Capitolo 8 :: A l'assaut du port 1/1

Pubblicato: 17-10-07 - Ultimo aggiornamento: 25-03-08

Commenti: Bonjour. Enfin j'ai terminé d'écrire cette confrontation sur le port merci mon dieu aprés plus de deux mois de panne d'inspiration c'est fait, j'en suis venue à bout. Une fois que j'ai commencé l'inspiration a fusé alors j'ai été obligé d'en faire deux chapitres car cela faisait trop long. Vous aurez l'autre cette semaine juste le temps de faire quelques modifications. Donc voilà ça s'est fait. Ensuite merci les filles pour vos reviews Kaori4ever, Grifte, Sirine,Nanou,Rkever et cristina. Elles m'ont bousté. J'espère que cela vous plaira. Je me répète mais les scènes d'actions c'est pas moon truc enfin tout depent de quelle action on parle....hihihi .....lol. Je suis incorrigible. La fic est enfin terminée. Je trouve la suite bien plus intéressante se sera à vous de juger. Voilà je vous dis alors bonne lecture et merci encore pour vos reviews et encouragements. Plein de bisous et à dans quelques jours

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Les jours qui suivirent parurent terriblement longs et angoissants aux yeux de Kaori. Elle avait un mauvais pressentiment peut-être par ce que pour la première fois depuis qu'elle était la partenaire de Ryo elle s'était volontairement mise à l'écart, oui elle n'allait pas être à ses côtés lors de l'attaque et cela l'angoissait au plus haut point. Elle ne pouvait revenir en arrière sans prendre le risque que Miki n'en fasse qu'à sa tête et ne vienne les rejoindre. Pour une fois qu'il ne s'agissait pas d'elle. Le jour J était enfin arrivé. Comme tous les soirs Kaori avait préparé le dîner et elle s'était mise à attendre Ryo face à la fenêtre plongée dans ses pensées. Celui-ci lui avait promis de ne pas rentrer tard afin de passer toute la soirée en sa compagnie et il tient sa promesse. Il devait être 19H00 lorsqu'il franchit la porte de l'appartement. Elle fut la première chose qu'il vit. Son visage sérieux dont le reflet lui apparut sur la vitre l'inquiéta. Il savait qu'elle était inquiète pour lui, qu'elle avait peur mais il ne voulait surtout pas qu'elle pense à cela sans cela elle risquait d'imaginer les pires sénarios possibles et cela il ne le voulait pas. Il se devait de la faire réagir et surtout de lui changer les idées.  

Elle devait sérieusement être tourmentée car elle ne se rendit même pas compte de sa présence. Tel un félin il se dirigea droit sur elle et une fois arrivée à sa hauteur il passa ses bras autour de sa taille puis l'attira à lui. Surprise par son partenaire elle laissa échapper un cri de stupeur.  

_J'aime te faire crier lui dit alors celui en déposant un suave baiser dans son cou après avoir fait basculer sa tête vers l'arrière afin d'y avoir accès.  

_Idiot lui répondit-elle en se tortillant sous l'effet de son corps contre le sien et au contact de sa langue sur sa peau qui traça un sillon bruûant mais très vite elle se reprit. Si tu crois que j'ai oublié ce que tu m'as dit l'autre jour au cat's tu te trompes. Elle était assez remontée, sa voix ne tressaillit pas d'un millimètre. Elle se détacha alors de lui et prit la direction de la cuisine mais très vite Ryo la retient. Il la renversa vers l'arrière et la pris dans ses bras.  

_Pardon. Il plongea son regard de braise dans le sien afin qu'elle y voit toute sa sincérité. Ils se fixèrent ainsi quelques secondes avant que le visage de Ryo ne se détende et qu'un splendide sourire se satisfaction et de triomphe n'apparaisse sur ses lèvres.  

_Pourquoi souris-tu ainsi bêtement?  

_Tu as la mémoire courte mon amour. Il prit alors la direction des escaliers avec Kaori dans les bras.  

_Je peux savoir où tu m'emmènes lui demanda-t-elle innocemment en passant ses bras autour de son cou.  

_Je t'avais bien dit que tu n'attendais rien pour attendre et ce soir tu es tout à moi. Le sourire que son visage affichait ne laissa pas de place aux doutes quant à ses intentions à l'encontre sa belle. Il monta les marches une à une sans la quitter du regard. Une fois en haut de celle-ci Kaori lui dit.  

