Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Kaochan23

Beta-reader(s): Grifter

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 29-10-07

Ultimo aggiornamento: 25-03-08

 

Commenti: 58 reviews

» Scrivere una review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Kaori a une nouvelle passion et Ryô un nouveau job en plus City hunter. Entre humour et romance.

 

Disclaimer: Les personnages de "CROQUERAS OU PAS" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why do I have to use the link in my account to send you my request?

 

Since I receive a lot of requests, I'd rather prefer validation didn't take me a lot of time. So, I concentrate all requests in the same email box and I won't look for the member's ID each time. You also have to use the email address you put in your profile. It gives me another mean of verification.

 

 

   Fanfiction :: CROQUERAS OU PAS

 

Capitolo 5 :: LES QUEERS ENTRENT EN SCENE

Pubblicato: 13-01-08 - Ultimo aggiornamento: 13-01-08

Commenti: Salut tout le monde et bonne année 2008. Voici le 5ème chapitre de ma fic. J'espère qu'elle vous plaît toujours autant. Désolée d'avoir tardé mais je voulais la finir sur papier avant de m'nefermer pour les révisions de mon concours. Trêve de bavardage. Place à la lecture. Enjoy. Encore merci à Grifter pour ces corrections malgré tout son travail.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Les rumeurs de séparation s’amplifiaient de plus en plus, cependant leurs amis n’osaient rien dire. Les rares fois où ils venaient ensemble au Cat’s ils ne se parlaient pas et chose rare, Ryô ne faisait pas le pitre. (Ndebéta : Tu m’étonnes que ca change tout le monde qu’il soit si calme…)  

Seule Reika se frottait les mains de cette situation et un jour alors que Ryô se trouvait seul au café pour voir Umi concernant une de ses enquêtes, elle s’approcha du nettoyeur et commença son numéro de charme.  

 

- Salut beau brun. T’es tout seul ? Salua la détective en se frottant sensuellement à l’Etalon.  

- Qu’est-ce que tu veux ?  

- Rien de particulier. Comme tout le monde, j’ai écouté les rumeurs.  

- Et alors ? Depuis quand tu crois les rumeurs du milieu me concernant ? Persifla Ryô.  

- J’y crois surtout quand je vois le boulet qui te sert de partenaire avec un autre homme. Et je te signale qu’ils avaient l’air particulièrement proche ! Rétorqua la peste de service en lui caressant le bras. (Ndebéta : Dégage pimbêche !gr()  

- A ce que je vois tu n’as pas compris ce que je t’ai dit la dernière fois, fit le pervers en lui décochant un regard noir tout en se dégageant sèchement. Je t’interdis d’insulter Kaori, est-ce bien clair ? Elle est majeure et libre et a donc le droit de rencontrer d’autres personnes que moi, Rajouta Ryô en se rapprochant dangereusement de la jeune femme qui ravala péniblement sa salive, mal à l’aise.  

- Ryo, je…  

- Une dernière chose, dit-il en pointant son index vers son visage. Je ne me séparerai jamais de ma partenaire, je n’ai confiance qu’en elle alors inutile de chercher à semer la zizanie entre nous, tu as compris ?  

 

Sur ces dernières paroles, il lui tourna le dos et quitta le café en la plantant là. Après un salut à l’attention de son ami, Ryô partit à la recherche du cadeau d’anniversaire parfait pour Kaori. Reika quant à elle ruminait sa colère mais se tut, humiliée qu’il l’ait remise en place devant l’ex-mercenaire.  

 

De son côté, Kaori reçut un appel d’Eriko la suppliant de poser pour une séance photo. Kaori ne lui donna pas de réponse immédiate, voulant en discuter auparavant avec Ryô. En effet, le shooting allait avoir lieu à l’étranger et il lui faudrait s’absenter quelques jours. Hors, en dépit du climat tendu qui régnait entre eux, la jeune femme rechignait à le laisser seul.  

