Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 15-09-03

Ultimo aggiornamento: 11-02-04

 

Commenti: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Capitolo 40 :: réalité

Pubblicato: 11-02-04 - Ultimo aggiornamento: 11-02-04

Commenti: C’est le dernier chapitre, l’épilogue !….donc forcément un LONG commentaire. Déjà, et avant tout, merci à tous….tous ceux qui m’ont lu et tous ceux qui m’ont écrit des reviews….sans reviews je n’aurais pas avancé avec une telle envie de continuer. Hum, hum, calmons nous, je ne reçois pas un oscar tout de même…lol Mais je tiens à remercier (sans ordre mais avec la même sincérité) Mélusine, Indya, Lucky, Ginie, Kaori_h, Kairi, Mélinda, Mikomi, Trinity, Sugarboy, Awaxcity, Ayumi, Kyomay, Kaori-xyz, Kaori, cloclo, Shana, Kina, Tatsumi, Kaori_saeba, Choupette (bien sur, un petit peu plus pour celles qui m’ont laissé beaucoup de reviews si gentilles pour me pousser à continuer..) et NJ pour nous permettre de « squatter » ses sites et à Hojo pour avoir créer le monde de CH (bien qu’il n’ait pas besoin de mes remerciements). Et un autre petit plus pour Mélusine qui m’a vraiment permis de continuer à des moments où j’aurais facilement abandonné (même si elle ne le sait pas)… Et aussi tous les auteurs qui permettent à City Hunter de continuer à vivre…Alors n’hésitez jamais à prendre vos plumes !!! J’ai adoré écrire cette histoire il y a eu des bas mais aussi des hauts (ah mon chapitre 32 ainsi que la fin de ce dernier je les aime), mais toujours un plaisir à écrire sachant que certaines personnes me liraient (même si rien n’est parfait, loin de là). Je sais que mes personnages ont perdu en crédibilité mais, bizarrement, je me dis qu’il y a une chance (peut-être que je rêve, mais bon) qu’il y ait une cohérence, un suivi avec le monde de CH. J’espère ne pas trop avoir trahi le caractère de ces personnages principaux. N’hésitez pas à laisser des reviews (j’adore ça….) sur cette fin. Ne soyez pas trop dur avec moi…Je fais ce que je peux.(même si cette fin est très optimiste mais c’est parce qu’il fait beau. ) J’espère que vous ne serez pas déçus par ma façon d’appréhender le final, mais pour moi c’est le seul possible. Je laisse mes personnages libres de continuer…je ne peux pas plus définir leur relation que ça…après, c’est à eux où à vous de jouer… Encore merci à vous tous…et SNIF….

 


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La vie n’est pas un cercle. C’est une flèche qui traverse l’existence sans prendre le temps de s’arrêter. Peut-être sans but, en tout cas, tentant de zigzaguer pour éviter les écueils.  

 

On a l’impression d’être ballotté sans avoir de prise, en fin de compte, sur grand chose. Hasard ? Destin ? Ce ne sont que des mots…le résultat reste le même.  

 

 

Quelques fois, quand la nuit tombe, que l’on soit seul ou au milieu d’une foule, on se demande pourquoi on est là. Des pensées de la nuit qui disparaissent souvent avec le nouveau jour, qui ne nous empêchent nullement de rire et de vivre. Mais pendant un temps infime, on s’est demandé ce que l’on faisait là. Si tout n’est qu’une vaste plaisanterie ou si cela en vaut vraiment la peine ? On sait que nous sommes chanceux d’être en vie, souvent de vivre dans « un pays riche », qu’il y a tant de malheurs près de nous. Des hommes qui meurent, des enfants qui n’ont pas d’avenir. Que nos tristesses n’ont pas lieu d’être.  

 

Pourtant ce pincement au cœur, cette vision qui se trouble et cette sensation de solitude qui nous envahit, comme s’il nous manquait quelque chose pour être complet.  

 

On se pose la question de savoir d’où nous vient cet espoir, cette envie de prendre encore une bouffée d’oxygène, d’avancer, même si la pénombre se dresse devant nous ?  

 

Et on reste sans réponse, seulement ce désir de voir si tout ne va pas s’éclaircir au prochain tournant !  

 

 

 

Pourtant…  

 

 

 

Si un jour vous avez la chance d’aller au Japon, à Tokyo, en particulier, allez faire un tour dans le quartier de Shinjuku.  