_C'était avant que tu ne m'insultes Ryo a présent tout est remis en question lui susurra-t-elle à l'oreille en détachant ses bras de son cou. Et puis faire ceinture c'est pas si mal que cela. Ryo avait cru l'espace d'un instant qu'elle capitulait mais c'était sans compter sur la rancune de sa belle.  

_Je me suis excusé mon ange. C'était pour donner le change devant les autres. Il avait l'air d'une âme en peine.  

Il la posa délicatement sur son lit, puis ôta sa veste qu'il jeta à l'autre bout de la pièce en attendant un geste de sa part. Voyant qu'elle ne se décidait pas, il s'allongea résigné à ses côtés en plongeant son visage dans son oreiller. Elle prit alors appui sur ses coudes et tourna la tête dans sa direction.  

_Et bien dis-moi tu capitules bien vite.  

Elle se fit basculer sur le côté et se leva du lit. Ryo qui avait relevé sa tête en l'entendant parler réagit au quart de tour. Il se leva et se précipita sur elle. Il la rattrapa dans le couloir. Il la prit une nouvelle fois par la taille, la souleva et la jeta sur son épaule avant de reprendre le chemin de sa chambre et de refermer la porte. Avec délicatesse il la posa sur le lit ce qui fit rire Kaori.  

_Le dîner va refroidir Ryo.  

_Ca tombe bien je n'ai faim que de toi et puis je savais que tu ne me résisterais pas, aucune femme ne le peut d'ailleurs. Dis le. Il s'allongea alors sur elle en prenant bien soin de ne pas l'écraser et en bloquant ses bras de chaque côté de sa tête.  

_Quoi donc?  

_Que tu raffoles de mon corps parfait d'athlète. Pour assurer ses dires, il prit sa main et la posa sur son torse. A ce contact Kaori frémit.  

_Je le reconnais lui répondit-elle alors en détournant la tête sur le côté afin de masquer sa gène. Le rouge lui était monté aux joues, elle détestait quand Ryo la menait vers ce terrain car il avait toujours le dessus.  

_Moi aussi.  

_Quoi toi aussi? elle se retourna alors vers lui afin de lui faire face.  

_Moi aussi, je raffole de ton corps. ll l'embrassa alors tout en laissant glisser sa main sous sa chemise et en la caressant avec douceur.  

_Ryo fit alors Kaori dans un gémissement plein de désir.  

_Oui sugar lui susurra celui-ci tout en continuant de parsemer son cou de baisers.  

A l'écoute de ce nom, Kaori s'arrêta puis prit le visage de Ryo en coupe dans ses mains. Elle voulait voir son regard. Ce qu'elle y vit fut du désir, et un immense amour. L'air sérieux de son regard stoppa Ryo.  

_Qu'y a-t-il Kaori?  

_Demain tu seras prudent.  

_Comme toujours. Et là, il lui sourit et pour détendre l'atmosphère et pour la rassurer  

_Non, Ryo plus que d'habitude. Son regard sérieux ému au plus haut point notre nettoyeur qui redevient alors sérieux. Je ne sais pas ce que je ferais s'il t'arrivait quelque chose.  

_Tu ne feras rien car il ne m'arrivera rien, je te le promets Kaori. Face à son regard peu convaincu, il ajouta. Tu sais que je tiens toujours mes promesses, demain je te reviendrai.  

_Je t'aime tellement Ryo.  

_ Moi aussi mon amour, tu es tellement belle.  

Là pour sceller leurs paroles et leurs coeurs, Ryo posa délicatement ses lèvres sur les siennes et lui donna un long baiser rempli de promesse, promesse d'une vie futur à deux, promesse de son amour immuable et promesse de son retour. Cette nuit là, ils firent l'amour avec douceur et passion encore et encore comme si cette nuit avait été leur dernière nuit ensemble. Aucun des deux ne semblaient se rassasier de l'autre. Chaque fois ils revenaient plus fougueux, plus passionnés et plus désireux du désir de l'autre. C'était comme si cette nuit ils ne voulaient ne faire qu'un, que chacun d'eux se fonde dans le corps de l'autre par le biais de caresses, de baisers, de gémissements qui amplifiaient inlassablement leur envie de l'autre.  

