Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 29-10-07

Ultimo aggiornamento: 25-03-08

 

Commenti: 58 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori a une nouvelle passion et Ryô un nouveau job en plus City hunter. Entre humour et romance.

 

Disclaimer: Les personnages de "CROQUERAS OU PAS" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me ...

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   Fanfiction :: CROQUERAS OU PAS

 

Capitolo 2 :: Un nouveau job pour Ryô

Pubblicato: 10-11-07 - Ultimo aggiornamento: 10-11-07

Commenti: Salut tout le monde me voila pour la suite de l'histoire. L'idée que Kaori sache dessiner me viens d'Angel Heart. Encore merci pour les reviews et pour ce chapitre n'hésitez pas. Encore merci et pleins de bisous à ma bêta Grifter pour ses corrections et pour ses idées et son aide pour avancer dans mes fics. Fini les bavardages et place à la lecture.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryô avait attendu que Kaori soit repartie pour sortir du café. Il croisa Hikari sortant de l’immeuble et chargée de ses cartons. Il est vrai qu’elle était très belle, grande avec des cheveux bruns qui lui descendaient jusqu’au creux des reins et de magnifiques yeux verts. Mais surtout, le plus important même pour le nettoyeur : Des attributs féminins comme il les appréciait.  

 

- Bonjour belle demoiselle. Puis-je vous être utile ? L’interpella Ryo. Vous m’avez l’air bien chargée, dit-il d’un air charmeur.  

- Oui, j’ai envie de vous voir nu. (Ndebéta : HEIN ? J’ai bien ce que je crois ? ) (Nda : T’as bien lu)  

- Tout nu, tout de suite !!!!!!!!!(Ndebéta : Moi aussi ! Moi aussi ! Je veux le voir nu)  

- Oui !  

- Mon rêve vient de se réaliser ! J’ai enfin trouvé la femme de ma vie ! S’écria aux anges le pervers numéro un du Japon. Venez avec moi, je connais un love hôtel !  

- Je préfère que l’on aille chez moi, c’est juste à côté.  

- Voui, je vous suis, oh ! Déesse de mes jours !  

 

« Il va vite déchanter, pensa la dessinatrice. »  

« Une fois déshabillé, je lui fais mon numéro, songea Ryo en son fort intérieur tout en se frottant les mains. Elle me tombe dans les bras et hop ! Mokkori ! (NDeBéta : Arrête de penser avec ton sexe Ryo lol)  

 

Tout à coup, l’image de sa partenaire s’imposa à son esprit saturé d’hormones et le dégrisa immédiatement.  

 

- Excusez-moi mais je crois que je vais décliner votre invitation tout compte fait.  

- Vous êtes vraiment sur ? Fit Hikari en se frottant sensuellement à son bras.  

 

Ryô sentit sa bonne conscience fondre comme neige au soleil sous la pression de cette opulente poitrine qui se frottait contre son bras. Ses résolutions éclatèrent en mille morceaux quand la jeune femme l’embrassa à pleine bouche, reléguant la pauvre Kaori à son statut de folle à la massue et cette divine créature à celui de femme fatale à ne pas laisser filer. (NDBéta : Euh….Mais c’est qu’elle lui saute dessus ma parole ! Kaori !!!). (Nda : Pour une fois ça change) Ils se remirent donc en route, Hikari, toujours pendue à son bras. Cependant, dans le feu de l’action, le beau brun ténébreux n’avait pas remarqué la présence d’une certaine détective privée qui ne perdit pas une miette du spectacle et comptait bien se servir de ce qu’elle avait vu pour parvenir à ses fins.  

 

Arrivés à l’appartement Hikari ordonna à Ryô de se déshabiller. Il ne se fit pas prier et c’est dans toute sa splendeur qu’il se tourna vers son interlocutrice, ne s’attendant absolument pas à la douche froide qui suivit.  

 

- Alors beauté, qu’est-ce que cela fait d’avoir devant soi l’Etalon de Shinjuku dans toute sa vigueur ? Demanda-t-il d’une voix suave.  

- Bof !!!! Vous pouvez le ranger, je n’en ai pas besoin, répondit froidement la jeune femme. Seul votre corps m’intéresse, le reste m’indiffère. Qui plus est, vous n’êtes pas mon type.  

