Capitolo 2 :: 2. Ce n’est pas un vidéo porno

Pubblicato: 19-08-20 - Ultimo aggiornamento: 19-08-20

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Le dîner qui eut lieu ce soir-là fut relativement silencieux. Tout le monde semblait plutôt absorbé par ses propres réflexions. En réalité, c'était peut-être Kaori qui se creusait le plus la tête, comme toujours. Ryo dévora tout ce qui se trouvait sur la table, tenta parfois d’allonger ses mains sur Mahoko, qui avait appris quelle était l'arme secrète et, sans se déranger, elle lui jeta une petite massue sur la tête, juste parce qu'elle ne voulait pas exagérer. Après tout, Ryo la faisait rire.  

Mahoko se sentait calme, elle sentait qu'elle pouvait faire confiance au duo City Hunter et seul ce simple dîner la faisait simplement se sentir chez elle. Elle avait rarement l'occasion de manger ses repas assise à table avec d'autres personnes. Généralement elle mangeait quelque chose en montant dans l'avion, ou entre les prises de vue lors d'une séance photo, mais elle se souvenait à peine de la dernière fois elle avait mangé de la nourriture vraiment délicieuse. Kaori avait fait un effort pour préparer quelque chose qui n'était pas trop calorique et pourtant bon et substantiel. Mahoko était très reconnaissante et mangea avec goût.  

La douce nettoyeuse mangeait plutôt lentement, dans une profonde réflexion. Mahoko était prête à parier que c'était pour la révélation qu'elle avait faite. Il ne devait pas être facile d'accepter qu’on ait à faire à quelqu'un qui avait des pouvoirs magiques ...  

Kaori pensait aux cas paranormaux qui s'étaient produits au fil des ans. Certes, ils avaient été embauchés par un fantôme, après quoi elle ne devait plus avoir peur de rien ... et malgré sa peur bleue pour les fantômes, elle avait même accepté d'être possédée uniquement pour donner à Mami l'occasion d'étreindre sa sœur, que n’aurait-elle pas donné pour faire la même chose avec Hideyuki! Plus tôt, ils avaient connu Sara, la petite fille qui était capable de lire dans les pensées et les âmes des gens avec un simple contact physique.  

Son regard se tourna vers Ryo, qui continuait à se gaver sans apparemment aucune pensée particulière. Ryo, lui-même avait des capacités qui pouvaient être définies hors de l'ordinaire, surhumaines ...  

«La magie a toujours son prix». Kaori s'assombrit légèrement. Il n'y avait pas eu de magie pour Ryo, seulement l'horreur de la guerre, et c'était paradoxalement grâce à cela que ses capacités étaient incontestables et reconnues par tous dans leur milieu; mais Ryo avait payé cher. Il avait perdu ses parents et ne se souvenait même pas de leurs visages, il avait grandi parmi les mercenaires, il avait perdu un ami après l'autre et des milliers de personnes voulaient sa mort. Kaori pensait que ce que Mahoko avait dit ne s'appliquait pas seulement à la magie mais à tout dans la vie. Tout, absolument tout avait un prix.  

"Merci pour le dîner, Kaori, tout était délicieux. Je suis fatiguée du vol, je pense que j’irai me coucher ... tôt demain, nous devrons sortir pour le premier de mes engagements ici", déclara Mahoko avec un sourire, se levant et tendant un léger salut à l'hôtesse qui lui sourit à son tour, gênée de ne pas avoir beaucoup parlé pendant le dîner, Mahoko devait penser qu'elle n'était pas très hospitalière. Du coin de l'œil, elle remarqua que Ryo ricanait déjà.  

"C’est pas avantageux pour toi d’avoir des pensées perverses. Comme tu l’as vu, Mahoko sait se défendre. Et si elle ne le fait pas, je m'en occupe, c'est clair?!" gronda-t-elle avec une expression terrible, à laquelle Ryo répondit en bredouillant, mais comme elle s’y attendait, il n’abandonnerait pas.  

Lorsque Kaori rejoignit Mahoko dans sa chambre, elle vit que Mahoko sa cliente passait sa main autour de la porte et une légère lueur provint de ses gestes.  