A peine eut-elle raccroché que la sonnette de la porte d’entrée retentit. Elle alla ouvrir et découvrit sur le pas de la porte son ami et confident Hiro. Elle l’accueillit chaleureusement et, peu après, ils prirent place sur le canapé. Tout en sirotant une bonne tasse de café, elle lui exposa son dilemme.  

 

- Je ne sais pas quoi faire, lui avoua-t-elle. De plus, pour la 1ère fois depuis que nous vivons ensemble, il fêtera son anniversaire sans moi alors que l’on s’était promis de toujours le passer ensemble.  

- Tu l’aimes voilà tout, lui dit simplement son ami.  

- Moi ? S’indigna son interlocutrice, amoureuse d’un imbécile doublé d’un pervers qui saute sur tout ce qui porte jupe ? Tu plaisantes j’espère ? Non merci ! Se défendit-elle, le visage cramoisi et secouant ses mains devant elle.  

- Mais bien sur…Répondit taquin le jeune homme. Si tu ne tenais pas à lui, tu t’en ficherais royalement d’être là ou pas à son anniversaire, poursuivit le modèle.  

- Arrête de dire des bêtises. Viens plutôt dans mon atelier que je te montre mon dernier dessin, répliqua Kaori pour couper court à la conversation en se levant alors qu’il lui emboitait le pas, un sourire amusé sur le visage.  

 

Après des recherches infructueuses, Ryô n’avait toujours pas trouvé son cadeau pour sa belle et, dépité, il se résigna à rentrer chez lui. Même s’il n’avait qu’une envie : Fuir l’ambiance détestable qui régnait à l’appartement, il se forçait à rentrer pour montrer à Kaori qu’il tenait à elle, malgré les mots durs échangés.  

En entrant dans l’immeuble, il sentit l’aura de sa partenaire mais aussi la présence d’une seconde personne. (Béta : Aie, aie….) Son intuition se confirma lorsqu’il arriva devant l’atelier de Kaori car il entendit un rire masculin auquel celui cristallin de Kaori répondit. Un homme ! Il y avait bien un homme dans l’atelier de sa partenaire ! Aucun doute possible ! A l’idée qu’il s’agisse de son amant qu’elle avait fait venir, profitant de son absence aujourd’hui, le nettoyeur vit rouge et serra les poings de rage. Puis, d’un coup sec, il ouvrit la porte. Et resta figé par la vision qui s’offrait à lui :Hiro enlaçait ni plus ni moins Kaori !.  

 

L’infortuné nettoyeur se méprit totalement quant à l’attitude de Kaori en pensant qu’elle l’avait rayé pour de bon de son existence. En réalité. Kaori avait bêtement trébuché sur un chevalet, entrainant ce dernier dans sa chute et, pour éviter qu’elle ne fasse mal, Hiro l’avait rattrapé in-extremis dans ses bras. Le sang du nettoyeur ne fit qu’un tour et il perdit son calme légendaire.  

 

- Tu aurais pu me le dire franchement que tu mettais fin à notre partenariat ! Hurla-t-il.  

- Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu as perdu la tête ou quoi ? Répliqua Kaori incrédule.  

- Ne te fous pas de moi ! Dit Ryô en la tenant fermement par le bras.  

- Lâche-moi ! Tu me fais mal, le supplia-t-elle, les larmes aux yeux mais surtout effrayée par l’attitude de l’homme qu’elle aimait.  

- Lâchez-la ! Vous êtes en train de lui broyer le bras ! S’interposa Hiro en pensant que Ryô allait se montrer violent à l’encontre de son amie.  

- Toi, le blanc bec, je ne t’ai pas sonné ! Dégage et retourne faire mumuse avec tes pinceaux ! Rétorqua le nettoyeur en se tournant vers son rival, l’ayant reconnu.  

- Je ne partirai pas tant que vous ne serez pas calmé, répondit du tac o tac le modèle.  

