Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 2 :: Chapitre 2

Pubblicato: 22-10-23 - Ultimo aggiornamento: 22-10-23

Commenti: Coucou, merci de l'accueil que vous avez fait à cette nouvelle petite fic. Le plaisir avant tout. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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2. Un effet inattendu  

 

- Où il est ?, murmura Kaori, regardant l’endroit où se tenait Ryô quelques instants auparavant.  

- J’avais presque oublié qu’il courait si vite.  

 

D’habitude avec les massues, il était figé mais, là, menacé par une baguette, ça ne devait pas faire le même effet et il avait filé à l’anglaise.  

 

- Ne t’inquiète pas, tu me le paieras., gronda-t-elle.  

- Où est Ryô ?, demanda Maho, intriguée.  

- Il… Il est parti faire le tour de l’atelier pour s’assurer qu’il n’y avait aucun problème., lui affirma-t-elle même si ce n’était pas vrai.  

 

Ca l’était peut-être après tout. Malgré ses travers, Ryô était un professionnel.  

 

- Bon allez, ça suffit maintenant pour l’amusement. Je vous laisse répéter votre numéro., fit Kaori, descendant de la scène.  

 

Maho se retourna et choisit les accessoires dont elle aurait besoin. La rouquine posa la baguette empruntée sur son sac à main et fit le tour de la pièce une nouvelle fois.  

 

- Kyyyyaaaahhhh ! Un cafard ! Il y a un cafard dans la pièce !, hurla soudain Tae, courant jusqu’à la scène.  

 

Malgré la petite taille de la bestiole, Kaori la localisa et l’écrasa sans aucune pitié.  

 

- Je ne savais pas que ça couinait un cafard…, pensa-t-elle, entendant un petit bruit.  

 

Elle releva le pied et vit le cadavre aplati de la bête.  

 

- C’est vraiment dégueu…, lâcha-t-elle, attrapant une feuille.  

 

Elle ramassa l’immondice et le jeta dans une poubelle presque pleine de déchets en tous genres avant d’en refermer le couvercle. Où était Ryô ? Où avait fui ce pervers ambulant ? Elle n’arrivait vraiment pas à croire qu’il avait carrément fui la place alors qu’ils devaient protéger Maho mais, apparemment, elle devait se rendre à l’évidence puisqu’il n’était même pas dans le vestiaire femme. Alors là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Le saligaud, l’immonde cafard, il s’était tiré…  

 

Jetant un regard en arrière, se sentant un peu coupable de laisser Maho seule, elle sortit du bâtiment. Elle n’irait pas loin, elle voulait juste voir s’il était dehors en train de courser des jupons. Elle ne vit rien. Elle n’entendit rien. Elle ne sentit rien. Rien, rien et rien. C’était trois fois de trop de rien. Ce n’était vraiment pas son genre. Elle fronça les sourcils et retourna à l’intérieur. Elle n’aima pas cela parce que ça ne lui laissait qu’une réponse et elle n’aimait pas du tout cela.  

 

- Tout va bien, Kaori ?, l’interrogea la magicienne.  

- Oui, oui. Vous en avez encore pour longtemps ?, lui retourna la rouquine.  

- Trois-quarts d’heure, je pense. J’ai pris un peu de retard., répondit l’artiste.  

- Ca pose un souci ?  

- Non, non, prenez votre temps.  

 

Elle fouilla dans son sac à main et, comme elle s’y attendait, les clefs de la mini n’y étaient pas ni le double. Elles étaient avec Ryô et elles, elles étaient coincées à l’atelier. Il était cependant hors de question qu’elles l’attendent. Elle n’avait donc qu’une solution et elle appela Miki pour qu’elle vienne les chercher à l’heure dite.  

 

- Il est parti sans un mot ?, s’étonna-t-elle alors qu’elle attendait.  

- Oui… Umi t’a dit quelque chose ?, lui demanda Kaori, observant Maho rassembler ses affaires.  

- Non, il n’a pas entendu dire qu’il a été défié en duel., lui répondit Miki.  

