Chapter 25 :: Où est tu ?

Published: 02-07-05 - Last update: 02-07-05

Comments: Bonjour. Merci pour vos messages ! je vous adore... On arrive à la fin!!!!!!!! Je m'était donner jusqu'au 2 juillet date de ma venue au monde ! Et oui!!! Je suis une vieille de 29 ans !!!!!!!!!!! j'ai très peur des 30 bougies !!!!!! Houin!! Pardon, je m'éloigne du sujet... Donc je pense que demain sera le dernier chapitre (peu être un peu long, voir en deux partie! pourquoi pas). En tout cas, très bonne lecture.

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- Misty, c’était parfait comme toujours…  

La vieille dame le regarda ravie et étonnée ; jamais il n’avait encore amené chez lui une jeune femme… Tandis qu’elle finissait de desservir le thé, la gouvernante détailla l’invité de son maître. Ce qui la toucha le plus fut la douceur de son visage. Il émanait de cette jeune femme une aura de bonté. Son regard était mélancolique et son teint un peu pale pour la saison. Quel pouvait être cette tristesse qui transparaissait dans ses gestes ?!  

- Théo, je vous remercie pour cette gentille invitation, mais il est temps que je parte.  

- Comment ?! Déjà ?! J’avoue que j’espérais goûter encore un peu votre compagnie…  

- Je vous remercie, mais…  

- Rien ne sera jamais possible entre nous, n’est-ce pas ?! Murmura l’artiste comme pour mieux s’en convaincre.  

Au fond de lui, l’homme l’avait toujours sut ! « Sa muse » avait un autre homme dans la tête et dans le cœur. Elle faisait partie de ses rares personnes à qui le grand amour a fait la grâce de sonner à sa porte… Et contre cela il n’y pourrait rien changer.  

De son côté, Kaori s’en voulait d’avoir accepter son invitation. Au fond et bien qu’inexpérimenté en amour, cette dernière savait qu’il voulait plus qu’un thé en sa compagnie ! Si cet imbécile de Ryo avait dit vrai ? Peut être était elle réellement en manque d’attention ?!! Non…  

- Je vais vous faire raccompagner. Pardonnez moi si je ne m’en charge pas moi-même, mais le travail m’attend. Dit Théo avec un sourire chaleureux. Kaori, vous n’avez rien à vous reprocher ! Vous ne m’avez rien promis. J’espérais juste…Tenta t-il de la rassurer en constatant le désarrois et la culpabilité au fond de ses yeux humides.  

- Merci…  

*******  

- Alors, Mick ? Tu as l’info que je t’ai demandée ?  

- Evidement… Il habite à 15 minutes de Shinjuku dans une propriété d’une dizaine d’hectare. Du côté d’Harishiwa. Tu verras impossible de te gourer, il n’y a qu’une propriété au non de Liu.  

- Ok ! Je te revaudrais ça ! Répliqua C.H.  

- Pas à moi, vieux frère ! Pas à moi…Mais à la grosse Bertha. Elle t’attend de pieds fermes, la vieille ! Pouffa le blond en imaginant la tête son pote de « débauche ».  

- …  

L’étalon déglutit avec peine. La fameuse « grosse Bertha » était une femme d’âge mure dont le goût prononcé pour les jeunes hommes n’avait d’égale que l’ampleur de son estomac jamais rassasié.  

Il grimpa les marches de son immeuble quatre par quatre. Bien qu’il ait promis à son ami d’aller chercher sa partenaire immédiatement, il fallait tout de même qu’il s’assure que Kaori n’était chez eux.  

- Soit honnête avec toi-même mon vieux Ryo ! Songea ce dernier. En fait tu veux juste t’assurer qu’elle n’a pas pris se qui lui tiens le plus à cœur sur cette terre.  

L’homme ouvra doucement la porte qui menait à la chambre de Kaori. Son estomac fit un bon. Plus rien, la photo de Maki et la boite contenant la bague n’étaient plus sur la commande de la jeune femme !!! Ainsi, elle était réellement partie…  

C. H ne prit pas le temps de se changer. Il couru jusqu’au garage, pénétra dans sa mini et mit le pied sur l’accélérateur ; impatient d’arracher sa partenaire des griffes de ce blanc bec de Théo. La jalousie et l’inquiétude se disputaient la première place dans son cœur. Il espérait que les paroles qu’il avait proférées un peu plus tôt dans la journée n’aient pas sonné le glas de leur complicité, voir de leur relation… Future.  

L’homme freina d’un coup sec, lorsqu’il aperçu le chemin de terre attenant à la propriété du peintre. Il coupa le contact attrapa sa veste encore trempé et sorti de l’habitacle.  

Toc ! Toc ! Toc !  

La porte d’entrée s’entre ouvrit sur une femme âgée. Elle inspecta le nouveau venu avec méfiance.  

- Ne savez vous pas lire ? Vous êtes sur une propriété privée jeune homme !  

- Pardonnez moi madame. Je cherche Théo… Est-il ici ?! Questionna Ryo la mine sombre.  

