Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: saoria

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 06-05-07

Ultimo aggiornamento: 24-06-08

 

Commenti: 191 reviews

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Romance

 

Riassunto: Et si Kaori faisait part de ses sentiments à Ryo à travers une lettre.

 

Disclaimer: Les personnages de "ET SI TU SAIS M'AIMER" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si tu sais m'aimer

 

Capitolo 11 :: Le rêve d'une vie

Pubblicato: 02-11-07 - Ultimo aggiornamento: 31-03-08

Commenti: Bonjour. Je suis de retour avec un nouveau châpitre. Ne vous avais-je pas promis un châpitre par semaine. Voilà qui est fait. Il est un peu hot limite lemon. J'espère ne pas être censurée. Je l'ai remanié je ne sais combien de fois pour qu'il soit acceptable et je le juge acceptable de mon point de vue, mais ce qui l'est pour moi ne l'est pas forcement pour les autres. Alors lisez vite. LOL. Vous me le direz bien, mais ce châpitre est indispensable pour la suite. Voilà merci à toutes pour vos reviews, bonne lecture et à la semaine prochaine. Bisous

 


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_Vous pouvez vous rhabiller Melle Makimura.  

 

Elle passa derrière la paravent et remit ses vêtements. Elle reprit place sur son fauteuil et regarda le médecin droit dans les yeux quelque peu anxieuse. Elle n'osait pas ouvrir la bouche, elle avait peur de ce qui allait être dit. Elle ne cessait de triturer ses doigts en ayant un regard fuyant.  

 

_Si je récapitule bien, vous éternuez assez souvent au contact de certaines odeurs, vous avez des nausées matinales ainsi que des fringales inexpliquées la nuit et ce matin vous avez perdu connaissance. C'est bien cela.  

 

_Oui docteur. Qu'est ce que j'ai c'est grave. Ca se soigne. Elle craignait vraiment le pire vu l'air perplexe que lui présentait son visage.  

 

_Disons qu'il vous faudra attendre 9 mois pour en venir à bout.  

 

_Neuf mois répéta Kaori inquiète. Pourquoi ne pas me donner des médicaments pour calmer tout cela?  

 

_Les médicaments n'y changeront rien melle Makimura.  

 

_Ca ne se soigne pas c'est ça.  

 

_Disons dans votre cas pas avant neuf mois. Je pense que vous êtes enceinte Melle Makimura.  

 

La première réaction de Kaori fut la stupéfaction, elle resta interdite face aux révélations du médecin et figée telle une statue avec de grands yeux ronds.  

 

_Melle Makimura ça va, lui demanda le médecin inquiet en se levant et en allant vers elle. Peut-être souhaitez-vous vous allonger. Face à son mutisme et à son immobilisme le médecin craint que la nouvelle ne soit trop forte. Il lui toucha alors le bras et constata de son pouls était rapide.  

 

_Non ça va lui dit-elle en sortant de sa torpeur et en relevant le regard vers lui. Je vais avoir un bébé lui dit-elle en arborant un magnifique sourire, je vais être maman. Sa voix était à la fois douce, pleine de surprise et de joie  

 

_Oui, je crois que les félicitations s'imposent.  

 

_Merci docteur. Je suis enceinte de combien?  

 

_De deux mois.  

 

_ Je n'arrive pas à y croire nous avons pourtant pris des précautions.  

 

_Vous savez il suffit d'une seule fois.  

 

_Et tout est en ordre?  

 

_Oui, mais je préfère attendre la confirmation de la prise de sang pour m'en assurer.  

 

_Quand l'aurez-vous?  

 

_Dans une demie heure si tout se passe bien.  

 

_Je peux attendre les résultats dans la salle d'attente.  

 

_Aucun problème. Attendez -vous donc à avoir des nausées matinales, des hauts le coeur, et des envies alimentaires.  

 

Kaori était sur une petit nuage son regard s'était embué de larmes tellement elle était heureuse et comblée. C'était une telle surprise, même si elle avait caressé secrètement l'idée, elle ne s'y était pas préparée. Elle avait enfin tout pour être heureuse, l'amour de Ryo et elle portait son enfant.  

