Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 15-09-03

Ultimo aggiornamento: 11-02-04

 

Commenti: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Capitolo 29 :: décision

Pubblicato: 26-11-03 - Ultimo aggiornamento: 26-11-03

Commenti: Bon, en y réfléchissant bien, ce ne serait pas ainsi que Ryô réagirait normalement…mais je me suis demandée qu’est ce qui pourrait le faire réagir différemment. Tout ça pour en arriver à la partie où il va parler. Et puis, dans le peu des tomes de mangas que j’ai, je n’ai jamais vu Ryô veillé Kaori (mais il l’a déjà peut-être fait…)et donc j’ai voulu savoir ce qu’il pensait. A vous de me dire ce que vous, vous, en pensez….N’hésitez pas, même si c’est pour critiquer, ça fait partie du jeu, après tout… Personnellement, je crois que j’essaye de justifier le comportement habituel de Ryô envers Kaori…et peut être est ce totalement faux. Je rentre dans la partie la moins originale (Kaori entre la vie et la mort, Ryô qui veille) mais c’est, paradoxalement, celle que chacun traite avec sa propre sensibilité, sa propre façon d’envisager leurs réactions. Ok, ok, ok….j’ai essayé de faire comme Kairi…mais bon, c’est pas du tout ça…Plus je me relis, plus je me dis que c’est raté surtout sur l’attention dramatique…(et pourtant j’aime bien l’idée que Mick jette quelques vérités à Ryô)…c’est plus du…moi…

 


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Ryô resta sur le pas de la porte…Incapable de pénétrer dans la chambre de la jeune femme.  

Il avait parfaitement entendu les explications du professeur.  

Il avait vécu avec la certitude que Kaori vivrait et surtout qu’elle se réveillerait rapidement. Mais le froid jugement médical venait de rationaliser, de mathématiser ses chances de survie réelles.  

Elle respirait mais elle était dans un coma profond.  

Dés que le professeur avait commencé à leur expliquer la situation, il avait compris où il voulait en venir. Il avait précipité l’écoute de la sentence. Jusqu’au dernier moment, une étincelle d’espoir était restée présente en lui. Le professeur était celui qui les sortait des problèmes les plus inextricables. Son savoir médical dépassait celui des simples médecins. Il était, dans beaucoup de situations, leur ultime recours.  

Il avait espéré tellement fort qu’il ne leur dirait pas ce qu’il redoutait d’entendre. Mais cela n’avait pas suffit. Le professeur l’avait quand même dit.  

 

Personne ne pouvait savoir quand Kaori se réveillerait et même si elle se réveillerait. Personne, pas même le professeur.  

 

Certes, Ryô avait été soulagé en constatant que Kaori ne mourrait pas. Disons pas totalement. Mais un coma profond était-il vraiment différent ? Un coma, qui, plus il durerait plus il réduirait ses chances de survie et de réveil… Le soulagement premier était lié à une nouvelle crainte tout aussi douloureuse. Pourtant, il avait aussi laissé un vide étrange, un poids qui s’était envolé.  

Se réveillerait-elle ? Même le professeur en doutait. Quelque chose s’était brisé en Ryô à cette annonce. Par réaction à la peur de perdre Kaori, Ryô avait réagi en refusant cette possibilité, il l’avait remplacé par la certitude qu’elle survivrait, qu’elle se réveillerait.  

Et tout d’un coup, un voile de panique et de désespoir l’avait envahit, malgré les paroles du professeur.  

 

Il s’appuya dos contre le mur, à coté de la porte. Il n’arrivait pas à entrer.  

 

 

Mick, qui avait constaté l’absence de son ami, sortit à ce moment là de la chambre. Il dévisagea quelques instant le japonais, comme s’il ne comprenait pas son attitude. L’américain savait que la présence la plus capitale pour Kaori était celle de Ryô. Mais, il voyait dans la position du japonais que celui-ci était brisé. Et il ne savait pas pourquoi. C’était pourtant Ryô qui les avait empêché de se laisser aller au désespoir dans la voiture. Mais maintenant c’était différent, la force qui soutenait Ryô avait disparue.  

 

Il se mit en face de lui et attendit silencieux que son ami lui donne une explication.  

Ryô aurait bien aimé éviter cette discussion. Il n’avait pas l’attention de parler à Mick de quoique ce soit et surtout pas de son malheur. Il resta donc silencieux également.  

