Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 15-09-03

Ultimo aggiornamento: 11-02-04

 

Commenti: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Capitolo 12 :: Rencontre

Pubblicato: 07-10-03 - Ultimo aggiornamento: 07-10-03

Commenti: Déjà le chapitre 12 (enfin pour moi, pour vous c'est peut-être :" quoi que le chapitre 12", rien n'avance)…est ce que je me perds dans le bla bla ?… Peut-être un peu, quand pensez vous ?… Pourtant tous les chapitres sont là, avec un titre…enfin je veux parler des prochains (sauf un qui m’inquiète)….j’ai toute l’histoire (même si elle peut encore évoluer) mais il faut l’écrire en essayant de faire quelques chose de lisible.

 


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En rentrant à l’appartement, elle téléphona à Hiroshi. Elle espérait qu’il serait libre, malgré l’invitation tardive. Il accepta avec empressement. Enfin, il allait pouvoir rencontrer l’autre personnage de ces rêves.  

Quand à Ryô, elle espérait bien qu’il serait présent ce soir. Il ratait rarement un repas. Il sortait plutôt après pour écumer les bars….quoique moins en ce moment. L’histoire avec le patron brutal était encore dans certains esprits.  

 

Elle prépara un bon repas et l’entendit rentrer vers 18.30. Il vint la rejoindre dans la cuisine. Avant qu’il ait pu lancer une remarque, elle l’apostropha.  

« - Ce soir Ryô, nous avons un invité….Ne fait pas cette tête… »  

« - C’est une…. Fille ? » déjà les yeux libidineux s’agitaient dans tous les sens.  

« - Non, c’est un garçon…mais je t’interdis de te défiler. Je souhaite te le présenter. »  

Elle prit tout de suite conscience qu’elle avait dit une grosse bêtise en regardant l’éclair féroce passer dans le regard de son partenaire. Avant qu’elle ne puisse s’expliquer, il retrouva son ton sarcastique.  

« - Je sais que je te charrie sur tes faux prétendants….mais tu as vraiment besoin de mon accord pour te trouver un petit ami ? Ou bien veux-tu vérifier qu’il ne s’agit pas d’une femme déguisée. Quoique si c’est une femme et qu’elle te trouve à son goût, je ne pourrais pas faire grand chose… »  

Un petit marteau vint le cogner sur le nez (il ne doit pas trop être abîmé pour le repas).  

« - Arrêtes ces remarques blessantes tout de suite…Je te demande de te comporter comme une personne normale ce soir. C’est seulement un ami et tu comprendras tout quand tu le verras. Maintenant, comme tu es pire qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, je te prie de sortir de cette cuisine le temps que je finisse le repas. Je suis sur que tu as un magazine très intéressant à lire en attendant le dîner…Avec un peu de chance tu arriverais à détacher tes yeux de la double page centrale. »  

Kaori était blessée. Comme s’il ne savait pas qu’elle l’aimait, lui….Mieux valait éviter tout conflit et le renvoyer dans ces lectures si passionnantes.  

Se rendit-il compte que Kaori n’avait pas aimé sa petite remarque acerbe ? Se souvint-il tout d’un coup, du dernier numéro planqué sous le canapé ? Sentit-il la tension qui était monté d’un cran entre eux ? Toujours est-il qu’il fit volte face et la laissa toute seule.  

« Il comprendra quel gros nul il est quand il verra Hiroshi. »  

 

Vers 20.00, la sonnerie de la porte d’entrée prévint Kaori et Ryô que leur invité était arrivé. Kaori sortit de la cuisine et lança un regard à son partenaire. Il voulait dire « je compte sur toi pour bien te tenir…sinon… » Depuis leur dernière altercation, aucun n’avait parlé. Kaori s’était affairée à la cuisine et Ryô était resté à baver comme une limace devant son magazine (et oui, il n’avait pas décollé de la page centrale).  

Il grommela un propos incompréhensible pendant que Kaori passait dans le vestibule.  

 

Kaori arriva devant l’entrée. Ryô était encore dans la salon et prendrait un malin plaisir à n’apparaître qu’après qu’elle eu ouvert la porte, elle le savait. Histoire de faire comprendre : « j’étais très occupé, qui vient me déranger chez moi ? ». Le savoir vivre chez lui ne marchait qu’avec les femmes.  

Elle mis la main sur la poignée et ouvrit. Devant elle se trouvait Hiroshi.  