 

Cette réponse déplut au brun ténébreux qui lui décocha aussitôt une droite magistrale qui le laissa groggy. Kaori prit la défense de son ami et gifla Ryo puis se pencha vers le jeune homme à terre. Ce geste auquel ne s’attendait pas du tout Ryo lui remit immédiatement les idées en place. Voyant l’air inquiet qu’arborait sa partenaire mais aussi la peur dans son regard, il sortit en trombe de l’immeuble, parfaitement conscient de ce que la jalousie fait) venait de lui faire faire. Il avait frappé un homme qui ne le menaçait pas physiquement, hormis le fait qu’il l’avait supplanté dans le cœur de sa belle.  

Kaori s’inquiétait de la réaction de son partenaire. En effet, ce dernier ne lui avait même pas laissé le temps de s’expliquer et elle se demandait sincèrement ce qui lui était passé par la tête pour agir de la sorte. Cela ne lui ressemblait pas du tout ! Sentant son ami se réveiller dans ses bras, elle reporta toute son attention sur lui.  

 

- Ouche ! Maugréa le pauvre Hiro en tentant de se relever. Il a frappé fort.  

- Attends, je vais t’aider. Appuies-toi sur moi, dit Kaori en le prenant sur les épaules.  

Je ne comprends vraiment pas ce qui lui a pris. Il n’a jamais été violent envers les rares hommes qui m’approchaient.  

- Tu as ta réponse. Il est tout bonnement jaloux, rétorqua le jeune homme en grimaçant un sourire.  

- Arrête de dire des bêtises et installes-toi confortablement le temps que j’aille chercher de la glace à cuisine.  

- Je crois que ton dilemme est résolu. Une séparation vous ferait du bien à tous les deux, suggéra le jeune homme en prenant le torchon rempli de glace qu’elle lui tendait.  

- Tu crois vraiment ? S’interrogea la petite brunette.  

- Vous vivez 24h sur 24, 7 jours sur 7. Votre dernier travail vous a amené au bord de la rupture…  

- Pour qu’il y ait rupture, il faut d’abord être en couple, le coupa la moitié de City Hunter. Hors ce n’est absolument pas le cas, nous ne sommes que partenaires, corrigea-t-elle.  

- Pourtant il tient à toi. La preuve ! Renchérit le jeune homme en lui montrant son visage.  

- Je n’en sais rien…Tout le monde dit qu’il m’aime mais lui fait tout pour me décourager.  

- Raison de plus. Vous avez besoin d’une coupure. Quand j’ai eu des soucis avec mon compagnon, la séparation nous a été bénéfique.  

- D’accord, je vais aller faire cette séance. De plus, cela fera un peu d’argent pour le cadeau de Ryô, concéda Kaori. Allez, je te ramène.  

- Inutile.  

- Tu ne veux vraiment pas que je te dépose à l’hôpital ? Insista Kaori, inquiète.  

- Absolument. Et puis, j’ai mon infirmier à domicile, ajouta-t-il avec un petit clin d’œil complice.  

 

Après avoir déposé son ami et gentiment décliné son invitation à rester quelques instants, Kaori passa à la boutique d’Eriko pour l’informer de sa décision d’accepter de faire cette séance photo et lui demander si elle pouvait l’héberger pour la nuit. Toutefois, Kaori choisit volontairement de taire la réaction violente de son partenaire et mit en avant le fait qu’elles devaient partir de très bonne heure le lendemain matin. Eriko accepta avec plaisir. Kaori s’excusa auprès de son amie mais il fallait qu’elle passe au Cat’s prévenir Miki de son absence pendant quelques jours. En apprenant la nouvelle, l’ex-mercenaire se montra ravie que son amie prenne de la distance avec son partenaire. En la quittant, Kaori se fit la réflexion que c’était la 2nde personne qui lui disait que cette séparation leur serait bénéfique. Restait à annoncer sa décision à Ryo et ça, c’était une autre paire de manches !  