- Pas votre type !!!!!!!!!! Regardez-moi ces muscles, ce corps parfait. Ca ne vous fait pas envie ?  

- Pas intéressée !!!!!!!!!!! Répéta la jeune femme.  

- Mais pourquoi ? C’est bien la 1ère fois que l’on me résiste...Poursuivit Ryô totalement abasourdi par l’attitude de Hikari.  

- Il faut bien une 1ère fois à tout.  

- Pourquoi ne suis-je pas votre genre ?  

- Vous avez quelque chose en trop et pas assez de torse. Si je vous fais venir, c’était pour voir si vous correspondiez à l’idée que je me faisais de vous. J’ai besoin d’un modèle masculin pour mes cours de dessin. Le dernier a déménagé dans une autre ville. (NDeBéta : La douche froide ! Je suis morte de rire)  

- Vous voulez que je me déshabille devant des gens ?  

- Oui et pour chaque prestation vous serez rémunéré. C’est à temps partiel.  

- Dites-moi, vos élèves sont pour…  

- La majorité des femmes, termina Hikari. Votre réponse ?  

- C’est d’accord ! Voilà mon numéro de téléphone mais essayez de me prévenir suffisamment à l’avance pour les séances afin que je puisse me libérer.  

- D’accord alors à bientôt, Mr ?  

- Saeba, Ryô Saeba.  

- Je m’appelle Hikari Utsumi.  

-Enchanté, fit Ryo avant de la quitter sur un petit nuage !  

 

« Faire fantasmer des étudiantes de dessin sur mon corps d’Apollon et être payé pour cela, le rêve ! » Songea-t-il alors qu’il flânait sur le trajet du retour.  

 

Il passa devant une librairie et tomba sur un livre regroupant les œuvres d’art de l’ami d’enfance de Kaori. Il hésita un moment à le lui acheter, un peu jaloux de son histoire même s’il ne s’était rien passé entre eux. Arrivé au parc, il s’installa sur un banc pour faire le point sur sa situation avec sa partenaire.  

 

« Mon ange, je t’aime mais je ne fais rien pour faire évoluer les choses. Je suis jaloux de tous les hommes qui t’approchent de peur qu’il n’y en ait un qui te vole à moi. Et toi, dans tout cela, tu restes près de moi en m’assommant de tes massues, trahissant tes sentiments à mon égard, alors que moi je persiste à dissimuler les miens. Je suis même jaloux de ton 1er béguin alors que tu es ma partenaire. » Pensa Ryô, dépité.  

 

- Raah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ca m’énerve. Bon, je vais rentrer car l’heure tourne et elle doit se demander où je suis passé. Mais avant j’ai un petit détour à faire, dit-il en se levant.  

 

De son côté, Kaori n’avait pas chômé. Elle était passée à la banque pour éponger les dettes de son partenaire et créer un nouveau compte commun. Une fois rentrée, elle avait descendu ses affaires à dessin dans l’appartement du dessous afin de ne pas envahir leur espace commun et attendait son partenaire pour pouvoir dîner.  

 

- Où étais-tu passé ? Demanda-t-elle en ouvrant la porte à son compagnon, une massue à la main, prête à frapper.  

- Je ne suis pas trop en retard Sugar, répondit-il avec un sourire de séducteur.  

- Euh…Non, c’est vrai. Viens manger, c’est prêt, dit Kaori en rougissant.  

- Je dépose mes affaires, j’arrive dans une minute.  

 

Ne se sentant pas le courage de lui donner en main propre son paquet, il le déposa sur son lit et remarqua que ses affaires à dessin n’étaient plus dans sa chambre. Il descendit, quelque peu étonné.  

Kaori vit qu’il était préoccupé en s’installant à table et elle lui demanda ce qui n’allait pas. Ryo rétorqua que tout allait bien et l’interrogea sur la disparition de son matériel. Kaori lui expliqua qu’elle l’avait installé dans l’appartement du dessous pour être plus à l’aise et l’informa de l’ouverture du nouveau compte commun ainsi que de son entretien avec Hikari. Puis, comme elle lui demandait comment sa journée s’était passée, il se borna à lui répondre qu’il avait passé sa journée à draguer, omettant volontairement de lui dire qu’il s’était mangé un râteau avec Hikari.  

A cette nouvelle, la massue s’écrasa sur la tête de l’infortuné nettoyeur qui aurait mieux fait de réfléchir avant de parler, comme toujours.  

