Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: saoria

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 06-05-07

Ultimo aggiornamento: 24-06-08

 

Commenti: 191 reviews

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Romance

 

Riassunto: Et si Kaori faisait part de ses sentiments à Ryo à travers une lettre.

 

Disclaimer: Les personnages de "ET SI TU SAIS M'AIMER" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Et si tu sais m'aimer

 

Capitolo 16 :: Vérité et révélations

Pubblicato: 21-12-07 - Ultimo aggiornamento: 18-05-08

Commenti: Bonjour Voila la suite temps attendue. J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira. La je pense que je vais faire des heureuse et gagner des alliées. Je vous laisse donc découvrir la suite en vous souhaitant une bonne lecture. Merci pour vos reviews je suis toujours aussi contente d eles lires. Je vous souhaite de trés bonne fêtes. Bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23


 

Cette scène lui déchira le coeur. Il pouvait ressentir toute sa douleur, toute sa souffrance et tout son désespoir. Il marcha jusqu'à elle et s'assit à ses côtés. Elle ne remarqua même pas sa présence. Ce n'est que lorsqu'il posa sa main sur son épaule qu'elle eut une réaction à son encontre. Elle tourna alors la tête dans sa direction et lui fit face. Il avait devant lui le visage de son ange décomposé par la douleur. Elle était d'une extrême pâleur et ses yeux rouges et marqués exprimaient toute sa douleur ressentie. De sa main, il la caressa sans la quitter du regard. Elle avait beau le regarder Ryo avait l'impression qu'elle ne le voyait pas. Elle ne réagissait pas, hormis les larmes qui s'écoulaient le long de ses joues, elle semblait indifférente et cela effraya Ryo?  

 

_Kaori, c'est moi, c'est Ryo.  

 

_Ryo parvient-elle à dire d'une voix tremblante avant de se jeter à son cou. Il la prit dans ses bras et la serra fort contre lui.  

 

_Tu n'es plus seule à présent. Je suis là calme toi.  

 

Ses sanglots redoublèrent comme si après s'être abstenue durant tout ce temps elle se laissait enfin aller. Elle tremblait entre ses bras. Il lui prodigua des caresses dans le dos, ce qui la calma après de longues minutes. Ils restèrent ainsi de longues minutes, Ryo n'aurait su dire combien de temps exactement, mais tous deux en avaient besoin. Il lui prodiguait sa force, son courage et son amour.  

 

_Je veux rentrer, ramène-moi à la maison. Sa voix était suppliante.  

 

Il l'aida à se relever et tout en l'épaulant il la conduisit à la voiture. Il l'aida à s'asseoir et referma la portière. Il prit place à côté d'elle et mit le contact. Kaori colla son visage tout contre la vitre et regarda au loin sans s'attacher aux choses qui défilaient devant ses yeux. Le trajet se passa dans le plus grand silence. Ryo s'inquiétait de son mutisme et de son manque de réaction comme si la vie l'avait quitté. Il ne cessait de lui jeter des regards pour s'assurer qu'elle allait bien. Lorsque la voiture entra dans le garage, Kaori ne fit pas le moindre geste pour en descendre. Ryo sortit le premier puis lui ouvrit la portière. Il l'aida à descendre et la suivit de prés. Elle n'avait pas prononcé la moindre parole depuis leur départ de l'hôpital. Une fois dans leur appartement, elle s'arrêta en plein milieu du salon, son regard se posa sur la table parfaitement dressée. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle avant de monter les escaliers parsemés de pétales de roses, suivie de prés par Ryo. Elle entra dans la salle de bain et referma la porte juste derrière elle laissant Ryo sur le seuil. Il se colla contre le mur et attendit qu'elle sorte. Elle se déshabilla prit une douche et enfila le peignoir qui reposait sur le porte manteau. Elle sortit de la salle de bain et passa devant Ryo sans lui adresser le moindre regard pour prendre la direction de sa chambre. Elle s'arrêta subitement face à son lit dont-elle ne pouvait ôter son regard. Ryo se trouvait toujours derrière, il voulait lui parler, mais il ne savait pas quoi lui dire, enfin si il le savait parfaitement, mais il ne savait pas comment tourner ses phrases pour ne pas la brusquer et la faire culpabiliser encore plus. Ils auraient cette discussion, elle n'y échapperait pas car il en avait besoin, besoin de comprendre comment ils en étaient arrivés à cette solution ultime. Elle prit alors la robe qui reposait sur le lit, la posa sur la chaise et s'apprêta à gagner son lit lorsque la voix de Ryo retentit. Il s'était enfin décidé.  

 

_Kaori il faut qu'on parle.  

 

_Pas tout de suite, je ne suis pas en état. Je suis fatiguée, j'ai besoin de dormir. Après je répondrai à toutes tes questions.  

 

Sa voix était sans vie, sans intonation. Elle s'engouffra sous les couvertures et se mit en boule. Elle ne prit pas la peine d'enfiler un pyjama, le peignoir doux et chaud était parfait pour l'immense froid qu'elle ressentait au fond d'elle.  