- Où est-il alors ?, s’inquiéta la deuxième moitié de City Hunter.  

- Je ne sais pas mais il rentrera comme toujours. Alors ne t’inquiète pas et affûtes plutôt tes armes de punition., lui conseilla la barmaid.  

- Oh ça, il n’y manquera pas…, lui assura son amie.  

- Je suis prête., leur apprit Maho.  

- Miki va nous raccompagner. Ryô a dû s’en aller pour aller chercher des informations et il a oublié de me laisser les clefs., mentit Kaori.  

 

Maho acquiesça et suivit Miki, Kaori derrière elle.  

 

- C’est quoi ? Oh ! Une baguette de sorcière ! Elle a l’air tellement vraie !, s’exclama la barmaid, ravie.  

- C’est une vraie., pipa Maho.  

 

Les deux femmes lui adressèrent un regard surpris et la jeune femme se mit à rire de bon cœur.  

 

- Je plaisante. C’est juste un objet qui fait partie de la famille. Plus personne ne sait à qui elle appartenait à l’origine mais nos parents adorent nous dirent que c’est une vraie baguette de sorcière. Ca empêche les enfants de vouloir y toucher lorsqu’ils sont petits. Moi, elle m’a toujours fait rêver. C’est pour cela que je suis devenue magicienne., expliqua la cliente.  

- Je ne devrais pas l’utiliser alors. C’est un bien précieux., fit Kaori, voulant la lui rendre.  

- Non, allez-y. Ca me fait plaisir. De toute façon, vous ne risquez rien, ce n’est qu’un bout de bois peint., objecta Maho.  

- Bon d’accord. Comme ça, Miki sera contente. J’ai ma tenue d’Halloween au complet., s’amusa la rouquine.  

- Une bonne chose de faite. Et interdiction de te défiler au dernier moment !, lui intima son amie.  

- Sauf urgence… urgence quoi…, ajouta-t-elle avec un clin d’oeil suggestif.  

 

Kaori se sentit rougir en comprenant très bien l’allusion que lui faisait son amie. Elle baissa les yeux et lissa les plis de son pantalon pour masquer sa gêne.  

 

- Arrête de dire des bêtises. Au pire, on arrivera en retard parce qu’il ne voudra pas faire la route en ligne droite…, gronda-t-elle.  

- Je peux envoyer Nounours le chercher s’il le faut., proposa Miki.  

- Ce serait une idée. Au fait, en quoi seront déguisés les hommes ?, s’intéressa Kaori.  

- En vampires. Costumes et capes noirs, teint blanchâtre et dents pointus., détailla la barmaid.  

- Vous faites une sortie groupée pour Halloween avec des costumes identiques ? C’est sympa. Et le costume des filles, c’était celui que Kaori avait ce matin ? Oh, vous allez faire tourner des têtes., admira Maho.  

- Oui, c’est cela., répondit la brunette sans aucun sentiment de culpabilité.  

 

Seul le costume de Kaori était aussi suggestif. Les leurs le seraient un peu moins. Il y avait du matraquage d’étalon dans l’air…  

 

- Voilà, vous êtes arrivées. Passez une bonne soirée. Kaori…, l’interpela Miki.  

 

Elle lui fit signe de téléphoner pour donner des nouvelles, probablement quand Ryô rentrerait. Elle acquiesça, lui fit signe au revoir et rejoignit Maho près de la porte. Les deux femmes rentrèrent et montèrent à l’appartement. La déception fut grande pour la rouquine lorsqu’elle vit que son partenaire n’était pas là non plus et son inquiétude grandit également. Le duel se confirmait et elle ne put rien faire contre le nœud qui se forma au niveau de son estomac.  

 

- Kaori, est-ce que je pourrais prendre une douche, s’il vous plaît ?, lui demanda Maho.  

- Oui, bien sûr, venez., murmura son hôtesse, l’emmenant à l’étage.  

