Capitolo 13 :: 13. Kaori, voudrais-tu...

Pubblicato: 15-09-20 - Ultimo aggiornamento: 15-09-20

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Abandonnant son idée de mettre la première chose confortable qu'elle trouverait dans le placard, Kaori s'était jetée dans l'armoire à la recherche de quelque chose de plus approprié.  

Un ensemble de lingerie sexy.  

Le petit cadeau que Mahoko lui avait laissé était un ensemble de lingerie super sexy, de ceux que Ryo admirait dans les magazines ou lorsqu'il errait dans les nombreux clubs de plaisir qu'il connaissait.  

Mais c'était aussi d'un raffinement unique.  

Tout était en organza et dentelle blanche, composé d'un soutien-gorge brodé avec un petit nœud au centre, d'une minijupe porte-jarretelles en organza et d'un string en dentelle.  

En plus, Mahoko avait également laissé ses bas assortis. L’ensemble était très élégant et hurlait la sensualité sur chaque centimètre carré.  

Voilà ce dont elle avait besoin. Même si cela l'embarrassait énormément, il était temps de bannir la tendresse exténuante et de se jeter dans l'érotisme. Il semblait absurde qu'elle y pense, toujours aussi sage et inexpérimentée, mais ce pourrait être le seul moyen de les réveiller tous les deux.  

Donc, après s’être préparée de son mieux – en se peignant et maquillant mais très légèrement, elle ne voulait pas trop rappeler à Ryo l'une de ses miss mokkori des clubs chauds - elle se dirigea vers la cuisine, étant en fait heureuse que Ryo ne la remarqua pas. De cette façon, sa surprise pourrait avoir encore plus d'effet.  

Elle avait en effet sorti des casseroles et des planches à découper, mais seulement pour faire du bruit, donnant à Ryo l'impression qu'elle cuisinait ; au lieu de cela, elle avait inséré un CD dans la petite chaîne stéréo qui n'était presque jamais utilisée et avait choisi la piste musicale appropriée pour l'occasion.  

Elle compta jusqu'à trois et dut se retourner pour cacher le glorieux sourire qui s'étalait sur ses lèvres. Après quelques instants, elle réalisa que Ryo était toujours debout dans l'embrasure de la porte. Et puis elle commença sa danse.  

Elle avait décidé de cacher le cadeau sexy avec une robe à fleurs qu'elle avait peut-être mise une fois dans le passé, un vêtement innocent mais très beau dans sa simplicité. Puis, décidant simplement d'éteindre le cerveau qui voulait l'obstruer en faisant intervenir sa timidité, elle se mit à bouger au rythme de la musique.  

Tout aussi douce et espiègle, elle se souvint de certains films dans lesquels la protagoniste commençait à danser pour son amant et essaya d'imiter les mouvements, tout en ajoutant son style gracieux. Déplaçant sa tête de gauche à droite, elle se déhancha pendant plusieurs secondes, puis saisit lentement les bords de la jupe et les tira de haut en bas, montrant à la fois les bas et ses longues jambes.  

Enfin, elle se tourna vers Ryo, qui, les bras croisés, n'avait pas bougé d'un pouce, perdu à l'observer comme s'il n'avait jamais vu une belle femme de sa vie. Kaori se sentit naturellement fière et décida de continuer, de plus en plus confiante. Elle s'approcha de lui, ne cessant de bouger ses hanches et ses fesses, ainsi que sa jupe avec des mouvements tantôt lents, tantôt rapides, puis elle fit quelque chose qu'elle n'aurait jamais rêvé, même dans un million d'années.  

Elle lui tourna de nouveau le dos et se pencha à 90 degrés, frottant contre l'aine de Ryo. Elle le sentit sursauter, mais la confirmation de son goût était claire et elle ne cessa de bouger.  

Ryo commença finalement à répondre à ce test de séduction qui, pour lui, fonctionnait très bien et ses mains se posèrent sur les hanches de Kaori. Il n'avait jamais pensé qu'il la verrait de cette façon pour lui, mais c'était un spectacle sublime. Il remarqua alors que la jolie robe qu'elle portait avait une fermeture éclair dans le dos, et il n'y réfléchit pas beaucoup avant de décider de la baisser.  

En même temps, il s'abaissa également et laissa un tendre baiser sur la peau de sa belle, entre l'omoplate et l'épaule. Kaori semblait apprécier et soupira doucement, puis se redressa et, bougeant ses jambes et ses hanches, ramena la robe à ses pieds. Ryo était essoufflé et son cœur battait partout.  

Elle était plus que splendide, plus que désirable, plus que merveilleuse.  