 

Ryo n'insista pas, il ne voulait surtout pas accentuer cet état de détresse qui lui faisait peur, peur parce que Kaori était quelqu'un d'impulsive et dans son état il savait qu'elle était capable de tout et il ne voulait surtout pas qu'elle se fasse du mal. Il tira les rideaux afin de plonger la pièce dans l'obscurité, prit la chaise de son bureau et s'assit à ses côtés afin de la veiller. Il ne pouvait détacher son regard de son visage ainsi que de son corps.  

 

Kaori ne se réveilla que 6H00 plus tard. Elle ouvrit les yeux et resta allongée de longues minutes à fixer le plafond. Elle n'avait aucune envie de se lever, elle redoutait et appréhendait le moment où son regard allait croiser celui de Ryo et où elle allait y voir de la colère et de la déception. Il savait, il était à l'hôpital, mais comment avait-il pu l'apprendre? Elle avait pourtant pris toutes les précautions. Elle se tourna sur le côté afin de regarder son réveil mais celui-i ne trônait pas sur son chevet, elle se tourna alors de l'autre côté et vit que le réveil ne s'y trouvait pas non plus. Elle se releva alors et remarqua qu'elle était dans la chambre de Ryo. Il avait du l'y emmener lorsqu'elle dormait.  

 

_Tu as bien dormi lui demanda celui-ci. Il était assis sur un fauteuil dans le coin le plus sombre de la pièce, ses coudes reposaient sur les accoudoirs et il avait porté ses mains à son menton comme si celui-ci avait eu besoin d'être soutenu alors que cette position avait été plus qu'adéquate pour réfléchir.  

 

_Ca va.  

 

_Je crois que tu me dois des explications.  

 

_Tu es en colère.  

 

_A ton avis. Le ton de sa voix s'était fait tranchant.  

 

De plus, la semie obscurité dans laquelle baignée la chambre ne faisait qu'accentuer ce côté lourd, pesant et angoissant. Kaori avait l'impression d'être dans une salle d'interrogatoire face à son juge, séparés par quelques mètres de vide qui ne faisaient qu'accroître son sentiment de vide. Elle le sentait si loin d'elle à cet instant que cela l'effraya. Comme s'il avait fait exprès d'instaurer cette distance entre eux. Le calme dont-il faisait preuve ne laissait rien présager de bon. Elle savait que Ryo avait horreur d'une seule chose: le mensonge. Lorsqu'il accordait sa confiance à une personne c'était vraiment qu'il la considérait comme un membre de sa famille. Très peu de personne l'avait acquise d'ailleurs, elles se comptaient sur les doigts d'une main. Et elle faisait partie de ces personnes.  

 

_Le timbre de ta voix me dit que tu es en colère.  

 

_Comment as-tu pu me cacher une chose aussi importante Kaori? fit-il d'une voix presque las qui ne tenta nullement de dissimuler sa déception. Il ôta ses mains de son menton et se releva légèrement de sa chaise.  

 

_J'avais peur.  

 

_De quoi de moi fit-il en se levant? Je ne t'ai pourtant jamais frappé, jamais menacé. J'ai toujours été là, pour toi, à ton écoute.  

 

_Peur de ta réponse, peur de t'entendre me dire que tu n'en voulais pas. Je ne l'aurais pas supporté. Cela m'aurait détruite.  

 

_Alors tu as agi derrière mon dos. Tu n'avais pas le droit de prendre cette décision seule, j'étais autant concerné que toi Kaori. Comment as -tu pu me cacher la vérité? Depuis quand me la caches-tu?  

 

_J'ai appris que j'étais enceinte il y a un mois. J'ai voulu te le dire plusieurs fois mais je ne pouvais pas, je n'y arrivais pas, j'avais trop peur, les mots ne voulaient pas sortir. J'espérais qu'il y ait un bon moment, mais pour annoncer un telle nouvelle dans notre cas il n'y avait pas de bon moment. Peur de ta réaction, peur que tu penses que je l'avais fait exprès pour te piéger. J'avais tout simplement peur Ryo, peur que tu me repousses, que tu nous repousses, peur de te perdre.  

 

_Alors tu t'es octroyée le droit de décider pour nous.  

 

_Tu crois que cela a été facile pour moi.  

 

Là, Kaori pour la première fois haussa la voix. Cela avait été la plus douloureuse des décisions qu'elle ait prise de toute sa vie et elle ne voulait surtout pas qu'il croit que cela avait été facile pour elle, loin de là.  