 

Elle retourna chez elle pour préparer ses affaires et se rendre chez Eriko, espérant croiser son partenaire mis celui-ci était absent. Elle laissa donc un mot à son intention pour le prévenir de son départ sur la table basse du salon. Puis, ouvrant la porte, elle balaya du regard une dernière fois la pièce et referma derrière elle. Hélas, ce geste entraina un léger courant d’air fit voleter le papier sous le meuble du téléphone.  

 

Ryô, quant à lui s’était dirigé vers le port après son départ en trombe. Il regardait le large, perdu dans ses pensées.  

 

« Qu’ai-je fait ? J’ai frappé un homme qui cherchait seulement à protéger Kaori. Je n’ai même pas cherché pour quelle raison ils étaient enlacés. Me pardonneras-tu un jour mon ange ? Tu as vu mon côté sombre. Ce qui me fait le plus mal, c’est cette peur que j’ai pu lire dans tes beaux yeux noisette. » Songea Ryô, en contemplant son poing qui portait encore les stigmates du coup porté.  

 

Au bout de quelques heures, il reprit son fidèle compagnon à quatre roues pour regagner le centre de Tokyo et son quartier préféré, le Kabukicho. Il voulait oublier son geste, sa partenaire et surtout son amour pour elle pendant quelques temps. L’alcool et les lapines aidant, il tomba vite dans des plaisirs éphémères. Et c’est déjà bien imbibé d’alcool et une Bunny sur les genoux que son ancien partenaire le trouva dans un de ses bars favoris. Mick l’interpella :  

 

- Salut vieux frère ! Ce n’est pas sympa de t’amuser sans moi.  

- ‘lut. Voulais pas déranger le p’tit couple, répondit Ryô, déjà bien pris dans les brumes de l’alcool.  

- Mignon ton ami ! S’écria la compagne de Ryo. Tu me le présentes ? Les grands blonds aux yeux bleus, moi j’adore ! S’exclama-elle, tout en tentant de lancer une œillade énamourée au Pervers n°2 du Japon.  

- Ca marcherait pas entre vous deux, il est déjà casé, lui répondit le brun. De plus, c’est de moi dont tu dois t’occupe, ajouta-t-il en lui caressant la cuisse.  

- Toi aussi mon vieux, tu n’es pas libre. Tu oublies que Kaori t’attend à l’appartement. Dit Mick.  

- Kaori, elle me quitte figure-toi ! Je l’ai trouvé dans les bras de son amant. City Hunter c’est fini ! Vociféra l’ivrogne brun, la tête plongeant dans le décolleté de la Bunny bien en chair. Dis-donc beauté, il y a du monde au balcon ! Siffla-t-il appréciatif.  

 

Bien qu’habituée aux compliments d’ivrognes, elle plantait, tout de même, les deux énergumènes. Elle avait peu apprécié de recevoir une douche au whisky de la part du Pervers n°1 du Japon mais surtout de laisser de marbre l’Américain qui préférait faire de l’œil à sa plus grande rivale dans le cabaret. Une fois seuls, Mick tenta d’en savoir plus sur le sens des paroles prononcées par son ancien partenaire mais ce dernier se referma comme une huitre. L’Américain soupira et les deux acolytes continuèrent à faire la fête.  

Quand la nuit fut bien avancée, Mick décida qu’il était l’heure de rentrer.  

 

- J’crois mon pote qu’il va falloir que tu m’aides, annonça le Japonais chancelant en se mettant debout. J’ai un peu abusé de la bouteille.  

