Chapter 19 :: Dur matinée!

Published: 26-06-05 - Last update: 26-06-05

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- Hum… Encore ce satané bruit ! Mais qui peut faire autant de vacarme à une heure aussi matinale ? Avec un grognement digne d’un animal, Kaori émergea de son rêve. Le téléphone ! Soupirant, elle enfila ses chaussons et descendit les escaliers d’un pas lourd.  

- Hum… Allo ? Marmonna la jeune femme.  

- Kaori !!!! Alors, ma chérie ? Raconte moi vite comment s’est passé la soirée ?!!!! S’excita la styliste.  

- Eriko ? Mais qu’est-ce qui te prends d’appeler aux aurores ? Demanda cette dernière en baillant.  

- Aux aurores… Mais, je te ferais remarquer qu’il est deux heures de l’après midi.  

- Non !!! Ce n’est pas possible !! Mais… Mais ! Et moi qui ai rendez-vous avec Miki à 15h30 !!!!  

- Calme toi enfin… Bon écoutes, je te laisse mais tu me rappelles le plus vite possible, Ok ? demanda la styliste.  

- Oui ! Promis. A plus tard.  

A peine raccroché, la jeune femme fonça dans la salle de bain. Elle se glissa sous la douche tel une automate. Son esprit était encore ensommeillé. Des flash-back de son rêve lui revinrent en mémoire. Elle se revoyait au bord d’un lac superbe, entouré d’une forêt verdoyante. Le calme qui régnait avait quelque chose d’irréel. Elle était certaine d’être seule, pourtant elle ressentait une présence!  

Kaori tenta de se concentrer sur ce mirage nocturne. Qui pouvait bien être cette personne qu’elle percevait malgré sa solitude ? Etait-ce un homme ? Une femme ? La/le connaissait-elle ? Son cœur s’affolait de plus en plus dans sa poitrine à mesure que l’aura se rapprochait…  

D’instinct, Kaori sut qu’il ne s’agissait pas d’un ennemi… Quelque soit cette personne, elle ne lui voulait aucun mal. Au contraire, les ondes émises par l’inconnu/e étaient bienveillantes, douces, apaisantes et protectrices…  

Son être tout entier réagissait lui aussi ! Elle avait chaud, alors que le soleil était voilé par un épais nuage blanc. Une brise légère balayait les feuilles des arbres environnants. Un long frisson lui parcourait l’échine, mais le vent n’en était nullement responsable !  

Les sens en éveil, Kaori attendait… Elle fermait les yeux, pour mieux ressentir la présence. Un homme ! A présent, elle en était sur ; il s’agissait bien d’un homme… Qui pouvait être celui que son cœur et son corps avaient reconnu avant même que ses yeux ne se pose sur lui ?  

Le gel douche de cette dernière tomba sur le sol mouillé, brouillant sa concentration. Le regard perdu, la jeune femme fixa sans le voir vraiment, l’objet. De nouveau elle ferma les paupières avec l’espoir de reconnaître « son visage ». Mais plus rien… Elle avait beau fouiller sa mémoire, aucune autre image ne revenait.  

- Au fait… Et Ryo ? S’interrogea cette dernière subitement. Où se trouvait-il en se moment ? Etait-il encore en train de dormir ?!  

*******  

L’étalon étira ses muscles endoloris. Il regarda par la fenêtre et constata qu’il faisait grand jour. Quelle heure pouvait il bien être ? Il tourna son poignet et vit qu’il était 10h30.  

- Allez mon vieux… Il est temps de prendre « le taureau par les cornes » ! Ironisa t-il.  

Il rabattit son siège, tourna le contact ; fit ronronnée sa mini et démarra. Ce petit somme lui avait fait du bien. Il était calme, sur de lui. C.H avait enfin pris une décision… Et allait la mettre en application sereinement…  

Le trajet jusqu’à l’appartement sembla durer une minute. Il stoppa son « bolide intemporel » (vous avez remarqué je suppose vous aussi que malgré les balles, les coups de massues, les tonneaux et autres catastrophes, la petite mini reste intact !!!!!!!!!!!! Ca, s’est de la magie !!) près de la voiture de Kaori.  

