Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: vivifolie

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 19-02-06

Ultimo aggiornamento: 05-04-06

 

Commenti: 63 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Quand un homme se met entre Kaori et Ryô, personne ne sait comment cela se passera.

 

Disclaimer: Les personnages de "Juste un sourire de toi" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Juste un sourire de toi

 

Capitolo 7 :: Une nuit mouvementée

Pubblicato: 21-03-06 - Ultimo aggiornamento: 21-03-06

Commenti: Voilà la suite avec beaucoup de retard, veuillez m'en excusez. Surtout, ne vous inquiétez pas, je serais maintenant assez désorganisée, car les bilans approchent ainsi que la journée porte ouverte dans mon école. Veuillez donc m'en excuser d'avance. Bonne lecture à tous et à toutes A la prochaine!

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Tout le monde dormait dans l’appartement. Ryô ronflait allègrement, Alejandros rêvait d’un nouveau parfum et le petit chat sauvage pourchassait les rats dodus et gras à souhaits. Seule Kaori ne parvenait pas à fermer l’œil. Assise sur la balustrade de la fenêtre de sa chambre, son esprit voyageait au gré du vent.  

Ne tenant plus en place, elle se leva et descendit sans bruit l’escalier. Elle avait décidément besoin d’une tasse de thé chaud au miel.  

 

Le temps que l’eau se met à chauffer, elle tendit sa main vers le bocal à sucre d’orge. Mais elle suspendit son geste. Le voyant du téléphone clignotait. Qui pouvait bien téléphoner à une heure si tardive ? Sûrement un ivrogne qui se trompait de numéro.  

Kaori décrocha et n’eu pas le temps de dire un mot, qu’une voix, douce et connue s’échappa du micro.  

 

« Bonsoir Kaori. Tu ne dors pas ? »  

Kaori ne répondit pas. Ses mains tremblaient, et son cœur battait la chamade. Comment savait-elle précisément que c’était elle et non Ryô ?  

« Kaori, ne fais pas cette tête. Assieds-toi, sinon, tu risque de nous faire une chute et Ryô ne me le pardonnera jamais. »  

Elle fit ce que lui demandait son « amie ». Elle n’en revenait pas. Comment ? Pourquoi ? Que de questions qui seront, peut-être, sans réponse.  

« Kaori chérie, je te croyais plus curieuse. N’as-tu donc aucune envie de savoir pourquoi je te téléphone ? »  

« Si … Bien sûr. Pourquoi ? »  

Rire à l’autre bout du combiné. Elle l’imagina, assise sur un sofa, une main devant sa bouche, riant d’une façon à vous faire froid dans le dos.  

« Pourquoi ? Tout simplement pour te demander de tes nouvelles. J’ai plus l’habitude des hommes, mon ange. Les femmes sont tellement plus fragile … surtout à certaines zones, dites, sensibles … »  

« Ryô se serait fait un plaisir de vous répondre. »  

« Ryô ? Je ne crois pas. Il ne m’aurait pas laissé le temps de lui expliquer. Il m’aurait tout simplement dit qu’il n’attendait qu’un instant pour tordre mon cou. »  

Oui, c’était tout à fait le style de Ryô. Mais elle n’avait pas répondu à sa question.  

« Des nouvelles ? Vous avez voulu m’égorger. Je ne trouve pas cela très normal de demander à sa victime si elle se remet de sa petite visite au enfer. »  

Pas de réponse. Kaori en profita pour éteindre l’eau.  

« Je ne t’ai pas fais trop mal ? Je veux dire, tu n’aura pas une séquelle ? »  

Sa voix trahissait une véritable peur. Comme si, vraiment, elle n’avait pas voulu lui faire trop mal.  

« Non, merci. J’ai eu le souffle coupé. Vous avez un bon coup de couteau, si j’ose dire. »  

« Tant mieux, cela me réconforte de savoir que tu n’a rien. Vraiment … même si tu n’es pas obligée de me croire … »  

Silence. Kaori entendait sa respiration. Courte, un peu saccadée, comme si elle n’était pas très bien.  

« Virginie … »  

« Kaori, dis-moi, comment vas Ryô ? »  

Sa voix avait changé. Elle semblait plus douce, plus humaine. Mais Kaori resta sur ces gardes.  

« Ryô est Ryô. Rien ne le changera. »  

« Oui, c’est vrai. Ryô ne changera jamais. Mais comment vit-il avec cet homme, votre client ? Je le croyais allergique à toute forme masculine autre que lui sous son toit. »  

Décidément, Virginie le connaissait très bien. Mais jusqu’où ?  

« Kaori, ma chérie, dis-moi, veux-tu savoir la suite de mon incroyable histoire ? Je crois t’avoir laissée, comment dire, le souffle coupé d’impatience. »  

Kaori serra les dents. Ne surtout pas s’énerver. Surtout pas.  

