Capitolo 3 :: Bienvenue chez les fous

Pubblicato: 22-02-06 - Ultimo aggiornamento: 22-02-06

Commenti: Je vous remercie pour toutes vos rewies (je suis trop fainéante pour donner vos noms, gomen^^). Voici donc la suite de notre histoire, plus vite que prévue. Et n'oubliez pas, si vous voyer une chose pas très "française", prévenez moi, merci et bonne lecture^^

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Kaori mit à peine un pied dans le magasin qu’elle se crut transporté dans un autre monde. Il y avait des dizaines de robes de grands couturiers, des hauts plus beaux les uns que les autres, des chapeaux allant du classiques aux excentriques et des bijoux aux prix seyants à leur beauté.  

Alejandros la fit tournoyer entre les rayons pour s’arrêter devant le stand « Cosmétiques ». Des femmes de tout âges étaient assises devant de hauts miroirs, un tablier sur leur poitrine et un employer s’occupant personnellement d’elle.  

« Mlle Makimura, pouvez-vous m’attendre, s’il vous plait ? J’ai deux trois choses qui nécessite ma présence et … »  

« Bien … sûr, aucun problème … »  

« Merci. Et je vous en prie, promenez-vous dans le magasin. Le propriétaire est un ami. SI vous avez un problème, dite que vous venez de ma part. »  

Il lâcha sa main et fonça vers une femme d’une cinquantaine d’année, hurlant après son coiffeur.  

Un peu perdue, Kaori déambula parmi les rayons étés. Elle en prenait un, se mettait devant un miroir et se contemplait. Bien sûr, elle n’achèterais rien, le prix étant exorbitant, mais elle voulait rêver, juste une fois. Une petite vendeuse l’apostropha.  

« Je vous observe depuis cinq minutes et j’ai remarqué que vous étiez intéressée surtout par nos hauts. Voulez-vous que je vous aide à choisir ? »  

« Je ne fait que regarder … voyez-vous, je … »  

« Votre mari ne doit pas trop appréciez que vous fassiez les boutiques. Ils sont tous pareils ! Mais, ce n’est pas grave. Il nous reste au moins le rêve. »  

Elle lui fit un clin d’œil et se mit à la recherche d’un haut approprié. La vendeuse lui tendit soudain une toute petite étoffe rouge. Elle le déplia devant la poitrine de Kaori et sourit.  

« Elle vous ira à merveille ! Mais attendez … il vous faut aussi une jupe … voyons … non … trop longue … trop ‘vieille’ … voilà ! »  

Elle exhiba une longue jupe à volant noire. Kaori n’eu pas le temps de discuter, que déjà elle se trouvait dans une cabine d’essayage avec ces vêtements.  

« Est-ce votre taille ? », demanda la vendeuse.  

« Oui. Mais … je ne veux rien acheter … »  

Elle n’entendit rien. Kaori ouvrit le rideau et tomba sur un regard bleu. Alejandros lui souriait, comme toujours.  

« Heu … je me change tout de suite … vous avez sûrement finis … »  

« Non, laissez. J’ai encore une personne à voir. » Il se tourna vers la vendeuse. « Pouvez-vous la maquiller et la rendre aussi féminine qu’un ange ? »  

Et il les laissa. Kaori ne le suivit pas du regard. Mais l’ombre oui. Elle vit que Alejandros se dirigeait vers une femme, une femme qu’elle connaissait.  

Kaori sortit du magasin complètement transformée. Un reflet lui montra telle qu’elle était, si elle prenait du temps pour elle. Ses cheveux avaient subit une véritable transformation, son visage était radieux avec un simple maquillage pas trop voyant et ses vêtements … sa jupe volait au moindre mouvement, son haut lui moulait avantageusement le buste, la grandissant encore un peu. Mais la vraie beauté, celle qui changeait tout, c’était son sourire radieux.  

