Capitolo 4 :: 4. L'amour est une faiblesse

Pubblicato: 21-08-20 - Ultimo aggiornamento: 21-08-20

Commenti: Merci à ceux qui ont commenté et voudront commenter, bonne lecture ^^

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Marcos Redford se leva et se dirigea vers la fenêtre, tenant son précieux cigare cubain dans sa main et le frottant sous son nez, impatient d'en profiter en paix. Ce qui n'était pas possible pour le moment car le casse-pieds dans la même pièce lui donnait seulement envie de le battre et il voulait se détendre comme un nouveau-né quand il allait allumer cette merveille. Il le renifla simplement avec plaisir, observant les lumières de la ville en contraste avec le ciel sombre.  

"Alors Ryo Saeba t’a vu. Bien sûr, tu es un débutant et il est parmi les meilleurs professionnels. Pas étonnant", dit-il d'un ton ennuyé, mais sans aller trop loin. Inutile de blâmer les amateurs.  

"Oui, il m'a vu! Mais je m'en fous, je veux qu'il soit mort! Ce salaud ... ce salaud reste avec elle tous les jours, dans la même maison, même la nuit! C'est ma femme!" le garçon debout derrière lui serra les poings, tremblant de colère. "Ma Mahoko ... Je ne peux pas supporter cette situation. Vous devez tuer cet homme!"  

Redford sourit, regardant le gars à travers le reflet de la fenêtre. Grand, rasé, beaux grands yeux, physique de joueur de football ou quelque chose de similaire... définitivement un beau jeune homme. Et il faisait des caprices pour une femme, un mannequin, alors qu'il aurait sûrement pu avoir n’importe quelle demoiselle à ses pieds.  

"Tuer Ryo Saeba fait déjà partie de mes plans. Es-tu prêt à me payer malgré cela?"  

Le garçon oublia sa fureur pendant un moment et ses lèvres s'écarquillèrent en un sourire inquiétant. "Je n'ai pas de problème d'argent. En plus ... je connais votre renommée. Je veux que vous me permettiez de suivre Mahoko sans qu'elle me voie." dit-il avec ses yeux qui s'ouvrirent tout grands, un signe clair de quelqu'un qui délirait. Redford secoua légèrement la tête.  

"Je sais que tu n’as pas de problème d'argent ... Ken Shito, fils de papa héritier de l'empire de cornichons Shito ... évidemment je peux te satisfaire. En échange, cependant, j'aimerais que tu donnes ... disons donc, un avertissement à Saeba. ... il ne te remarquera pas grâce à moi. "  

Ken haussa un sourcil, désorienté. "Avertissement? À quoi ça sert? Je me suis informé et je sais ce qui doit être fait ... ce sera suffisant de kidnapper sa femme et nous l'aurons en main", dit-il avec enthousiasme.  

Redford ne se démontait, se souvenant qu'il était toujours un bizut. Il se concentra sur la traînée de lumières clignotant devant ses yeux. "Sais-tu ce que tous les tueurs ont fait , désirant tuer City Hunter ont fait jusqu'à présent? Ils ont bien pensé à kidnapper sa femme pour l'attirer dans un piège mortel et, devine quoi?, il est toujours sorti indemne et il a infligé de nouvelles humiliations à ces imbéciles. L'idée d'exploiter son amour est bonne, bien sûr, mais ce n'est pas le moyen d'atteindre notre objectif. "  

Ses yeux semblaient s'éclairer et Ken se sentait intrigué. La voix de l'homme était calme et cadencée, presque hypnotique. Il semblait si sûr de lui que Ken ne pouvait s'empêcher de se sentir à son tour confiant.  

"C'est vrai, l'amour est une faiblesse ... mais il est inutile de répéter le même schéma qui s'est avéré infructueux. Je sais comment faire ... Je sais comment me servir de son amour et le retourner contre lui". Un énorme sourire se dessina sur son visage, anticipant le goût de la victoire plus que celui du cigare qu’il mourait de l’envie d’allumer.  