 

Une demie heure plus tard le médecin lui confirma qu'elle était bel et bien enceinte. Elle le remercia et quitta son cabinet. Elle était si heureuse et en même temps elle ressentait des picotements dans le coeur. Elle marcha jusqu'au parc et s'assit sur un banc où elle observa les enfants jouer. Elle était enceinte, elle allait avoir un bébé, donner la vie. Elle serait bientôt une femme accomplie et comblée. Elle allait être mère et Ryo père. Elle se mit alors à réfléchir à quand leur bébé avait bien pu être conçu. Faut dire que depuis qu'elle était en couple avec Ryo, ils n'arrêtaient pas. Son amant faisant preuve d'un appétit insatiable. La date remontait à la nuit avant leur descente au port, nuit passée ensemble où il l'avait initié aux plaisirs de l'amour, s'en était le résultat, le fruit de leur amour. C'est alors qu'elle pensa à Ryo et à son opinion sur le sujet. Il avait été catégorique et ferme quant à sa position sur le sujet lors de leur conversation dans la salle de bain. Il avait même quitté les lieux tellement il avait voulu mettre court à la discussion et clore le sujet pour de bon.  

 

Elle eut soudainement peur en pensant à Ryo, elle éprouva subitement de la peur intense et grandissante. Elle n'avait pas peur de lui en soi mais de sa réaction car il avait été catégorique, il ne voulait pas d'enfant. Peut-être qu'il changerait d'avis en apprenant la nouvelle se dit-elle pour se rassurer, mais connaissant Ryo c'était peu probable. Si elle n'était pas tombée enceinte le problème ne se serait pas poser, mais voilà, il était là dans son ventre entrain de grandir et de se nourrir d'elle. Elle posa tendrement sa main sur son ventre et le caressa. Une larme roula le long de sa joue car elle l'aimait déjà. Elle l'essuya et resta là assise de longues minutes à ne penser à rien d'autre qu'à cette vie qui grandissait en elle. Elle ne voulait pas que Ryo pense qu'elle l'avait trahi ou encore fait exprès pour l'enchaîner à lui. Elle craignait sa réaction, elle avait peur de savoir et tout autant de ne pas savoir.  

 

Elle éprouvait un tel bonheur, un bonheur qu'elle aurait voulu partagé, mais la seule personne avec qui elle aurait du et voulu le partager à savoir Ryo ne désirait et ne voulait pas d'enfant. A ce constat, une grande solitude et une immense tristesse l'envahit. Elle aurait voulu partager son bonheur avec lui le père de son enfant l'amour de sa vie et cela lui était impossible. Elle aurait pu se confier à Miki mais c'était ouvrir les portes de son intimité et cela elle s'y refusait. Elle était porteuse d'une bonne nouvelle et pourtant tout son corps avait froid et pleurait. Elle resta ainsi assise sans bouger à contempler l'horizon jusqu'à ce que le froid ne la rappelle à l'ordre.  

 

Il était tard lorsqu'elle se décida de rentrer à l'appartement. Ryo n'était pas encore rentré. Elle monta à l'étage et prit une douche. Elle se dirigea dans son ancienne chambre mit ses sous vêtements et se regarda longuement dans le miroir. C'est alors qu'elle croisa son regard et se demanda comment elle pouvait être aussi heureuse et malheureuse en même temps. Elle prit alors un coussin et le glissa sous son t-shirt, à la vue de son reflet dans son miroir son visage s'illumina de bonheur. Ce serait à cela qu'elle devrait ressembler d'ici quelques mois. Elle posa alors sa main sur ce ventre fictif et arrondi et le caressa tendrement comme seule une femme et une futur mère sait le faire. Elle ne parvenait pas à ôter ses mains de son ventre, il n'était encore qu'à l'état d'embryon et pourtant elle l'aimait déjà d'un amour inconditionnel. Elle devait le dire à Ryo, mais elle voulait attendre le bon moment même si au fond d'elle, elle savait qu'il n'y avait pas de bon moment. Elle ne pourrait pas lui cacher indéfiniment, tôt ou tard cela allait se voir, son ventre allait s'arrondir et là que ferait-elle? Il devait savoir, il avait le droit de savoir, il était tout autant concerné qu'elle après tout. Elle entendit la porte de l'appartement se refermer. Elle ôta rapidement le coussin de sous son t-shirt et enfila un haut de jogging ample puis descendit.  

