Capitolo 2 :: Client, qui es-tu ?

Pubblicato: 19-02-06 - Ultimo aggiornamento: 01-03-06

Commenti: Je vous remercie pour les rewiews (en pleure d'émotion) Merci de m'encourager. Voici déjà la suite (même si la suite de la suite n'est pas encore prévue pour la semaine, désolée^^)

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Kaori rougit devant ce compliment si direct.  

« Non, je ne suis que l’assistante de Ryô. D’ailleurs, le voici. »  

Elle le poussa devant le client. Ryô l’observa. Z.A fit de même. Mais il fut le premier à sourire et tendre une main amicale.  

« ‘Bene’. Enchanté de faire votre connaissance, Mr Saeba. Je me nomme Zanbonini Alejandros. »  

Ryô serra sa main et s’assit face à Alejandros. Celui-ci n’avait d’yeux que pour Kaori, qui était partie chercher leurs consommations.  

« Vous avez beaucoup de chance, Mr Saeba. »  

« Je ne vois pas pourquoi. Vous êtes un homme et je déteste travailler pour eux. »  

« Je ne parlais pas de moi, mais bien de Kaori. Kaori … c’est fort joli comme prénom. Doux comme un vent d’été et frais comme l’eau de source … Enfin, je trouve que vous avez une chance folle d’être avec une telle créature. Rares sont les personnes à avoir trouvés chaussures à leurs pieds. »  

Ryô ne répondit pas. Il jaugeait son client. Son œil avertit lui disait que ce n’était qu’un simple homme d’affaire, mais son instinct lui dictait une méfiance sans borne.  

Kaori revint bien vite avec trois tasses de cafés fumantes et des gâteaux aux miels.  

« Bien. Maintenant que votre amie est revenue, je vais pouvoir vous expliquer la raison de ma demande.  

Mon nom –comme vous le savez- est Alejandros Zanbonini. Je travaille dans le domaine du cosmétique. Plus précisément dans le parfum. Peut être connaissez-vous mon dernier né : ‘Cuore Volato’, Cœur brisé, dans votre langue ? »  

« Oui. Falcon en a offert à Miki pour son anniversaire. Il sent si bon … »  

« Merci beaucoup, j’ai passez 6 mois à le rendre parfait. Je vous en enverrais un, si vous le désirez. »  

Kaori plongea dans sa tasse, les joues rouges et fumantes. Alejandros souriait. Et cela, allez savoir pourquoi, Ryô ne le supportait pas.  

« Il y a peut, environs 1 mois, j’ai eu l’impression d’être suivit. Un soir, j’ai retrouvé mon appartement sens dessus dessous. Rien n’étaient volés, tout étaient saccagés. Hier encore, une fois dans la rue, j’ai sentit une présence derrière moi. »  

Ryô s’adossa à son siège. Encore un travail qui va s’avérer simple. Sûrement une affaire où une formule est en jeu. Il regarda Kaori. Celle-ci dévorait leur client des yeux, et lui, lui souriait gentiment, sans l’inviter, mais avec une certaine sensualité.  

« Bien, je vais m’occupez de tout cela. Donnez-moi votre adresse, que je puisse m’installer. »  

Kaori se retourna vers lui.  

« Mais, Ryô … pourquoi ne vient-il pas chez nous ? Comme tout le monde ? Ce serait tellement plus facile de le protéger dans un lieu que tu connais. »  

Raté. Il avait lamentablement raté sa tentative pour les éloigner. Mais il avait réussit à mettre une notion de sécurité dans sa petite tête.  

Il hocha la tête et sourit à son client.  

« Ma partenaire a raison. Venez vous installer chez moi, ce sera plus prudent. »  

En disant ces mots, il savait que dès à présent, la vie serait infernale ….  

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« … Et ici, c’est votre chambre. Elle communique avec les nôtres. Vous avez même droit à une vue sublime sur le parc. »  

Kaori déposa la valise d’Alejandros sur son lit et ouvrit la fenêtre. Une délicieuse odeur de verdure lui chatouilla les narines et elle sourit.  