"Maintenant, va-t’en. J’obtiendrai ce dont tu as besoin, avec des instructions précises à suivre et avec les frais que tu devras payer comme indiqué. Je mettrai Saeba en sommeil pour toujours et j'aurai la réputation du meilleur tueur de tous les temps, tu auras ta poule..." d'un geste de la main, il le renvoya liquida, et Ken obéit, trop ravi pour être vexé par les manières de Redford.  

Finalement, Redford s’effondra sur son fauteuil et mit le cigare dans sa bouche. Il poussa un long soupir. La ligne d'arrivée était à deux pas et il la franchirait l'aurait franchie sans aucun doute. Avec un soupirde satisfaction, il alluma son cigare et aspira, lâchant un rire guttural.  

Quelques jours s'étaient écoulés et rien de frappant ne s'était produit. Mis à part quelques fans intrusifs pendant la séance de photographie et d'autographes, aucun ne s'était révélé être une menace pour Mahoko et Kaori se sentait calme.  

En ce moment, tout le monde jouissait d'un après-midi de détente, une occasion rare où Mahoko n'avait pas à courir d'une place à l'autre, ou d'une rédaction à l'autre pour une interview. La mannequin était assise sur le canapé en train de lire un beau livre, par lequel elle semblait vraiment happée, tandis que Kaori l'imitait avec le quotidien, sur lequel était déjà imprimée une jolie photo de Mahoko ... elle roula des yeux, sachant que heureusement la prochaine parution couvrirait la collection automne-hiver ... ils l’habilleraient enfin ! Ryo, quant à lui, était allongé sur le tapis du salon, gloussant comme un imbécile en feuilletant un magazine porno ... de temps en temps, il avait la bonne idée de se lever en ne s'appuyant que sur son mokkori, puis Mahoko rougissait et Kaori lui jetait une massue sur la tête. Le schéma se répéta plusieurs fois, et Kaori se demandait pourquoi diable il faisait toujours le même cirque s'il savait ce qui l’attendait. S'amusait-il?  

À la énième fois, Mahoko rit, tandis que Kaori, exaspérée, tira lança une pantoufle sur la tête de Ryo. "Eh bien, veux-tu la fermer?! Il y en a qui voudrait lire sérieusement!"  

"Eh, alors pourquoi tu ne me laisses pas tranquille?!" répondit Ryo en tirant la langue, comme un bon garçon de cinq ans comme d'habitude.  

"Tu pourrais, pour une fois, trouver un livre ou un journal sérieux au lieu de simplement te concentrer sur ce genre de choses!" continua Kaori avec la veine sur son front palpitant de colère. Elle était vraiment sur le point de libérer sa meilleure arme, le kompeito de dix mille tonnes, lorsque le visage de Ryo se transforma complètement, devenant sérieux et très grave.  

"À TERRE!" il se leva en une fraction de seconde, se jetant sur les deux filles et faisant basculer le canapé. L'instant suivant, une grenade à main fit irruption dans la maison annoncée par le fracas de la fenêtre brisée, puis explosa, provoquant de la fumée et une incroyable confusion.  

Tandis que les deux filles toussaient, ne comprenant pas ce qui s'était passé, Ryo courut vers la fenêtre, regardant dehors. "Mais comment est-ce arrivé?! Je n'ai rien entendu ... je n'ai prévenu personne ..." se dit-il, étonné. Il n'était pas possible que quelqu'un gardait la maison avec l'intention de lancer une bombe, sans qu’il le soupçonna nullement!  

Ryo se tourna vers Mahoko, qui, avec l'aide de Kaori, se relevait, quoique instable. "As-tu des fans si fous qu'ils te lanceraient une bombe?"  

Le mannequin le regarda, écarquillant ses yeux, bien plus surprise que lui. "Ce n’est jamais produit arrivé avant..."  

"Il y avait peu de poudre à canon dans la bombe ... on dirait presque qu'ils voulaient nous donner un avertissement", un flash traversa les yeux noirs du nettoyeur. "Serait-ce Redford ...?"  

Kaori avait retrouvé sa lucidité, et maintenant sa colère était plus explosive que la bombe.  

