Capitolo 9 :: EPILOGUE

Pubblicato: 25-03-08 - Ultimo aggiornamento: 25-03-08

Commenti: Voici le dernier épisode. A bientôt. Bonne lecture

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La vie continuait à s’écouler dans un calme relatif pour le couple City Hunter. Ryo ne pouvait s’empêcher de taquiner sa partenaire tout en continuant de draguer tout ce qui portait une jupe de temps à autre. C’était plus fort que lui : Il adorait la voir jalouse. La sanction ne se faisait pas attendre et les massues volaient aussitôt.  

Quelques jours après l’annonce des résultats du concours de dessin, une vente aux enchères eut lieu. Comme promis, un certain pervers blond était sur les rangs, une seule œuvre l’intéressant. Pour se justifier, il avait dit qu’il se devait d’acheter le tableau pour son ami mais Kazue était loin d’être dupe, sachant parfaitement que c’était Ryo qui était représenté et non Kaori comme il l’escomptait. Son compagnon allait avoir une jolie surprise s’il se portait acquéreur ! Riant sous cape, elle laissa la vente se dérouler.  

Alors que beaucoup de monde attendait la mise en vente du tableau d’Hikari, une jeune femme aux cheveux courts retournait chez elle, un paquet sous le bras. Sans se faire remarquer de son compagnon, occupé à s’entraîner dans la salle de tir plus bas, elle grimpa rapidement dans leur chambre et déposa le paquet bien en vue sur le lit.  

Voyant qu’elle avait un peu de temps devant elle avant de préparer le dîner, elle descendit dans son atelier et commença à peindre. Le temps passa très vite et aucun des membres du duo ne fit attention à l’heure. Le nettoyeur mit fin à son entrainement seulement quand son estomac le rappela à l’ordre. Il remonta rapidement, salivant d’avance au bon repas qu’il allait faire mais s’arrêta à mi-chemin en sentant l’aura de sa moitié dans son atelier. Sans faire de bruit, il ouvrit la porte et la contempla. Il ne cessait de se dire qu’il avait de la chance d’avoir une si belle femme qui s’occupait de lui et qui lui rendait la vie si douce malgré la noirceur de son milieu.  

Au bout de quelques minutes, l’estomac du ventre sur patte se manifesta, réclamant sa pitance. Kaori tourna la tête vers le bruit et sourit, demandant à Ryo si cela faisait longtemps qu’il était là. Le nettoyeur lui répondit que non et s’approcha, déposant un baiser fugace sur ses lèvres. Ils regagnèrent main dans la main l’appartement et tandis que la jeune femme se charger de préparer le repas, Ryo se jeta sous la douche.  

Après sa douche, l’Etalon se rendit dans leur chambre et découvrit le paquet sur lequel était écrit son nom. Il fut surpris de trouver le fameux tableau et ne put s’empêcher d’esquisser un sourire en imaginant la tête déconfite que tirerait Mick en apprenant que le tableau n’avait pas été mis en vente tout compte fait. Il prit le mot et ressentit tout l’amour de sa partenaire. Dans cette missive, elle s’excusait pour son cadeau d’anniversaire tardif et surtout elle lui redisait à quel point elle l’aimait.  

Il s’habilla à la hâte et s’empressa de la rejoindre. Arrivé dans la cuisine, il l’enserra tendrement dans ses bras et la remercia pour le tableau et ajouta qu’elle n’était absolument pas obligée de lui offrir quoi que ce soit car son plus cadeau c’était elle et le fait qu’elle soit dans sa vie depuis si longtemps en dépit des dangers de sa vie. La jeune femme fut émue par sa déclaration et se lova contre lui, cherchant ses lèvres et lui donna un baiser passionné auquel il répondit de bon cœur.  

Plus tard dans la soirée débarqua à l’appartement le nettoyeur numéro un des USA en pleurs. Mick se plaignit de ne pas avoir pu acheter le tableau avec sa douce Kaori et quémanda un câlin pour se faire consoler. Le Brun vit rouge quand son ami posa ses mains sur les fesses de sa femme. Il le décolla à coups de pieds et poing. En le mettant à la porte, il lui dit que le tableau lui appartenait, tout comme le modèle qu’il avait posé.  

Le lendemain, ils reçurent la visite d’Hiro. Ce dernier leur raconta que l’œuvre de Kaori avait été âprement disputée et que les enchères étaient montées très vite et très haut. Toutefois, il ne put leur dire le nom de l’acheteur, celui-ci préférant garder l’anonymat.  

Quelques semaines plus tard Saeko débarqua au Café avec une grande nouvelle. Elle savait qui avait acheté le tableau et stupéfia tout le monde en révélant le nom de Reika.  

- Reika ? Pourquoi ça ne m’étonne pas plus que cela ? Elle est amoureuse de moi depuis si longtemps, dit le nettoyeur.  

- Tu n’as pas peur Kaori ? Elle va fantasmer encore plus sur ton partenaire, rétorqua Miki.  

- Je m’enfiche. Elle peut même faire des rêves en technicolor sur le dessin, fit la jolie brunette. Moi, j’ai la chance de me réveiller tous les jours dans ses bras, rajouta-t-elle en se collant à lui.  

- Et moi, je suis le plus veinard des hommes d’avoir un ange qui veille sur moi et qui, comme je l’espère, va devenir ma femme si elle accepte.  

- Hein ? Tu es sérieux ? Balbutia Kaori en n’osant y croire.  

- Très ! Mademoiselle Makimura, me ferez-vous l’immense honneur d’accepter de devenir Madame Saeba ?  

- Ca pourrait être sympa…Le taquina la jeune femme. Oui ! Mille fois oui ! Rajouta-t-elle en se jetant dans les bras de son homme.  

La vie dans le quartier de Shinjuku devenait presque paisible, du moins pour la petite famille Saeba qui s’était agrandie avec l’arrivée d’une petite Ai et, quelques années plus tard, d’un petit Torhu. Le nettoyeur avait mis les choses au clair avec le Milieu en les prévenant qu’il se montrerait impitoyable envers quiconque oserait toucher à sa famille biologique mais aussi à sa famille de cœur.  

Quant à Reika, elle ne cessait de baver en croisant l’Etalon.  

FIN  

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