« Où en étais-je ? Ah oui, l’épisode de carnage. Continuons …  

 

Cette femme – nous l’appellerons Adeline – a trouvé un moyen simple et radical pour ne pas finir morte au fond d’un fossé. Disons, deux moyens. Le premier, enseigner à sa fille, le maniement des armes et le moyen de rester en vie le plus longtemps possible. Le deuxième, celui d’éliminer toute menace.  

Quelques semaines après leurs « enlèvements », le chef de la bande fut retrouvé mort, la cause reste inexpliquée. Adeline reprit le pouvoir et changea de camps. Son groupe devint neutre et se vendit au plus offrant. Adeline devint une femme respectée dans toute la jungle. Et pendant ce temps, sa fille devenait peu à peu une jeune femme incontrôlable … »  

 

« Kaori ? Tu compte camper au salon ? »  

Ryô descendait les marches, une à une, sans se presser. De son côté, Kaori ne savait que faire. Raccrocher pour ne pas mettre Virginie en mauvaise posture ? Dire à Ryô qui était au téléphone ? Ne rien faire du tout et prier ?  

« Kaori ? »  

 

« Mon ange, je crois que le petit diable est réveillé. Je vais te laisser seule avec lui. Passe une agréable nuit »  

Et elle raccrocha.  

Kaori fixa le combiné. Elle l’avait planté là, sans autre explication.  

« Kaori, tu ne veux pas répondre ? »  

Ryô entra dans la pièce. Son visage se détendit. Illusion ou réalité ? Elle ne savait pas. Doucement, elle raccrocha à son tour.  

« Qui était-ce ? »  

« Virginie. »  

 

Silence. Ryô regarda tour à tour Kaori, le téléphone et la vitre. Il alla se coller contre cette dernière.  

« Elle est là, tout près. »  

« Comment le sais-tu ? Elle peut très bien être chez elle. »  

« Non. Je sais qu’elle est ici, tout près … peut être même dans l’appartement. »  

Kaori soupira. L’histoire de Virginie, du moins son début, ressemblait un peu à Ryô. Seul avec un parent dans une jungle sans pitié avec comme seule chance de survie de tuer son prochain.  

« Alejandros … »  

« Pardon ? »  

 

Mais Ryô n’attendit pas que sa partenaire réagisse. Il monta quatre à quatre les escalier et défonça la porte de la chambre d’ami. Quand Kaori entra, elle ne remarqua rien d’étrange. A part peut être ses multiples fioles, cette odeur de parfums mélangés et ce fouillis caractéristique des hommes.  

Ryô se dirigea vers a fenêre grande ouverte. Il se pencha et scruta les alentours.  

« Elle était ici. »  

« Comment peux-tu en être certain ? Et surtout, comment est-elle entrée, alors que j’étais dans le salon et que toutes les portes sont barricadées par mes soins ? »  

« Alejandros … »  

« Oui ? »  

Ils se retournèrent ensemble. L’italien était adossé au chambranle de porte, parfaitement détendu. Il souriait, comme toujours. Dans sa main, une fiole vide.  

« C’est mon nom. Ai-je fais ou dit une chose qui ne vous plairait pas Mr Saeba ? »  

Ryô se tendit. Il semblait furieux.  

« Où étiez-vous ? »  

« Dans la salle de bain. Est-ce un crime ? »  

« Pourquoi faire ? »  

« Pour vider une expérience … tout a fait déplorable d’ailleurs… »  

« Où est-elle ? »  

« Qui donc ? »  

« Où est Virginie ? »  

« Vous parlez de la femme d’hier ? Très jolie entre nous … »  

« Comment avez-vous fait pour l’emmener dans votre chambre ? »  

« Mais, je ne suis pas comme vous. Moi, je les séduit peu à peu. Je ne demande pas systématiquement une nuit avec une délicieuse créature … »  

Nouveau sourire. Ils s’affrontaient du regard.  

« Pourquoi votre fenêtre est-elle ouverte ? »  

« J’avais chaud »  

« Vous êtes poursuivit. Comment voulez-vous que je vous protége décemment avec une telle insouciance ? »  

« On m’avait préciser que vous étiez le meilleur. Je ne vois pas l’utilité de me surprotéger … »  

Un nouveau silence.  

 

Ryô allait sortir de ses gonds. Cet homme le mettait décidément en rogne. Soudain, il sentit une aura meurtrière, s’amplifier et qui se dirigeait vers …  

« Kaori ! »  

CHTACK !  

Le couteau avait traversé la fenêtre et s’était planté dans le chambranle, à moins d’un centimètre du visage d’Alejandros. Ryô se tourna d’abords vers la fenêtre puis vers son client. Ce dernier souriait toujours.  

« Pourquoi n’avez-vous pas bougé ? », demanda Kaori, sonnée.  

« Je savais … »  

 

 


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