 

Le retour se fit cahin-caha, les 2 pervers chantant à tue-tête et tentant de draguer les rares femmes encore dehors à cette heure indue. Arrivé à l’immeuble de briques rouges, Mick abandonna Ryô devant la porte d’entrée et partit rejoindre sa belle infirmière. Titubant à chaque marche, il parvint malgré tout à atteindre le palier et à ouvrir la porte. Tellement plongé dans un brouillard éthylique, il ne fit pas attention de savoir si sa partenaire était présente ou non. Il n’arrêtait pas de chanter et de marmonner des paroles incompréhensibles. Il se traina jusqu’à sa chambre où il se laissa lourdement tomber sur le lit et rejoignit Morphée rapidement.  

Au bout de 2 heures d’un sommeil particulièrement agité, il se réveilla en sursaut suite à un cauchemar dans lequel Kaori lui annonçait qu’elle le quittait pour s’installer avec son nouvel amoureux : Hiro. Aussitôt, il rejeta le drap en arrière et se précipita dans la chambre de sa partenaire, ouvrant sa porte avec fracas. La 1ère chose qu’il vit fut le lit non défait puis il remarqua l’absence d’une valise et de vêtements. Il se rendit compte que la photo trônait et sa bague reposait toujours dans son écrin. Il se sentit quelque peu soulagé. Kaori ne serait pas partie définitivement sans ses biens les plus précieux. Où était-elle donc passée ? S’alarma-t-il.  

Il redescendit au salon et sauta sur le téléphone pour appeler Miki. Peut-être que Kaori avait décidé de dormir chez elle ?  

 

Ce fut Umi bougon qui décrocha, celui-ci appréciant peu d’être tiré des bras de sa femme par un énergumène qui n’avait pas rien d’autre à faire que de déranger les honnêtes gens à 4 heures du matin. Mais non, Umibozu n’avait pas vu la 2nde moitié de City Hunter et ajouta que, si la jeune femme était partie, Ryô n’y était surement pas étranger et si ce dernier le lui permettait, il allait retourner dans les bras de sa femme et finir sa nuit. Sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre, le géant raccrocha et reprit sa tendre et curieuse épouse dans ses bras puissants. Miki, à moitié réveillée, lui demanda qui avait appelé. Son mari répondit dans un grognement que l’imbécillité de Ryô avait encore frappé et que Kaori était partie. Miki lui appris alors qu’elle se trouvait avec Eriko et l’accompagnait le lendemain pour une séance photo dont elles reviendraient dans quelques jours. Après un dernier baiser à son nounours, elle se rendormit.  

 

Maugréant contre l’ancien mercenaire, Ryô appela son jumeau blond et lui dit que si Kaori était chez eux, il aurait du l’en avertir au cabaret. Ce à quoi Mick rétorqua qu’il ignorait totalement où Kaori se trouvait et l’invectiva de l’avoir dérangé des bras de son infirmière. Ryô ne lui laissa pas finir sa tirade et raccrocha aussi sec.  

Son dernier appel fut pour la jeune styliste. Malheureusement pour le nettoyeur, il tomba sur le répondeur, les 2 jeunes femmes étant parties une demi-heure plus tôt pour l’aéroport.  

 

Ayant fait le tour des personnes chez qui sa partenaire aurait pu aller se réfugier, le nettoyeur serra les poings et se mit à tournait comme un lion en cage dans son salon. Se rappelant son rêve, il décida d’aller voir son rival mais, ne connaissant son adresse, il demanda de l’aide à son plus vieil indic. Il trouva assez rapidement le vieillard et lui ordonna de se renseigner pour lui en maquillant quelque peu la vérité en détournant quelque peu la vérité. Il lui expliqua que Kaori lui avait dit qu’elle se sentait suivie depuis quelque temps et qu’elle avait remarqué cet homme. Elle le lui en avait parlé mais qu’il avait toujours remis à plus tard cette recherche, prétextant un manque de temps. Le vieux Tan grinça des dents en raison de l’heure matinale mais aussi parce qu’il doutait de la véracité des propos du nettoyeur, ayant aperçu la jeune femme à plusieurs reprises avec son ami. D’un seul regard, celui-ci lui fit comprendre qu’il n’admettrait aucun refus et attendait un résultat très rapide. Puis, il le planta là et retourna à l’appartement en priant que Kaori soit rentrée en son absence.  