Vexée, Kaori débarrassa rapidement la table et alla s’enfermer dans sa chambre. Elle maudit son partenaire d’avoir perdu son temps à batifoler au lieu de s’occuper à trouver du travail mais cessa de songer à lui aussitôt qu’elle découvrit le paquet sur son lit. Elle hésita quelques secondes à le prendre, de peur que ce ne soit qu’un rêve. En effet, les cadeaux de Ryô à son égard étaient tellement rares. Elle se décida enfin et déballa le papier pour esquisser un petit sourire à la vue du livre.  

 

- Yoshi, tu as réussi, murmura la jeune femme en le feuilletant, émue.  

 

En arrivant à la page de son portait, elle se figea un instant avant de lire les quelques lignes qui l’accompagnait en bas de page. Tout doucement, les larmes se mirent à inonder son beau visage. Ryô, de son coté, se sentait un peu mal de l’avoir mise en colère. Aussi, décida-t-il de monter la rejoindre dans sa chambre pour se faire pardonner. En la trouvant en larmes, il se précipita pour la prendre dans ses bras.  

 

« Mon ange, je suis vraiment un imbécile. Je ne te mérite pas. » Se dit-il intérieurement, persuadé d’etre la raison de ces larmes.  

 

- Kaori ?  

- Ce n’est rien, juste un coup de blues, lui dit-elle en lui montrant le fameux dessin.  

 

A la vue de ce dernier, Ryo sentit son cœur se serrer. Il n’avait jamais imaginé que quiconque d’autre que lui ait pu voir le visage de Kaori emprunt d’une telle tristesse. Les explications qui suivirent lui firent comprendre que Kaori n’avait pas laissé le jeune peintre de marbre et sa jalousie repointa le bout de son nez.  

 

- Dis-moi Kaori, il ne s’est vraiment rien passé entre vous ? Parce que tes explications me laissent à penser le contraire.  

- Je te l’ai déjà dit, il n’y a rien eu entre lui et moi. Et si cela avait été le cas, ça ne te regarde pas.  

- Ne t’énerve pas. Je posais juste la question. S’il revenait aujourd’hui, lui laisserais-tu une chance ?  

- Pourquoi me demandes-tu cela ? Répondit-elle soudain sur la défensive.  

- Ne te braque pas. Je veux juste savoir. Ce serait l’occasion pour toi de retrouver une vie normale sans le danger au quotidien.  

- Encore cette vieille rengaine…Ok, sache que si je le revoyais, ce serait en ami. J’ai trouvé mieux, fit Kaori en se blottissant encore plus dans ses bras protecteurs.  

« Mon cœur, ne te serre pas si fort contre moi. Je ne vais pas résister… Non, non reste couché. » Supplia Ryô à son entrejambe qui n’en faisait qu’à sa tête en pointant le bout de son nez.  

 

Pour éviter les ennuis, le nettoyeur se releva brusquement, faisant choir Kaori sur son séant, interdite et déclara sans plus d’explications qu’il sortait et qu’elle ne devait pas l’attendre. Il franchit la porte de l’appartement en trombe, tout en demandant pardon dans sa tête à sa moitié. Kaori se redressa en se frottant le postérieur tout en se demandant quelle mouche avait piqué son partenaire. Le timbre de la porte d’entrée la tira soudain de ses réflexions. Elle alla ouvrir et resta interdite à la vue de l’individu qui se tenait devant elle.  

 

- Bonjour Kaori. Tu as pleuré, je vois, un souci ? Demanda Reika en s’invitant dans l’appartement.  

- Que veux-tu ? Si tu viens voir Ryô, il n’est pas là ! La rabroua froidement Kaori.  

- Eh bien, quel accueil ! Non, c’est toi que je suis venue voir afin de te dire que tes jours étaient comptés. Je vais bientôt prendre ta place et pfiou ! Envolé le boulet ! (Ndebéta : Quoi ? je vais me la faire cette Reika gr() (Nda : Si tu veux de l’aide, tu peux compter sur moi)  

- Ca y est ? Tu as fini tes délires ?  

-Tu ne me crois pas ? A ta guise ! Qui vivra, verra. Ciao !  

- Je ne te retiens pas. La porte est grande ouverte, fit Kaori en lui indiquant la sortie.  

