Chapter 22 :: Cruauté...

Published: 29-06-05 - Last update: 29-06-05

Comments: Bonjour !! Bonne lecture... Merci pour les reviews ! encore.

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- Bonjour… Lança Kaori en s’installant face à Falcon.  

- Bonjour. Alors tu t’es bien amusée ? Demanda ce dernier ; conscient du changement mental qui s’était opéré chez son amie.  

- Comme jamais… Avoua t-elle.  

- Ha ! Ma chérie, tu es là ! Je ne sais pas pour toi, mais moi je viens à peine d’émerger…  

- Si Eriko ne m’avait pas téléphoné, je dormirais sûrement encore ! Pouffa Kaori.  

-En parlant d’Eriko, je pense que grâce à nous, elle s’est taillée une jolie petite réputation !!!!! Je ne serais pas surprise si ses ventes s’envolaient en flèche !!!!!!!! Toutes les éditions de ce matin parlent d’elle ! Tu as lu le journal du jour ? S’enquit la femme du géant avec malice.  

- A vrai dire, j’ai pris ma douche et j’ai filé chez toi…  

- Alors, Instruits toi !  

La jeune femme s’empara des pages tendues et commença sa lecture. Miki avait raison, la styliste était plusieurs fois citée en termes élogieux. Sur un autre, ce trouvait même une photo d’elle devant sa boutique. Un troisième ventait la beauté des vêtements portés par Miki et elle-même.  

- Je suis ravie pour elle !!! C’est la concrétisation de son rêve !!!  

- Oui… Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin !!! Jubila Miki en sortant de son tablier une feuille de journal parfaitement découpée. Elle la déplia soigneusement et la tendit à son amie.  

- Qu’est ce que c’est ?!  

- Regarde…  

La jeune femme s’empara de la feuille et manqua s’étouffée en lisant le titre :  

- C’n’est pas vrai !!! Non ?!  

- Et si… Alors ?! Heureuse…  

- Seigneur ! J’ai complètement oublié d’appeler Kazue… Je peux ?  

Falcon acquiesça.  

Dring ! Dring ! Dring !  

- Mick j’écoute ?  

- Mick… C’est Kaori.  

- Salut ma belle. Comment vas ?!  

- Ca va. Peut tu me passer Kazue… C’est très urgent.  

- Si c’est à propos de la soirée et du fait qu’elle doit être la prochaine muse du peintre, ne te fatigue pas on est tous au courant…  

- Aie ! Elle m’en veut ?  

- Elle non ! Elle est super fière… Bougonna t-il.  

- Je suis désolée ! Vraiment… J’ai été prise au dépourvue. Je ne m’attendais pas à être interviewée…  

- Je sais. Soupira Mick. Mais tu dois comprendre que ta boulette pourrait avoir des conséquences disons… Désagréable !  

Kaori baissa la tête, honteuse d’être rappelée à l’ordre par son meilleur ami. Elle se sentait stupide.  

- Je suis désolée… Terriblement !  

- Ca va ! Ca va ! On oubli… La rassura ce dernier incapable de lui en vouloir.  

- C’est vrai ? Alors tu n’es plus fâché ?  

Mick hésita. Devait il lui expliquer que son partenaire était au courant de l’histoire, ou bien laisser la jeune femme l’apprendre à ses dépends. Le regard de Ryo ne présageait rien de bon pour Kaori… Donc mieux valait qu’elle anticipe.  

- Mick ?! Mick tu es là ?  

- Oui… Ecoute Kaori, Ryo sait pour le journal et…  

- Et ? S’informa cette dernière avec froideur.  

- Il est très fâché…  

- Tiens donc !  

La réaction de son amie n’était telle qu’il l’imaginait… Il croyait qu’elle s’inquièterait de savoir exactement quels avaient été ses paroles, où il se trouvait en ce moment… Mais non, visiblement la jeune femme semblait elle aussi très en colère contre ce dernier… Apparemment.  

- Je ne sais pas où il est… Mais si j’était toi, j’attendrais qu’il se calme Dit le blond.  