Jamais Ryo ne s'était fait aussi doux, et patient, tous ses gestes étaient remplis d'amour. Cette nuit là il fit tout pour que Kaori se sente aimée, désirée et magnifiée, c'était sa nuit à elle seule son plaisir comptait. Jamais ils n'avaient été en si parfaite osmose. A travers tous ses gestes Ryo voulait lui montrer son amour, il voulait qu'elle ressente la force de ses sentiments. Chacun des assauts de son partenaire elle les ressentait comme une douce et exquise torture. Ses mains caressants inlassablement son corps, ses lèvres goûtant avec gourmandises les siennes, sa langue se mêlant dans un ballets des plus sensuel à la sienne, son corps plaqué tout contre le sien, ses regards brûlants et ardents qui l'enveloppaient avec amour tous les ingrédients d'un amour passionné et passionnel étaient là et il avait le nom de Ryo Saeba. Le fait de sentir son désir, son excitation d'elle tout contre elle lui fit réaliser que jamais plus elle ne pourrait aimer, vouloir et se laisser ainsi toucher par un autre homme que lui.  

Elle avait peur, peur de ce qui allait se passer demain alors elle se donna à lui, elle s'abandonna à son désir sans retenue ni pudeur, avec envie et délice. Elle voulait se fondre en lui. Plus Ryo accentuait ses baisers et ses assauts et plus elle y répondait avec véhémence et insistance comme si l'urgence du besoin ressenti devait être assouvi dans la seconde. Alors la douceur du début laissa alors place à l'impatience du moment au point de les laisser tous deux le souffle court et la respiration bruyante. C'est ainsi qu'ils s'endormirent plein de l'autre.  

Au petit matin Kaori se révéilla la première, de sa main elle dégagea une mèche de cheveux du visage de son homme afin de pouvoir admirer son regard. Elle l'enveloppa d'un doux regard et s'emplit de lui. Elle appréciait cet instant qui n'appartenait qu'à elle, certes il s'agissait d'instants volés à Ryo mais ils étaient ses instants. Elle le regarda longuement jusqu'à s'endormir de nouveau en se blottissant tout contre lui. Ce fut ensuite au tour de Ryo de se réveiller. Il fit la même chose que Kaori, il dégagea les cheveux de son visage et après lui avoir caressé la joue il l'admira à son tour longuement. Il bénissait chaque matin de connaître un tel bonheur et de vivre auprès d'une telle femme. Elle était si belle à cet instant au plus pur du naturel sans artifices juste elle et cette innocence sur le visage. Il se rapprocha alors d'elle, puis passa son bras autour de sa taille afin de la caler tout contre lui. Il fit alors glisser sa main sous le drap et au contact de cette caresse sur sa taille Kaori se réveilla. En ouvrant les yeux, la première chose qu'elle vit fut le regard perçant de Ryo sur elle et ce doux sourire sur ses lèvres. Elle le lui rendit en se lovant un peu plus contre lui. Aucun des deux ne voulaient parler comme pour prolonger cet instant de douce chaleur. Chacun avait la tête encore pleine des images et sensations vécues la nuit dernière. Kaori se décida à rompre le silence la première.  

_Bonjour mon ange, bien dormi?  

_Bonjour Ryo, extrêmement bien. Mais dis-moi, quelle heure est-il?elle s'étira tout en fermant les yeux.  

_Midi.  

_Quoi fit elle en se relevant et en regardant le réveil affolée. Celui-ci indiquait bien midi.  

_Calme-toi on a encore le temps. Ryo prit appui sur son coude ce qui fit glisser le drap dévoilant son large torse.  

_On doit re-vérifier le matériel et refaire le point fit-elle paniquée de l'état avancé de la journée. Elle regarda tout autour d'elle, elle semblait chercher quelque chose.  

_Qu'est ce que tu cherches?  

_Mes vêtements.  

_Pas la peine. Je me suis occupé du matériel cette nuit lorsque tu dormais et pour ce qui est de faire le point on verra cela avec les autres au Cat's. Là tout ce que je veux c'est qu'on reste ainsi.  

La douceur de sa voix la fit se rallonger. Elle emmêla ses doigts aux siens et plongea son regard dans le sien.  

_Tu es tellement belle.  

_C'est toi qui me rends ainsi.  