 

La jeune femme disparut dans la pièce et Kaori entendit bientôt la douche couler. Elle s’éloigna mais revint fréquemment sans raison aucune, espérant toujours voir son partenaire prêt à tenter de pénétrer dans la salle de bain pour aller voir Maho… mais il n’arriva pas, tout comme il n’apparut pas au moment du repas ni de la soirée.  

 

Ne souhaitant pas inquiéter leur cliente, elle monta en même temps qu’elle pour aller se coucher mais ne ferma pas l’oeil. Elle resta à la fenêtre et observa la nuit noire, se demandant dans quelle direction regarder pour espérer voir son partenaire.  

 

- Où es-tu, Ryô ?, soupira-t-elle pour la énième fois.  

 

Dans une allée plongée dans le silence et l’obscurité, soudain une poubelle bougea puis s’immobilisa. Quelques secondes plus tard, elle bougea de nouveau et le couvercle vola dans les airs dans un hurlement bestial. En sortit un Ryô visiblement excédé, soufflant comme un bœuf, les yeux légèrement exorbités, les veines ressortant tant il était tendu. Il cracha le déchet qui était coincé dans sa bouche et, posant les deux mains sur le rebord, s’extirpa du container bien trop exigu pour lui.  

 

- Tu vas me le payer…, grogna-t-il, avançant et sortant de la pénombre.  

 

Il entendit un cri outré derrière lui et se retourna, faisant face aux deux jeunes femmes qui étaient derrière lui. Il leur lança un regard noir malgré leur beauté.  

 

- Vous pourriez vous habiller au moins !, fit l’une d’elles, se cachant les yeux mais pointant vaguement vers lui.  

 

Ryô baissa alors les yeux et vit qu’il était nu comme un ver. L’air était frais mais il s’en fichait.  

 

- Vous voulez profiter de la bête ? Il y en a assez pour deux., se vanta-t-il, avançant d’un pas vers elles.  

 

Elles réagirent aussitôt et partirent en courant dans le sens inverse. Ryô ne chercha pas plus loin et retourna chercher sa mini. Comme à son habitude, elle était restée ouverte et il s’y engouffra avant de se pencher, les mains sous le volant. Il n’avait pas les clefs. Qu’importe, il parvint néanmoins à mettre le moteur en route et reprendre le chemin de l’appartement.  

 

Il était près d’une heure du matin… Il n’avait aucune idée de ce qui s’était passé mais rien que la pensée d’avoir passé des heures dans une poubelle le rendait dingue. C’était quoi ce coup tordu qu’elle lui avait fait ? Parce qu’il en était sûr, c’était de la faute de Kaori. C’était elle qui le regardait avant qu’il ne se sente rapetisser et se transforme en cafard… Elle l’avait même écrasé. Ca ne lui suffisait plus d’user de ses massues, il fallait aussi qu’elle lui marche dessus au sens littéral du terme. Il y avait de l’explication dans l’air ! Et si elle n’était pas réveillée, il la réveillerait ! Ca, pour une fois, il n’entrerait pas en douce dans sa chambre !  

 

A peine le moteur éteint, la voiture gentiment garée dans le garage, il grimpa les escaliers quatre à quatre et entra dans l’appartement comme un forcené. Le séjour étant plongé dans l’obscurité, il monta à l’étage et trouva Kaori sortant de sa chambre.  

 

- Tu es enfin là !, murmura-t-elle, le soulagement plus qu’évident dans la voix.  

- Oh oui, je suis là ! Tu croyais quoi ? Pouvoir me laisser crever dans cette poubelle au milieu de ces détritus jusqu’au ramassage ?, grogna-t-il, l’emmenant dans sa chambre.  

- Quoi ? Mais de quoi tu parles ?, lui demanda-t-elle, surprise, partant en avant alors qu’il la lâchait.  

 

Elle se rattrapa à une chaise et se retourna pour lui faire face et s’assurer qu’il n’était pas blessé. Elle vira aussitôt au rouge pivoine face à la nudité de son partenaire, nudité qui ne le dérangeait visiblement pas mais ça ce n’était pas nouveau.  

 

- Euh… Tu es… Ryô… tu…, bredouilla-t-elle.  