 

Une fois installé au salon, son esprit commença à jouer au yo-yo. D’un coté, il ne supportait pas qu’un homme autre que lui puisse jouir de la tendresse, de l’amour de son ange et il échafaudait mille et une tortures qu’il comptait faire subir à son rival pour lui avoir volé son ange. De l’autre, il faisait machine arrière en se disant que c’était une chance pour elle de pouvoir vivre une vie normale et d’avoir des enfants. Cette dernière pensée lui arracha un gémissement de douleur car avoir des enfants de Kaori était son plus beau rêve. Soudain, le téléphone sonna, l’arrachant brutalement de ses pensées.  

 

- Moshi, Moshi ?  

- Saeba, c’est Tan. J’ai ton info…  

- Ce n’est pas trop tôt. Je t’écoute !  

 

Le vieil indic ne se fit pas prier et lui donna l’adresse du modèle. Malgré qu’il soit 6 heures du matin, le brun se rendit sur les lieux. Arrivé sur place, il appuya sur la sonnette, décidé à ne pas la lâcher jusqu’à ce qu’on lui ouvre. Au bout de quelques minutes, la porte s’ouvrit, enfin, sur un Hiro, les yeux encore tout embrumés de sommeil.  

 

- Où est-elle ? Demanda Ryô sans préambule.  

- Bonjour à vous aussi, Monsieur Saeba. Vous avez vu l’heure qu’il est…  

- Où est-elle ? Répéta l’Etalon, sentant sa patience le quitter.  

- Mon chou, qui est-ce ? Viens vite te recoucher, le lit est froid sans toi. Fit une 3ème voix. Oh mais c’est mon bel Apollon ! Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Micha.  

- Monsieur Saeba est à la recherche de sa femme.  

- Sa femme ! Quel dommage ! Il n’y a aucune personne de sexe féminin à la maison. Annonça le fleuriste.  

 

Ryô se sentait tout à coup très mal à l’aise et n’avait qu’une envie : Prendre ses jambes à son cou ! Ne laissant pas le temps aux jeunes hommes de le prévenir de la séance photo, il leur tourna le dos et repartit chez lui. Son inquiétude ne cessait d’augmenter. Personne n’avait vu sa partenaire. Il passa le week-end entier enfermé chez lui à attendre de ses hypothétiques nouvelles. Il tenta à plusieurs reprises de la joindre sur son portable, tombant sans cesse sur son répondeur. Le seul appel fut de la part d’Hikari qui lui demanda de venir poser lundi et exceptionnellement vendredi à la place du mercredi. Alors qu’il commençait à protester, elle lui fit comprendre qu’elle était au courant pour les blessures de son frère et qu’elle ne souffrirait d’aucun refus.  

Il se résigna donc à accepter, n’ayant pas le choix de toute manière.  

 

Le lundi arriva vite et Ryô n’avait toujours eu aucune nouvelle de sa partenaire. En fin d’après midi, il se rendit au cours de dessin l’esprit ailleurs. Les élèves furent ravis de retrouver leur si beau modèle, tous sauf un qui lui lança un regard noir. Ryo commença à s’installer sous des commentaires plus qu’élogieux alors que l’arrivée du prof de dessin fut saluée par un silence assourdissant.  

En effet, la trace du coup porté par l’Etalon était bien visible sur le visage de Hiro.  

 

- Ce n’est rien, fit celui-ci. Tout le monde retourne à ses crayons pour pouvoir commencer le cours. Ordonna le jeune homme pour ramener le calme.  