 

_Tu crois que je l'ai fait avec plaisir. Tu n'as pas idée de la souffrance qui a été la mienne depuis que j'ai appris que j'étais enceinte. Lorsque le médecin m'a appris la nouvelle j'étais sur un petit nuage la plus heureuse des femmes, mais mon bonheur fut de courte durée. En sortant de son cabinet j'étais heureuse et j'avais l'espoir chevillé au coeur mais après une heure je suis redescendue de mon petit nuage et j'ai de nouveau touché terre. Tu avais été clair, tu ne voulais pas d'enfant et c'était non négociable. Tu avais été plus que clair Ryo. Tu ne peux pas savoir comme cela m'a été douloureux de tout garder pour moi, mes joies de le savoir en moi entrain de grandir ,comme pour donner plus de valeur à ses paroles elle posa ses mains sur son ventre, de savoir qu'il se nourrissait de moi, la joie de porter ton enfant, le plus cher de tous mes rêves, et la douleur de ne pouvoir partager cela avec toi le père de mon enfant. Savoir que jamais tu ne caresserais mon ventre, que jamais celui-ci ne s'arrondirait, que jamais je ne le sentirais bouger en moi, ni ne le porterai dans mes bras. Chaque fois que je voyais Miki c'était une véritable torture dans le sens où elle vivait la grossesse parfaite, celle que toute femme rêve de vivre. Une grossesse voulue, attendue et surtout partagée. La voir me mettait chaque jour face à ma vie, et à ma grossesse que je ne pourrait mener à terme. Et le pire de tout tu veux savoir ce que c'est, c'est de savoir que tu vas devoir faire un choix, un choix entre ton enfant et l'homme que tu aimes, un choix entre ton propre enfant et le père de celui-ci. Aucune femme ne devrais avoir à faire ce choix jamais. Tu n'as pas idée de la douleur que c'est que de faire ce choix, de décider de mettre un terme à un de ses rêves pour que sa vie continue. Tu crois que j'ai fait cela de gaieté de coeur, c'est la plus douloureuse des décisions que j'ai jamais prise, et je l'ai prise pour nous, et je l'ai prise seule c'est vrai mais je l'ai prise pour nous. Ne crois pas que je tente de minimiser mon acte, ou de me déculpabiliser, mais je l'ai fait pour nous. Chaque jour j'ai lutté contre mes sentiments pour avoir la force de choisir, j'ai prié pour que la réponse à mon problème me soit donnée mais rien, j'étais toute seule, seule face à ma grossesse, seule face à mes choix et seule face à moi même.  

 

Plus elle parlait et plus Ryo prenait conscience de la détresse et de la souffrance qui avaient été les siennes. Sa voix traduisait tout le mépris qu'elle avait pour elle ainsi que de cette situation. Ce qui aurait dû être un bonheur pour elle, le plus beau de tous, la consécration d'une vie s'était révélé être un véritable cauchemar comme si elle faisait parti de ces êtres maudits à qui tout réel bonheur, toute joie nouvelle devait être interdit. Oui, elle avait souffert, plus que lui à cet instant et elle souffrirait encore davantage. Le temps ne parviendrait pas à apaiser son coeur et les tourments qui allaient être les siens lorsqu'elle réaliserait après du recul ce qu'elle avait fait, lorsqu'elle en prendrait pleinement conscience. Il était en colère, il aurait voulu la décharger sur elle mais à quoi bon, elle s'était punie elle même et de la plus atroce des façons qui soit en s'amputant d'un de ses membres. Là face à elle, malgré cet acte impardonnable qu'elle avait commis, malgré le fait qu'elle l'avait blessé en lui cachant la vérité au delà de l'indescriptible, il l'aimait toujours. Il était en colère, fou de rage mais il l'aimait toujours et c'est ce qui allait la sauver, les sauver. Cet amour pour elle n'avait fait que grandir au son de son discours. Il s'était décuplé, car elle lui avait montré la force de son amour, jusqu'où elle était capable d'aller par amour pour lui même si c'était de la pire des façons qui soit.  

 

_Tu n'as pas idée à quel point je me fais horreur. Quel genre de personne sacrifie volontairement son enfant pour son propre bien, une personne égoïste, qui ne pense qu'à elle, une personne insensible? Au fond, si je suis capable de commettre un tel acte, c'est que je ne mérite pas d'être mère. Elle baissa alors la tête lasse de sa tirade et se laissa tomber sur le lit. Un long silence les gagna alors jusqu'à ce qu'elle ne le rompe de nouveau. Elle releva alors la tête et planta son regard dans le sien non sans une certaine peur. Comment l'as-tu appris?  

 

_Une infirmière a appelé pour dire que l'intervention était repoussée d'une heure mais je ne savais pas de quel genre d'intervention il s'agissait. Je suis monté et j'ai fouillé dans tes affaires, c'est là que j'ai trouvé le dossier avec la photo et le CD. Je suis allé voir Eriko qui bien sûr n'était au courant de rien. Elle m'a dit que tu lui avais empreinté sa voiture. Grâce à son système de surveillance j'ai eu l'adresse de l'hôpital. Je m'y suis précipité mais l'intervention était déjà terminée. Tu ne peux savoir ce que ça m'a fait lorsque j'ai entendu le CD. Les battements de son coeur, m'ont fait réaliser qu'il s'agissait d'une partie de moi, de mon enfant. C'était du concret, il prenait vie grâce à ce CD. Tu aurais dû m'en parler Kaori, me le dire lui dit-il en serrant presque les dents afin de contenir sa rage et sa colère. Il ne voulait pas l'accabler encore plus qu'elle ne l'était déjà. Tu n'avais pas le droit de garder le secret. Tu m'as menti, tu m'as trahi et tu as brisé la confiance que j'avais mise en toi. Nous sommes un couple oui ou non lui demanda celui-ci en se rapprochant d'elle? Il avait haussé la voix afin d'attirer son attention et pour qu'elle le regarde. Elle se devait d'affronter son regard après cela et les conséquences de son actes.  