- Oui, je n’ai pas changé de nom même après que tu m’aies écrasé comme un cafard !, vitupéra-t-il.  

- Quoi ?!, s’écria-t-elle avant de mettre la main devant sa bouche, craignant d’avoir réveillé Maho.  

- Tu as bu ou quoi ? Tu as mérité toutes les massues que tu as reçues aujourd’hui !, se fâcha-t-elle.  

- Et d’abord, tu traînais où ? Quand je pense que je m’inquiétais que tu sois à un duel !, s’en voulut-elle.  

- Visiblement, tu étais encore une fois parti t’encanailler je ne sais où !  

- Quoi ? Ne retourne pas la situation ! C’est de ta faute tout ça !, lui reprocha-t-il.  

- Quoi de ma faute ? Que tu sois un irresponsable en plus d’un pervers ?, lui retourna-t-elle.  

 

Ryô ragea un peu plus encore. Non seulement elle lui avait fait un sale coup mais en plus elle avait l’audace de lui reprocher des choses : c’était le comble…  

 

- Ca, c’est bas ! Les massues passent encore mais le coup du cafard, c’est non !, lui affirma-t-il.  

- Je ne comprends rien à ce que tu racontes ! Tout ce que je sais, c’est que tu pues, que tu es à poils dans mon lit et que tu m’empêches de dormir ! Alors tu vas sortir de ma chambre, allez te doucher et dormir. J’espère bien que demain matin, tu auras les idées plus fraîches et que tu ne me feras plus suer avec cette histoire de parasite !, lui ordonna-t-elle.  

 

Pour être sûre d’avoir été bien comprise, elle se dirigea au pas de charge jusqu’à sa porte, l’ouvrit en grand et lui signifia la sortie.  

 

- Tu…, commença Ryô.  

- Stop !, le coupa-t-elle, levant la main et un regard noir sur lui.  

- Tu sors ou je t’expulse à coup de massue., le menaça-t-elle.  

 

Mécontent mais en ayant assez pour sa journée, Ryô sortit de son plein gré.  

 

- Et n’oublie pas d’aller te doucher avant de te coucher. Tu pues. Et enlève la feuille de salade sur ta tête !, lui conseilla-t-elle avant de refermer sa porte.  

 

Fâchée, elle alla s’asseoir sur son lit et observa la photo de son frère.  

 

- Qu’est-ce qui t’a pris de prendre un partenaire pareil…, grommela-t-elle.  

 

Progressivement néanmoins, elle se sentit rosir, puis rougir franchement en se rappelant que Ryô avait été là, dans sa chambre, nu comme un ver. Elle en était quitte pour faire de beaux rêves ce soir. Elle s’allongea dans son lit et referma la couverture, le reste de la conversation lui revenant. Ryô l’accusait de l’avoir transformé en cafard. Elle s’esclaffa puis se retint avant de rire de plus belle. Comme si elle pouvait le transformer en cafard… Il avait dû boire un truc douteux et faire un bad trip… Elle s’endormit ainsi en riant et finit par rêver d’un Ryô nu avec des pattes sur les côtés, des vilaines antennes qui embrassait les poubelles plutôt que les plus belles. Elle se réveilla perplexe mais avec le sourire malgré tout, descendant préparer le petit déjeuner en chantonnant.  

 

Maho et elle discutaient tranquillement dans le salon lorsque le nettoyeur montra enfin le bout de son nez après une nuit agitée. Il avait fait des cauchemars du moment où il avait senti son environnement rapetisser sans comprendre qu’en fait, c’était lui qui reprenait une taille normale dans un espace plus qu’exigu.  

 

- Il faut qu’on parle., asséna-t-il à sa partenaire.  

- Le petit déjeuner est dans la cuisine. Dépêche-toi avant que ça refroidisse., lui répondit-elle, ne levant même pas le regard vers lui.  

 

Il faillit argumenter mais au même moment, son estomac émit un énorme grognement.  

 

- On va parler !, lui assura-t-il, s’en allant.  

- Mais oui…, soupira-t-elle.  