 

_Bonsoir mon amour lui dit Ryo au pied des marches. Il l'embrassa langoureusement. Elle frissonna entre ses bras.  

 

_Ca va lui demanda celui-ci en lui frictionnant les bras.  

 

_Oui, j'ai juste un peu froid.  

 

_Mick m'a dit que tu ne te sentais pas bien tout à l'heure au café. Que t'a dit le médecin? Il ne la lâcha pas du regard.  

 

_J'ai attrapé une bonne indigestion. Je te l'ai dit la cuisine épicée c'est terminée pour moi. Je suis sûre que j'ai mangé un truc pas frais lui répondit-elle en fuyant son regard. Elle passa à côté de lui et gagna le salon.  

 

_Je suis rassuré. Il la suivit du regard.  

 

_Au fait que te voulait Saeko.  

 

_M'informer de l'avancée du procès concernant notre dernière affaire.  

 

_Elle a du nouveau.  

 

_Non rien du tout.  

 

_Et si on commandait une pizza, j'ai pas envie de cuisiner.  

 

_Ok, je m'en occupe  

 

Le dîner se passa dans un grand silence. Kaori toucha à peine à sa pizza ce qui inquiéta Ryo.  

 

_Tu ne manges pas.  

 

_J'ai pas très faim.  

 

_Faut te nourrir Kaori si tu veux aller mieux. Tu veux que je te prépare autre chose.  

 

_Tu ferais ça lui demanda-t-elle tendrement.  

 

_Pour toi oui.  

 

_Non c'est pas la peine, je vais manger . Elle lui tendit la main, Ryo la prit dans la sienne puis déposa un doux baiser dans sa paume.  

 

Elle s'exécuta lentement sous le regard vigilant de Ryo.  

 

_Tu veux un café Kaori.  

 

_Non merci.  

 

Elle sortit de la cuisine, alla devant la fenêtre et regarda les lumières de la ville qui dansaient devant elle. Son regard était porté loin devant elle et son esprit était à mille lieu d'ici dans une autre vie avec Ryo, leur enfant et elle. Ryo qui n'avait cessé de l'observer durant toute la soirée, il avait remarqué que quelque chose perturbait son ange. Il se mit dernière elle, ce ne fut que lorsqu'il passa ses bras autour de sa taille qu'elle remarqua sa présence et tressaillit. Elle appuya alors son dos tout contre son large torse et se laissa aller à cette douce chaleur qui l'enveloppa. Elle ferma les yeux puis se laissa bercer par les douces caresses de son homme. Ryo lui déposa un suave baiser dans le cou avant de resserrer son étreinte tout en goûtant avec gourmandise à cet accès directe sur son cou qu'elle lui offrait.  

 

_Qu'est ce qu'il y a Kaori? Sa voix était d'une douceur infinie.  

 

_Rien ça va.  

 

_J'ai bien vu que tu es préoccupée. Parle-moi mon ange .Il cala alors sa tête au creux de son cou afin de renforcer ce contact charnel qu'il avait avec elle. A cette appéllation, elle ne put retenir ses larmes.  

 

Ressentant toute sa détresse il la tourna alors vers lui et vit ses larmes. Sans la quitter du regard, il passa ses mains sur ses joues afin d'en tarir ses larmes. Il vit une profonde mélancolie au fond de son regard comme si la lumière s'éteignait en elle.  

 

_Pourquoi pleures-tu? J'ai fait quelque chose ou dit.....Kaori posa son doigt sur ses lèvres afin de le faire taire et se blottit fort contre lui. Surprit par autant d'abandon de sa part, il resserra son étreinte et lui caressa le dos. Quelque chose perturbait son ange, il en était certain car elle ne se montrait vulnérable que très très rarement avec lui.  