 

Profitez en pour visiter ce coin plein de charme, flânez, respirez, essayez de comprendre ce mode de vie, si différent du nôtre, occidental, avec ses zones de lumières et ses zones d’ombres, ces croyances et ses préjugés, son ouverture d’esprit et son protectionniste…  

 

Si vous entendez un gros booong, précipitez vous vers l’origine de ce bruit.  

Si le hasard (ou le destin ?) le veut, vous verrez un homme, grand, musclé, cheveux noirs, dégageant une impression de force, de courage et d’étrange sérénité s’extrayant, tant bien que mal, d’une énorme massue.  

Ne soyez pas étonné.  

Cette massue aura été envoyée sur l’individu par une jeune femme, à la silhouette filiforme, sans doute habillée en jeans ou en minijupe, brune, les cheveux courts, l’allure sportive qui, elle, possédera une aura de gentillesse, d’amour et de fermeté, bien qu’à ce moment précis les sentiments dominants seront ceux de la colère et de la jalousie.  

 

Suivez cet étrange couple à distance.  

Ne vous inquiétez pas, l’homme aura sans doute déjà détecté votre présence. Mais si vous ne leur voulez aucun mal (et c’est le cas non ?), vous ne risquerez rien…  

Vous serez sans doute décontenancé par cet étrange couple. Au moindre passage d’une femme, l’homme se jettera sur elle et essayera une technique de drague aussi infantile que ridicule….enfin, s’il a le temps, parce que sa compagne interviendra, rapide comme l’éclair. Soit elle lui enverra une massue qui le clouera littéralement sur place. Soit elle l’attrapera par le col et le tirera derrière elle, lui gesticulant et geignant lamentablement.  

 

Ils finiront inéluctablement par entrer dans un café.  

Levez la tête et lisez l’enseigne : « Cat’s Eyes… », les yeux de chat. Tout un programme, non ?  

Ne les suivez pas à l’intérieur, mais jetez y un coup d’œil. Ne soyez pas surpris par ce que vous y verrez. Peu de clients mais d’autres couples, tout aussi charismatiques.  

Derrière le comptoir, une magnifique jeune femme qui sourit amoureusement à un géant aux lunettes noires de soleil, d’un calme olympien face au reste du tableau…  

L’homme que vous aurez suivi sera scotché au mur, à coté d’un américain aux cheveux blond et aux yeux bleus. Sa compagne sera à coté d’une autre femme aux cheveux bruns mais longs. Toutes deux poufferont de rire en lançant des coups d’œil malicieux aux deux hommes pathétiquement avachis. La responsable de cet état sera également présente, une magnifique jeune femme, aux cheveux raides, coupés mi-longs, à la robe fendue et à la démarche féline. Feignant la colère, elle jettera, sans doute, un coup d’œil outré vers les deux énergumènes et se retournera vers un jeune homme à la silhouette trop grande. Celui-ci lui lancera un regard désapprobateur, démentit par le sourire chaleureux sur ses lèvres. En retour, elle lui en destinera un autre, riche en promesses.  

 

Les deux hommes se relèveront, jouant les martyrs pour essayer de se faire réconforter. Vous ne les entendrez pas, mais vous saurez qu’ils se plaignent du manque de chaleur des femmes envers eux. Tout ce petit monde s’assoira sur les tabourets et commencera à discuter et à rire, dans une chaleureuse atmosphère d’amitié, de détente et de tranquillité.  

Fatalement, notre premier couple se disputera, qu’importe le sujet.  

La jeune femme partira sans doute du café en colère, en faisant de grand pas Tendez l’oreille…. Énervée, elle maugréra une ou deux idées très prononcées sur « la perversité mal placée des Ryô Saeba… ». Le japonais ne sera pas long à lui courir après, pour la rattraper.  

Avant de continuer à les suivre, lancez un dernier coup d’œil à l’intérieur du café. Vous verrez les femmes secouer légèrement la tête, pour dénoncer le comportement de l’homme. Et puis vous les verrez tous se sourire, comme si chacun savait que tout ça n’était qu’une façade, qu’ils les connaissent assez bien pour savoir qu’aucun des deux n’en voulait vraiment à l’autre, que ces chamailleries font parties de leur quotidien et que cela ne remettait nullement en cause les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre. Et tous le savent. Ils savent qu’ils forment un couple, un peu étrange certes, mais plus solide que bien des autres, bien plus amoureux que d’autres.  