"Bon sang, ils ont complètement dévasté notre salon! Pourquoi ce type ne t'envoie-t-il pas une lettre de défi comme tous les tueurs normaux?!" aboya-t-elle, agitant ses mains en direction de la pièce qui, bien sûr, était complètement sens dessus dessous. Et qui devrait tout arranger, sinon elle?! Comme d'habitude!  

Mahoko sourit presque, tandis que Ryo semblait perdu dans ses pensées. Comment pouvait City Hunter pouvait se faire avoir comme ça? Qui était ce Redford, comment avait-il échappé à son flair formidable?  

Quelqu'un frappa à la porte et Kaori alla ouvrir, soufflant fortement à l'idée d'avoir à ranger tout ce chaos. Elle se retrouva devant Eriko, submergée de paquets, mais toujours élégante et impeccable.  

"Salut les gars!" dit-elle à bout de souffle, posant tout ce qu'elle avait dans ses mains, puis resta sans voix en constatant le désastre dans le salon. "Qu'est-ce qui s'est passé?!"  

"Un idiot qui veut tuer Ryo comme d'habitude. Dis-moi, Eriko, tu avais besoin de quelque chose?" L'explication rapide de Kaori choqua Mahoko ... une bombe venait d'être lancée dans la maison par un dangereux tueur, était-ce la façon d’affronter le problème? D'accord, ils étaient définitivement habitués à ce genre de choses, mais ... était-ce normal?!  

"Ah, compris. Eh bien, Saeba est phénoménal, il le battra sans problème", déclara Eriko avec la même facilité. Elle y était allée pour une raison, et comme toujours, son travail passait avant tout, y compris la sécurité physique. Kaori s'en souvenait bien, Eriko avait préféré accepter qu'elle était en danger de mort que de remettre en question son défilé de mode, la fois où elle et Ryo avaient été mannequins ... et elle fréquentait les nettoyeurs depuis un moment maintenant - ainsi que toute la bande de fous qui se rencontraient au Cat's Eye - elle n’était plus surprise. Mahoko était bouche bée.  

"Je suis passée parce que, comme j'espère que vous vous en souviendrez, la semaine prochaine il y aura mon très important défilé de mode! Mahoko et moi avons déjà convenu de la robe qu'elle portera, mais j’ai pensé que toi et moi n'en avions même pas parlé!" la styliste regarda Kaori dans les yeux, lui faisant presque peur. Son amie était plus têtue qu'elle, et il était clair qu'une idée lui était venue à l'esprit sur laquelle elle ne reculerait! "C'est pourquoi j'ai choisi certains des plus beaux vêtements que j'ai créés et je te les ai apportés. Tu dois les essayer tous et choisir celui que tu préfères." dit-elle d'un ton qui n’admettait aucun refus.  

"Saeba, tu viendras dans mon atelier, on préparera ton costume sur mesure. Je ne peux pas tolérer que mes amis, ainsi que les gardes du corps de Mahoko Booth, soient habillés de façon moins qu'excellente! Et il n'y a pas de discussion!"  

Kaori regardait avec ses yeux ronds les paquets qu'Eriko avait apportés ... ils avaient tous l'air très chers et ultra raffinés, pour actrices hollywoodiennes sur le tapis rouge!  

"Eriko, tu sais que je ne me sens pas à l'aise avec ces vêtements!" essaya-t-elle de protester, sachant qu'elle se heurterait à un mur. Eriko, en effet, agita son index devant elle, lui disant clairement que ses fades tentatives de rébellion étaient complètement inutiles. "Qu'est-ce que j'ai dit? Aucune excuse! Mahoko est une mannequin, elle t’aidera certainement dans ton choix. Tu es sublime avec n’importe quelle robe, combien de fois dois-je te le dire?!" dit-elle sur le ton de quelqu'un qui en avait plus qu’assez d’énoncer une vérité vraie.  

Sa tentative de faire tomber Kaori dans les bras de Ryo avait échoué de justesse, mais cette fois elle réussirait. Kaori serait tellement incroyable que Saeba ne pourrait pas recommencer avec son refrain qu'il n'était pas attiré par elle. Elle ne savait même pas pourquoi, mais elle se sentait très bien à l'idée de tirer les ficelles de ces marionnettes si maladroites et pourtant si bien assorties!  