 

_Kaori.  

 

_J'ai peur finit-elle par lui avouer. Sa réponse se perdit dans l'immensité de leur salon devenu subitement très calme.  

 

_De quoi.  

 

_Que tout s'arrête. Je suis tellement heureuse avec toi Ryo. Ce qu'on vit tous les deux c'est magique et tellement beau, tellement vrai, que j'ai peur que ce bonheur soudain me soit arraché.  

 

_Tu n'as aucune raison d'avoir cette crainte mon coeur? C'est à cause de l'union teope et de ce qui s'est passé.  

 

Elle lui fit un signe négatif de la tête.  

 

_Promets moi qu'on restera toujours ainsi, ensemble. Si seulement tu savais se dit-elle à elle même.  

 

_Je te promets, et pour sceller cette promesse il l'embrassa passionnément. C'était un baiser assoiffé de volupté, tendre et plein d'amour. Kaori se mit sur la pointe des pieds et passa ses bras autour de son cou. Elle voulait le sentir tout contre elle, elle avait besoin qu'il l'aime encore une fois avec passion, et force.  

 

_Ryo aime -moi cette nuit. Cette phrase, il l'avait à peine perçu, c'était juste un chuchotement, un murmure enivrant, une sorte de balbutiement galvanisant.  

 

Il avait bien compris qu'elle avait des appréhensions et qu'elle ne voulait être que rassurer, alors il la plaqua tout contre le mur et tout en l'embrassant, ramena une de ses jambes derrière lui pendant qu'une de ses mains s'aventura sous son sweet alors que l'autre remonta le long de sa jambe pour s'arrêter sur sa fesse. Il se mit à la caresser avec douceur, ses gestes étaient lents et doux afin d'éveiller son désir et pour lui faire ressentir tout ce qu'elle faisait naître en lui. Plus il la caressait, et plus le désir s'insinuait dans tout le corps et dans toutes les cellules du corps de Kaori. Il fit glisser sa main sur son ventre puis décida de défaire un à un les boutons de son chemisier. Elle avait fermé les yeux afin d'en savourer l'exquise torture. Une fois cela fait, il fit glisser son chemisier en caressant ses épaules puis ses bras et lentement ses mains s'égarèrent en direction de sa poitrine qu'il caresse avant de l'inonder par une pluie de baisers qui ne laissa Kaori que plus émoustillée par tout ce flot de désir qu'elle pouvait sentir tout contre son ventre. Elle se sentait réellement désirée, alors elle laissa échapper un gémissement de plaisir de ses lèvres que Ryo fit taire en déposant suavement les siennes sur celles-ci.  

 

Il voulait être doux, elle en avait besoin, il l'avait ressenti, alors il prit sur lui pour se faire tendre et aimant, patient et attentif afin de contenir et de maîtriser son désir naissant pour ne pas la prendre sauvagement contre le mur. C'était sa femme qu'il tenait entre ses bras et non pas une de ces quelconque femmes de petites vertues qu'il avait eu si souvent l'habitude de visiter. Il ramena son autre jambe derrière son dos et la cala mieux tout contre lui ce qui la fit se cambrer laissant à Ryo une vue imprenable sur son cou et un accès direct et plus que tentant vers son opulente poitrine. A ce changement de position , elle soupira d'aise. Elle lui avait à son tour ôter son t-shirt et elle ne put réprimer un frisson au contact de leur deux corps presque nus. Elle le caressa avec douceur faisant lentement glisser ses mains le long de son dos en des arabesques imaginaires puis les remonta jusque dans son épaisse chevelure avant de nicher sa tête au creux de son cou tout en se laissant caresser.  

