Capitolo 12 :: 12. Coup de pouce

Pubblicato: 14-09-20 - Ultimo aggiornamento: 14-09-20

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Kaori se réveilla vers neuf heures - avec une grande douleur au cou - et remarqua que Ryo s'était profondément endormi. Elle l’aida à se coucher et à lui mettre une couverture car ce jour-là, il n'était pas important qu'il se levait tôt.  

Elle effleura son front, voulant se pencher pour l'embrasser, mais elle n'avait pas le courage, alors elle monta à l'étage pour voir si Mahoko était déjà réveillée. Le mannequin venait de sortir de la salle de bain et souriait malicieusement, même si Kaori lui assura que rien ne s'était passé.  

"Pas encore ..." dit Mahoko en se dépêchant pour s'habiller, maintenant habituée aux rougissements de Kaori.  

Ensuite, les filles sortirent en se dirigeant vers le Cat's Eye, où elles trouvèrent Miki qui voulut connaître tous les détails de ce qui s'était passé la veille.  

Au fur et à mesure que l'histoire se déroulait, les expressions de Miki changeaient en succession rapide, laissant de temps en temps aller à 'Eeh?!’ Et' Ooh!’ impressionnés, et finalement, quand le baiser vint dans l’histoire, elle regarda Kaori avec l'air du chat qui avait pris la souris.  

Elles passèrent pratiquement toute la matinée ensemble, offrant même d'aider Miki lorsque les camions arrivèrent avec des fournitures. À l'approche du déjeuner, l'endroit se remplit et Miki fut forcée de partir à un moment donné pour s'occuper de sandwichs et d'autres préparations mais Kaori et Mahoko furent heureux de rester et de manger et, avant de partir, Mahoko salua chaleureusement la propriétaire du local, sans négliger Falcon - qui répondit d'un ton bourru - ni Kasumi.  

En début d'après-midi, elles passèrent par la boutique Eriko où la même histoire se répéta : Mahoko et Kaori racontèrent tout à la styliste, qui fut bouche-bée presque tout le temps - et comme Miki, elle regarda Kaori sournoisement pendant le moment du baiser -, puis elle leur montra fièrement les pages mode de plusieurs journaux, tous réservés à son défilé.  

Mahoko voulait également se rendre à la station de police pour remercier Saeko d'avoir conseillé City Hunter, réitérant qu'elle n'aurait pas pu avoir un séjour meilleur.  

Plus tard, Kaori et Mahoko rentrèrent pour récupérer les bagages du mannequin.  

Elles essayaient de retarder le départ autant que possible mais Mahoko avait plusieurs choses à embarquer et des admirateurs l’assailleraient sûrement à l'aéroport.  

Enfin, Mahoko récupéra le chéquier de son sac à main et compila ce que Ryo et Kaori devaient encaisser.  

Lorsque Kaori vit le chiffre, elle blêmit.  

"Mais ... Mahoko, tu es sûre qu'il n'y a pas d'erreur? Après tout, nous ne t'avons accompagnée que pour travailler ... et tu nous as aussi aidés!" Kaori n'était pas du genre à se plaindre si elle recevait un gros paiement, mais cela semblait trop.  

"Oh, non-sens, vous avez supporté tous ces matins entre les séances photo et les interviews, c'était le minimum pour l'ennui mortel que vous avez enduré. J'ai ajouté un petit plus parce que vous êtes des gens merveilleux. Considérez cela comme une sorte de pourboire!"  

Kaori n'était pas encore convaincue, mais elle comprenait que lorsque Mahoko disait quelque chose, il ne fallait pas la contredire! Sachant cependant qu'avec cet argent, ils iraient bien pendant un bon moment, elle le mit dans son portefeuille.  

Puis, elle regarda Mahoko et sentit des larmes lui monter aux yeux.  

La dernière fois qu'elle s’était sentie si désolée pour le départ de quelqu'un, ça s’était passé avec Sayuri ... Mahoko n'était pas sa sœur, mais elle l'avait tellement aidée, et depuis le premier instant elle avait été complètement à l'aise en sa compagnie, qu’elle la considérait presque comme telle.  

Peut-être que seulement avec Miki et Eriko, elle ressentait cette sensation. C'était un sentiment plutôt inhabituel pour la nettoyeuse qui, pour éviter de s'effondrer de manière ruineuse, osa l'enlacer.  

Mahoko l'accueillit sans hésitation, la tenant fermement. Dans son environnement, il n'était pas facile de se faire des amitiés profondes ... Kaori l'avait surprise plus d'une fois.  

"Merci pour tout, Kaori. Je ne peux pas exprimer avec mots à quel point je me sentais bien ici, vraiment. Je promets que je reviendrai vous voir"  

Kaori se sépara d'elle, acquiesçant, reniflant. Sentant qu'elle allait pleurnicher à son tour, Mahoko sourit et se reprit rapidement.  

"Le taxi avec mon manager est sur le point d'arriver ... si nous nous disions au revoir à l'aéroport, nous inonderions tout! Mais où est Ryo?"  

À ce moment-là, ils entendirent la porte d'entrée s'ouvrir et l'homme entra. Mahoko le regarda doucement et tendit la main.  

"Cher Saeba, il est temps pour moi de partir. J'ai déjà remercié toutes les personnes qui ont rendu mon séjour au Japon extrêmement agréable, seulement tu manquais!"  