- Je me fiche qu’il se calme ! S’il est en colère, tempi pour lui !!! Je le suis tout autant, figures-toi !  

- Et on peut savoir pour quelle raison ? Questionna une voix dure derrière elle.  

- Mick, dis à Kazue que je l’appellerais dans la soirée et merci encore.  

Lentement, Kaori fit face à son partenaire. Ses yeux lançaient des éclaires. Ryo la fixa froidement, comme pour l’intimider. En d’autres circonstances, elle aurait baissé les yeux, consciente de la grave erreur qu’elle avait commise… Mais pas aujourd’hui ! Non, aujourd’hui elle lui en voulait d’avoir découché. Et peu importait les griefs que lui avait contre elle.  

- Tiens… Tiens ! Ryo… Je commençais à m’inquiéter ! Ironisa cette dernière. On peut savoir où Mossieur à passer la nuit ?! Je suppose qu’il faut que je m’attende à avoir des nouvelles de notre cher banquier d’ici peu ?!  

- Je passe mes nuits où et avec qui ça me chante…Répondit l’homme. Viens, j’ai à te parler !  

City Hunter s’était exprimé calmement, avec détachement, comme s’il parlait de la pluie et du beau temps.  

Ce constat inquiéta la propriétaire du bar. Elle aurait aimé dire quelques mots pour alléger l’atmosphère, mais son mari qui l’avait devancé l’entraîna à l’écart.  

- Ne te mêle pas de sa.  

- J’ai l’impression qu’ils vont dire des choses qu’ils risquent de regretter par la suite… Appréhenda sa femme.  

- Peut être. Mais eux seuls sont concernés.  

City Hunter était face à face (c’est étrange ?! HEIN !!!).  

- Je t’écoute répliqua Kaori blessée par ses dernières paroles. Elle le voyait déjà dans les bras d’une « lapine ».  

- Je préfèrerais qu’on sorte…  

- Ce que tu as à me dire peut être dit ici ! Lança la jeune femme le cœur battant.  

- Comme tu veux. Après tout ça m’est égale ! Répondit ce dernier en allumant sa cigarette.  

Son acte avait été machinal, comme si les vieilles mauvaises habitudes reprenaient enfin leur droit ! Il n’avait aucunement l’intention de faire enrager sa partenaire ; seul son besoin de nicotine justifiait ce geste.  

Kaori attendait le bon vouloir de l’homme en face d’elle. Aucunes remontrances de franchit ses lèvres lorsque ce dernier sorti son paquet de clope avec l’intention manifeste de s’en griller une là, dans le café de leur amis ; un lieu non fumeur qui plus est…  

C.H la regarda à travers les volutes de fumée. Elle attendait, accoudée au bar, qu’il se décide à parler. Malgré lui, il admira l’ovale parfait de son visage encadré par ses courtes mèches brunes. Ses yeux descendirent sur sa gorge pour finir leur trajectoire à la naissance de sa poitrine…  

- Seigneur… Elle ne porte pas de soutien-gorge !!!! Songea t-il effaré. Mais qu’est-ce qui lui prend, non d’un chien !!!!  

La jeune ne bougea pas lorsqu’elle sentie se poser sur son corps le regard onyx de l’étalon. A une autre époque, elle aurait rougit de honte et brandi une massue qui l’aurait envoyer sur la lune… Mais pas là ! Bien sur, au fond elle Kaori enrageait. Mais elle avait pris la décision de rester stoïque et peu importe ce que ferait ou dirait Ryo.  

- As-tu seulement conscience de la porté de tes actes ? demanda ce dernier en s’adossant à la fenêtre. Une pro aurait trouvé une parade… Mais n’aurait pas risqué la vie d’un tiers.  

Il avait en parti raison. Jamais elle n’aurait du mêler Kazue à cette histoire, car les risques étaient réels. Cependant, elle trouvait injuste qu’il remette en cause son travail… Même si elle n’égalait pas Miki, Reika ou Saeko, elle était bien certaine des progrès qu’elle avait accomplis ces dernières années.  