 

Ryo était plus qu'attentif à ses moindres réactions comme si celui-ci avait été dans sa tête et faisait exactement ce qu'elle attendait de lui. Kaori devait reconnaître que dans ce domaine Ryo était un expert, c'était un professionnel qui connaissait parfaitement cet art et le sujet sur lequel il l'exerçait. A cet instant Kaori réalisa qu'elle le désirait comme elle n'avait jamais désiré aucun autre homme dans sa vie et ce désir était mutuel. Elle se fit alors plus entreprenante et défit la ceinture de son pantalon puis le bouton. Ryo était dans un état plus avancé de sa partenaire, et la voir si entreprenante et oser s'aventurer jusqu'en direction de ses fesses qu'elle caressa avec avidité lui fit dire qu'elle était prête. Il prit ses poignets afin de mener de nouveau la danse et les lui bloqua au dessus de sa tête. Lentement, elle releva alors la tête et croisa ces yeux qui la dévoraient littéralement du regard mais pas que ces yeux, les mains de Ryo en faisaient de même. Elle n'aurait jamais imaginé un jour ressentir une telle tension, c'était si nouveau mais en cet instant elle ne voulait penser à rien d'autre qu'à Ryo, à son corps, à leur deux corps qui allaient s'unir. Oui, malgré la tension ressentie au fond de son ventre, elle ne voulait qu'une chose s'unir à cet homme, c'était le seul plaisir qu'elle avait décidé de s'octroyer avant de bouleverser à tout jamais sa vie, elle ne voulait rien d'autre non . Elle ne voulait pas penser, surtout pas penser afin de vivre pleinement cet instant qui n'appartenait qu'à eux.  

 

Elle se resserra alors tout contre lui ne supportant pas cet espace infime qui la séparait de sa peau et lui mordit le lobe de l'oreille. Ryo était grisé par cette soudaine audace, mais il ne s'en plaignait pas. Il ramena ses deux bras forts derrière elle, la re-plaqua tout contre lui et tout en continuant de l'embrasser gravit les marches une à une pour arriver au second essoufflé par l'effort fourni, mais plus par Kaori qui se voulait insatiable comme si elle avait voulu profiter de chaque parcelles de peau que Ryo lui offrait le laissant au bord de l'agonie tellement c'était bon et enivrant.  

 

Arrivés sur le palier, ses bras musclés lui enserrèrent la taille et elle se sentit une nouvelle fois plaquée contre le mur avant de le quitter de nouveau pour voir Ryo se coller au mur afin d'assurer fermement se prise. Il ne voulait surtout pas la faire tomber. Kaori se retrouva alors une nouvelle fois tout contre le mur mais cette fois il s'agissait de la porte de la chambre de Ryo. Tous deux étaient à bout de souffle et à bout de nerfs. Ils n'en pouvaient plus de cette attente. Elle ouvrit légèrement les lèvres afin d'inspirer de l'air frais mais très vite Ryo glissa sa langue et une ballet sensuel et dominant s'en suivit. Pour tout les deux c'était un véritable feu d'artifice car ces préliminaires ne faisaient qu'attiser leurs désirs qui allait tôt ou tard allaient exploser en un superbe feu d'artifice. Oui pour Kaori c'était divin, le nirvana, le summum du plaisir.  

 

Elle fit alors une chose dont elle ne se serait jamais cru capable de faire s'en être morte de honte, elle glissa une de ses mains dans le boxeur de Ryo qui au contact de sa main froide et décidée laissa échapper un râle contenu au plus profond de son être jusqu'à présent qui brisa toutes ses résolutions car il se sentait plier. D'un coup d'épaule en se tournant il ouvrit la porte de la chambre et s'y engouffra avec son trésor entre les bras. Kaori n'éprouva aucune gène ni ne ressentit aucune hésitation, elle survola et caressa le membre de son homme sensuellement tout en observant les réactions de celui-ci. A la limite de l'agonie Ryo avait fermé les yeux et s'était laissé happer par le flot de désir qui l'avait submergé. Kaori était réellement en train de l'affolée, mentalement et physiquement car il voulait reprendre le contrôle de la situation, jamais oh grand dieu dans ce domaine il ne s'était laissé dominer, distancer et surclasser. Il était rempli d'un désir et d'une envie comme jamais il ne l'avait été auparavant et qu'il avait de plus en plus de mal à contenir et maîtriser. Kaori venait de le déstabiliser, elle si timide et maladroite devenait diablement tentatrice et aguicheuse.  