"Qu’as-tu fait?" demanda-t-elle avec méfiance. Bien qu’elle trouvait Mahoko instinctivement agréable, Kaori restait circonspecte à cause de tous ceux qui étaient entrés dans cette maison et avaient ensuite créé des ravages - Bloody Mary et Sonia Field, pour en ne nommer qu'un couple qui avait amené un ouragan d’émotions et difficultés des États Unis. Elle avait toujours des pouvoirs magiques, qui sait ce qu’elle était vraiment capable de faire.  

"Ne t'inquiète pas, Kaori. J'ai créé un simple enchantement de protection. Personne ne peut entrer dans cette pièce. Bien sûr, cela ne s'applique ni à moi ni à toi, donc si tu dois aller aux toilettes, tu peux le faire sans problème ..." expliqua la cliente avec un sourire satisfait. "L'inspecteur Nogami m'a beaucoup parlé de vous et elle n'a pas manqué de mentionner la passion de Ryo pour les soi-disant attaques nocturnes ... Je dois me réveiller tôt et je ne peux pas apparaître sur le tournage avec des cernes, c'est donc le moyen plus facile pour dormir toute la nuit sans problème. Je pense que je t'ai aussi rendu service" ajouta-t-elle sans cacher sa complaisance, puis elle se glissa sous les couvertures et ferma les yeux d'un air extrêmement serein.  

Kaori continuait d'avoir une expression sceptique, elle n'avait pas l'habitude de penser qu'elle pouvait dormir huit heures d'affilée sans avoir à se préoccuper de cet imbécile qui attaquerait à tout moment. Mais là, il s’agit de magie ... peut-être que Ryo pouvait échapper à ses pièges ou à ses massues, mais même lui ne pouvait rien contre de telles forces. Se détendant légèrement, elle se dirigea vers son lit et se coucha, se persuadant que cette nuit-là, elle pourrait vraiment être sereine.  

Le lendemain matin, lorsque Kaori ouvrit la porte de la chambre, elle trouva un Ryo aplati sur le sol avec un visage terrible. Cet idiot avait dû essayer toute la nuit de se faufiler dans sa chambre et, comme d'habitude, il n'avait pas renoncé à l’évidence. Kaori le dépassa sans faire attention à lui, elle espérait juste qu'il ne s'endormirait pas alors qu'ils devaient surveiller Mahoko!  

Mahoko sortit de la salle de bain en ressemblant à une fée, le visage reposé et très paisible, et elle rit abondamment en voyant la silhouette de Ryo étalée sur le sol, avec des cercles sombres marqués et une grimace insatisfaite.  

"Mauvaise nuit, hein, M. Saeba?" dit-elle à son égard, lumineuse, et Ryo parut s’en remettre en un instant. Mahoko était rayonnante avec sa robe gris clair et ses cheveux parfaitement coiffés.  

Kaori ne doutait pas qu'elle utilisait la magie pour créer de nouveaux tissages tous les jours, il était impossible qu'elle réussisse à coiffer ses cheveux d'une manière aussi complexe en peu de temps ... pour elle, il faudrait une armée de coiffeurs. Juste en regardant ses cheveux, pendant le petit-déjeuner, Kaori voulut satisfaire sa curiosité.  

"Hé, Mahoko, désolée si cela semble une question inappropriée ... mais pourquoi as-tu des cheveux de deux couleurs différentes? C'était ton choix?"  

Mahoko sourit calmement, alors qu'elle attendait la question, et comme si elle avait l'habitude de l’entendre.  

"Ah, non, c'était mon agence ... on pensait que je pouvais ainsi me différencier des autres modèles. Au début ça a été un choc pour moi, mais au fil du temps j'ai commencé à apprécier mon look. Ma couleur naturelle est blond tendant au roux ... "  

Ryo semblait intéressé par tout sauf les cheveux alors que, encore une fois, il ne faisait que baver sur les jambes de la jeune femme.  