Ils ne se quittèrent plus du regard, aucun des deux ne baissa les yeux de gêne, bien au contraire, ils se parlaient sans prononcer la moindre parole. Ils restèrent ainsi de longues minutes baignés par les doux rayons du soleil à s'enivrer de la vue de l'autre au rythme doux et régulier de leur respiration. Kaori avait posé la main sur son torse percevant chacun de ses battements, chacune de ses respirations. Elle se rapprocha de lui et se pressa tout contre lui, elle voulait sentir ses bras autour d'elle, se sentir protéger par son homme. Ils ne quittèrent le lit qu'aux alentours des 14H00 poussés par les grognements de leur ventre. Après un passage à la salle de bain et aprés avoir manger, ils prirent la direction du garage dans le plus grand silence. Ryo termina de charger la mini sous le regard attentif et doux de sa tendre moitié. Une fois cela terminé, Kaori s'apprêta à regagner sa place côté passager lorsque Ryo lui attrapa le bras et l'attira soudainement à lui. Surprise elle plaça ses bras sur son large torse afin d'atténuer la collision mais c'était sans compter sur notre beau Ryo qui ne voulait que la protéger, sentir son corps tout contre le sien. Elle releva timidement la tête et croisa son regard à la fois doux et rassurant.  

_Qu'y a-t-il? osa-t-elle demander d'une petite voix.  

_Rien je voulais juste faire ça. Une fois dehors je ne pourrai plus.  

Et la, il se baissa sur elle et ses lèvres fondirent sur celle de Kaori. Ce fut un baiser long et poussé mais d'une extrême douceur. Lorsqu'il se détacha d'elle, Kaori garda les yeux fermés, sa respiration saccadée montra à notre beau nettoyeur qu'il avait atteint son but.  

_Kaori je ne te le dis pas souvent, tu sais que les mots et moi ça fait deux mais je....  

Il ne put terminer sa phrase, elle posa son doigt sur les lèvres lui intimant de se taire, de ne pas poursuivre. Face à ce geste il resserra son étreinte et l'enveloppa d'un regard d'incompréhension. C'était comme si elle avait voulu par ce geste éviter un mauvais présage, que de ces mots n'en résulte un drame. Elle ne voulait pas qu'ils soient annonciateur d'un malheur. Elle savait parfaitement ce qu'il voulait lui dire mais à cet ainsi ces mots aurait sonné comme une sorte d'adieu, une dernière chose que l'on exécute avant de .....Non elle ne devait pas penser à cela. Alors non, même si tout son être ne voulait s'entendre dire que ces trois petits mots si cher à son coeur, elle s'y refusait.  

_Tu es tellement avare de ces mots que je peux bien attendre encore un peu. Je veux attendre la fin de cette mission pour les entendre de ta bouche, et pas avant.  

Il avait compris pourquoi elle se refusait à les entendre maintenant. Il ressentit toutes ses appréhensions et surtout toutes ses peurs. Son corps frémit. Il l'embrassa de nouveau avant de la sérrer tout contre lui une dernière fois avant de quitter le garage. Ils se dégagèrent finalement l'un de l'autre et montèrent en voiture.  

Ils furent les derniers à arriver au Cat's, Mick et Reika s'y trouvaient déjà. Après leur arrivée, Falcon alla fermer le café. Un professionnel averti, ou une personne du milieu aurait parfaitement ressenti l'extrême tension qui se dégageait de ce café à des km à la ronde mais pour un civile non initié c'était un café comme les autre et un jour comme les autres. Le regard de Ryo se posa alors sur chacun des occupants présents, ils étaient tous prés.  

_Où est Saeko demanda Mick rompant ce silence de plomb.  

_Elle est déjà sur le port avec ses hommes. La version officielle est qu'elle a reçu un tuyau d'un informateur concernant un taffic d'arme. Il est l'heure d'y aller, si tous le monde est prés et si vous n'avez pas de questions?  

Le silence qui suivit fut pour Ryo la réponse à sa question.  

_Et bien allons-y. Une dernière chose vérifiez bien vos écouteurs là bas ils seront notre seul moyen de communication avec Miki et Kaori.  

Tel un escadron partant au combat, tous quittèrent le café avec Ryo en chef de tête. Chacun connaissait sa mission et les enjeux ainsi que les risques. Tout avait été vu et revu si bien que le plan d'action n'avait plus aucun secret pour eux. Mick monta dans le jeep de Falcon comme convenu, Reika dans la mini de Ryo quant à Miki elle prit place avec Kaori dans sa fiat verte. Ryo délaissa Reika et se dirigea vers Kaori à l'abri des oreilles indiscrètes. Elle lui tournait le dos.  

