Chapter 17 :: Femme privé.

Published: 24-06-05 - Last update: 24-06-05

Comments: Bonjour ! Un immense merci pour vos reviews... Bonne lecture.

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Miki regardait sa meilleure amie comme si elle la voyait pour la première fois. Jamais elle ne l’avait encore entendue s’exprimer ainsi. Et pourtant, son partenaire l’avait poussé à bout plus qu’à son tour… Mais là, elle semblait possédé !  

Elle entendu gloussé derrière elle et reporta son attention sur la sœur de l’hôte de cette soirée. Loin de paraître outrée par la scène qui s’était joué devant ses yeux auparavant, Kana semblait trouver la situation fort réjouissante.  

- On peur dire que votre amie à du répondant… Je sens que je vais beaucoup l’aimer !!! Sourit la jeune fille.  

-Vous savez, je la connais depuis très longtemps et ce genre de comportement ne lui ressemble pas… Bien sur elle à du tempérament, mais…Justifia la femme du géant qui ne voulait pas que sa vis-à-vis se méprenne sur le caractère de Kaori.  

- Peu importe ! Cette chère Candice méritait une bonne leçon. Elle n’a eut que ce qu’elle mérite ! Vous savez, elle s’imagine que mon frère lui appartient, qu’elle va finir par lui passer la « corde au cou ». Alors, lorsqu’elle sent qu’il s’intéresse d’un peu trop près à une autre femme, elle voit rouge.  

- Au fond, je penses qu’elle est malheureuse… soupira Miki.  

- Je sais… Souffla la sœur.  

Miki la regarda sans comprendre.  

- Disons qu’à une certaine époque, mon frère et elle était plutôt proche. Nos familles qui se connaissent depuis toujours et qui espéraient les voir se marier ont poussé à la roue, comme l’on dit ! Ils les ont continuellement pressé ; ne leur laissant aucun répit ! Si bien qu’en fin de compte Théo a rompu… Evidement, d’après Candice c’est elle ! Mais moi je sais la vérité. J’étais dans le jardin lorsqu’il lui a dit qu’il voulait rompre… Elle a tenté de le faire fléchir, mais voyant qu’il ne changerait pas d’avis, elle à opter pour l’indifférence. Et le soir même elle s’affichait dans la boite à la mode en galante compagnie. Peu après, les gros titres s’étalaient dans la presse. L’artiste est un cœur brisé… Sa petite amie l’a abandonné peu avant le mariage !!!!!! J’étais écoeurée…  

- Et votre frère ? La questionna Miki avide d’en apprendre plus.  

- Bah ! Cela lui était égal… Il m’a dit que cela devait rester ainsi ! Qu’il était normal que Candice ne veule pas perdre la face…  

- Il a agit en parfait gentleman soupira l’amie de Kaori. Bien, je pense qu’il est temps d’aller les rejoindre fit Miki.  

La dénommée Candice paraissait partager entre la peur et la colère. Peur que Kaori ne finisse par se jeter sur elle et en colère contre cette inconnue, cette fille quelconque qui se permettait de lui parler comme à une vulgaire poupée de salon.  

- Ah ! Ma chérie, tu es ici… Cela fait un bon moment que Kana et moi te cherchons.  

L’ex petite amie de Théo en profita pour s’éclipser. Kaori sourit.  

- Alors, tu as fais quelque rencontre intéressante ?  

- Kana m’a présenté à l’une des actrices des jours et des nuits !!!! Tu imagines… Gloussa cette dernière.  

- Hum… J’espère que tu n’as pas trop dépassé les bornes ? Pouffa l’autre.  

- Disons que j’ai fait comme toi, il y quelques instants… se moqua Miki.  

Mi figue, mi raisin la jeune femme lui tira la langue. Elle s’en voulait déjà de son emportement face à Candice. Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes de s’emporter ainsi, mais la menace à peine voilée de cette peste l’avait littéralement rendu enragée… Elle n’aimait pas qu’on lui donne des ordres ! Mais tout de même, sa réaction l’étonnait.  