Quand ils sortirent, Ryo n’attendit un instant pour illustrer sa proposition: "Chère Mahoko, je pense que ce serait mieux si nous nous montrions très proches... de cette façon, tes harceleurs pourraient être découragés de te voir avec un magnifique Adonis comme moi", déclara-t-il avec son expression la plus sérieuse, celle qu'il utilisait quand il disait des idioties. Il n'attendit même pas de réponse et passa un bras autour de la taille de Mahoko, la tirant vers lui avec son expression grimaçante sur son visage lorsque ses seins touchèrent sa poitrine. Mahoko avait été prise par surprise et rougit légèrement, essayant immédiatement de le repousser, "Saeba, il n'est pas absolument nécessaire de se serrer autant... Je suis sûre que tu peux me protéger même sans contact physique!"  

"Ah, mais qu'est-ce que tu dis, peut-être que quelqu'un sera convaincu que je suis ton petit-ami et que tu n'auras plus à t'inquiéter de rien ..." continua-t-il sans se laisser intimider, étirant ses lèvres pour tenter de l'embrasser. Il avait compris que Mahoko n'aurait pas recours à la magie en public et, comme un chacal, il voulait en profiter pleinement! Mais il avait oublié qu'ils n'étaient pas seuls et, en moins d'une nanoseconde, il se retrouva écrasé au sol.  

"Arrête, crétin, ou Mahoko sera en retard!" grogna Kaori lui faisant comprendre que sa tactique ne fonctionnait même pas un peu. Mahoko gloussa, reconnaissante à Kaori, et les deux commencèrent à marcher sans remarquer Ryo qui essayait de sortir du trottoir.  

Lorsqu'ils arrivaient au bâtiment où Mahoko était censée de tourner sa publicité, les trois virent qu'une foule d'admirateurs prêts à crier s'était rassemblée à l'entrée. Mahoko s’avérait très polie et courtoise, signant des autographes et prenant quelques photos, et Kaori comprit ce qu'elle voulait dire quand elle avait dit qu'il y avait ceux qui exagéraient. Certains fans étaient en fait discrets et partaient immédiatement après avoir obtenu ce qu'ils voulaient, d'autres semblaient plutôt inappropriés : pendant les photos, ils tendaient les mains vers les fesses de la fille ou la serraient excessivement et cela était évident d'après l'expression de Mahoko, parce que dans ce cas, son sourire était très tendu.  

Il était possible que les gens ne comprenaient pas que les VIP étaient des gens comme tout le monde, et pas des morceaux de viande que les fans pouvaient toucher comme ils le voulaient. À un moment donné, Ryo et Kaori furent forcés de repousser la foule parce que Mahoko s'attardait trop longtemps, et de toute évidence, les jurons et les insultes ne manquaient pas des exaltés qui, de toute évidence, n'avaient pas de travail ni rien d'autre à faire.  

Kaori se souvenait que Mahoko devait tourner une publicité pour une marque de sous-vêtements.  

-Naturellement...- pensa-t-elle découragée à l'idée de devoir passer toute la matinée à essayer d'arrêter Ryo, qui en bon maniaque avait déjà commencé à crier comme un idiot pour toutes les photos d'autres modèles sensuels qui tapissaient le studio.  

Mahoko s'habilla et fut maquillée savamment, puis sa matinée de travail commença. Kaori fut étonnée de découvrir combien de temps il fallait pour tourner une publicité de trente secondes. Le réalisateur criait comme un fou et le photographe donnait cent mille indications par seconde à Mahoko qui, en parfaite professionnelle, obéit sans dire un mot. Bien sûr, elle devait prendre des poses très sexy et des expressions captivantes, la bouche et les yeux mi-clos, un appel à n'importe quel homme ... comment Ryo pouvait-il résister?! L'idiot ne fit que déranger le réalisateur, suggérant que Mahoko soit déshabillée, se prenant plus d'une insulte et massue.  

"Elle doit promouvoir ce qu’elle porte, idiot, ce n'est pas une vidéo porno!" rugit Kaori à la énième fois qu'elle dut intervenir, l'attrapant par une oreille et lui disant de rester assis.  

Pendant ces intermèdes, Mahoko rit et sa façade de femme fatale s’éloigna.  

