Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 40 capitoli

Pubblicato: 15-09-03

Ultimo aggiornamento: 11-02-04

 

Commenti: 102 reviews

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GeneralRomance

 

Riassunto: Il s'agit de tenter de répondre au challenge de Kaori "Jamais sans toi"...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jamais sans toi (ou une autre avancée)" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jamais sans toi (ou une autre avancée)

 

Capitolo 34 :: Cœur solitaire

Pubblicato: 18-12-03 - Ultimo aggiornamento: 18-12-03

Commenti: Ok, c’est bientôt fini cette rigolade…Bon, il semble que j’ai mis toute mon énergie dans « MON » chapitre (le 32) et maintenant, je n’y arrive presque plus. Ne m’en veillez pas. Je dois tout de même finir mon histoire, c’est une question de principe et d’envie. Au fait, cela dérangerait-il vraiment quelqu’un si je faisais une impasse sur les détails de la confrontation avec le méchant (Hiroshi qui est toujours en liberté) ? parce que je suis un peu bloquée et j’aimerais arriver rapidement à la conversation Ryô/Kaori…J’en parlerais mais je ne ferais pas un chapitre entier dessus… Petit chapitre….et vivement les beta-readers en action…

 


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Une silhouette sombre et légèrement voûtée traversait les rues de Tokyo.  

 

Ryô était parti ou, plus exactement, il avait fui.  

Contrairement à ce que les autres pouvaient penser, il avait attendu d’entendre le diagnostic du professeur avant de quitter la chambre et de se fondre dans la nuit.  

 

Il ne lui avait même pas adressé la parole. Depuis un mois, il avait espéré le jour de son réveil à chaque instant et, quand le miracle s’était enfin réalisé, il n’avait même pas pu lui dire un mot.  

« - Tu vieillis Ryô » pensa-t-il. Mais même cette pensée totalement incongrue (Comment lui, l’éternel excité de 20 ans pouvait-il vieillir ?) n’arriva pas à le faire sourire.  

Elle venait seulement de sortir de son coma et, de nouveau, cette douleur lancinante lui enserrait le cœur.  

 

Ça aurait été si simple, pourtant, de faire comme si de rien n’était, de jouer le désinvolte comme il adorait le faire avec elle, de l’énerver jusqu’à prendre une massue sur la tête (et là, il aurait vraiment été convaincu que le cauchemar était terminé).  

Mais il n’avait pas pu.  

Il ne savait pas ce que Kaori avait bien pu entendre avant de se réveiller et s’inquiétait surtout de ce qu’elle avait compris.  

« Pouf, il n’y a que moi pour me fourrer dans des situation pareilles. Comment va-t-elle encore réagir ? Ah, mon pauvre petit Ryô, il ne sera pas facile de te sortir de ce guêpier là.  

Le japonais avait, de nouveau, endossé son rôle préféré. Celui du « pauvre » homme qui était obligé de supporter une Kaori souvent hystérique.  

 

Si quelqu’un lui avait demandé, il aurait dit qu’il était parti parce que, maintenant que Kaori était réveillée, il pouvait, enfin, se consacrer à ses propres occupations.  

 

Mais il aurait menti.  

 

Peut être avec de très bonnes intentions ou peut-être simplement parce qu’il aurait cru à son propre mensonge, mais il aurait menti.  

 

S’il était parti c’est parce que, au moment où il avait croisé ces yeux si tendres, remplis d’amour, il avait ressenti une émotion nouvelle, totalement inédite pour lui. Il avait eu une envie presque irrésistible de la prendre dans ces bras, de la serrer contre lui et de l’embrasser, d’arrêter de penser, seulement de profiter de sa chaleur. Une envie douloureuse, plus impérieuse que la volonté de vivre qui l’avait toujours animé jusqu’ici.  

Et il avait eu peur. Jamais avant il n’avait connu ce sentiment unique, complet et si fort…fort à en faire mal.  

 

Quand il avait parlé, devant cette fenêtre, il avait pris conscience que, malgré ses propos, il aimait Kaori. Il l’aimait à en crever. Il ne voulait pas la perdre.  

Et cette idée l’avait terrorisé. Il ricana, se moquant de lui-même. Comment le nettoyeur numéro 1 du Japon, l’homme le plus pervers du monde pouvait-il avoir peur d’une femme, même si cette dernière jouait de la massue comme une virtuose ?  

Mais, il avait peur. Il avait peur de s’approcher de cet amour et de devoir le perdre un jour ou l’autre. Parce que, fatalement cela arriverait.  

Il ne comprenait pas comment Kaori pouvait l’aimer. Mais il fallait reconnaître qu’elle n’avait jamais eu un très bon goût.  

Tout ce qu’il avait dit était vrai, trop pensa-t-il.  

Il n’avait pas le droit de l’aimer et, son amour la condamnait, à plus ou moins long terme. Mais son amour le consumait lui aussi.  

Pourquoi n’arrivait-il pas à lui dire ? Pour la protéger ? Certainement…mais aussi pour se protéger lui…Elle était son ancre, son phare, sa rive…mais il avait peur de l’aborder et de se voir perdu.  

 

Alors il fuyait ou il feintait. Il la traitait de garçon manqué, il essayait de l’oublier dans les volutes des bars. Oh, il n’était pas un saint. Il adorait regarder les jeunes et jolies femmes qui le frôlaient dans la rues. Il n’aurait pas été contre une partie de jambe en l’air avec certaines des femmes qu’il avait protégées…quoique, depuis qu’il avait Kaori pour partenaire, combien de fois avait-il vraiment eu des relations sexuelles ? Il fit la grimace…Une ou deux fois peut-être au début de leur collaboration…Et puis, après ? Et bien, après, il faut avouer que Kaori avait réussi à contrôler toutes ses ardeurs. Et si une femme lui avait proposé directement de coucher avec lui ?  

« - J’aurais sauté sur l’occasion… » puis « Tu es pathétique mon pauvre…Tu ne sais même pas ce que tu veux, ni pour toi, ni pour elle…Tu ferais presque pitié si tu n’étais pas si stupide. »  

Tiens, voilà que son intelligence sortait enfin de sa léthargie.  

 

Ryô savait bien qu’il ne réussirait pas à éviter une conversation avec Kaori, pas cette fois-ci…et il ne savait pas du tout ce qu’il lui dirait…  

 

Il l’enchaînait chaque jour un peu plus à lui alors qu’il savait pertinemment qu’elle serait plus heureuse ailleurs. Quelquefois, il se méprisait lui-même.  

Cet amour, maintenant qu’il le reconnaissait plus ou moins intérieurement, ce besoin de la savoir près de lui, confiante, il devait le combattre. Parce qu’il était dangereux pour elle et pour lui. L’amour les rendrait vulnérables. Elle risquait déjà sa vie, elle venait de frôler la mort par sa faute…alors pas question de laisser un sentiment quelconque s’emparer d’eux.  

Pour les mener où ?  

Et puis quoi encore ?  

 

Il était arrivé à destination.  

Une grande bâtisse avec des lumières. Pénétrant dans le couloir, il se dirigea, en habitué, directement vers la porte qu’il connaissait bien.  

Il l’ouvrit.  

« - Alors, ma beauté, prêt à t’envoyer en l’air avec un vrai mâle…. »  

La porte se referma derrière lui.  

 

 

 


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