- Je n’ai pas à vous répondre, mon garçon… Je viens de vous dire…  

- Misty, ça ira ! Fais le entrer. Déclara l’artiste, du haut des escaliers.  

Il descendit lentement les marches, le regard rivé à celui du nouveau venu. Ainsi, c’était lui l’homme pour qui Kaori l’avait repoussé ! Il l’imaginait un peu comme cela, à vrai dire ; grand avec une large carrure, ténébreux ! Et quel visage !!! Il était réellement très beau et très charismatique. Si la situation avait été autre, l’artiste lui aurait sûrement proposé de poser…  

- Où est elle ?  

- Kaori n’est pas ici…  

- Je n’ai pas le temps de jouer ! Alors soit vous me dites ce que je veux savoir, soit…  

- Ou bien quoi ? Railla l’artiste visiblement pas le moins du monde inquiet. Que ferez vous ?! Je viens de vous dire que Kaori n’était pas ici ! Mais si ma parole ne vous suffit pas, faites comme chez vous ! La maison est à votre disposition.  

Le sixième sens de Ryo lui dictait que son vis-à-vis ne mentait pas.  

- Où est-elle allée ?  

- Mon chauffeur l’a raccompagné chez son amie Eriko, il me semble.  

- …  

- Alors c’est vous…  

- Moi ?  

- Celui à cause de qui elle semblait si désemparée… Et à des années lumières de moi ! Que lui avez-vous faits ? Je vois dans vos yeux une grande culpabilité !  

- …  

- Croyez vous mériter cette femme ?!  

- Et vous ?! Ne put s’empêcher de demander le brun piqué au vif.  

- Malheureusement la question n’a pas lieux d’être. Répondit l’autre en lui tournant le dos. Adieux Monsieur…  

City Hunter fut touché par la tristesse qui émanait de son rival. Ainsi, la jeune femme l’avait repoussé. Pour quelle raison ? Il était évident qu’il lui plaisait. City Hunter avait l’expérience et l’instinct pour ces choses (Ouaih ! sauf quand il s’agit de toi, bonhomme !!!!). Le regard de sa partenaire qu’il avait capter lors du direct la veille, était on ne peut plus explicite. Le désir ! Kaori désirait cet homme, tout comme il l’a désirait…  

Il tourna les talons en direction de sa voiture. La chance n’était pas avec lui ! Ou peut être que si en fin de compte. Au moins, sa partenaire n’était pas avec le peintre. Ils avaient dû se croiser sur la route…  

- Je ferais bien d’appeler Eriko.  

Dring ! Dring ! Dring !  

C.H laissa sonner plusieurs fois, mais n’obtins aucunes réponses. Nerveusement, ses doigts pianotaient sur le volant. Que faisaient-elles ? Peut être étaient-elles sorties ?  

- Miki sait sûrement où elles sont ?!  

Dring ! Dring ! Dring !  

- Cat’s eyes, bonsoir !  

- Miki, c’est moi… Tu ne saurais pas où est Eriko, j’ai essayé de la joindre car d’après Théo Kaori est venue chez elle !  

- Mais, Eriko se trouve encore à Paris ! Elle y sera jusqu’à lundi prochain…  

- Merde ! Bon, je suppose que Kaori ne t’a pas téléphoné ?!  

- Si tel avais été le cas, je te l’aurais déjà dis voyons ? Tu as une idée de l’endroit où elle peut se trouver ?! S’inquiéta Miki.  

- Je vais essayer chez Mick et Kazue, après je file au cimetière !  

- Tiens moi au courant !!! Falcon et moi on va se renseigner de notre côté !  

- Ok.  

Passablement énervé à présent, il appela son acolyte.  

- Angel j’écoute ?!  

- Ryo c’est moi… Kaori est là ?!  

- Non… Pourquoi ? Elle n’est pas chez le peintre ?! S’informa l’américain étonné.  

- Non ! D’après lui, son chauffeur l’aurait raccompagné chez Eriko, mais la miss est toujours à Paris. Alors, je me demandais si elle n’était pas chez toi ?! Ou bien si elle n’était pas passée en coup de vent ?!  

-Attends, je vais demander à Kazue si elle l’a vue quand je suis sorti à la pêche aux infos.  

- Ok je patiente ! Soupira Ryo légèrement agacé.  

- Allo ?! T’es là ?! Ryo ?  

- Alors ?!  

- Aucune nouvelle. Désolé.  

- Je retourne au cimetière… Ensuite j’irai au port ! Si jamais entre temps tu as des niews…  

- Pas de problèmes… De mon côté, je vais « cuisiner » mes indics ! On se retrouve chez toi dans une heure… On reste en contact d’ici là !  

- Ok !  

Ryo n’en menait pas large. Son inquiétude était grandissante. Kaori pouvait se montrer si imprévisible parfois ! Pourvue qu’elle n’aille pas faire une bêtise. Lorsqu’elle était en proie à de fortes émotions, elle ne résonnait plus.  

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