Kaori trouvait que Mahoko était beaucoup plus belle quand elle souriait de cette façon ... dans son ignorance à sur ce sujet, elle pensait qu'elle serait plus appropriée pour faire de la publicité pour un dentifrice. Bien sûr, elle était magnifique et avec un corps à couper le souffle, mais elle semblait aussi un peu mal à l'aise ... non pas qu'elle puisse se plaindre, un tel engagement aurait sûrement gonflé son compte courant, mais tout son professionnalisme ne pouvait pas cacher le fait qu'elle n’aimait pas beaucoup faire des photos à moitié nue.  

L'heure du déjeuner arriva et Kaori se rendit compte que Mahoko n'avait pratiquement jamais quitté le plateau, pas même pour faire pipi. Elle pensa qu'en fait, tout avait son prix ... elle n'avait même pas pris de collation ni de pause ... Kaori pensait que souvent, comme beaucoup d'autres, elle avait pensé que le mannequinat était la chose la plus facile au monde. Bien sûr, ce n'était pas de l'astrophysique nucléaire, mais ce n'était même pas une vie aussi confortable qu’elle le croyait ... elle voulait donc au moins que pour le déjeuner, Mahoko mangeat correctement, alors avec Ryo, elle l'emmena au Cat's Eye.  

Depuis quelque temps, Miki avait également créé un très petit coin restaurant pour les employés et ceux qui devaient retourner au travail immédiatement après le déjeuner, pour lequel elle préparait des choses très rapides, comme des sandwichs ou des plats chauds simples.  

De cette façon, les clients affluaient plus abondamment et le bar tournait beaucoup mieux que lorsqu'il se limitait à servir du café et des boissons à bas prix. Aussi parce que, avec les querelles constantes de Ryo et Kaori ou de Ryo et Falcon, elle avait souvent des réparations à entretenir, elle avait donc dû inventer trouver un moyen d'augmenter ses revenus.  

Il y avait Kasumi qui l’aidait. C’était une serveuse très rapide et agile à cause de son passé de voleuse, sans oublier que la beauté des deux filles contribuait beaucoup à attirer des clients. Falcon avait été catégoriquement chargé de rester dans la cuisine pour laver la vaisselle, il avait donc un moyen de se rendre utile sans effrayer les clients.  

Miki en était désolée, les gens ne savaient pas à quel point il était vraiment merveilleux et manifestement jugeaient par son apparence, mais son entreprise était en poupe et elle voulait que la situation reste ainsi.  

Lorsque Ryo, Kaori et Mahoko entrèrent dans le café, ils le trouvèrent plein de gens. Kasumi les salua rapidement alors qu'elle se précipitait pour atteindre une table, tandis que Miki leur souriait derrière le comptoir, où elle préparait des sandwichs et plaçait les bonbons disponibles dans la vitrine.  

"Bonjour, vous trois! Je suis désolée, je ne peux pas m'arrêter pour discuter, mais comme vous pouvez le voir, j'ai fait le plein!" dit la tenancière sans cacher le moins du monde son enthousiasme. Depuis qu'elle avait ouvert le Cat's Eye, elle avait rêvé de se retrouver occupée à cause de tant de clients, et après de nombreux sacrifices et un travail acharné, les comptes finalement commençaient à enfler.  

"Ah, ne t'inquiète pas Miki, on prend quelque chose rapidement", la rassura Kaori, qui commença à jeter un œil au menu avec Mahoko. Ryo ne fit pas défaut à sa réputation et commença à allonger les mains sur Miki, qui lui claqua une casserole au visage.  

"Saeba, comme je l'ai dit, je suis très occupée, je n'ai pas le temps pour tes bêtises!" dit-elle en continuant à sourire, elle était trop satisfaite pour être en colère contre cet idiot.  

"Aaaah, je m’ennuie! Kasumi, chérie, laisse-moi t'aider!" dit-il, allant s'attacher comme une pieuvre à l'ancienne voleuse, qui répondit avec un coude dans son ventre.  

"Je n'ai pas de temps, Ryo, si tu veux passer du temps avec moi, invite-moi pour un bon rendez-vous!" dit-elle en soufflant et en retournant à la cuisine comme un éclair pour récupérer les autres plats.  