 

A peine eut-elle refermée derrière la peste qu’elle monta se réfugier dans sa chambre, encore toute retournée par les paroles de sa rivale.  

 

« Qu’a-t-elle voulu dire ? Ryô veut-il me quitter ? Me remplacer ? Se demanda-t-elle mortifiée. Non, elle est tout simplement jalouse et est venue cracher son venin sur moi…Calme-toi Kaori, calme-toi ! »  

 

La jeune femme inspira un bon coup pour se maitriser et comme elle s’asseyait sur le rebord de son lit, ses yeux accrochèrent son carton à dessins. Elle ouvrit ce dernier et caressa ses œuvres du bout des doigts, puis elle les reposa et descendit dans son nouvel atelier. Elle eut beau tenter de penser à autre chose, l’altercation avec Reika revenait sans cesse dans son esprit et tous ses dessins reflétaient ses états d’âme et sa tristesse. Epuisée par ses pleurs, elle finit par s’endormir.  

Très tôt le lendemain matin, après avoir passé toute la nuit à faire la tournée des cabarets, Ryo rentra. Il remarqua que de la lumière filtrait à l’étage du dessous. Intrigué, il poussa la porte et ses yeux tombèrent sur le corps de sa douce, endormie sur sa table à dessin, sa dernière peinture disposée devant elle.  

 

« Sugar boy, ton dessin est magnifique mais tellement sombre. Pourquoi ?... Tu as encore pleuré et tout ca à cause de moi. Je ne suis qu’un imbécile. Pourquoi ne puis-je te rendre heureuse ? » Pensa Ryô en voyant les yeux gonflés de Kaori.  

 

Il la prit délicatement dans ses bras et la conduisit dans sa chambre où il l’installa sur son lit. Il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil sur le contenu du carton et esquissa un sourire en tombant sur son portrait à lui. Il fut surprit de noter à quel point elle avait su discerner sa personnalité à en juger par le magnétisme qui se dégageait de ses traits et l’intensité de son regard de braise qu’elle avait particulièrement soigné. Touché, il se pencha et l’embrassa délicatement sur le front. Pour toute réponse, Kaori murmura son nom tout en soupirant d’aise.  

Ryo se raidit sur le champ, de crainte de l’avoir réveillé mais plus aucun autre son ne s’échappa de ses lèvres fines et il s’éclipsa non sans un dernier regard empli de douceur vers sa belle.  

Quelques heures plus tard, la jeune femme se réveilla et fut très étonnée de se retrouver dans son lit. Se doutant que c’était son partenaire qui avait prit soin de la mettre au lit, un sourire vint illuminer son visage. Cependant, il s’effaça bien vite au souvenir des paroles de la sœur de Saeko. Elle finit par se lever et s’apprêter rapidement puis se rendit dans la chambre de son partenaire pour le réveiller.  

 

« Il est magnifique. J’aimerais tant le croquer ! » Pensa Kaori le rouge aux joue, tout en dévorant des yeux le corps d’Apollon du brun qui partageait sa vie. (Béta : Et moi ? Je pourrais croquer aussi ?:)) (Nda si tu demandes gentiment à Kaori, elle acceptera peut-être ?)  

 

L’homme se ses pensées sentit le regard de son ange courir le long de son corps et une forte chaleur explosa au creux de ses reins quand elle déposa sa main sur son épaule pour le réveiller. N’y tenant plus, il commença à prendre son air libidineux en appelant Reika, Saeko et Kazue. A ces noms, la jeune femme sortit sa massue. Cependant, elle n’atterrit pas sur Ryô comme d’habitude et s’écrasa sur le plancher dans un bruit sourd et Kaori s’enfuit en pleurs de l’appartement.  

Ryo n’y comprenait rien. En général, à l’évocation de Reika, la massue partait deux fois plus vite. Tout à ses réflexions, il ne nota pas que quelqu’un s’invitait chez lui et n’en prit conscience que lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit. (Nda : La honte pour le plus grand nettoyeur du Japon)  

 

- Qu’est-ce que tu fais là ? Demanda Ryô d’un ton peu amer à la nouvelle venue.  

- Bonjour, mon amour ! D’habitude tu es plus joyeux de me voir, fit Reika avec un plateau dans les mains et une tenue sexy. Je t’apporte ton petit-déjeuner. J’ai jeté ce qu’avait préparé l’autre folle. Elle t’aurait empoisonné.  