Kaori continua son ballet, comme si elle ignorait ses regards, levant les bras et continuant à vouloir imiter les mouvements sensuels qu'elle avait vus à la télévision. Ryo, cependant, la saisit par les hanches, cette fois d'une manière plus décisive, et une de ses mains parcourut son ventre, grimpant dangereusement vers ses seins.  

Kaori se tourna vers lui, lui souriant comme pour dire «Pas encore», mais enroula doucement ses bras autour de son cou et rapprocha son visage du sien.  

Ryo était en train de mourir, mais Kaori continuait à le tourmenter, rapprochant ses lèvres puis les éloignant plusieurs fois jusqu'à ce que Ryo s'impatienta et l'embrassa, affamé, incapable de résister une seconde de plus.  

Kaori suivit son assaut, restant plus délicate et élégante, comme la musique qui continuait à remplir l'air, le séduisant à nouveau et l’amenant à ralentir, appréciant pleinement ce baiser qui devint quelque chose d'incroyable, bouillant, splendide. À un moment donné, les lumières de la cuisine clignotèrent et Ryo se sépara juste assez pour lui parler.  

"Si nous continuons comme ça, nous ferons tomber ce bâtiment ..."  

Kaori lui sourit mais ne répondit pas. Elle ne voulait rien dire, elle voulait que leurs corps, leurs baisers et leurs caresses communiquent. Elle le poussa légèrement contre le mur, soulevant une jambe et la tournant autour de sa hanche.  

Ryo gémit mais, avec sa main, il serra sa jambe et se pressa contre elle, appuyant son front contre le sien, tandis qu'ils se tenaient tous les deux immobiles un moment pour respirer le même air, choqués par la réaction que l'un suscitait à l'autre, de la lave semblait pénétrer dans leur corps et ils n'étaient pas encore nus.  

Ryo se permit de la regarder de la tête aux pieds une fois de plus, cette tenue semblait conçue pour elle, aussi dérangeante et simple que seule elle savait l'être. Mais sentant que le temps du jeu arrivait à son terme, il la prit dans ses bras, pas surpris quand elle serra ses hanches avec ses jambes, puis se dirigea vers l'endroit confortable le plus proche qu'il pouvait trouver, le canapé.  

Il était sur le point de l’allonger sous lui mais Kaori le surprit à nouveau, grimpant sur lui. Elle recommença à l'embrasser, avec plus de passion et d'impatience, se frottant contre lui qui croyait sérieusement qu'elle devenait folle.  

Il attrapa ses fesses, elle gémit et lui, si serré contre son corps, la sentit fondre, seulement s’ils continuaient à bouger de cette façon, ce serait suffisant pour le faire venir.  

Mais il ne voulait pas se retenir, pas ce soir-là. Kaori avait renversé les murs de son insécurité et de sa timidité, c'était à lui maintenant de prendre les rênes en main. Lentement mais résolument, il abaissa les bretelles de son soutien-gorge, découvrant les merveilles qui s'y cachaient.  

Kaori n'écoutait que ses sens et ôta son t-shirt. Il s’était demandé depuis si longtemps ce qu'il allait ressentir en ayant ses seins contre son torse et la réalité le fit soupirer de plaisir.  

Revenant l'embrasser et souhaitant ne rien faire d’autre pendant longtemps, il réussit finalement à la faire étendre sous lui, enlevant tout vêtement avec un calme presque atroce.  

Il se dévoua à elle avec patience et douceur, lui donnant quelques orgasmes avant de décréter qu'elle était prête pour lui. Il se souvenait qu'il devait procéder lentement, même si ce n'était pas facile, d'autant plus que son érection avait été révélée dès le moment où il avait mis les pieds dans la cuisine et qu’il l'avait vue danser, sexy et magnifique.  

Kaori se débarrassa de l'expression femme fatale qu'elle avait essayé de montrer jusqu'à ce moment et posa ses doux yeux sur son visage.  

"Je t'aime, Ryo"  

Il fondit totalement, au point qu'il était presque ému. Bon sang, il pleurait pendant qu’ils faisaient l'amour? Kaori l'avait conduit à la folie ...  

"Je t'aime aussi, Kaori," dit-il finalement, en entrant en elle avec la plus grande attention. "Je t'aime tellement..."  

Kaori sourit, se lâchant à leur union, à leur véritable amour.  

Après, il la prit dans ses bras et l’emmena dans sa chambre, l’allongea sur le lit et ferma rapidement les fenêtres en baissant le store.  

Il la rattrapa, impatient de la serrer, comme s'il avait peur qu'elle ne s'enfuie. Elle le regarda d'un air amusé, puis finalement il se coucha et l'attira vers lui. Ils se regardèrent pendant plusieurs instants, hébétés, sachant qu'ils n'avaient plus à cacher qu'ils étaient amoureux.  

Ensuite, Ryo parla.  

"Kaori, voudrais-tu m'épouser?" 

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