 

Avec délicatesse il posa son précieux fardeau sur le lit. Elle se cambra et prit une position des plus troublante et des plus sensuelle la tête légèrement vers l'arrière lui offrant son cou et sa poitrine ornée de dentelle poussée vers l'avant s'offrant avec lui avec insistance sans oublier ses lèvres qu'elle humidifia d'un coup de langue et qui appelaient les siennes.  

 

Debout face à elle, il la regarda avec insistance, jusqu'à ce qu'elle finisse par s'allonger et par lui tendre la main, main qu'il s'empressa de saisir afin de mêler ses doigts aux siens. Il s'allongea à ses côtés en prenant soin de ne pas l'écraser et plongea son regard dans le sien. Elle s'offrait a lui avec délectation et gourmandise. Sous l'audace de ses caresses qui se faisaient de plus en plus pressantes sur les courbes fascinantes de son corps Ryo décida qu'il était temps de mettre un terme à ces préliminaires qui n'avaient que trop longtemps duré, alors lentement il termina de l'effeuiller en faisant sauter l'agrafe de son soutien-gorge d'une main libérant son opulente et tentante poitrine qu'il prit à pleine bouche faisant cambrer Kaori encore plus face aux assauts de son amant et fit glisser sa culotte qu'il laissa tomber aux pieds du lit. Elle passa ses mains dans ses cheveux afin de maintenir le contact de ses lèvres sur ses seins. Il caressa, huma et baisa les deux joyaux de son ange avant de les titiller du bout de sa langue pour finalement les mordiller avec envie et délectation. Kaori n'en pouvait plus, elle était dans un tel état d'abandon que s'il ne se décidait pas à la prendre pas tout de suite et bien elle ne répondrait de rien.  

 

Afin de lui faire prendre conscience de son état elle le griffa en partant des épaules jusqu'à arriver au bas de son dos pour se saisir presque violemment de ses fesses qu'elle caressa encore et encore le temps de patienter jusqu'à ce qu'ils ne fassent plus qu'un. Kaori haletait sous lui, elle prenait sur elle afin de ne pas se laisser consumer par cette attente. Elle était une autre personne, une femme en mal d'elle même qui ne trouvait du réconfort que dans les caresses de son homme. Elle ne voulait qu'une chose faire l'amour pour oublier, oui faire l'amour pour ressentir, et faire l'amour pour se sentir vivante. Ryo se releva lentement sur elle afin de croiser son regard et de profiter de ce superbe corps qui s'offrait dans toute sa splendeur.  

 

Elle était d'une beauté à vous fendre l'âme et elle était à lui, elle lui appartenait aujourd'hui à cet instant. Il s'allongea alors sur elle et franchit cette limite qui allait mettre un terme à leur frustration mutuelle et la tension accumulée depuis le début de leurs ébats. Ryo ne voulait plus attendre et les yeux brillants de désirs de Kaori non plus. Le regard plongé dans celui de l'autre, il prit possession du corps de sa femme qui s'offrait à lui et qui ne demandait rien d'autre que d'être désirée et aimée avec tout l'amour qu'il éprouvait pour elle. Elle referma alors ses jambes sur sa taille, le liant à elle et se laissa guider par son amant.  

 

 