Ryo sourit, lui prit la main et, avec l'air le plus galant de tous les temps, la porta à ses lèvres, y laissant un léger baiser. "C'était un honneur, ma belle", dit-il dit avec un clin d'œil et Mahoko rougit quelque peu. Oui, Ryo savait définitivement comment faire pour charmer une femme!  

Les deux nettoyeurs aidèrent le mannequin à porter les valises dans la rue où, peu de temps après, le taxi arriva pour l’emmener à l'aéroport.  

Encore une fois, Mahoko et Kaori s’enlacèrent.  

"Bon voyage. Et n'oublie pas de tenir ta promesse!"  

"Bien sûr. Et vous n'oubliez pas que vous n’avez plus de moyen de vous cacher!"  

Kaori s’enflamma, mais n’eut le temps de répondre que Mahoko avait déjà sauté dans la voiture, elle ne voulait absolument pas pleurer!  

Ryo, d'autre part, mit son bras autour d'elle. Kaori le regarda du coin de l'œil. Tout semblait toujours sûr avec lui mais elle avait appris d’expérience que rien n’était jamais acquis, il réussissait toujours à s’échapper.  

Il y avait eu le baiser du véritable amour, clair et éclatant, et en effet Ryo ne réagissait pas comme il l'avait fait les autres fois ... mais Kaori sentait qu'elle devait faire quelque chose pour que tout soit clair, sans aucune ombre. Mais quoi?  

Kaori monta dans sa chambre pour enfiler une salopette confortable qu'elle portait lorsqu'elle était à la maison, puis alla préparer le dîner. Ryo n'avait encore rien dit, mais il n'était même pas sorti. Il était dans le salon à regarder la télévision.  

Dès qu'elle s'approcha du lit, Kaori remarqua un joli paquet rose clair qu'elle était sûre de n’avoir jamais vu. Qu'est-ce que Mahoko avait oublié? Pourtant, il était bien en vue, placé en plein milieu du matelas ...  

Elle souleva le couvercle, le contenu était caché par une carte. Kaori lit rapidement.  

‘Chère Kaori,  

Ceci est un petit cadeau pour toi. En fait, c'est aussi pour Ryo. J'espère que vous pourrez l'apprécier. C'est pour vous donner un coup de pouce supplémentaire ... J'espère que vous saurez en faire bon usage. De plus, j'ai laissé le livre des enchantements sur ta table de chevet. Je sais que tu n’es pas sûre de vouloir utiliser tes pouvoirs, mais si tu décides de le faire, tout ce que tu dois savoir y est écrit. C'était le mien, et en plus des enchantements de ma grand-mère, il y a aussi toutes mes notes. Tu as également mon numéro de téléphone, donc si tu as un doute ou si tu veux simplement parler, tu pourras m'appeler. Enfin, je vais écrire ci-dessous l'adresse à laquelle tu pourras m'envoyer des lettres, si jamais tu en as envie. Ne t’inquiète pas si je ne réponds pas souvent ou rapidement. Malheureusement, comme tu l’as vu, mon travail me fait toujours courir, mais sois assurée que je lirai chaque mot que tu voudras m'écrire. Merci d'avoir rendu ces deux semaines vraiment magiques.  

Avec amour,  

Mahoko’  

Kaori se surprit à sourire, émue, leva les yeux vers la table de chevet et vit le livre. C'était vrai, elle ne savait toujours pas quoi faire avec ce qu'elle venait de découvrir. Inutile d'y réfléchir maintenant, tôt ou tard elle déciderait.  

Alors elle ouvrit le livre et y fourra la note de Mahoko, puis le remit dans un tiroir. Elle ne reprendrait plus jamais ce livre jusqu'à ce que ses idées s'éclaircissent.  

Au lieu de cela, elle se concentra sur ce qui était dans le paquet et manqua de s’étouffer.  

Ryo se demandait ce que faisait Kaori dans sa chambre. Elle avait été enfermée pendant au moins une demi-heure, malgré avoir annoncé qu'elle se dépêcherait pour préparer un dîner rapide.  

Mais que diable faisait-elle?  

Il regardait la télévision avec insouciance, au lieu de bouger, monter une fois pour toutes pour régler l'affaire avec Kaori ... et ne pas quitter l'une de leurs chambres pendant au moins deux jours.  

Il était absurde que quelqu'un comme lui ne trouva pas le courage de saisir et d'embrasser une femme, mais sa Kaori était toujours si précieuse et délicate à ses yeux, qu'il se demandait comment il devait agir ...  

Quelques instants plus tard, il sentit la présence de Kaori descendre silencieusement les escaliers et se diriger vers la cuisine. Il ne prit pas la peine de la regarder, principalement parce qu'il se sentait gêné - mais depuis quand ressentait-il ce genre d'émotion?! -, mais son attention fut captée quelques minutes plus tard, quand il entendit de la musique provenant de la cuisine.  

Ça avait un rythme fort, la mélodie était sensuelle et captivante. Confus, puisqu'il ne se souvenait pas que Kaori avait jamais cuisiné en écoutant de la musique, Ryo se leva et suivit la trace des notes, jusqu'à ce qu'il franchisse le seuil de la pièce incriminée. Et là, il resta enchanté. 

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