"Mahoko, s'il te plaît, tu as la tâche de t'assurer que Kaori soit parfaite. Saeba, s'il te plaît, viens avec moi ... il y a beaucoup de travail à faire" ordonna-t-elle en se tournant vers Ryo et en lui lançant un regard de léger dégoût remarquant sa chemise et son jean usé.  

"J'arrive, ma chère!" bavait Ryo, oubliant apparemment son devoir de garde du corps et suivant Eriko comme un chien.  

Mahoko était assise sur le lit de Kaori avec une jambe croisée sur l'autre, balançant son pied tout en gardant son visage posé sur sa main, l'air un peu ennuyé et fatigué.  

"Eh bien, Kaori, veux-tu sortir de là?"  

La nettoyeuse ne voulait pas se décider, se débarrassant du mur représenté par son paravent qu'elle avait décidé d'utiliser pour essayer ses vêtements avant de sortir et d'être vue par Mahoko.  

Elle se sentait tellement embarrassée ... comment pouvait-elle impressionner une mannequin de son calibre? Eriko avait apporté quatre robes. Elles étaient magnifiques, Kaori n'avait aucun doute, mais elle savait que ce n'était pas son style de porter ce genre de vêtement. Elle se sentirait mal à l'aise toute la soirée. Et, même si elle se sentait belle, il y aurait le commentaire désagréable de Ryo qui dirait que ces robes étaient pour les belles femmes et non pour les travelos.  

Mahoko remarqua l'expression de Kaori qui dépassait de la cabine, et son air s'adoucit. Cette fille naviguait dans l'insécurité ... mais pourquoi? Elle était belle, avec un beau corps proportionné, de longues jambes, des seins hauts ... que voyait-elle dans le miroir?!  

"Uff. D'accord. Mais cela ne me semble pas fait pour moi," grommela Kaori.  

" De nous deux, la professionnelle sur ce genre de chose, c'est moi, alors laisse-moi juger", prononça Mahoko, même si elle était sur le point de sourire attendrie. Quelqu'un devait injecter une perfusion d'estime de soi à cette femme!  

"Eh ... d'accord ..." Kaori ne pouvait pas objecter, celle qui roulait dans le monde de la mode était Mahoko ! Si elle donnait un avis positif, elle ne pourrait certainement pas s'y opposer ... elle était toujours entourée de la mode la plus haute, elle comprenait sûrement plus qu'elle! S’infusant un peu de courage, Kaori finalement se montra.  

Le premier article était une robe rouge à manches courtes avec un motif floral sur tout le tissu et une jupe pas trop étroite mais moulante, et une ceinture noire autour de la taille. De toute évidence, Eriko avait également pensé aux chaussures et au sac, alors Kaori apparut avec l'ensemble complet ... elle l'aimait bien, c'était une belle robe, mais quelque chose suggérait que ce n'était vraiment pas la bonne.  

Mahoko la regarda et fit une légère grimace. "Ça te va bien, mais je suis sûre que nous pouvons trouver mieux. Cette couleur ne va pas bien avec la couleur de cheveux que tu as ... ton visage est trop pâle."  

Kaori haussa les épaules, se sentant légèrement vaincue, mais une petite étincelle de détermination s'éleva en elle ... elle trouverait la robe parfaite!  

Elle ôta sa robe sans grâce - réussissant miraculeusement à ne pas la déchirer - et essaya la suivante.  

Kaori se regarda dans le miroir et étouffa une vague d'étonnement. Elle portait une robe sans manches noire flashy, avec un un bustier qui soutenait généreusement sa poitrine, la faisant paraître d'une taille plus grande, avec une longue traîne parsemée de strass et de textures bleues et vertes ... cela ressemblait définitivement à la queue d'un paon ! Kaori savait déjà que la réponse était non. C'était vraiment trop voyant pour quelqu'un comme elle, qui aimait les choses les plus simples.  

Quand elle se montra à Mahoko, elle secouait déjà la tête. Mahoko sourit, il semblait que Kaori y prenait goût.  

"C'est mieux que l'autre ... mais oui, c'est un peu trop. Après tout, nous n'allons pas à la soirée des Oscars ..." dit-elle calmement, heureuse que Kaori soit plus détendue.  