« - Merci d’être venu, Hiroshi. Ravie de voir que je ne t’ai pas invité à un mauvais moment. »  

« - Merci à toi de m’avoir invité Kaori. Tu sais comme je souhaitais rencontrer ton partenaire. J’ai amené du vin pour ne pas me présenter les mains vides. »  

Il tendit une bouteille dont Kaori se chargea.  

Pendant cet échange, Kaori avait entendu son partenaire se lever du canapé. Elle remerciait Hiroshi pour son cadeau, quand elle su que Ryô venait de les rejoindre.  

Elle tourna la tête pour voir la réaction de son coéquipier et se trouva devant un visage complètement fermé. Impossible ne serait - ce que d’imaginer ce qu’il pouvait penser en voyant le sosie de Makimura.  

« -Ryô Saeba je te présente Hiroshi Narubo, un nouvel ami. Nous nous sommes rencontrés il y a trois semaines et je pensais que tu serais intéressé par lui. »  

« - Monsieur Saeba, je suis enchanté de faire votre connaissance. » Hiroshi tendit la main.  

Ryô, les mains dans les poches, ne fit qu’émettre un « Bonjour Monsieur Narubo » glacé.  

Kaori ne s’attendait pas à une réaction aussi tranchée de la part de Ryô. Elle pensait bien que ca lui ferait un choc, mais au grand jamais elle n’aurait cru entendre cette intonation dangereuse dans sa voix.  

Elle détourna l’attention d’Hiroshi par une remarque banale. Elle ne sentit pas que Ryô venait de se glisser derrière elle et, sans pour autant changer d’attitude, lançait à l’homme en face de lui un message très clair. « Je n’ai pas confiance en toi. Quoique tu nous veuilles, je protégerais Kaori. Je ne te laisserais pas lui faire du mal ».  

Hiroshi comprit-il le message ? En tout cas, son attitude ne le laissa pas le présager.  

Il répondit à Kaori sur le même ton affable. Ensuite ils se dirigèrent tous vers le salon, afin de prendre l’apéritif d’usage.  

 

Le repas ne se passa pas exactement comme Kaori l’avait prévu. Certes, Hiroshi et elle soutenait une conversation normale, comme les amis qu’ils étaient. Mais Ryô restait impassible. Il ne dédaigna même pas dire plus de 10 phrases. Quand leur invité leur raconta son histoire, ces seules remarques montrèrent qu’il n’y croyait pas un instant.  

Kaori se sentait mal à l’aise. Elle se souvenait pourquoi elle avait été si partagée à l’idée d’inviter Hiroshi. Il semblait que ces pires craintes se réalisaient. Elle en voulait terriblement à Ryô. Il se comportait comme un goujat. De ça, la jeune femme en avait l’habitude. Mais, elle aurait tellement voulu que Ryô s’entende bien avec Hiroshi. Elle aurait eu l’impression de se reconstituer un morceau de sa famille. Malheureusement l’attitude de son partenaire ne laissait pas de place à cette possibilité, du moins par immédiatement. Le pauvre Hiroshi tentait de nombreuses approches pour dérider l’autre homme, mais rien n’y faisait.  

La jeune femme ressentait une vive tristesse. Elle masquait sa colère et son incompréhension envers son partenaire.  

Heureusement Hiroshi ne sembla pas se sentir vexer. Il finit par abandonner l’idée de lier des relations avec Ryô au cours de ce dîner et se concentra sur sa conversation avec Kaori.  

Avec un des convives silencieux, le repas ne pouvait pas se dérouler dans les meilleures conditions et tous furent soulagés quand ils en arrivèrent au café.  

 

Vers 23.00, Hiroshi prétexta un coup de fatigue pour mettre un terme à cette soirée.  

Il se leva et remercia chaleureusement son hôtesse pour un si bon repas. Kaori l’accompagna jusqu’à la porte. Quand Hiroshi émit un bonsoir à l’attention de Ryô, celui-ci ne détourna même pas la tête et répondit d’un ton purement impersonnel.  

Devant la porte, Kaori ne pu s’empêcher d’essayer de justifier le comportement grossier de son partenaire.  

« - Je suis désolée. Ne lui en veux pas trop. Il a été surpris. »  

« - Ne t’inquiètes pas. Je sais que je ressemble beaucoup à ton frère. Tu me l’as déjà dit et je sais que c’était le meilleur ami de Ryô. J’imagine que c’était le choc. Je suis quand même heureux d’avoir pu passer une soirée avec vous deux. Ce n’était pas la franche détente, mais je te promets que je comprends… Je comprends tellement que je suis prêt à réessayer de communiquer avec Ryô, une autre fois. »  

Devant la mine sceptique de la jeune femme, il ne pu s’empêcher de la rassurer de nouveau.  