Les gémissements se firent alors de plus en plus forts et leurs respirations de plus en plus saccadées. Kaori ferma les yeux et se laissa submerger par les assauts tortueux de son amant qui balayèrent toute sa souffrance, tous ses doutes, toutes ses appréhensions. Il n'y avait plus que lui et elle, deux corps en fusions qui n'en formaient plus qu'un. Elle ne pensait plus à rien, juste à ce plaisir que son partenaire éveillait en elle au point de tout lui faire oublier, au point de lui faire atteindre la paradis. Ryo la caressa comme jamais, leurs corps étaient si étroitement liés qu'ils ne formaient plus qu'une seule et même personne. Afin de renforcer ce sentiment Kaori prit la main de Ryo et mêla ses doigt aux siens. C'était tellement bon, tellement inattendu. Kaori éprouvait ce besoin de le sentir en elle encore et encore, comme si cela avait été le seul moyen de faire taire ce cri en elle qui s'enflammait chaque fois un peu plus à chaque fois que son corps se séparait de celui de son homme. Elle l'embrassa avec amour et caressa ses cheveux pour laisser reposer ses mains sur sa nuque avant que celui-ci ne se laisse tomber sur elle sans pour autant la quitter du regard. De sa main il caressa sa joue et essuya la larme qui avait coulé, une larme silencieuse et lourde de sens.  

 

_Tu veux qu'on arrête?  

 

La voix de Ryo traduisait toute son inquiétude. Une boule d'angoisse s'était formée au fond de sa gorge, il ne supportait pas de la voir ainsi. Le regard plongé dans celui de sa belle, regard empli de larmes silencieuses qu'elle laissa s'écouler en fermant les yeux un instant et en détournant légèrement la tête sur le côté. Elle se sentait transpercée par son regard, elle ne voulait pas qu'il lise en elle.. D'un signe de la tête elle lui dit non et rouvrit les yeux quelques secondes plus tard.  

 

_Je t'aime Ryo n'en doute jamais, quoi qu'il arrive lâcha t'elle dans un souffle avant de l'attirer à elle.  

 

 

Cette scène parut des plus troublante à Ryo car presque irréelle, il se demandait s'il n'était pas en train de rêver, ou bien d'halluciner. Mais non il se tenait bien au dessus de sa femme, il lui faisait l'amour alors qu'elle pleurait. Si cela n'avait pas été si étrange il aurait pensé qu'il vivait le plus beau et le plus doux des rêves bien qu'étrange, oui elle était la plus belle des illusions. Oui sa Kaori se tenait sous lui bien réelle encore plus belle que jamais il lui prouvait son amour et pourtant elle pleurait.  

 

Ryo semblait comme fasciné par elle et par ses yeux qu'il ne parvenait pas à quitter du regard. Lentement il leva la main et caressa sa joue et ses doigts s'attardèrent sur ses lèvres pulpeuses, il devait la toucher pour s'assurer que c'était bien elle, à ce contact Kaori rougit. Pourquoi la regardait-il ainsi? Elle ne s'était même pas rendu compte que des larmes coulaient le long de ses joues. Ryo fixait ce regard, regard qui avait changé mais à quel moment? Les yeux de son ange arboraient un air nouveau, oui une étincelle particulière faite de mélange, une drôle de lueur qu'il ne lui avait que trop connu celle de l'étonnement, de la tendresse, de l'amour mais surtout celle de la tristesse. Elle paraissait si triste si bouleversée que cela lui fit mal car malgré tous ses efforts il ne semblait pas parvenir à la soulager et à la rassurer.  

 

 

Un long silence suivit ce regard et ce geste ou leur deux corps couverts de sueur et leurs cheveux mouillée traduisaient tout l'émerveillement que chacun avait ressenti et ressentait. Kaori repoussa une mèche humide derrière l'oreille de Ryo et s'empara de nouveau de ses lèvres avant de se caler tout contre lui et de mêler ses jambes aux siennes. Elle se blottit tout contre lui espérant ainsi faire disparaître cette douleur naissante qui commençait peu à peu à la gagner. Elle cala son dos tout contre son torse puis prit sa main qu'elle posa tout contre son coeur qui battait à un rythme affolé. Ils restèrent ainsi de longues minutes jusqu'à ce qu'elle se tourne vers lui et l'embrasse de nouveau tout en laissant ses mains s'égarer parcourir le corps de Ryo.  