- Etait tu tellement en manque ? Outragea le brun désarçonné par le mutisme profond de sa compagne. En disant cela, il espérait la voir réagir.  

- Je me demande qu’elle aurait été la réaction de ton frère s’il t’avait vue à la TV hier soir… Je ne pense pas qu’il aurait apprécié que sa petite sœur se laisse tripoter par le premier « richard » qu’elle croise… J’aurai cru que tu avais plus d’amour propre ! Plus de retenue… Si tu avais été nue, cela n’aurait pas été pire, en fait.  

L’intéressée cligna des yeux. Un étau enserrait son cœur. Le sang battait comme un fou à ses tempes. Les mots refusaient toujours de sortir de sa bouche devenue sèche. Ce ne pouvait pas être Ryo, qui lui parlait ainsi… Non ! Elle refusait de croire que son partenaire puisse se montrer aussi cruel et cynique.  

- Ton comportement d’hier est indigne de ton fr…  

- Ryo !  

Falcon s’était avancé. Il semblait littéralement hors de lui. Même son épouse n’aurait pas risquer de le contrarier en se moment.  

- Laisses Falcon… Dit Kaori d’une voix lointaine.  

Ce dernier baissa les points. Mais ne recula pas pour autant.  

- Oui Mammouth ! Sa ne te concerne pas… C’est entre elle et moi. Déclara Ryo.  

Kaori s’avança à la hauteur de Ryo. Elle leva les yeux et regarda bien en face l’homme qui venait de briser son cœur. Elle voulait qu’il voie à quel point il venait de la rabaisser, de l’humilier. Les propos qu’il venait de tenir avaient entaché à jamais le lien qui les unissait jusqu’alors.  

Ryo resta stoïque à l’approche de la jeune femme. Seul ses narines frémirent lorsque la senteur vanillé qui émanait de cette dernière l’enveloppa tout entier. Elle allait le gifler, à coup sur ! Puis elle s’enfuirait en larme. Au fond de lui, Ryo s’en voulait pour les paroles qu’il venait de prononcer. Il avait perdu son sang froid lorsqu’il avait vu de quelle manière elle était habillée aujourd’hui !  

Toute la jalousie et la rancœur avaient ressurgies. Il lui en voulait d’avoir mis cette robe hier… De s’être laissée caresser par ce blanc bec ! Il lui en voulait d’avoir mis cette robe aujourd’hui et d’être encore plus désirable que la veille… Pour qui s’était elle parée de la sorte ? Devait elle « le » revoir ? Peut être maintenant ?!!  

- Mon pauvre Ryo… J’ai de la peine pour toi !  

Ryo écarquilla les yeux d’étonnement.  

- Oui… Tu me fais vraiment pitié ! Je n’aurai jamais pensé que tu tomberais si bas ! Vraiment. En être réduit à m’insulter… il semblerait qu’encore une fois je me soit trompé sur ton compte ! Enfin… C’est la vie ! Dit la jeune femme tranchante comme l’acier.  

C. H paraissait ébranlé… Il n’avait jamais vu Kaori dans un tel état de détachement. Un peu comme si son corps était là, mais son esprit dans un autre lieu.  

- Je me demande ce qui peut t’avoir motivé à agir ainsi ?! Est-ce par ce qu’un homme a sut me montrer de l’intérêt, du respect… Le respect que tu n’as jamais eu envers moi !!! Ou bien peut être est-ce par ce que lui a osé ce que tu mourrais d’envie de faire, mais que ta lâcheté a toujours empêché.  

- Ma pauvre Kaori… Ne… Commença l’étalon véxé par la véracité de ces propos.  

- Peu importe Ryo… Peu importe ce que tu vas dire ! Je vais exaucer ton souhait le plus cher ! Ce vœu que tu fais chaque jour… Ce désir qui te ronge de l’intérieur ! Dit lentement la jeune femme en s’approchant de son partenaire tétanisé par le souffle chaud de la jeune femme sur son cou.  

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