Capitolo 2 :: Le songe d'une nuit de rêve

Pubblicato: 08-05-07 - Ultimo aggiornamento: 09-09-08

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Ryo fut le premier à se réveiller. Il se sentait bien, et ce sentiment de bien être s'accentua lorsqu'il remarqua qu'à côté de lui se tenait la femme qu'il avait toujours aimé. Oui, il se réveilla avec en tête les images de la nuit qu'il avait passé avec son ange. Aussi loin qu'il pouvait remonter dans ses souvenirs, il ne se rappelait pas avoir aussi bien dormi de sa vie, jamais. Il connaissait enfin le repos libérateur du guerrier revenant du combat, et il avait vaincu avec panache et classe tout en douceur et avec la sincérité du moment. Il se mit sur le côté afin de soutenir sa tête avec sa main, puis contempla longuement sa femme, car c'était bien ce qu'elle était devenue cette nuit, sa femme cela lui semblait à la fois bizarre et excitant, de s'entendre dire et parler de sa belle comme étant sa femme, sa moitié. Il l'avait si souvent rêvé, mais la réalité avait dépassé et même surclassé ses rêves pourtant si pleins d'imagination. De sa main, il dégagea une mèche de ses cheveux afin de s'imprégner de son visage si doux et si envoûtant. Kaori avait un léger sourire sur les lèvres légèrement entrouvertes et à la vue de celles-ci, il n'éprouva qu'une seule envie prendre de nouveau possession de cette bouche et de ce corps si réceptif, mais il se fit violence pour ne pas succomber à ses désirs. Cette nuit avait été leur nuit, il ne lui avait pas laissé un seul instant de répis, assouvir en une nuit 6 longues années de frustrations et presque d'abstinence, cela n'avait fait que l'émoustiller encore plus. En y repensant, un large sourire se dessina sur son visage. Plus il la regardait vêtue en tout et pour tout d'un simple drap qui ne cachait presque rien, et plus il avait envie d'elle. Il se rallongea alors à ses côtés , il sentait ses bonnes résolutions fondre comme neige au soleil à la vue de ses courbes si parfaites et harmonieuses. De sa main, il lui caressa l'épaule puis la fit glisser le long de son dos afin de s'arrêter sur sa taille qu'il enserra délicatement. Il ferma les yeux puis se colla tout contre elle afin de rétablir le contact avec elle, et de se laisser gagner par sa douce chaleur.  

Les doux rayons du soleil caressèrent le visage de Kaori lui apportant chaleur et bien être. Elle se sentait si bien à cet instant, en sécurité comme jamais elle ne l'avait été auparavant. Elle était à l'abri par ce que dans les bras chaleureux de son homme. Elle voulut s'étirer mais elle ressentit un poids qui l'en empêcha, alors elle ouvrit lentement les yeux et se retrouva nez à nez avec le visage ravageur, serein et endormi de Ryo. Elle se releva légèrement surprise, ne reconnaissant pas l'endroit et après un regard circulaire autour d'elle, elle se re-situa et reconnut la chambre de Ryo. Elle s'allongea de nouveau. Elle se rappelait du départ de son partenaire, de ses angoisses et de la nuit qui s'en était suivie. L'état dévasté du lit lui remémora l'exquise nuit qu'ils avait passé. A cette pensée, elle vira violemment au rouge en se cachant le visage avec le drap. Elle sourit, elle était heureuse. Elle l'avait bien fait, elle n'avait pas rêvé. Enfin, oui enfin après 6 longues années ça s'était enfin produit. Elle avait encore du mal à y croire et à le réaliser pourtant il lui suffisait de fermer les yeux pour se rappeler des sensations, des caresses, des suaves baisers et du plaisir ressenti. De la douceur des mains de Ryo, de sa patience, des mots tendres prononcés, de son désir à lui mais aussi du sien. Oui elle ne réalisait pas, alors elle souleva le drap et regarda en dessous afin de s'assurer que cela s'était bien passé. Ils étaient nus. Ce constat la fit de nouveau sourire de plus belle.  

_Je t'y prends petite coquine fit Ryo d'une voix chaude.  

Confuse et prise en faute, elle relâcha le drap gênée, rouge de honte d'avoir été prise sur le fait.  

_Finalement de nous deux, le pervers n'est pas celui que l'on croit. Ca t'a plu. Il la provoquait exprès afin de lui faire quitter cette gêne et ses appréhensions quant à ce réveil.  