 

_Oui laissa -t-elle échapper d'une voix à peine audible et étranglée par les sanglots.  

 

_Ce que tu as fait me prouve que non, même si tu croyais agir au mieux, même si tu as agi pour nous et le bien de notre couple. Que crois-tu qu'il va se passer à présent? Tu ne pourras pas vivre avec ce que tu as fait. Fatalement tôt ou tard tu vas me le reprocher peur-être pas maintenant, pas demain mais un jour nous y arriverons. Ta conscience se réveillera et te mettra face à tes actes, je parle en connaissance de cause. Je suis bien placé pour le savoir. Ton coeur et ton âme sont purs et pour une personne aussi sensible que toi cela va être destructeur. Je te connais mieux que personne Kaori et je voulais te protéger c'est ce que j'ai toujours voulu, mais là, je ne vais pas pouvoir. On aurait pu en parler, en discuter pour trouver une solution. Je suis en colère Kaori tu n'as pas idée, en colère contre moi car si tu en es arrivée à de telles extrémités c'est à cause de moi. Oui, je suis en colère pour t'avoir laisser penser qu'il n'y avait pas de dialogue possible. A cause de moi tu as tourné le dos à tous tes principes, à tes rêves de femmes, tes rêves les plus chers pour me choisir moi alors que je n'en vaux pas la peine. Regarde ce que je t'ai poussé à faire. Tu connais la pire des douleurs, celle que je me suis toujours refusé de connaître, la perte de son enfant, et dans ton cas c'est pire car cette perte est volontaire. Oui, je ne voulais pas choisir entre ta vie et celle de notre enfant, j'en aurais été incapable ce qui vous aurez sans doute été fatal à tous deux et toi tu es parvenue à faire ce choix. Quelque part tu es bien plus courageuse et bien plus forte que moi lui dit-il en retournant à sa chaise et en se laissant tomber de toute sa masse.  

 

_Ryo je ne veux pas faire ce choix, choisir entre notre enfant et toi, aucune femme ne devrait avoir à faire un tel choix.  

 

En entendant cela, Ryo se leva précipitamment et se positionna devant Kaori. Qu'avait-elle dit? Qu'elle ne voulait pas faire ce choix, mais qu'est ce qu'elle racontait? Elle l'avait déjà fait ce choix.!  

 

_Qu'est ce que tu as dis?  

 

C'est à peine s'il avait osé poser cette question. Il avait peur de ne pas avoir bien compris ou plutôt peur d'avoir compris, peur qu'elle ne tue à jamais cet espoir qui venait de surgir du fond de son coeur, espoir presque terne tellement il était faible. L'espoir venait de refaire surface pour que leurs deux coeurs rebattent à l'unis son.  

 

_Ce choix je ne l'ai pas fait, j'en étais incapable. A cet instant elle était incapable de soutenir son regard. Elle était coupable de beaucoup de chose, et elle en avait conscience, mais elle avait toujours cette peur encrée au fond d'elle.  

 

_Parle clairement bon sang Kaori lui cria-t-il cette fois -ci d'une voix bien plus dure afin qu'elle comprenne les tourments dans lesquelles elle le plongeait.  

 

_Je ne l'ai pas fait.  

 

_Tu n' as pas fait quoi, dit le vas-y lui cria celui-ci en la prenant par les épaules et en secouant afin de la faire réagir?  

 

Il savait que c'était difficile pour elle, mais elle se devait de prononcer ce mot qui n'avait pas encore été prononcés depuis le début de leur discussion et qui résumait à eux seuls la situation. Il l'avait relevée, elle était presque à sa hauteur, ils se faisaient presque face. Il se devait de l'obliger, c'était pour son bien. Elle se devait de le réaliser, de prendre conscience de ce qu'elle avait failli faire, car Ryo restait persuadé que la peur et la souffrance de le perdre lui avait voilé la réalité des faits.  

 

_Je ne peux pas.  

 

_Tu vas le dire, je ne te laisserai pas temps que tu ne l'auras pas prononcé.  

 

_Je n'ai pas avorté lui dit-elle sans oser le regarder, le visage ravagé par les larmes. Elle avait baissé la tête afin de ne pas croiser son regard. Il la lâcha alors et se laissa tomber sur le lit .  