"Que puis-je vous préparer, les filles?" demanda Miki, ignorant complètement ce que voulait Ryo, qui était toujours penché après le coup violent de Kasumi. Il était entouré de femmes violentes ...  

"Pour moi, une salade Caesar, s'il vous plaît, avec peu de sauce," dit poliment Mahoko avec son beau sourire doux, que Miki rendit immédiatement.  

"Bien sûr. Pour toi, Kaori?"  

"Euh, c'est pareil ... mais tu peux abonder en sauce!"  

"Miki, je veux un sandwich avec tout ce que tu as à l'intérieur et une bière glacée, merci!" intervint Ryo agacé, pas du tout content de ne pas avoir été inclus dans l'invitation à la commande de Miki.  

"Bien sûr, Saeba, et je te ferai payer deux fois plus pour les dettes que tu as encore avec le café!" dit Miki avec malveillance.  

"Ah, mais pourquoi êtes-vous tous en colère contre moi? Je suis un bon garçon, quel mal ai-je fait ... Hé, miss mokkori à cette table!" hurla Ryo, et en moins d'une seconde, il était allé à la table susmentionnée pour agacer les filles qui déjeunaient, il attrapa évidemment deux gifles mais n’abandonna pas et continua à embêter toutes celles qui avaient l’insigne honneur d’être nées femmes.  

Kaori renifla en essayant de réprimer le désir de l'écraser comme un insecte, ne serait-ce que parce qu'elle ne voulait plus détruire le café de Miki. Elle était heureuse de la voir si occupée. Depuis le début, elle lui avait parlé de son rêve d'avoir un emploi normal après avoir passé des années au milieu de la guerre, et elle était plus que fière de son succès.  

Elle avait mis le pied dans le Cat's Eye pratiquement tous les jours depuis sa réouverture après des années d'inactivité, et se souvenait du nombre d'après-midi qu'elle avait passées à parler avec la propriétaire, puisque ce n'était pas très fréquenté ... Miki avait vraiment beaucoup travaillé - bien sûr, elle avait profité de l'agilité de Kasumi qui avait distribué des flyers pratiquement partout - et maintenant elle récoltait les fruits qu'elle méritait.  

Mahoko, pour sa part, se sentait également bien accueillie et comme à la maison, elle était dans un charmant petit endroit et Miki avait l'air adorable. De la fenêtre donnant sur la cuisine, elle aperçut un gros homme en train de laver la vaisselle - marmonnant probablement quelque chose - et elle gloussa.  

"Quoi?" demanda Kaori.  

"Ah ... rien. Saeko m'a aussi parlé de cet endroit et de Falcon, correct?"  

"Ah, oui. C’est mon mari et je l'aime beaucoup. A mon avis, c'est l'homme le plus fascinant du monde, mais les gens sont impressionnés par sa carrure de prime abord... alors j'ai été forcée de le laisser dans la cuisine ... il ne me le reproche jamais mais je sais qu'il n'est pas content ... même si je sais me faire pardonner" intervint Miki, avec la dernière phrase qui avait une telle malice que Kaori rougit instantanément - et aussi Falcon, qui n'avait certainement pas perdu son ouïe exceptionnelle.  

Mahoko, en revanche, riait, elle oubliait parfois que les Japonais étaient extrêmement modestes en public, en Australie ou aux États-Unis, personne ne se serait enflammé comme Kaori pour un double sens du genre.  

Kaori et Mahoko déjeunèrent en discutant, et environ une heure plus tard, l'endroit commença à se vider, presque tout le monde devait retourner au travail et à la fin, seule Kasumi restait pour nettoyer les tables, avec Ryo qui ne cessait de la poursuivre pour lui toucher les fesses et elle qui toutes les deux secondes, le frappait avec un torchon.  

En un instant, cependant, l'atmosphère de sérénité se brisa.  

Falcon était sur le point de quitter la cuisine et de gifler Ryo alors qu'il savait qu'il embêtait chaque femme depuis une heure, mais soudain Ryo se jeta sur Mahoko.  

"À TERRE!" 

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