_Fais attention à toi lui dit-il d'une voix grave devenue subitement sérieuse. Sa voix la fit d'ailleurs sursauter.  

_Tu m'as fais peur.  

_Désolé, heureusement que je ne suis pas un ennemi.  

_C'est pour cela que je préfère rester derrière.  

_Je plaisante Kaori, j'ai une entière confiance en toi. Fais très attention avec Miki, vous serez seule.  

_Ce n'est pas nous qui allons être en ligne de mire mais vous. C'est à toi de faire attention. Tu feras attention.  

La voix de Kaori trembla, l'émotion ressentit commençait à la gagner. Elle avait dit sa fin de phrase comme une affirmation qui se devait d'être confirmée, une supplication suivit d'un long silence.  

_Comme toujours finit-il par lui répondre. On se retrouve tout à l'heure. Il lui fit un clin d'oeil et lui sourit.  

Il s'éloigna d'elle et s'arrêta à mi chemin de la mini avant d'ajouter.  

_Encore une chose, je ne veux en aucun cas vous voir sur le port une fois dans le feu de l'action. Aucune de vous c'est clair. Là, sa voix s'était faite plus dure et plus intransigeante. Le regard qu'il leur lança indiquait aux deux femmes qu'il n'accepterait aucunement que cet ordre car c'était bel et bien un ordre ne soit transgréssé sans risquer de s'attirer ses foudres. En disant cela il pensait surtout à Kaori pour l'avoir vu faire et désobéir à maintes reprises.  

_Rassure-toi nous ne bougerons pas de notre place lui répondit Miki qui avait parfaitement compris l'allusion.  

,  

Après un dernier regard dans la direction de Kaori afin de s'imprégner une dernière fois d'elle, il gagna sa mini et prit la route. Les trois véhicules prirent des chemins différents, une en direction des hauteurs de la ville et les deux autres pour le port. Les filles furent les premières à arriver sur les lieux, il devait être 19H00. La nuit n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez d'ici une demie heure et l'action allait alors commencer. Ryo emprunta l'itinéraire principale pour se rendre sur le port alors que Mick prit une bifurcation lui permettant d'avoir accès au passage réservé aux employés du port. Les deux véhicules se garèrent non loin des bateaux où les déchargements devaient avoir lieux.  

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Sur le port celui qui menaient les actions et qui semblait être le chef ordonna à ses hommes de prendre place autour des bateaux en délimitant un périmètre de sécurité afin de s'assurer de ne pas être déranger. Il allait regagner le hangar lorsque son téléphone retentit.  

_Allo.  

_ Tout est en place demanda une voix dure et froide.  

_Oui Mr. Nous avons suivi vos ordres. Afin de ne pas attirer l'attention je n'ai réquisitionné que le minimum d'hommes.  

_Les bateaux sont déchargés.  

_Un entièrement, le second à moitié, une fois celui-ci terminé nous nous attellerons au dernier. Nous sommes dans les temps.  

_Une fois le déchargement terminé, je veux que les cargaisons soient réparties aux 4 coins de la ville pour que d'ici demain tout le marché en soit inondé.  

_Cela sera fait selon vos ordres Mr.  

_Bien je vous laisse terminer et si vous avez des problèmes vous savez ce qu'il vous faut faire.  

_Oui tous les éliminer.  

Sur ce l'homme raccrocha satisfait de ce qu'il venait entendre. Son sous-fifre lui n'en menait pas large. Il savait que si quelque chose devait mal se passer c'est lui qui en subirait toutes les conséquences et connaissant la réputation de son patron il le payerait de sa vie.  

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En pénétrant dans l'enceinte du port un sentiment de malaise envahit Ryo à la vue des pavillons flottants dans les airs aux couleurs du drapeau Colombien. Les bateaux étaient déjà amarrés et le déchargement n'avait pas attendu leur arrivé. Ceux-ci avaient deux bonnes heures d'avance sur le plan de navigation maritime du port. Le plan initial avait été chamboulé mais pourquoi se demanda Ryo? Il sortit de la mini et à pas de loup se faufila jusqu'aux bateaux, aussi prés qu'il le put tout en restant à découvert. Avait-il eu vent de leur prochaine attaque? Et comme pour le conforter dans cette impression de malaise, il vit des hommes s'attelaient au déchargement d'un des trois bateaux. Il ne regagna la mini qu'après avoir fait l'état des lieux et compté le nombre d'hommes présents. De retour à la mini Reika se tourna vers lui.  