« - Vous êtes tout les deux si importants pour moi…. Je savais que ca ne serais pas facile quand je suis venu à Tokyo. Mais, je t’ai déjà rencontré et tu es mon amie. Je ne renoncerais pas si rapidement, crois moi. Vous êtes maintenant ma seule famille, aussi étrange que cela puisse paraître. »  

Sur cette étrange déclaration, il partit.  

 

Kaori referma la porte sur lui. Il était tellement compréhensif, à la différence de l’autre imbécile. Elle repensa à sa dernière phrase : « sa seule famille maintenant ». Non, vraiment, Ryô s’était comporté d’une façon inqualifiable. Mais, elle respira profondément. La tension présente dans la pièce durant tout le repas, presque palpable autour de Ryô l’avait épuisée. Elle ne se sentait pas la force d’une nouvelle confrontation.  

Elle voulait tout de même débarrasser un peu la table.  

Quand la jeune femme revint dans la cuisine, son partenaire se leva et se mit face à elle. Il posa ses deux mains sur ces épaules et déclara, impassiblement :  

« - Ce n’est pas Hideyuki. »  

Elle fronça les sourcils.  

« - Je sais que ce n’est pas Hideyuki. Mais il est si gentil, il lui ressemble tant. Tu aurais au moins pu faire un effort, si ce n’est pour lui, au moins pour moi. »  

« - Tu es si malheureuse pour avoir besoin de lui ? » Il avait l’air si triste tout d’un coup. Mais elle ne s’en rendit pas compte. Il l’avait touchée au cœur par cette simple phrase. Elle prenait sa question pour une forme de pitié « Toi, la pauvre Kaori, l’orpheline, la naïve, la sans défense…. » Elle se redressa et le regarda dans les yeux. La colère avait remplacé la fatigue. Elle détestait quand il prenait ce ton condescendant avec elle.  

« - Oui, je suis malheureuse. Tu sais le vide que j’ai eu quand j’ai perdu Hideyuki, le jour de notre rencontre, le jour de mes 20 ans. Il me manque toujours. Tu croyais quoi ? Que tu l’avais remplacé, toi qui ne dis rien, toi qui garde tout pour toi. Tu crois qu’il ne faisait que me protéger ? qu’il n’était là que physiquement ? »  

Elle savait qu’elle disait des choses dures….et fausses. Si elle était restée en vie, mentalement parlant, c’était grâce à Ryô et à leur travail. L’homme n’avait pas remplacé son frère mais il était devenu la personne la plus importante pour elle, son point d’ancrage et son soutien, son ami et son amour. Mais était-ce l’accumulation de la tension de la soirée, l’effet du vin, l’attitude globale de Ryô pour ça et pour tout le reste ? Elle ne le savait pas et ne pouvait pas s’arrêter de parler.  

« - Peut être que j’ai donné mon amitié trop rapidement…Son histoire est sans doute pas croyable : Mais on a déjà eu affaire à des fantômes. Franchement en quoi son histoire est-elle plus extravagante que celle de Kazue ou même que la tienne ? L’amitié c’est comme l’amour, il faut oser l’offrir. Sinon, on finit sans lien avec le monde réel, sans histoire, sans vie. On finit seul. »  

Elle se dégagea de son emprise et alla s’enfermer dans sa chambre.  

 

Ryô resta planté au milieu de la cuisine. Il attrapa son verre remplit de vin et le vida d’un trait. S’avançant dans le salon, il regarda la porte du vestibule.  

« Si jamais tu oses te servir d’elle tu es mort. »  

Il prit conscience d’une vive douleur à la main. Il avait serré si fort son verre que ce dernier avait cassé et que des éclats avaient entaillé sa paume.  

Regardant sa main d’où perlaient des gouttes de sang, il se dit durement : « imbécile ».  

Il releva la tête et observa la porte par laquelle Kaori avait rejoint sa chambre. Son ton s’adoucit : « imbécile ».  

Il retourna dans la cuisine, mis les éclats de verre dans la poubelle et enroula une serviette autour de sa main. Puis il attrapa sa veste et sortit de l’appartement.  

 

 


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