« Merci infiniment, Mr Zanbonini. Je ne sais que dire … »  

« Ne dites rien. Votre sourire est mon plus beau cadeau. Oh, permettez … »  

Son mobile sonna et il décrocha, s’éloignant un peu de Kaori. Celle-ci s’amusait à tournoyer, comme une adolescente libre. Elle riait aux éclats, heureuse, même si elle ne comprenait pas vraiment pourquoi.  

« Kaori, va te changer. Tu risque de faire fuir les clients potentiels du magasin. »  

La jeune femme s’arrêta brusquement de tourner. Sur une barrière, Ryô la regardait, blasé, son menton dans le creux de la main. Il ne la regardait même pas.  

Sa bonne humeur tomba et des larmes montèrent enserrer sa gorge. Comment pouvait-il arriver à la rendre si malheureuse avec si peu de mots ? N’avait-il donc aucun cœur ? Elle baissa la tête et s’assit à ses côtés, en silence.  

Ryô avait eu du mal pour la réprimander ainsi. Elle était si jolie, quand elle prenait un peu de temps pour elle, quand elle s’habillait avec plus de « féminité ». Mais elle était toujours une cible facile pour les autres. Le temps lui avait appris à ne jamais baisser sa garde. Même pour une affaire si simple d’apparence. Il feignit donc de ne pas la regarder. Il la regardait indirectement, par son reflet dans la vitrine. N’avait-elle donc aucune idée de sa beauté ? Ses cheveux si tentants volants au vent, sa peau si lisse …  

Ryô ferma les yeux. Non, il ne devait pas penser à cela. Il devait surveiller son client. C’est pour lui qu’il était venu, et non pour elle … encore que jeter un simple coup d’œil …  

« Mr Saeba, quelle surprise ! Vous avez donc récupérez de cette nuit, si, comment dit on dans votre langue ? Si … mouvementée. »  

Alejandros avait finis sa conversation et lui faisait face, tout sourire. Ce sourire que Ryô détestait par dessus tout. Ce sourire qui le rendait fou de jalousie.  

Kaori sauta devant son client, tout heureuse.  

« Mr … »  

« Alejandros. Je préfèrerais que vous m’appeliez Alejandros. »  

« Alejandros, je voulais encore vous remercier, mais je voudrais rendre tout ceci. Je ne me vois pas vraiment courir dans cette accoutrement. »  

Sourire de la part d’Alejandros. Arrêt cardiaque pour Ryô. Il l’imaginait, courir avec cette jupe volant autour de ses chevilles, ses talons claquant joyeusement sur le macadam …  

« Mais, ma chère amie, ce n’est pas à vous de courir. C’est aux garçons de courir après vous, pour quémander un peu de votre attention. »  

Il lui prit le menton du bout des doigts et s’approcha de son visage. Il ne restait que quelques centimètres avant qu’ils ne puissent s’embrasser.  

« Si vous avez finis, je crois que nous pouvons repartir. »  

Ryô était descendu de son perchoir. Les mains en poches, l’ennui gravé sur ces traits, rien ne montrait son envie de frapper le (joli ?) visage de son client. Il devait se faire violence et se répéter que c’était son client et que Kaori et lui, c’était Mission Impossible.  

« Et bien, oui, j’ai finis. Par contre, j’aimerais bien boire une tasse de café. Ne connaîtriez-vous pas un café ? »  

Il se tourna vers Kaori qui lui sourit.  

« Et bien … Nous pouvons allez au Cat’s Eyes. Miki serait très contente de nous accueillir. »  

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Kaori eu à peine le temps d’ouvrir la porte qu’elle entendit :  

« Kaoriiiiiiiiiiiiiii … mon amour, tu m’a tant manqué ! »  

BANG !  

Massue Les-Hommes-Tous-Pareils s’abattit sur une tignasse blonde.  

« Kaori ! Cela faisait si longtemps ! Je te fais un caf… »  

Silence de la part de Miki.  

« Ouah ! Tu nous ramène enfin un beau garçon ! »  

« Et moi ? Je suis quoi ? Un ramassis de poussières ? »  

Tout le monde, y compris Mick, se retourna vers Ryô, qui venait de prononcer cette phrase.  

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