 

Les élèves se réinstallèrent dans un joyeux brouhaha. Le professeur se retourna vers Ryô et lui annonça qu’il devait faire tomber le drap. Si cet ordre réjouissait la horde d’hommes qui se tenait face à l’Etalon, ce dernier n’en menait pas large. Cette situation amusait énormément Hiro qui avait trouvé là un moyen subtil de se venger. Prenant son courage à 2 mains, le Pervers n°1 du Japon laissa choir le drap et prit la pose. Les compliments fusèrent de part et d’autre et le sourire de l’Etalon se fit plus crispé.  

En plein milieu du cours, le portable de Ryo sonna et faisant fi de la pose et de sa tenue, il répondit de suite à la vue du nom de l’appelant sur l’écran.  

 

- Où es-tu ? Hurla le nettoyeur. J’étais fou d’inquiétude !  

- Bonjour à toi aussi, Ryô. Je vais bien merci, répondit son interlocuteur.  

- Ne te fiches pas de moi, Kaori ! Ça te prend souvent de partir sans prévenir ?  

- Ça, c’est ton habitude. De plus, je t’ai laissé un mot avant de partir, rétorqua la jeune femme.  

- Si tu l’avais fait je l’aurais trouvé. Ne me mens pas. Tu vas me faire le plaisir de rentrer de suite à la maison ! Ordonna le beau brun qui faisait les 100 pas, sous les regards plus que ravis des élèves.  

- Tu ne vas rien m’ordonner du tout ! Je travaille et j’ai 6 heures d’avion avant de revenir.  

- 6 heures d’avion ? Je ne te crois pas !  

- Comme ça te chante. Je dois te laisser, Eri a besoin de moi. Et dire que je t’appelais pour te souhaiter ton anniversaire... Au revoir, fit Kaori en raccrochant au nez de son partenaire.  

 

L’Etalon, abasourdi par l’attitude de sa moitié revint sur terre en entendant les gloussements. Il se retourna et attrapa le drap pour se cacher quelque peu.  

 

- Pouvons-nous reprendre le cours si votre appel est fini, s’enquit Hiro.  

- Je préfèrerais rentrer si c’était possible.  

- Je vous propose quelque chose. Nous continuons le cours et nous venons ce soir avec des amis pour vous aider à reconquérir votre femme. Proposa le fleuriste.  

 

« Et ainsi je pourrai venger mon petit cœur » Rajouta-t-il in petto.  

 

- Pourquoi feriez-vous cela ? S’étonna Ryô.  

- Tout simplement parce que j’ai fait la connaissance de Kaori et que je l’aime bien, Répondit Micha.  

 

« Mon ange, ton charme a encore fait des ravages, songea Ryo en son fort intérieur, une bouffée de tendresse lui emprisonnant le cœur.  

 

- C’est d’accord. Vous pouvez venir vers…Disons 20h30,suggéra Ryô après un moment d’hésitation en se souvenant de l’état du salon.  

 

Le cours reprit et se poursuivit sans incident. Ryô rentra vite chez lui pour ranger, l’absence de sa partenaire ayant laissé des traces.  

Il avala rapidement son dîner et commença son ménage. A 20h30, la sonnette retentit, annonçant l’arrivée du petit groupe.  

 

- Bonsoir mon p’tit loup, c’est nous ! Fit joyeusement Micha à un Ryô médusé qui tenait son plumeau à la main.  

- Tu ne nous avais pas menti. Il est magnifique, dirent 3 voix en même temps.  

- Euh…Bonsoir tout le monde. Entrez ! Finit par bredouiller le nettoyeur qui en cet instant avait perdu de sa superbe.  

- Rebonsoir Monsieur Saeba, le salua Hiro.  

- Bonsoir Monsieur, fit un 5ème petit bonhomme.  

 

En refermant la porte, le Pervers n°1 poussa un soupir, se demandant à quelle sauce il allait être mangé.  

 

- Alors, tout le monde est d’accord pour l’aider ? Questionna gaiement le fleuriste, tel les Queers en se tournant vers le petit groupe. Parfait, c’est parti !  

 

 

A suivre…  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de