 

Là, Kaori se laissa complètement aller. Elle était en pleurs, elle réalisa peut-être réellement pour la première fois de ce qu'elle avait failli faire. Prononcer ce simple mot, la libéra certes d'un poids énorme le plus lourd qu'elle ait jamais eu à porté, mais en même temps cela la plaça face à la réalité de ses choix et de ses actes. Elle avait presque ôté la vie, et pas n'importe quelle vie, celle de son enfant.  

 

_Tu es toujours enceinte.  

 

_Oui, nous allons avoir un bébé.  

 

_Pourquoi? Il était toujours debout face à elle la surplombant de toute sa hauteur lui donnant l'impression d'être dominée.  

 

_Je n'ai pas pu, pas comme ça, pas sans me battre, pas sans avoir essayer, pas sans avoir utilisé toutes mes cartes, tous mes arguments. Je suis prête à tout pour le garder même supplier si nécessaire. Il ne me reste que cela d'ailleurs.  

 

_Tu te rends comptes de ce que tu m'as fait vivre ces dernières heures.  

 

_Bien venu dans ma vie, c'est ce que je vis depuis que j'ai appris ma grossesse. Tu es en colère n'est ce pas.  

 

Ryo s'assit à son tour sur le lit, il lui tournait légèrement le dos. Elle tenta un geste dans sa direction en levant le bras afin de poser sa main sur son épaule, mais elle s'arrêta juste avant de le toucher. Sa main hésitait, alors elle préféra la retirer et posa délicatement ses deux bras sur son ventre comme pour se protéger et protéger son enfant de cette discussion houleuse qui allait suivre, oui comme si elle avait voulu faire barrière entre les mots qui allaient être prononcés et son bébé qu'elle voulait protéger..  

 

_Comment ne pas l'être Kaori, tu joues avec mes nerfs.  

 

_Tu étais en colère lorsque tu croyais que je l'avais fait et à présent tu es en colère parce que je ne l'ai pas fait.  

 

Là ,elle passa ses jambes sur le côté du lit afin de se retrouver juste à côté de lui. Elle laissa s'écouler ses larmes la pression était trop forte. Elle se détourna alors de lui et recula. Elle avait concentrée le peu de force qui lui restait pour ne pas flancher ,mais c'était trop pour elle, physiquement et émotionnellement, et ce qu'elle ne vit pas ce fut le regard empli de tendresse et d'amour de Ryo. Il était face à sa Kaori, sa femme, celle dont il était tombé amoureux, celle qui luttait jusqu'à la dernière minute, celle qui n'abandonnait pas. Il éprouvait une certaine fierté car elle n'avait pas cédé, elle ne lui avait pas cédé, dans cet univers de souffrance et de détresse qui avait été le sien ces dernières semaines elle n'avait pas flanché, elle avait failli certes, mais elle avait tenu. Il éprouvait un grand soulagement de savoir qu'elle ne l'avait pas fait car il la savait incapable de vivre avec une telle déchirure, le remord l'aurait rongé jour après jour jusqu'à avoir raison d'elle. Oui, il était heureux qu'elle n'ait pas avorté car cela signifiait qu'elle conservait cette étincelle d'espoir, elle conservait son essence profonde qui lui permettait d'être ce qu'elle était; innocence et pureté. La colère avait côtoyé la trahison qui elle même avait côtoyé la haine face à ce choix pour finalement arriver à la tendresse qui s'était amplifiée pour laisser place à l'amour. Mu par son instinct plus que par sa volonté, Ryo se rapprocha d'elle et posa ses mains sur celles de Kaori. A ce contact, elle se tourna vers lui et fit face à son doux sourire. Elle ne comprenait plus rien, lui qui était en colère contre elle il y avait à peine moins d'une minute auparavant arborait un splendide sourire à présent.  

 

_Kaori tu n'auras pas à faire ce choix.  

 

_Ryo je ne veux pas te quitter, ses pleurs redoublèrent, il voulait qu'elle le quitte. Elle avait compris qu'il savait qu'elle ne pourrait pas survivre à la perte de leur enfant alors il voulait l'éloigner de lui, lui permettre de réaliser son plus cher désir mais à quel prix.  

 

_Calme-toi, tu ne me quitteras pas rassure-toi.  

 

_Tu veux dire que...  

 

_Tu peux le dire vas-y.  

 

_Tu veux qu'on le garde demanda-t-elle hésitante.  

 

_Oui je veux qu'on le garde. Je l'ai voulu dés que j'ai mis le CD et entendu les battements de son coeur, si vifs, si rythmés, si vrais. J'ai éprouvé de la colère contre toi c'est vrai car j'ai pensé que tu voulais faire du mal à notre enfant, et si tu étais allée jusqu'au bout c'est à toi même que tu aurais fait le plus de mal Kaori. Je veux qu'on le garde parce qu'il est toi, une partie de toi, mais aussi une partie de moi, la meilleure partie de moi et c'est grâce à toi. Je n'ai rien fait de bien dans toute ma vie, il est la seule chose positive qui restera de moi, la plus importante car la meilleure. Tu me rends meilleur et plus humain, vous me rendez plus humain, tu as tellement fait pour moi et ce malgré tout ce que je t'ai fait subir. Je veux que tu le gardes, je veux qu'on le garde, tu m'as tellement donné c'est à mon tour à présent de te donner.  