_Alors demanda-t-elle le regard brillant de curiosité.  

_Il décharge les bateaux.  

_Mais ils sont en avance.  

_Oui de deux bonnes heures.  

_Tu crois qu'ils ont eu vent de notre intervention.  

_Aucune idée, toutefois la sécurité ne semble pas avoir été renforcée. Je reste tout de même sur mes gardes, il ne faut pas se fier aux apparences.  

_Qu'est ce qu'on fait?  

_On maintient le plan et nos positions. On ne change rien.  

Il alluma alors sa radio et se mit en relation avec les deux autres groupes afin de leur faire part des éléments nouveaux. Mick ainsi que Falcon en parfaits professionnels qu'ils étaient, savaient mieux que personne qu'il n'était jamais bon qu'une mission soit avancée dans le temps car cela ne signifiait qu'une chose ils avaient eu vent de leur arrivée et qu'un comité d'accueil allait certainement les attendre. Kaori n'avait pas apprécié le ton employé par son partenaire, elle le connaissait suffisamment bien pour savoir que quelque chose clochait, elle l'avait ressenti dans sa voix. Elle commença alors à se tordre les doigts jusqu'à ce que la main rassurante de Miki ne recouvre les siennes.  

_Ca va aller, se sont des professionnels.  

Surprise par ce contact, elle releva la tête et croisa son regard si doux, si sûr, et si confiant qu'elle respira profondément afin de se calmer. Il fallait qu'elle garde son calme pour pouvoir gérer et aider les deux groupes au mieux et leur permettre d'avancer sans se faire remarquer. Chacun avait sa tâche à accomplir, la sienne étant de coordonner les actions menées de ces hauteurs, elle devait laisser le soin à Ryo de jauger la situation. Avec l'expérience qui était la sienne du milieu et du terrain il était le mieux placé afin de dire si oui ou non ils devaient intervenir et là, les directives étaient maintenues. Ils connaissaient tous les risques et les conséquences. Elle devait avoir foi en lui, en son jugement et en ses capacités. Ne surtout pas se laisser déborder par cette peur qui lui tenait le ventre au point de lui donner envie de vomir. Ils gardèrent la position jusqu'à 20H30. La nuit était entièrement tombée, et deux bateaux sur trois avaient été déchargés.  

Sur les hauteurs les filles ses parèrent de leurs lunettes thermiques leur signalant chaque source de chaleur. A la vue du déchargement avancé, le flair de Ryo avait émis quelques réserves, mais à présent le déroulement des actions ne pouvaient pas mieux tomber. Les caisses furent menés dans un hangar non loin du lieu du déchargement. Cela allait facilité le travail de Saeko ainsi que son intervention du fait que toute la drogue était à présent sur le sol japonais donc plus aucun risque de conflit diplomatique. Il était à présent temps d'agir. Les deux groupes quittèrent leurs véhicules et se positionnèrent sur les flancs droits et gauches des bateaux. Ryo après un geste à Reika pour lui dire de garder sa position se faufila prés des caisses et en ouvrit une. Avec le bout de son arme il se fraya un chemin entre les boules de polystyrène jusqu'à arriver aux sachets contenus au fond de la caisse. Il en déchira un , plongea son index dedans et le porta à ses lèvres. Il recracha aussitôt après s'être assuré de la nature de la marchandise. Il s'agissait bien de drogue et plus exactement de PCP. Il n'y avait plus aucun doute à avoir, ils pouvaient lancer la manoeuvre. Ryo retourna prés de Reika et contacta Kaori avec sa radio.  

_A toi de jouer ma belle. Fais-toi plaisir et ne loupe pas ta cible. Il termina par un sourire, sourire que ressentit Kaori.  

_Avec la pression que tu viens de me mettre sur les épaules..... lui répondit celle-ci laissant sa phrase en suspens. Elle sortit du véhicule et arma son bazooka. Elle se mit en position et lança un regard complice à Miki.  

_Vous êtres prés pour le feu d'artifice. Et c'est parti.  

Au même moment sur le port, le troisième bateau était quasiment vidé.  