 

Il la caressa, l'effleura et l'embrassa avec toute la passion dont-il était capable afin de la rassurer. Chacune de ses caresses étaient empreintes d'une extraordinaire douceur, et ses baisers avaient un goût d'éternité. Plus que tout il voulait revoir le sourire sur le visage de son ange. Ryo prit tout son temps cette nuit et malgré toute sa patience et sa douceur, son amour et sa fougue, son désir et sa tendresse il ne parvient pas à faire cesser les tourments du coeur de sa femme. Kaori semblait insatiable, de ces baisers, de ces caresses jamais il ne l'avait vu aussi sensible et émotive aussi demandeuse, elle qui était la timidité personnifiée et qu'il ne pouvait effleurer sans qu'elle ne rougisse de gène.  

 

 

Chaque parole de Ryo la faisait frémir à point qui le rendait encore plus fou de désir pour elle, oui elle était à cet instant à fleur de peau. C'était à la fois envoûtant et presque irréel. Jamais depuis le début de leur histoire ils ne s'étaient aimés ainsi avec autant de fougue, et de don de soi, sans pudeur, ni gène, sans barrière ni retenue. Jamais Kaori n'avait éprouvé et ressenti pareil amour de la part de son partenaire, ni donné autant avec facilité et de simplicité. Ils étaient en parfaite osmose, en totale connivence. Il était elle et elle était lui, il faisait parti d'elle tout comme elle faisait partie de lui. A eux deux ils formaient l'ensemble d'un tout, qui ne pouvait pas vivre sans l'autre. Durant ces éteintes et ces caresses elle réalisa cela. Oui, elle sut comme une vérité immuable que leur destinée, leur vie ne pouvait être sans l'autre, l'un ne pouvait exister sans l'autre. Dans les bras de son homme elle réalisa que jamais elle ne serait heureuse ailleurs, sa vie ,sa maison, son coeur c'était lui .  

 

Ce fut une nuit de passion entre coupée de soupirs, de plaisir et de halètements. Ryo lui fit l'amour encore et encore et Kaori semblait toujours en vouloir plus comme si cela aller repousser l'échéance, retarder le moment où elle allait prendre cette décision qui allait marquer sa vie à tout jamais et la changer pour toujours. Ils finirent par s'endormirent tard dans la nuit l'un contre l'autre.  

 

Kaori finit par se réveiller et elle regarda Ryo dormir durant de longues minutes. Il paraissait si serein comme si rien à l'extérieur de cette chambre et de ce lit ne pouvait l'atteindre. Son visage doux et endormi donnait envie à Kaori de le prendre dans ses bras pour passer le reste de la nuit tout contre lui. Plus elle le regardait et plus son coeur débordait d'amour, alors elle sut ce qu'il lui restait à faire. Elle savait son couple encore fragile car nouveau bien qu'ils se connaissaient comme personne mais elle ne voulait pas se risquer à jouer son bonheur pour un désir égoïste. Oui tout en le regardant elle réalisa qu'elle n'avait qu'un choix qui s'offrait à elle pour ne pas mettre en péril cette union, et son bonheur car elle était heureuse comme jamais elle ne l'avait été auparavant. Elle avait l'amour et l'attention de son Ryo, tous ces égards s'étaient à elle qu'il les destinait. C'était un sacrifice, certes, car elle allait s'amputer volontairement d'une partie de son être, la plus innocente et la plus fragile, la plus douce et la plus vraie. Elle était prête à payer ce prix si cela signifiait garder Ryo à ses côtés. Plus elle le regardait et plus la réponse à son dilemme s'imposait à elle comme une évidence, elle n'avait pas le choix.  

 

_Comme la vie est cruelle se dit-elle à elle même dans un murmure à peine audible. Me donner le plus beau des cadeaux pour.... Elle ne put terminer sa phrase elle ne pouvait prononcer ces mots, elle n'en avait ni la force ni le courage. C'était comme si en les prononçant elle le condamnait sur l'instant.  

 

Elle caressa sa joue en ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille et sourit. Elle se rapprocha lentement de lui caressa ses lèvres des siennes et se blottit dans ses bras. Elle posa sa tête tout contre son torse et se laissa bercer par la respiration lente et paisible de son homme. Elle laissa glisser sa main sur son torse en de douces arabesques et finit par s'endormir.  

 

 


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