 

_Tu me dis exactement ce que je voulais entendre Ryo , enfin ce que je veux entendre, mais toi est ce que tu veux vraiment le garder Ryo réellement et sincèrement car si c'est juste pour me faire plaisir..... Il ne laissa pas terminer sa phrase, il posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa tendrement avec douceur et amour, un long et langoureux baiser plein d'espoir. Lorsqu'il se détacha d'elle, Kaori garda les yeux fermés afin de savourer cet instant, elle avait peur de le rêver.  

 

_Kaori je t'aime et je l'aime aussi. Je le désire cet enfant. Je ne voudrai aucune autre mère pour porter mon enfant. Je vais devenir père. On va devenir parents dit-il réalisant enfin la porter de ses paroles et des faits.  

 

Elle ne pouvait retenir ses larmes tellement elle était heureuse. Elle avait tellement prié, si longtemps espéré qu'elle avait presque fini par se résigner par ne plus y croire. Elle allait garder son enfant, continuer de le nourrir, le sentir grandir et se mouvoir en elle, elle allait voir son ventre s'arrondir et le plus important elle allait le porter dans ses bras et tout cela au côté de Ryo, de l'amour de sa vie, du père de son enfant. C'était presque surréaliste après tout ce par quoi elle était passée, le doute, la culpabilité, l'indifférence, le mensonge, l'abandon, les pleurs, les rêves brisés... Elle passa alors ses bras autour de son cou et se pressa tout contre lui, elle avait besoin de renouer ce contact avec son homme, elle avait besoin de se sentir à nouveau en sécurité entre ses bras forts. Elle avait tout simplement besoin de lui. Ils restèrent ainsi de longues minutes jusqu'à ce que Kaori ne se dégage de cette étreinte. Elle le regarda droit dans les yeux et lui offrit son plus beau sourire.  

 

_Il y a une chose que je rêve de faire depuis que j'ai appris que je suis enceinte. Elle prit alors sa main, Ryo se laissa faire ne comprenant pas où elle voulait en venir. Elle prit donc sa main dans la sienne, desserra légèrement la ceinture de son peignoire et la posa délicatement sur son ventre nu.  

 

_Ton ventre est dur.  

 

_C'est le bébé.  

 

_Déjà, c'est pour cela que tu ne voulais pas que je te touche fit-il telle une révélation.  

 

_Tu t'en serais rendu compte. Ryo pardon, pardon pour ne pas te l'avoir dit, pardon pour la dispute d'hier et pardon pour ne pas avoir eu confiance en nous.  

 

_C'est plutôt à moi de te demander pardon pour ne pas avoir été là pour toi, pour t'avoir laisser traverser cela toute seule et pour ne rien avoir vu. Je vais être père je n'arrive pas encore à réaliser. Il lui dit cela tout en caressant son ventre sans la quitter du regard.  

 

_Il va pourtant falloir dans un peu moins de 7 mois il sera là.  

 

_C'est long.  

 

_C'est long et c'est court en même temps. Je t'aime tellement Ryo. Tu viens de faire de moi la femme la plus heureuse du monde.  

 

_Et moi l'homme le plus heureux. J'ai tellement de chance de t'avoir rencontré, et de t'avoir dans ma vie. J'ai tout ce que j'ai toujours rêvé d'avoir un jour, une famille et c'est grâce à toi. J'en ai rêvé tellement fort que c'en était douloureux par ce que je savais que je ne pourrais jamais réaliser ce rêve qui me terrifiait. Etre responsable de quelqu'un pour le restant de ta vie. Je voyais cela comme une charge, une obligation alors qu'il n'en ait rien. C'est un bonheur sans fin que je n'osais pas caresser. Merci Sugar. Je t'aime tellement.  

 

_Je t'aime aussi.  

 

Là, le regard de Ryo dévia légèrement sur son ventre mais il s'arrêta à hauteur de la naissance de sa poitrine légèrement dénudée qui ne demandait qu'à être caresser. Elle était tellement belle et innocente devant lui, sans barrières, sans limites, et il savait comment elle était dans l'amour. Elle se donnait entièrement elle était faite pour cela .  

 

_Dis, tout à l'heure tu as dit que tu ferais n'importe quoi pour le garder, que tu étais prête à tout.  

 

_Et c'est vrai, j'étais sincère, je t'aurais supplié si cela s'était avéré nécessaire.  

 

_Je ne t'en demande pas autant.Tu dois t'acquitter de ta dette.  

 

_Demande et tu auras dit-elle en se redressant tel un soldat prêt à répondre à un ordre.  

 

_ Juste un petit câlin, je veux un gros mokkori.  

