Capitolo 4 :: Une nouvelle venue

Pubblicato: 01-03-06 - Ultimo aggiornamento: 01-03-06

Commenti: Je vous remercie pour vos rewiews. Et je m'excuse pour mon retard. J'ai n'ai ni trouvé le temps, ni l'inspiration (comme quoi, une douche peux vous aider fortement^^). Je vous laisse lire la suite. Bonne lecture

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« Et moi ? Je suis quoi ? Un ramassis de poussières ? »  

La phrase avait créé un silence pesant. Tout le monde voulu répliquer en même temps.  

« Kaori est ta partenaire ! », dit Falcon.  

« Je suis bien plus beau que toi ! », répliqua Mick.  

« Serais-tu jaloux ? », enfonça Miki.  

Ryô enfonça ses mains en poches et jeta un bref coup d’œil vers Kaori. Celle-ci le regardait avec ses grands yeux profonds, où il pouvait lire tout l’amour qui n’attendais plus qu’un mot, un geste pour sortir et inonder son quotidien.  

« Jaloux ? De qui ? Non, je voulais dire que tout les jours, nous venons ensemble. Tu ne peux donc pas dire qu’elle vient enfin de ramenez un beau garçon. Ce serait m’oublier. »  

Toujours ce silence. Pesant et froid. Comme si personne ne pouvait le croire. Falcon continuait d’essuyer son verre, sans remarquer qu’il n’en avait pas changé depuis un moment. Miki laissait couler l’eau du robinet dans un vase trop remplis et Mick, lui, mieux vaux ne pas en parler.  

« Je vais te montrer ce qu’est un beau mec … »  

Il se rua vers Miki mais n’eu pas le loisir de l’effleurer. Il y avait tout d’abord la massue de Kaori qui l’avait cloué au sol, ensuite le vase de Miki écrasé sur sa figure et un bazooka de Falcon pointé sur lui. Et comme d’habitude, Mick s’agenouilla près de lui, souriant comme un chat devant une proie facile et vulnérable.  

Il ne pouvait pas le nier. Il aimait son quotidien. Personne ne pouvait le lui enlever, même si cela passerais pour de l’égoïsme.  

« Est-ce toujours ainsi ? », demanda Alejandros en se tournant vers Kaori.  

Relevant une mèche de cheveux rebelle, elle lui sourit tristement.  

« Je vous l’avais dit. Il n’aime que les jolies femmes. Moi … moi, je en suis que sa partenaire, l’idiote du vill… »  

« Vous n’êtes pas que sa partenaire, encore moins ce que vous avez faillit dire. Vous êtes Kaori Makimura, la plus jolie jeune Japonaise que je connaisse. »  

Sourire de sa part. Changement de couleur pour Kaori. Ryô, lui, faisait, comme d’habitude, la sourde oreille.  

Falcon reposa son verre, ayant, peut-être, remarqué qu’il était sec et propre. Machinalement, il en reprit un et d’une voix basse et normale, s’adressa à Ryô.  

« Virginie est en ville. »  

Tension dans l’air. Miki s’arrêta de ranger les assiettes, Ryô stoppa net son mouvement pour se relever, et seul Mick ne parut pas comprendre.  

« Virginie ? Tu es sûr ? Elle n’a jamais aimé la ville … »  

« Elle n’aimait pas aller en ville parce que tu te collait à elle, pour sa sois-disant sécurité. »  

Ryô s’assit face à Umibozu, un air neutre sur sa figure. Miki lui donna une tasse de café et en profita pour en faire pour tout le monde. Entre-temps, Kaori et Alejandros s’étaient eux aussi assit au comptoir.  

« Une nouvelle mission ? », demanda Kaori.  

« Pire. », répliqua Miki. « Un monstre est en ville. »  

Une image s’imposa dans l’esprit de la jeune femme. Un être hybride entre Umibozu et Ryô. Elle se sentit mal en ne faisant qu’y penser.  

Mick posa sa tasse de café et se tourna vers son ami.  

« Virginie ? Joli nom. La femme doit être jolie aussi, non ? »  

Silence. Ryô semblait perdu dans ses pensées. Miki prit la relève.  

« Virginie est très belle, et c’est cela le danger. Mais ce n’est pas vraiment cela le pire. »  

« Parce qu’il y a pire ? », demanda amèrement Kaori.  

« Oui. Virginie est … »  

Diling. La porte du café s’ouvrit. Miki reprit de suite son ton commercial.  

« Bonjour et bienvenue au Cat’s Eyes. Aujourd’hui, nous vous proposons un thé à la menthe. Frais et léger. »  

« Merci Miki, mais je n’ai jamais aimé le thé »  

Silence dans la salle. Tout le monde se retourna et Kaori faillit renverser sa tasse.  

Une femme d’une trentaine d’année se tenait dans l’embrasure de la porte. Un sourire doux (ou est-ce de l’hypocrisie ?) ornait son visage. Sa peau était blanche comme du lait, jurant avec ses cheveux coupé court acajou. Ses yeux étaient tout aussi bruns, mais aucune émotion n’en sortait. D’une démarche souple, elle alla à la rencontre du dos du nettoyeur.  

« On ne dit plus bonjour, Ryô ? Ton père ne t’a pas toujours pas enseigner les bonnes manières … Oh, mais j’oubliais c’est vrai, tu es orphelin. »  

Kaori n’en croyait pas ses oreilles. Un autre qu’elle aurait dit cela à Ryô, qu’il se serait retourner pour lui en coller une. Mais là, aucune réaction. Seul un visage triste et tiraillé faisait face au comptoir.  

La femme se pencha sur le dos de Ryô, toujours ce sourire sur les lèvres. D’une voix douce, elle lui susurra.  

« Ryô, tu es vraiment un vilain petit garnement. Tu m’avais dit vivre aux Etats-Unis. Je n’ai récoltés que des morts. »  

Petit rire.  

« Pourquoi es-tu revenue …. Virginie ? »  

Elle ne lui répondit pas. Elle enleva son long manteau noir, qu’elle déposa sur un banc. Faisant comme chez elle, elle se servit une tasse de café noir, qu’elle but d’un trait. Virginie reposa sa tasse et sortit un miroir d’une poche. Elle vérifia le moindre détail de son visage et le referma d’un claquement sec.  

« Revenue ? Mais je ne t’ai jamais quitté, Ryô. J’ai juste instauré une frontière entre nous. … … Mon cœur, ne fais pas cette tête. Jamais je ne t’ai fais de mal. Sur ce plan, il n’y a que toi que l’on peux blâmer. Oui, toi Ryô. Par ta faute, j’ai endurer des heures dans un lit, à attendre que la douleur passe. Tu as brisé tout me rêves de redevenir une femme normale. Tu m’a fait souffrir. A un point que tu ne serais imaginer. Dès à présent, tu peux me considérer comme ton pire cauchemar. »  

Ryô ne broncha pas. Il regarda Kaori. Celle-ci put voir toute la tristesse qu’il avait dans son cœur. Il semblait résigné.  

Miki se pencha vers Kaori et Mick. D’une voix basse, elle dit.  

« Tu voulais savoir ce qu’il y avait de pire ? Virginie est le tout premier amour de Ryô et ce dernier l'a tuée ...» 

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