- Non merci ! Je n’ai pas faim ! Tu peux remballer ton plateau acheté. L’autre « folle » comme tu l’appelles a un prénom et c’est Kaori, répliqua le brun ténébreux en se dirigeant vers la douche.  

- Je t’accompagne pour te frotter le dos.  

- Je suis assez grand pour le faire tout seul ! Que veux-tu ?  

- Je t’ai vu hier avec ta nouvelle conquête. J’ai décidé d’en profiter. Comme je te veux, je ferai tout pour t’avoir.  

- Du chantage ? De ta part je n’en attendais pas moins…Siffla Ryo le regard sombre.  

-Je me contenterai juste d’un baiser pour l’instant.  

- N’y pense même pas !  

- Je te laisse réfléchir. A bientôt mon amour, minauda la détective en le laissant se préparer.  

 

Après avoir été à la gare, Kaori se dirigeait maintenant vers le Cat’s. Elle ruminait la discussion de la veille au soir. Sans s’en rendre compte, elle était déjà arrivée à destination. A peine eut-elle franchi la porte qu’une fusée blonde se dirigea vers elle. Cette dernière ne put hélas atteindre sa cible car un plateau l’assomma net dans son élan. Cette scène n’avait rien d’extraordinaire, le seul élément inédit fut l’absence de massue en réponse de la part de Kaori.  

 

- Bonjour, Kaori. Ca n’a pas l’air d’aller ? Interrogea Miki en récupérant son plateau.  

- Ne t’inquiète pas, Miki. C’est juste un coup de fatigue.  

- Ne me raconte pas de bêtises. Je vois bien qu’il y a autre chose. C’est encore ton imbécile de partenaire, c’est ca ? Qu’a-t-il fait encore ? Je vais le tuer, s’énerva Miki.  

- Non, ce n’est pas lui, avoua Kaori au bord des larmes.  

 

Et elle lui raconta l’épisode de la veille au soir.  

 

Toute à ces révélations, elle ne fit pas attention à l’entrée de son partenaire qui comprit la raison du malaise de son ange. Son jumeau blond se rua sur lui et l’emmena dehors.  

 

- Qu’as-tu fait à cette chère Reika pour qu’elle croie qu’elle va prendre la place de Kaori ? Demanda Mick d’un ton froid et signifiant qu’il ne voulait aucun faux-fuyant.  

- Rien.  

- C’est ça ! Et moi je suis le père Noël et Umibozu son elfe ! Ne me prends pas pour un imbécile !  

- Je ne lui ai strictement rien fait mais elle m’a vu en train d’embrasser une autre femme. Depuis, elle me fait du chantage.  

- Tu n’en as pas marre de faire souffrir Kaori ? J’aurais mieux fait de ne l’avoir jamais laissé partir tiens !  

- Tu me laisses Kazue alors ? Répliqua Ryô avec son air débile.  

- N’y pense même pas ! Tu ferais mieux de tout mettre à plat avec Kaori au lieu de dire des conneries ! Retournons au café.  

 

Pendant l’explication des deux pervers du Japon, la tension était montée d’un cran dans le café. Etait arrivée Saeko qui espérait embaucher Ryô pour une mission. Malheureusement, elle n’était pas venue seule.  

 

- Bonjour tout le monde, salua Saeko. Ryô n’est pas là ?  

- Il ne devrait plus tarder, répondit Kaori.  

- Tiens le boulet est encore là… Tu n’as pas encore dégagé ? Fit mielleusement Reika à l’attention de sa rivale.  

 

A cette réplique, tout le monde se figea. Malgré tout, elle continua de plus belle à déverser son venin sur Kaori. Reika n’avait pas entendu arriver Ryo et Mick derrière elle. En entendant ces paroles, Ryô comprit immédiatement le comportement de sa partenaire. Alors qu’il s’apprêtait à la remettre en place, Saeko réagit en ordonnant à sa sœur de se taire et de présenter des excuses à son amie, ce que fit bon gré, mal gré la détective.  

Kaori ne répondit pas à sa rivale et s’en alla en courant, prenant soin d’éviter de croiser le regard de son partenaire. Ryo se précipita à son appartement en pensant l’y trouver mais hélas, elle n’y était pas.  

 

 

A suivre  

 

 


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