 

Là, Kaori éclata de rire, un rire plein de sincérité qui embauma toute la chambre. Comme il était bon d'entendre de nouveau son rire cristallin dans l'appartement. Il aimait la voir ainsi le sourire aux lèvres et le regard pétillant de joie, il retrouvait sa Kaori. C'était ainsi qu'il l'aimait et seulement ainsi qu'il voulait la voir. Elle l'attira à elle et s'allongea afin de pouvoir passe ses mains autour de lui et de croiser ses jambes avec les siennes. Il était à présent sur elle, face à son magnifique regard empli d'amour. Le baiser qu'il déposa sur ses lèvres fut délicat tel un souffle léger mais au fur et à mesure la pression s'accentua et il devient plus fougueux, plus passionnel. Il était parvenu à balayer toutes les angoisses de sa femme ainsi que les siennes, il ne lui restait plus qu'à savourer avec délice ce moment d'intimité temps espéré, temps voulu, temps désiré et longtemps réprimé. De sa main gauche, il défit complètement le noeud de la ceinture du peignoire et de son autre main il la caressa longuement et avec douceur le grain de sa peau. Kaori se sentait au bord de l'explosion, un flot d'émotion intense la submergea et une douce chaleur se réveilla au creux de son ventre, toutefois elle ne put s'empêcher de réprimer un mouvement de recule. Ryo qui était attentif à chacune de ses réactions le ressentit, il s'arrêta et se releva afin de lui laisser plus d'espace. Son regard chercha celui de Kaori, il y lisait son amour et sa tendresse mais aussi son inconfort. Ne voulant surtout pas la mettre mal à l'aise, il se recula sans pour ôtant ôter sa main de son ventre il ne voulait pas briser ce contact avec son enfant ni avec elle. Se rappelant de leur dernière nuit il lui demanda d'une voix douce:  

 

_Tu n'as peut-être pas envie Kaori.  

 

_Non, c'est pas ça Ryo. Tu es lourd, tu m'écrases tout simplement.  

 

_Pardon mon amour, lui fit celui-ci en s'écartant complètement d'elle.  

 

_Ryo, j'ai dis que tu m'écrasais, j'ai pas dit que tu devais t'éloigner aussi loin de moi.  

 

_ Dis, c'est pas dangereux pour le bébé?  

 

_Pas si tu ne m'écrases pas. Il faudra être plein de douceur et de tendresse et faire attention.  

 

_Ca je sais faire. C'est bizarre de penser qu'on est trois. Je viens de le réaliser. Ressentant toutes ses interrogations Kaori se dépêcha de reprendre.  

 

_Ryo, je ne suis pas en sucre, tu ne feras de mal ni au bébé, ni à moi et c'est en rien dangereux pour le bébé. Ca t'embête de me faire l'amour alors que je suis enceinte.  

 

Là, elle rabattit les pans de son peignoir et recouvrit sa poitrine ainsi que son ventre. Elle se détourna légèrement de lui comme pour se cacher.  

 

_Tu n'as peut-être pas envie de moi, enfin pas dans cet état fit-elle d'une voix triste en baissant la tête quelque peu gênée de tenir de tels propos. Je sais que j'ai grossi.  

 

_Cesse de dire des bêtises, tu es sublime et j'adore tes nouvelles rondeurs, je te l'ai pourtant déjà dit. Et j'ai plus qu'envie de toi. Il posa sa main sur sa joue afin de lui relever le visage et avec son pouce il lui caressa la joue en lui offrant un sourire plein de sincérité.  

 

_C'est vrai.  

 

_Je vais te monter ma belle lui dit-il avec un sourire carnassier sur les lèvres.  

 

Elle l'arrêta avant qu'il ne passa à l'action et qu'elle ne puisse plus le stopper. Elle devait avant tout lui dire certaine choses.  

 

_Faut tout de même que je te dise que les femmes enceintes sont très..... comment dire............... demandeuse sur ce plan leur...... heu......hum....... Elles ont une libido très active par ce que réactive. C'est à cause des hormones et je ne te parle même pas du 4ème mois. Elle s'était dépêchée de lui dire cela d'une traite car elle savait qu'elle menait son homme vers des chemins qui lui étaient plus que connus.  

 

_Qu'est ce qui se passe au 4ème mois?  

 

_Miki m'a dit qu'elle avait tout le temps envie. Et le gynécologue me l'a confirmé.  

 

_Je vais être aux anges alors mokkori à volonté et tous les jours.  

 

_Je vais t'épuiser et te lasser. J'arrive pas à croire que c'est moi qui ai dit cela fit-elle en rougissant et en baissant de nouveau la tête afin de cacher son regard.  

 

_ Tu rigoles, j'attends cela depuis si longtemps. Et puis, jamais je ne me lasserai de toi.  