 

Détournez vous vite du café et ne perdez pas de vue l’homme. Il aura tôt fait de rejoindre sa compagne. Il se mettra à coté d’elle et réglera son pas sur le sien, plus aucune femme, alors, ne réussira à le distraire. De loin, vous n’entendrez rien. Ils échangeront peut-être des propos houleux, elle le traitera de vicieux patenté et d’irrécupérable, il lui enverra des « garçons manqués ». Mais la véhémence de leur propos sera démentit par les regards qu’ils échangeront. Ils se calmeront rapidement. Et deviendront un couple plus normal. Deux êtres qui ont besoin l’un de l’autre, qui tirent leur équilibre de la simple présence de l’autre. Un couple qui vit avec ses forces et ses faiblesses. Un couple bien plus fort que la somme de ses composantes.  

 

 

Au détour d’une rue, vous les perdrez sans doute de vue. Ne courrez pas, mais pressez le pas. Regardez à droite et à gauche. Au détour d’une ruelle, vous les verrez.  

Ils s’embrassent.  

Ils ne se cachent pas. L’homme pourrait l’embrasser n’importe où, il le fait quelque fois (le plus amusant fut sans doute quand il l’étreignit la première fois au Cat’s Eyes…Il ne sut qui fut le plus surpris, tous les autres ou elle ?). Mais la jeune femme est d’une grande timidité, elle aime rester discrète.  

Ils s’embrassent.  

 

Vous comprendrez qu’ils s’inventent à chaque seconde qui passe, qu’ils se découvrent et se construisent. Que personne ne peut prévoir leur avenir parce que l’avenir s’écrit par chacune de nos actions.  

 

Ils s’embrassent.  

 

Alors, en les voyant, vous aurez une certitude.  

 

La certitude que la vie n’est pas vaine.  

 

La certitude qu’il y a une raison pour que l’on se lève chaque matin.  

 

Bien sûr que la recherche de l’amour n’est pas notre moteur premier dans la vie.  

Bien sûr qu’il y a des couples qui se déchirent et qui ne font que souffrir ensemble. Ils n’ont malheureusement pas trouvé le bon compagnon.  

Bien sûr que l’on peut vivre et bien vivre en n’étant pas en couple, heureusement.  

 

Mais en les voyant vous comprendrez.  

 

Ils s’embrassent.  

 

Vous aurez la certitude que rencontrer son autre, semblable et différent, est ce qui nous pousse à avancer, est ce qui nous fait espérer que la route est dégagée derrière le prochain tournant.  

Vous saurez que le chemin peut-être long et que la récompense peut arriver bien tard. Mais elle réconfortera de toutes les souffrances. Et c’est un don qu’on offre autant qu’un cadeau qu’on reçoit.  

 

Nous sommes en vie ! Chaque jour est une victoire, une offrande…malgré les problèmes, les peurs, les dangers, les désillusions, les peines, les tristesses, les malheurs qui toujours nous assailliront, inéluctablement. Mais nous continuons. Peut-être par désespoir de cause ou simplement parce que nous sommes humains.  

 

Rien n’est jamais facile… Rien n’est jamais acquis…Marchons nous sur la corde raide, toujours ? Peut-être mais qu’importe. Nous construisons notre monde, à chacune de nos respirations, en le remplissant de nos rêves, de nos espoirs, de nos peurs et de notre envie d’y croire. Nous savons que nous ne contrôlons rien mais, malgré cela, il demeure cette pulsion des choses à venir, cette certitude que nous sommes assez libres pour faire nos propres choix et les assumer.  

 

Ils s’embrassent.  

 

Il est des espoirs au delà de la foi.  

 

Ce battement de cœur qui semble s’intercaler, s’ajouter aux autres, quand vous regardez un tableau qui vous émerveille, quand vous lisez un poème qui vous chavire, quand vous observez un paysage qui vous parle, quand vous embrassez votre amoureux, quand le soleil du printemps chauffe votre visage, quand une odeur réveille votre mémoire et vos sens, quand vous étreignez vos enfants, quand vous discutez avec des amis longtemps perdus de vue mais retrouvés avec ravissement, ce battement de cœur vous le ressentirez en voyant ce couple s’étreindre.  

 

D’infimes moments où le temps se suspend. Harmonie éphémère mais absolue avec vous-même, avec cet univers.  

 

Ils s’embrassent. (c’est qu’ils en ont du souffle, lol)  

 

Vous saurez que le mot « Bonheur » n’est pas vain, qu’il peut prendre bien des formes, autant qu’il y a de cœurs qui battent dans ce monde.  

Mais, dans cette ruelle, en cet espace de temps infini, le bonheur de Ryô s’appelle Kaori et celui de Kaori s’appelle Ryô.  

 

 

FIN  

 

 

 


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