Cette petite bataille des nerfs aurait pu durer longtemps, mais étrangement, ce fut Ryô qui déclara forfait. Peut –être avait-il plus envie de se confier qu’il ne le croyait ?  

 

« - Je l’ai perdue, Mick »  

Mick aussi était épuisé, moralement à bout, désespéré de savoir Kaori dans cet état.  

« - Je ne te savais pas aussi fataliste. »  

Ryô haussa les épaules.  

« - Pas fataliste, réaliste. »  

« - Elle n’est pas morte. Elle ne mourra pas. Elle se réveillera. »  

« - C’est vrai, tu as raison. Mais je l’ai quand même perdue. Je n’ai pas su la protéger, je l’ai fait souffrir et, pire que tout, je l’ai trahie. La dernière fois que nous nous sommes parlés, je lui ai dit que je ne voulais plus d’elle comme partenaire. Je l’ai abandonnée… »  

 

Soudainement Mick attrapa Ryô à la gorge.  

Les deux nettoyeurs se faisaient face. Mick était enragé.  

La souffrance remplie de colère des yeux bleus affrontait la souffrance résignée des yeux sombres.  

 

« - Arrêtes ça immédiatement. » Il y avait une pointe de menace dans la voix de l’américain. « C’est trop facile, hein, de jouer au martyr ! De dire « c’est de ma faute » en geignant. De s’accabler pour contrôler la douleur en la liant à la culpabilité. Simplement parce que tu veux éviter la seule souffrance véritable. Celle de savoir que l’être à qui on tient le plus au monde est entre la vie et la mort et qu’on est impuissant. Que c’est une lutte où on n’est que spectateur.  

La souffrance de ne pouvoir rien faire ! »  

« - Tu ne comprends pas. » Ryô n’avait même pas essayé de se libérer de l’emprise de son ami.  

« - Je ne comprends pas quoi ? Que tu devais la protéger ? On ne protège pas les gens, on les accompagne. Chacun de ses choix avait été librement accepté, en connaissant les risques et les possibilités.  

Qui es-tu donc pour oser prendre les décisions à sa place ?  

Tu étais pitoyable. Tu te protégeais toi et pas elle. Et tu fais encore la même chose, alors qu’elle a besoin de toi… »  

« - C’est facile pour toi… »  

« - Bien sur, seul Ryô aime véritablement Kaori ! » Le ton de Mick était plus que sardonique. « Il la traite mal mais son amour est infini. Conneries ! ! On l’aime tous ! Moi, oui, mais aussi Mick, Falcon, Kazue. On l’aime car elle fait partie de notre histoire, de nos vies. Ma douleur n’est pas moins grande que la tienne, elle est différente. Et je me battrais pour Kaori survive. »  

« - ….. » Ryô restait silencieux devant ce discours. Mick le remettait proprement à sa place.  

Peut-être était-ce ce qu’il avait toujours eu besoin d’entendre. Quelqu’un qui le secoue et lui dise qu’il se voilait la face.  

« - On sait tous qu’elle fait partie de toi. Que la personne la plus importante dans cette chambre, c’est toi. Mais, je te promets que tant que tu ne te battras pas pour elle, tant que tu ne seras pas persuadé qu’elle reviendra vers nous, vers toi, tu ne rentreras pas dans cette chambre ! Garde ta résignation ! ! Elle ne te servira à rien aujourd’hui. On n’a pas besoin de voir un Ryô qui s’apitoie sur son sort, sur la perte possible de sa partenaire…  

Je ne te parle que de foi, Ryô. A savoir celle que tu as en Kaori. »  

« - Et si elle meurt ? ».  

Il l’avait dit.  

Le coup le plus bas, le plus vicieux possible. Les mots lui avait également fait mal, mais moins qui l’idée d’être impuissant à la laisser partir. Il voulait surtout blesser Mick car il n’aimait pas entendre ces paroles qui contenaient trop de vérité, il le savait. Ryô pensait, inconsciemment, que sa douleur serait moins grande s’il réussissait à atteindre Mick.  

Mais ce dernier ne se laissa pas prendre à cette ridicule tentative. Il était trop en colère pour être sidéré d’entendre Ryô oser émettre cette pensée.  

« - Elle ne mourra pas ! Elle arrive à te supporter chaque jour et à t’aimer malgré tout, malgré tes remarques, tes railleries, ton indifférence. Alors, crois moi, elle luttera aussi vaillamment que toi contre le ppcp et elle gagnera. Elle est trop bornée et elle tient trop à toi pour te laisser seul.  

