me surprendre…
Comme prise en faute, la jeune femme sursauta. Et une fois de plus son regard se retrouva captif de celui de l’artiste. De nouveau, la même chaleur l’envahit tout entière ! Ce dernier semblait posséder un pouvoir mystérieux, capable d’agir sur les sens de Kaori ; de l’embraser toute entière ! Jamais encore un homme n’avait eu un tel effet sur elle !
- Aucun, vraiment ? Susurra une petite voix au fond elle, tandis qu’un autre visage se superposait à celui du « maître ».
- Je vous prie d’excuser ma fuite de tout à l’heure… Je n’ai même pas eu le temps de me présenter comme il se doit. En disant cela, l’homme s’était incliné respectueusement devant les deux jeunes femmes.
L’une rosit de plaisir et l’autre du cligner plusieurs fois des paupières pour revenir à la réalité.
- Je suis Théo Hikosushi, pour vous servir.
Il tendit sa main large à la femme du géant qui, quelque peu gauche avança la sienne. Galamment, l’homme posa ses lèvres sur le bout de ses doigts.
- Enchantée… Je me prénomme Miki !
- Ravi Melle Miki dit l’artiste non sans malice.
Kaori esquissa un sourire. C’était la première fois qu’elle voyait son amie jouer les « groupies ». Elle imaginait aisément la tête de Falcon si jamais il avait été là…
La moitie de C.H cessa de respirer lorsque Théo s’empara de sa main blanche. Il répéta le même mouvement que précédemment, mais lorsqu’il se releva, il tenait encore les doigts de Kaori.
- Et vous êtes ? S’enquit il avide d’en apprendre plus sur la nymphe qui se tenait devant lui.
- Kaori. Je suis enchantée.
- Kaori… C’est un honneur pour moi de vous rencontrer. En disant cela, l’homme s’était tourné également vers Miki par courtoisie. Amusée, cette dernière ne pas dupe le moins du monde, mais ne sans formalisa pas.
- Excuse moi Théo…
L’intéressé ce retourna.
- Kana ! Je me demandais quand j’allais voir apparaître ton joli minois ! Plaisanta le peintre.
Il agrippa les épaules de la jeune femme et l’embrassa sur le front. En les voyant côte à côte, il était quasiment impossible de se méprendre sur le lien qui les unissait. Assurément, la nouvelle venue devait être la sœur de l’homme.
La dénommée Kana tournait la tête dans tous les sens, semblant chercher quelque chose ou quelqu’un.
- Qui a-t-il ?
- Je ne la voit pas…Murmura la sœur quelque peu dépitée.
- Qui ? S’enquit Théo.
- Tu es sur de ne pas l’avoir vue ?!!
- Mais qui ? Soeurette.
- Eriko ! Tu sais bien que je rêve de la rencontrer depuis que j’ai vue sa dernière collection.
Miki et Kaori se regardèrent.
- Je suis navrée, mais Eriko est en voyage à Paris. Elle est désolée de n’avoir pu se libérer expliqua poliment Kaori qui s’était avancée.
- Vous la connaissez ?? S’anima la sœur.
- Oui…C’est une très bonne amie. D’ailleurs nous sommes ici ce soir en son nom continua Miki.
- Super !!! Vous allez tout me raconter sur elle… s’extasia Kana qui s’empara du bras de Miki comme si elles amies depuis toujours.
- Je crois que vous venez de vous faire une nouvelle meilleure amie ! Plaisanta Théo en guidant à son tour Kaori. Il faut que vous sachiez que ma petite sœur est une véritable fan d’Eriko. Et je dois avouer que je suis un peu responsable… Si je ne l’avais pas amener à son défilé il y a quelques mois, elle serait encore à porter des jeans et des baskets.
- Ainsi donc, vous êtes les représentantes de cette charmante Eriko…
- Oui répondit Kaori qui sentait confusément plusieurs regards envieux glisser le long de son dos nu.
- Vous avez déjà rencontré Eri ? Demanda la jeune femme en s’écartant un peu de l’homme.
- En fait, je lui ai été brièvement présenté après le défilé. Entre deux portes comme l’on dit… Mais dites moi Melle Kaori, êtes vous mannequin ? Demanda Théo.
Kaori le regarda soupçonneuse. Ce moquait-il d’elle ? Mais non… Il semblait sincère.
- Absolument pas ! Je lui rends service, c’est tout. En fait Eriko et moi sommes amies de très longue date… Si bien que je l’aide de temps à autres !
- C’est étrange… La robe que vous portez ce soir semble avoir été conçu pour vous ! Comme si elle était votre seconde peau. Mais d’après ce que je sais par ma sœur, votre amie ne fait pas de « sur mesure ».
La jeune femme le regarda surprise. Peu de gens savaient que la styliste refusait catégoriquement de créer pour une personne en particulier. En fait, elle était une sorte d’ovni dans le monde de la mode ! Sa devise était depuis toujours : « - je crée pour toutes les femmes en générales, mais je n’ai qu’une base… Ton corps, Kaori » !
- Dites moi si je me trompe, mais vous êtes sa muse, n’est-ce pas ?!
L’intéressée rougit. Elle n’aimait pas ce terme qui lui correspondait si peu. Bien qu’Eriko ne cesse de lui répéter que sans elle aucuns vêtements n’aurait vu le jour, la jeune femme se refusait à croire cela.
- Vous me flattez, mais la réalité est tout autre ! Rectifia Kaori.
- …
Devant le mutisme soudain de son « hôte », la jeune femme se troubla.
. A quoi pense t-il ? Songea t-elle.
De son côté Théo tentait d’analyser le comportement de la superbe créature qui se tenait à ses côtés. Il avait tout de suite remarqué son manque de confiance en elle, sa timidité ! Mais le plus charmant était sans doute la manière dont elle tortillait ses jolis doigts, lorsqu’elle était nerveuse ; comme en cet instant.
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