Alejandros, lui, s’assit sur le fauteuil et continua à lui sourire.  

« Est-il toujours ainsi ? »  

« Pardon ? »  

« Mr Saeba. Il ne semble guère m’apprécier. Et la plupart du temps, j’aime que l’on m’apprécie. »  

« Oh, lui. Il n’apprécie que les jolies filles … »  

Alejandros ne dit rien. Il vit passer un voile de tristesse sur le visage de Kaori. Il se releva et se mit face à elle, un sourire sur ses lèvres.  

« Alors vous devez être sa favorite … »  

Kaori releva les yeux et se perdit dans le bleu profond du regard de son client. Elle sentit son cœur battre plus vite, et ne voyais, ni entendait les choses autours d’elle. Il se pencha vers elle, lui sourit gentiment et l’embrassa au bord des lèvres.  

Elle le regarda étonnée mais ne rencontra pas son regard. Il regardait derrière elle, un petit sourire taquin sur ses lèvres.  

« Mr Saeba, je ne vous avais pas vu. Je vous remercie pour cette … charmante invitation. »  

Il regardait Kaori, mais ni elle, ni Ryô ne savait de quoi il parlait. Ce dernier était entré dans la pièce quand Alejandros c’était penché sur sa partenaire pour l’embrasser.  

« Kaori … tu viens enfin de trouver le grand amouur ! Vite, vite, publiez des bans et unissez-vous, sinon tu terminera seule Kaori … »  

Le nettoyeur s’approcha de son client et glissa, assez fortement pour que Kaori puisse l’entendre :  

« Je ne conteste pas votre goût, mais quand même … c’est pas une femme … c’est un monstre ! »  

Kaori échappa soudain à sa rêverie. Comme d’habitude, Ryô la blessait. Expressément. Elle sortit une massue 10.000 tonnes et la lui envoya.  

« Avant de porter un jugement sur autrui, pense à te regarder dans une glace ! »  

Et elle sortit furieuse de la chambre. Alejandros continuait à sourire.  

‘Et bien, je ne risque pas de m’ennuyer ici’, pensa-t-il.  

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« Je dois sortir. Dois-je prévenir une personne en particulier ? »  

Alejandros était adossé au chambranle de la porte de la cuisine. Il était habillé pour sortir. Kaori eu un pincement au cœur. Il était si séduisant, si viril … il ressemblait tant et si peu à Ryô. Ryô qui ne voulait pas de son amour.  

Elle enleva son tablier et ferma le gaz.  

« Je m’habille et je viens avec vous. »  

« Et votre … partenaire ? »  

Il appuya sur le dernier mot. Il la vit se raidir. Kaori se tourna vers lui et sourit.  

« Aucun problème. Je suis une experte en arme et nous serons certainement rentré avec qu’il ne se réveille. Mais si vous préférez, je peux lui demander de partir avec vous. »  

« Non, vous me suffisez amplement. »  

Kaori rougit une fois encore. Ces compliments incessants, elle ne s’y habituera jamais.  

Une fois dans la rue, il l’emmena dans l’avenue commerçante.  

« Où devez-vous allez, Mr Zanbonini ? »  

« Partout et nulle part. … Voyons … La deuxième à ma gauche, puis à droite … nous y sommes. »  

Kaori s’arrêta de justesse. Il s’était arrêté si brusquement. Elle leva les yeux sur la devanture du magasin et faillit avoir un arrêt cardiaque. Zanbonini lui, souriait.  

« Vous êtes sur d’être au bon endroit ? Parce que ce n’est pas un magasin de parfum … »  

« Non, aucun doute, c’est ici. Venez suivez-moi. »  

Il lui prit la main et la força à entrer dans le magasin.  

Dehors, dans l’ombre d’une ruelle, une ombre glissa furtivement vers le bâtiment où le couple était entré. 

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