Elle voulut se détourner de lui, mais il fut plus rapide qu'elle. Il se retrouva sur elle, en prenant appui sur ses bras afin de ne pas l'écraser, tout en lui ayant emprisonné les mains de chaque côté de son visage.  

_Bonjour mon ange lui dit celui-ci d'une voix suave le sourire aux lèvres. Il se pencha alors sur elle et l'embrassa tendrement. Lorsqu'il mit fin à ce baiser, il se releva légèrement afin de la surplomber. Elle avait toujours les yeux fermés, la bouche légèrement ouverte et les lèvres humides. Ryo réalisa qu'il lui serait difficile de lui résister même en étant City Hunter l'homme le plus redoutable de tout le Japon. Face à elle, il n'était qu'un homme , un vulgaire homme avec tous ses défauts et ses points faibles, il était sans volonté. Elle ouvrit enfin les yeux et croisa le regard triomphant et satisfait de son amant, alors elle détourna la tête sur le côté afin de cacher et son trouble et sa gêne.  

_Alors reprit celui-ci qui se délectait de cette situation et de la voir aussi vulnérable et soumise. Non, il n'aimait pas la voir soumise, elle était plutôt conquise, oui ce terme qualifiait mieux son ange.  

_Alors quoi se décida-t-elle enfin à parler.  

_Tu m'espionnais coquine. Serais-tu une de ces femmes adeptes du voyeurisme?  

_Ryo cria celle-ci choquée mais elle n'eut pas le temps d'en dire plus que déjà il avait recouvert ses lèvres des siennes afin de la faire taire et de tuer cette éventuelle dispute dans l'oeuf.  

_Dis-moi que ce que tu as vu ne t'a pas plu.  

_Je n'étais pas en train de .... enfin tu vois en train de ... bégaya t-elle en croisant son regard noir et si profond qu'elle en fut déstabilisée et toute chamboulée.  

_En train de quoi Kaori, dis-moi. Il aimait la torturer, il se délectait de voir ses joues rosies et son regard fuyant. Que faisais-tu alors?  

_Je voulais juste m'assurer que je n'avais pas rêvé. Elle lui dit cela avec une toute petite voix emplie d'une émotion mal contenue. Il fut ému par sa franchise et son innocence.  

_Des rêves comme celui là j'espère en faire tous les soirs. Son regard était sans équivoque et révélateur.  

Face à l'allusion qu'elle comprit parfaitement, voyant exactement où il voulait en venir, elle se mit à rougir de plus belle.  

_Kaori arrêtes de rougir, tu deviens pire que Falcon. Il va falloir t'y habituer. Tu as bien dormi.  

_Pour le peu que tu m'aies laissé oui et toi?  

_Je n'ai jamais aussi bien dormi de ma vie et c'est grâce à toi.  

Il se laissa tomber sur elle, et posa sa tête tout contre sa poitrine. Ils restèrent ainsi de longues minutes, lui à entendre les battements de son coeur et elle à lui carésser les cheveux. Ce fut Kaori qui brisa cet instant de parfaite osmose.  

_Ryo, il faudrait peut-être penser à se lever. Il se fait tard. Quelle heure est-il?  

_Aucune idée.  

_Je dois aller voir le tableau.  

_ Reste encore, on est bien là. Le tableau peut bien attendre. C'était presque une supplication à laquelle elle céda.  

_C'est vrai après tout, on peut bien s'accorder une journée de repos.  

_Bien dis mon amour, il se releva et lui donna un rapide baiser avant de reprendre sa place initiale.  

_Tu n'as pas faim Ryo.  

_Si, ne bouge pas je reviens. Il lui vola un autre baiser, mit son caleçon puis quitta la chambre en courant.  

Il ne revient qu'un quart d'heure plus tard avec un plateau spécial petit déjeuner entre les mains. Il le posa sur le lit et caressa la joue de douce qui s'était assoupie. Au contact de la main de Ryo, elle se réveilla et à la vue du plateau, lui offrit le plus beau sourire dont elle était pourvue.  

_Pardon je me suis assoupie.  

_Tu es fatiguée, c'est normal avec ce que je t'ai fait cette nuit.  