 

Elle releva sa tête et croisa son regard où elle vit toute sa passion et sa tendresse, Ryo ne put que tomber sous le charme d'autant d'innocence. Son regard s'attarda sur ses lèvres roses, qu'il goûta avec délice jusqu'à lui arracher un gémissement. Il ôta alors son t-shirt et défit sa ceinture. Lentement, il la fit rouler afin qu'elle se retrouve sur lui, évitant ainsi tout risque d'écrasement. Il se débarrassa du reste de ses vêtement et tout en l'embrassant la débarrassa de son peignoir avant de parcourir de sa main son dos jusqu'à s'arrêter à sa chute de reins la faisant frissonner de tout son long. Satisfait de son effet, il la fit sienne. Chacun pouvait sentir les battements affolés du coeur de l'autre ce qui ne fit qu'accroître leur désir. Ils avaient autant envie l'un de l'autre. Ryo se fit le plus doux des amants et le plus tendre, jamais Kaori ne l'aurait cru capable d'une telle patience et d'autant de délicatesse. A bout de souffle et en nage, il s'allongea tout contre elle en posant sa tête sur sa poitrine et sa main sur son ventre qu'il ne se lassait pas de caresser. Il n'en revenait toujours pas, à cet endroit même ou reposait sa main son enfant grandissait. Il allait donner la vie, avoir une part de lui à aimer et à protéger. Lui qui n'était que noirceur, que ténèbres que mort et violence allait procréer, un être pur et innocent allait voir le jour.  

 

Quel paradoxe lui l'ange de la mort avait rencontré un ange de bonté qui avait su le ramener à la vie et lui rendre son âme, elle avait fait bien plus que cela, elle l'avait ressuscité, ramené du monde des morts. Elle l'avait accepté tel qu'il était avec ses défauts, ses perversités, ses frasques et ses mensonges sans jamais avoir voulu le changer car elle avait compris sa véritable nature. Elle l'avait accepté avec son passé et ses erreurs, avec ses forces et ses craintes , avec ses silences et ses ombres. Elle avait même accepté toutes les souffrances mentales et verbales qui lui avaient infligé. Combien de fois l'avait-il fait pleurer, bien trop souvent, en y repensant il l'avait vue plus souvent pleurer que rire à ses côtés et malgré tout cela elle continuait de l'aimer et d'entretenir cette étincelle d'espérance pour lui, pour eux. Elle était là, la raison pour laquelle il n'avait pas sombré et continué à vivre, la raison cachée d'une si longue indécision car elle était la seule personne au monde capable de déchaîner chez lui autant de sensations et sentiments en même temps qu'il ne connaissait pas avant de la connaître et qui souvent le dépassaient, telle la jalousie, le manque ou plutôt l'absence de sa présence. La vérité c'est qu'avec elle il perdait le contrôle de ses émotions, cela le rendait certes plus humain mais souvent moins performant, faillible et cela il se l'interdisait à présent.  

 

_A quoi tu penses lui demanda alors Kaori en caressant ses cheveux. Elle l'avait senti s'éloigner d'elle?  

 

_Tu m'a tellement manqué.  

 

_Toi aussi répondit celle-ci en lui caressant les cheveux.  

 

_ En fait, je pensais à toi, et à tout ce que tu m'as apporté depuis le début de notre collaboration. Dis-moi quand est ce tu dois passer une autre échographie? Il se releva et la regarda.  

 

_Dans trois semaines pourquoi.  

 

_J'irai avec toi.  

 

_Vraiment.  

 

_Oui tu ne veux pas.  

 

_Au contraire, je suis surprise c'est tout. Agréablement surprise même. Je pensais que tout ce qui aurait attrait à la grossesse en elle même ne t'intéresserait pas.  

 

_Je veux vivre toutes les étapes de son arrivée Kaori.  

 

_Tu viendras avec moi faire les boutiques.  

 

_Si c'est pour de la lingerie coquine tu peux compter sur moi.  

 

_Je me disais aussi. Non, en fait il me faut de nouveau vêtements, les miens me serrent trop. D'ici quelques temps je ne pourrai plus le cacher. Il faudra l'annoncer aux autres Ryo.  

 

_Je sais.  

 

_Ce qui veux dire qu'il faudra leur dire pour nous.  

 

_Je sais, mais pour l'instant je ne veux pas partager, je veux en profiter au maximum de mon bébé et de ma baleine de femme.  

 

_Comment tu m'as appelé? La colère s'était emparée d'elle et une gigantesque massue apparue entre ses mains, massue que Ryo stoppa en l'air.  

 

_C'est pas juste tu n'as pas le droit de les stopper et encore moins de les éviter.  

 

_C'est vrai mais on a mieux à faire tu crois pas que de se disputer. Et puis c'est pas bon pour le bébé que tu t'énerves ainsi. Je vais te détendre si tu vois ce que je veux dire.  

 

Il fondit une nouvelle fois sur ses lèvres et lentement la mena sur les chemins des plaisirs ou lui seul avait les clés.  

 

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Et oui vous avez cru que j'allais encore la torturer la pauvre Kaori. Je lui devais bien cela pour me faire pardonner tout ce par quoi je la fais passer. C'est le cadeau que je lui fait pour les fêtes avant de repartir sur ma lancer. Comme je suis limite sadique vous trouvez pas. Si si je vous assure juste un peu. LOL.....BIsous 

 


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