- Ne vous inquiétez pas Mademoiselle Kaori… la rassura Kana en s’emparant de son bras avec assurance. Cette vipère a le don de rendre « chèvre »… Vous n’avez rien à vous reprocher !  

La partenaire de City Hunter ne répondit pas.  

- Enfin… Vous êtes là ! Je pensais que vous vous étiez enfuies dit Théo visiblement soulagé.  

- Votre sœur a eu la gentillesse de nous présenter quelques personnes. Nous avons passé un excellant moment, et vous en remercions dit Miki en se courbant.  

- Vous ne nous quittez pas déjà ? S’exclama la sœur d’une petite voix plaintive.  

- Il est temps pour nous de rentrer… dit Kaori rougissante face au regard de braise de l’artiste qui s’attardait sur elle.  

- Il est encore tôt.  

- Mon frère à raison ! Si vous restez encore un peu, je vous présenterais d’autres personnes !!!!  

- C’est très gentil, cependant…  

- Kana, fait le nécessaire pour que la voiture de ses demoiselles les raccompagne. Demanda Théo comprenant qu’il ne servirait à rien d’insister.  

La mine boudeuse, la cadette s’exécuta néanmoins.  

- Je vous accompagne Kana. Fit Miki consciente que les deux jeunes gens avaient des choses à se dire.  

- Miki, attends ! Murmura son amie, peu désireuse de rester seule avec le peintre.  

Peine perdue, les deux jeunes femmes étaient déjà parties. Un frisson lui parcouru l’échine lorsqu’elle sentit la main chaude et douce de se dernier sur son bras.  

- Accompagnez moi…  

Sans mot dire, ils allèrent prendre l’air sur la terrasse. Kaori respira à pleins poumons l’air frai. Elle appréciait beaucoup la vue dégagée de ce lieu. Il était difficile d’imaginer en voyant un tel endroit ; si verdoyant qu’elle se trouvait en plein cœur de la ville.  

- Pardonnez mon indiscrétion, mais…  

- Je m’appelle Kaori Makimura. Kazue Angel est une de mes amies. Si je me suis présentée ainsi devant le journaliste, c’est parce que… Hésita la jeune femme.  

- Vous pouvez me faire confiance déclara Théo. Je sais être discret lorsque la situation l’exige.  

Cette dernière sut d’instinct qu’elle pouvait lui faire confiance. Elle se tourna, planta son regard dans celui de l’homme.  

- Je suis détective privé… Et dans mon métier, l’anonymat est un atout essentiel !  

Le maître ne dit mot. Ainsi, cette belle jeune femme douce et envoûtante était un détective. Il avait du mal à imaginer comment une personne comme Kaori avait bien pu intégrer un tel milieu ?!  

- Je suis surpris… Je vous voyais plus…  

- Plus normale ?! Sourit Kaori habituée à ce genre d’idée préconçue…  

- Comment devient on un privé lorsqu’on est une jeune femme ?! L’interrogea t-il.  

- En ce qui concerne les autres, je n’en sais rien… Mais pour ma part, on peut dire que j’ai baigné dedans depuis ma naissance…  

Théo lui pris le bras et ils s’engouffrèrent dans l’allée bordée d’arbre. Il écouta sans piper mot, l’histoire de la jeune femme. La carrière de son frère, sa mort et enfin sa relève ! Cette dernière omit quelques éléments cruciaux que le peintre n’avait pas besoin de savoir…  

- Ainsi, vous habitez avec votre partenaire…  

- Oui.  

- Quels sont vos liens ? Ne pu s’empêcher de demander l’artiste jaloux malgré lui.  

Et voilà… Songea Kaori. La question tant redoutée ! Que lui répondre ? Pour la première fois en huit ans, elle se trouvait bien en peine de donner une réponse…  

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