Décidément, elle ne parvenait pas à s'y faire.Dès qu'il parlait de cette nuit, elle se sentait rougir comme jamais. Elle ne trouva rien d'autre à faire que de baisser une nouvelle fois la tête face à ses allusions. Elle se releva pour s'adosser à la tête du lit, c'est alors que le drap glissa dévoilant sa généreuse poitrine, drap qu'elle rattrapa trés vite pour la cacher de nouveau, mais pas assez vite pour les yeux de Ryo qui tels des radars avaient eu le temps de contempler tout ce qu'il y avait à contempler. Son visage arbora alors une face spéciale pervers et de la bave se mit à poindre aux coins de ses lèvres Elle était mal à l'aise, et le regard ardent que lui lançait son partenaire n'était pas fait pour arranger sa situation. Jamais il ne l'avait regardé ainsi avec insistance, désir et amour. Elle n'était pas habituée, et bien que cela la rendait heureuse car elle se sentait enfin désirable et désirée, cela la rendait aussi vulnérable car elle avançait vers un chemin inconnu et pas avec n'importe quel homme avec Ryo celui que l'on surnomme l'étalon de Shinjuku. Devant le trouble de son ange, il reprit un visage normal et redevient sérieux.  

_Kaori j'ai déjà vu tout ce qu'il y avait à voir cette nuit.  

Elle ne répondit rien à cela, décidément elle qui trouvait toujours à redire à ses remarques était en manque d'inspiration. Elle se contenta de baisser la tête et de plaquer encore plus le drap contre elle. Afin de la rassurer, il s'approcha d'elle et l'embrassa tendrement et langoureusement. Il savait que tout cela était nouveau pour elle et que certaines de ses réactions pouvaient la surprendre voir même la déstabiliser. Mais c'était également nouveau pour lui, il n'avait jamais rien vécu de semblable dans le passé. Ce baiser était doux, et plein de promesses. A la vue de sa poitrine, il avait sentit son meilleur ami se réveiller et son désir d'elle grandir. Il se colla alors tout contre elle, puis l'allongea délicatement tout en caressant ses courbes généreuses. Frustré de ne pas sentir sa peau, il glissa sa main sous le drap et la caressa avec douceur. Ce fut le manque d'oxygène qui les obligea à mettre fin à ce long baiser. La souffle coupé et la respiration saccadée de sa belle mirent un terme à la maîtrise de Ryo.  

_Ryo c'est quoi ça. Elle sentit toute la virilité de Ryo tout contre sa cuisse.  

_C'est ce que tes petites noisettes ont éveillé en moi. Il va falloir t'y habituer rapidement mon ange.  

Face au terme employé pour désigner sa poitrine, il avait sentit sa colère se réveiller, alors il prit les devants en immobilisant ses mains avant d'y voir se matérialiser une massue qui l'aurait certainement envoyé valser à l'autre bout de la chambre. Satisfait de sa prévoyance, il lui sourit.  

_Tu me rends fou. Cette dernière partie de phrase il la lui dit en la fixant intensément pour qu'elle en perçoive toute la véracité.  

Cet aveu volontaire de la part de Ryo la fit sourire.  

_Je n'ai pas faim et toi.  

_Si mais pas de nourriture.  

Il posa le plateau sur le sol, jeta son caleçon aux pieds du lit puis fit voler le drap au loin.  

_Ryo le drap fit Kaori en cachant sa poitrine de ses mains.  

_Je veux te voir nue à la lumière du jour. Regarde-moi Kaori, je ne veux pas que tu te sentes gênée. Je veux pouvoir admirer la perfection de tes courbes si tentatrices. Tu es si belle mon amour. Son regard luisait d'une éclat qu'il ne lui avait jamais vu, l'amour lui allait bien, il la rendait plus belle.  

Au seigneur, il allait la rendre folle. Il venait de lui dire qu'elle était belle, c'était si nouveau, lui qui l'avait si souvent critiqué sur son physique venait de lui avouer qu'elle avait un corps parfait. Portée par ce nouvel élan d'assurance, elle ôta ses bras de sa poitrine et lentement comme pour faire durer le suspense, les passa autour de la taille de Ryo afin de le sentir tout contre elle. Pour elle, se fut une redécouverte de la nuit passée car plus intense, plus fougueuse et plus sensuelle. Elle redécrouvrait le corps de son amant tout comme lui la redécouvrait à la lumière du jour. Elle se sentait plus amoureuse que jamais et se surprit à être plus entreprenante que la veille. Pour elle, chacune de ses caresses sur le corps de Ryo était un voyage vers un autre monde, monde où le seul à en avoir la clé était bien sûr son amant et cela peu importe les chemins pris, seule la destination avait vraiment de l'importance. Plus rien ne comptait à présent, il y avait juste eux et ce moment privilégié qu'ils vivaient. 

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