Son sixième sens le prévint qu’elle était là. Que faisait elle ? L’attendait elle avec une massue estampillée « Mort au déserteur » ? Ou bien peut être était elle tellement en colère qu’il est découché, qu’elle s’activait aux fourneaux… Il connaissait si bien sa partenaire…  

D’un pas félin, il pénétra dans l’appartement. Son regard de lynx s’arrêta devant l’état pitoyable du salon ! Aie ! Elle avait tout laissé en plan… Ca s’annonçait mal ! Sur de lui, néanmoins, il entra dans la cuisine. Il inspecta le dessus des plaques de cuissons où elle laissait habituellement refroidir ses plats. Rien… Et dans le frigo, encore moins !  

Ryo gratta sa barbe naissante (je trouve cela terriblement sexy !il grimpa l’escalier et s’arrêta devant la chambre de la jeune femme. Il frappa doucement. Aucune réponse… Pourtant, il savait qu’elle était là ! Elle devait sûrement ruminer…  

- Kaori, c’est moi ! Il faut que je te parle…  

- …  

Fut la seule réponse qu’il obtint. Il continua tout de même. Pour lui, s’était maintenant le moment de mettre les choses au point une fois pour toute…  

- Ecoutes, laisses moi entrer. On doit parler, c’est important ! Continua t-il.  

- …  

Toujours rien.  

C. H soupira.  

- Arrête de faire la gamine persifla ce dernier sachant combien sa partenaire détestait ce genre de réflexions.  

- …  

Encore se maudit silence.  

L’homme perdit patience. Il devait lui parler coûte que coûte. Quand bien même elle n’était pas d’accord pour cela.  

- Je te préviens tout de suite Kaori… Je n’aime pas être pris pour un con ! Alors soit tu ouvres cette foutue porte, soit c’est moi qui m’en charge ! Fit il d’une voix dure et inflexible.  

- …  

Silence de mort.  

Pour ce dernier, s’en était trop. Il ouvrit la porte à toute volée et s’élança dans la pièce seulement éclairée par les rayons timide du soleil. Il ouvrit la bouche près à apostropher sa partenaire quand il avisa qu’elle dormait profondément.  

Une nuée de corbeaux furieux s’élancèrent sur lui ; lui signifiant leur mécontentement d’être ainsi réveillés. Après avoir chassé les volatiles à grands coups de pieds et de points (vous imaginez un peu la scène ?), il resta quelques seconde indécis…  

Son cerveau se mit à fonctionner à toute vitesse… Sortir de sa chambre, ne surtout pas la regarder ! Même pas une fraction de seconde où s’en était fini de lui et de sa résolution…  

La sueur perlait le long de sa colonne vertébrale. Ses jambes pesaient une tonne et ne semblaient plus vouloir le soutenir ! Avec la force du désespoir, il s’agrippa à la porte du placard, qui s’ouvrit en grinçant et tomba nez à nez avec « la robe »…  

- Seigneur !!! Aidez moi ! Sua l’étalon.  

Tel un noble héro, il referma discrètement l’accès de la penderie. Sauvé… Il était sauvé ! Peu à peu, ses membres se remirent à fonctionner. Il avança un pied devant l’autre fier de lui ! Au moment où il allait franchir le seuil, ses sens se mirent en alerte ROUGE. Il tourna la tête.  

A quelque mètre de lui se trouvait épars sur le sol les sous vêtements de sa partenaires… Un superbe string couleur champagne ainsi que le coordonné porte-jarretelles ! Malgré lui, il chercha des yeux, les bas et les aperçus trônant sur le siège près de la commode…  

Son sang de figea dans ses veines lorsque sa partenaire qui jusqu’a présent lui tournait le dos se retourna. Le drap qui la recouvrait entièrement venait de glisser de son corps, laissant à l’homme transit le loisir de contempler le buste le plus parfait qu’il lui ai été donné d’admirer…  

City Hunter blêmi. Il voulait fermer les yeux, ne plus voir ce spectacle ! Il avait l’impression d’être un abject voyeur… Avec une volonté hors du commun, il tourna les talons. Referma la porte et s’enfuit de l’appartement l’âme, le corps et le cœur sans dessus- dessous.  

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