Je vais te permettre de faire quelque chose, de réagir puisque tu sembles en avoir tellement besoin. Je vais te donner un choix à faire. »  

Mick crachait presque ses mots. Son ton était rempli de mépris pour l’homme qui se trouvait en face de lui...Il continua :  

« - Soit tu fais comme nous tous, tu acceptes de croire en Kaori, au delà de toute autre considération, soit tu te retranches derrière ta culpabilité égoïste, souffrant plus pour toi que pour elle mais tu la perds alors pour toujours. »  

« - …. »  

« - Allez, Ryô, un peu de courage. C’est même plus simple : soit tu entres dans cette chambre, soit tu ne passes pas le seuil. Soit tu luttes avec elle, avec nous, soit tu abandonnes. Tu vois, c’est simple. »  

Mick le lâcha enfin et sans un regard pénétra dans la chambre de Kaori.  

 

Ryô attendait.  

Il ne voulait pas réfléchir. Pourtant….avait-il le choix ?  

Mick en avait dit beaucoup. Et dans le beaucoup il y avait des vérités qui s’ajoutaient à sa souffrance.  

Et si c’était vrai ?  

Si, au lieu de protéger Kaori, il s’était protégé lui, sans vraiment le savoir ? Alors, il aurait été un monstre en croyant bien faire. Il méritait encore moins l’amour qu’elle lui portait.  

Entrez dans sa chambre serait encore un moyen de faire ce qu’il devait faire, ce qu’on attendait de lui. Le grand nettoyeur au chevet de sa partenaire.  

Non ! S’il décidait d’y entrer, ce serait pour elle, absolument, entièrement, totalement. Le choix devait être fait en connaissance de cause, en sachant toutes les implications possibles.  

 

Pourtant s’il n’entrait pas ce serait aussi un acte franc. Celui d’accepter que son amour avait des limites. Que la voir inerte, perdue pour lui était plus qu’il ne pouvait accepter, surtout si ce n’était pas lui qui avait pris la décision.  

Abandonner ! ! Il n’en était pas question. Mais ne pas entrer pouvait être un acte courageux, malgré tout. Celui d’aimer assez Kaori pour la laisser entre des mains qui sauraient l’aimer mieux que lui, puisqu’il en avait été incapable.  

 

Un pas ! Un seul ! dans une direction ou dans l’autre ! Un choix !  

 

Jusqu’où croyait-il en Kaori ? Il y croyait plus qu’en lui même. Mais cela ne suffisait pas. Il avait beaucoup moins d’estime pour lui-même depuis qu’il comprenait ce qu’il faisait endurer à la jeune femme.  

 

Entrer, c’était dépasser sa souffrance et offrir à Kaori tout sa force, âme, cœur et corps, en ignorant si elle pouvait la sentir et l’accepter.  

Les autres le faisaient, mais ils se soutenaient entre eux. Mick et Kazue, Miki et Falcon. Lui, son unique soutien c’était elle !  

 

Et, enfin, il comprit.  

La lumière apparue au bout du tunnel, balayant les doutes et les peurs. La réponse était en lui depuis le début. Il avait simplement refusé de la voir, avant. Il devait avoir autant confiance en elle qu’elle avait confiance en lui. Une confiance inconditionnelle, totale !  

C’était vrai qu’il avait peur d’être impuissant à aider Kaori. Mais c’était un mensonge. Il pouvait la soutenir de tout son être.  

 

Mick parlait de foi. Ryô, lui, parlait d’un mélange complexe d’amour, de confiance, d’abandon, de respect, de peur aussi mais également de force et d’espoir.  

Il parlait d’un lien qui unit deux êtres.  

Il n’était sans doute pas une personne facile à vivre, ni la plus romantique qui soit, il avait sans doute plus de défauts que de qualités et il avait fait souffrir Kaori bien souvent. Mais ce qui les unissait était plus fort que ça, il en avait conscience. On pouvait lui donner bien des noms, mais l’importance c’était de le sentir, de le reconnaître et de l’entretenir.  

Était-ce de l’amour ? Était-ce de la foi ? Tout compte fait ce n’était pas là que se trouvait la véritable question. La seule qui comptait, en ce moment, c’était de savoir s’il était assez fort pour le ressentir et l’accepter.  

Le reste était secondaire.  

 

Il franchit le seuil de la chambre de Kaori, enfin persuadé qu’il pourrait l’aider, que même ainsi ils seraient ensemble pour affronter cette épreuve.  

 

 

 


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