Kaori lui sourit, reconnaissante qu'elle soit d'accord avec son opinion, et passa à la troisième robe, avec une jupe large et un corsage qui la laissa bouche bée, et qui était décorée de nombreux petits et magnifiques cristaux Swarovski. C'était spectaculaire. Elle l'aimait beaucoup, mais ... elle semblait être habillée pour se marier. Mahoko la regarda avec admiration, cela lui allait très bien. Cela lui donnait un air de princesse et si elle s'était mariée, cela aurait été parfait ... mais elle devait admettre que ce n'était pas la bonne occasion.  

"Quoi qu'il en soit, dis à Eriko de la garder de côté, pour quand toi et Ryo finirez par vous marier," suggéra-t-elle avec un clin d'œil malicieux qui la fit rougir.  

"Qu'est-ce que tu dis? Ce n'est pas comme ça entre nous ..."  

"Combien de fois as-tu dit cette phrase?"  

"Pourquoi demandez-vous tous toujours la même chose ..." dit Kaori en essayant de s'accrocher le plus possible à des mots auxquels, il était évident, elle ne croyait pas non plus.  

"Peut-être parce que la même chose est claire pour tout le monde", dit Mahoko, ne s'en souciant pas et souriant en fait coquine au rougissement de Kaori. C'était vraiment amusant.  

"Quelle absurdité," marmonna Kaori, enlevant à contrecœur sa robe. C'était vraiment celle qu'elle aurait choisie si elle s'était mariée ... elle repoussa ces pensées inutiles, cela n’arriverait pas.  

Elle essaya la dernière pièce, qui à première vue semblait décidément indiquée. En l’endossant, elle le trouva également confortable et se sentait vraiment à l'aise.  

C'était une combinaison extrêmement élégante, avec un haut blanc et décolleté, avec le laçage qui se rejoignait autour du cou, et un pantalon long, moelleux et foncé. Kaori grogna en remarquant les profondes fentes latérales sur ses jambes, mais elle ne pouvait pas s'attendre à autre chose d’Eriko ... elle était obsédée par l'idée qu'en agitant ses grâces devant Ryo, il se jetterait enfin à ses pieds!  

Lui avait-elle déjà raconté quand elle avait commencé à danser avec le body devant lui, et au final il s’était toujours moqué d'elle comme d'habitude?! Soufflant, Kaori sortit pour le dernier jugement de Mahoko.  

"Voilà, c'est vraiment, vraiment bon pour toi, et c'est un super vêtement pour cette occasion. De plus, il me semble que tu es définitivement plus à l'aise avec un pantalon ..."  

"Oui, même si les talons sont très hauts!"  

"Tu ne veux pas apparaître dans des chaussures de tennis, Kaori?!" s'exclama Mahoko.  

"Non, non, mais ... doivent-ils être si hauts?"  

Mahoko sembla réfléchir quelques instants. "Ecoute ... j'ai une autre idée. Une qui pourrait combiner élégance et confort, et avec les bonnes chaussures mais qui ne te tueront pas au cours de la soirée. Eriko se vexera, mais ... veux-tu me laisser essayer? "  

Le scintillement dans les yeux bleus de la modèle dit à Kaori qu'elle n'allait pas exactement se lever et aller regarder dans son placard, mais de ...  

"Veux-tu utiliser la magie pour me donner une robe!" demanda Kaori abasourdie, et encore plus quand Mahoko haussa simplement les épaules.  

"Il n'y a rien de mal, et pendant que je te regardais avec ces vêtements, je pense que j'ai réussi à comprendre ce qui te conviendrait parfaitement"  

Kaori se tut, un peu effrayée d'être la cible de la magie de Mahoko.  

Mahoko , elle, la regarda doucement. "Dieu, Kaori, je ne veux pas te frire. Maintenant, reste immobile et fais-moi confiance…"  

Kaori ferma les yeux, entendant une sorte de sifflement et ressentit, même avec ses paupières fermées, une lueur aveuglante. Lorsqu'elle fut sûre que Mahoko avait fini, elle ouvrit immédiatement les yeux à la recherche du miroir. Elle resta sans le souffle.  

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