_Allez plus vite les gars, plus qu'un bateau et on déguerpit des lieux. Il ne doit rester aucune traces de nous ici. Alors qu'il motivait ses hommes à activer la cadence il n'avait pas la moindre idée de ce qui les attendaient d'ici peu. Kaori visa le flanc du navire et tira. Un immense boule de feu orange suivie d'un immense nuage de fumée firent son apparition. La déflagration fut -elle qu'elle surprit toute le monde sur le port leur faisant lâcher les caisses et outilles afin de se jeter sur leurs armes . Un grand fracas parvient aux oreilles des nettoyeurs qui n'allaient pas tarder à entrer en action. C'était une scène tout droit sortie des ténèbres. Le bateau se brisa en son milieu faisant chavirer le cul du navire. A son bord les cris se firent alors entendre et l'agitation qui suivit mis tout le monde en alerte. Les portes du hangar s'ouvrirent alors avec fracas laissant s'échapper deux douzaines d'hommes armés jusqu'aux dents qui encerclèrent les bateaux afin de protéger la cargaison du dernier. Ils avaient beau tirés, ils tiraient dans le vide car aucun de nos quatre membres n'avaient encore révélé sa position.  

_C'est à nous de jouer dit Falcon en se tournant vers son associé de la soirée.  

_Tu paries que j'en aurais plus que toi enchérit Mick le sourire aux lèvres.  

_Toi le petit joueur avec ton jouet lui répondit Falcon en posant son regard sur son arme. Tu peux toujours rêver et y croire mon petit. Vas jouer au bac à sable plus loin et laisse faire les grands. Regarde la démonstration.  

Il arma à son tour son bazooka et tout comme Kaori se fit plaisir mais contrairement à elle il utilisa celui à petite portée donc les dégâts étaient tout aussi imposants mais moins impressionnants car ils n'avaient pas pour but de tout détruire juste les navires et les cargaisons. Une fois le bazooka vide, il prit sa mitrailleuse et se mit à tirer dans le tas.  

_Et laisse m'en un peu, mois aussi je veux m'amuser et j'ai plus besoin d'exercice que toi.  

Les deux hommes se mirent alors à marcher côte à côte presque dos à dos afin de surveiller les arrières de l'autre dégommant sur leur passage à tour de rôle leurs assaillants. Au bruit des détonations les deux femmes surent que la bataille avait commencé. Elles guidèrent au mieux les deux hommes les avertissant à chaque instant de l'arrivée d'un éventuel assaillant que l'obscurité et les ruines auraient masqué à leur vue et à leur perception. C'est alors qu'une pluie de balle s'abattit sur eux les obligeant à se séparer. Falcon prit refuge derrière une pile de palettes alors que Mick parvient à se hisser sur la grue dont il éjecta son conducteur. Très vite la rangée de palette servant de protection à Falcon fut criblée de balles. Il avait parfaitement conscience que cette faible protection quasiment chimérique ne tiendrait pas longtemps face à leur assauts alors il devait agir vite. Les bruit des douilles tombant au sol sonnait à ses oreilles comme une douce musique, musique qui allait bientôt être la sienne car il allait riposter sous peu, oui il allait lui aussi faire chanter son instrument.  

_Et voilà c'est à mon tour fit -il en se dégageant des détritus de bois et en se jetant en pleine ligne de mire, faisant une roulade sur le sol afin de se retrouver presque allongé. Il mit sa mitrailleuse en position et visa. Il se mit face au groupe d'hommes qui rechargeaient. Il tira en faisant de long aller et retour de droite à gauche afin de n'épargner personne. En plein dedans. se dit-il satisfait.  

_Falcon un coup de main lui cria alors Mick qui fit basculer la grue en direction du groupe d'hommes qui tenait tête à Flacon.  

Il relâcha la prise de la grue dont le chargement s'écrasa devant les hommes armés les obligeant à reculer dans l'urgence afin de ne pas se les prendre sur la tête.  

_On dirait que j'en ai eu plus que toi avec cette manoeuvre. Je viens de te sauver la mise  

_Compte la dessus et puis si tu crois que je vais me laisser tuer aussi facilement. N'oublie pas qui je suis. Et arrête de me chercher ou je plombe ton petit cul blanc. Tu te souviens.  

Instinctivement Mick porta alors ses mains à ses fesses, elles étaient toujours là. Il descendit de la grue après l'avoir orientée en direction du bateau pour qu'elle s'écrase sur lui.  

_Je ne te tourne plus le dos puisque c'est comme ça. Il plissa les yeux et lui lança un regard méfiant en lui disant cela.  

_Sage décision lui répondit Falcon en souriant, sage décision mon ami.  

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