- Il y a un problème ?, s’étonna Maho.  

- Il y a que Monsieur a beaucoup trop bu hier soir, peut-être touché un truc pas clair à son insu et qu’il s’imagine que je l’ai transformé en cafard…, résuma Kaori, tournant la page de sa revue.  

 

Maho l’observa attentivement, les sourcils se fronçant, avant de poser son magazine.  

 

- Et si…, commença-t-elle.  

- Kaori, je veux des explications !, hurla Ryô, revenant dans la pièce.  

- Tu as été rapide pour une fois. Pas de récriminations sur mon repas ?, répondit sa partenaire, un sourcil levé.  

- Ne détourne pas la conversation !, lui reprocha-t-il.  

- Hier à l’atelier, tu m’as transformé en cafard !, lui rappela-t-il.  

 

Poussant un long soupir exaspéré, elle referma sa revue et la posa à côté d’elle avant de se lever pour lui faire face.  

 

- En cafard ? Tu t’entends, Ryô ? Je t’ai déjà transformé en sushi, en crêpe, en beaucoup de choses mais en cafard, il ne faudrait pas exagérer…, lui dit-elle comme si elle s’adressait à un petit garçon récalcitrant.  

- Tu m’as transformé en cafard !, insista-t-il.  

- Mais arrête tes conneries !, se défendit-elle.  

- Tu as brandi ton machin en bois, tu as baragouiné des phrases bizarres et hop, je me suis transformé en cafard. Tu vois ! Je ne délire pas ! Je me souviens de tout !, fit-il triomphant.  

- Sérieusement, tu as cru qu’avec tout ça, je t’ai transformé en cafard. Ce n’était que de l’apparat., lui dit-elle.  

- Va chercher ton truc-machin-chose et on va voir., lui ordonna Ryô.  

- Si ça peut te faire plaisir…, soupira-t-elle, sachant qu’il ne lâcherait pas le morceau.  

 

Elle revint, baguette en main, lui faire face.  

 

- Ryô, la baguette. La baguette, Ryô. Alors tu vois, ce n’est qu’un morceau de bois. Comment veux-tu que…, fit-elle, sceptique.  

- Parce que tu as dit tes phrases bizarres., la coupa-t-il, énervé.  

- Les incantations., intervint Maho, intéressée.  

- Quoi ?, répéta Ryô, se tournant vers elle.  

- Kaori a dit des incantations en brandissant la baguette et vous pensez qu’elle vous a transformé en cafard., résuma leur cliente.  

- Enfin, en voilà une qui me croit., souffla-t-il, soulagé.  

 

Pleurnichant à moitié, il se jeta dans les bras de la magicienne, s’en servant comme excuse pour pouvoir l’approcher. Un coup de baguette sur les doigts lui rappela la présence d’une autre femme dans la pièce, un vilain chaperon rouquin…  

 

- Bon, Ryô, avoue que tu as trop bu et que tu as juste déliré sur la situation., s’impatienta Kaori.  

- Mais je n’ai pas déliré !, s’insurgea-t-il, lui faisant de nouveau face.  

- Et si on retentait l’expérience ?, suggéra Maho.  

- Ben oui voilà !, fit-il, heureux de la suggestion.  

- Je ne sais pas de trop… Bon d’accord., soupira-t-elle, se disant que ce serait ainsi plus vite fini…  

- Que je me souvienne…, se remémora Kaori.  

- Pour te laver de tes pensées impures, je conjure les forces de la nature, que pendant les huit prochaines heures, tu vives la vie d’un cafard !, répéta-t-elle, faisant un mouvement de baguette vers son partenaire.  

 

Elle le regarda, il la regarda, ils se regardèrent. Maho les regarda et ils la regardèrent mais rien ne s’était passé, rien de rien.  

 

- Bon, tu vois. Tu délirais !, lui affirma-t-elle.  

- Non, tu réessaies !, lui demanda-t-il.  

- Maho… vous devriez l’aider., suggéra-t-il, ses yeux traînant sur la silhouette de leur cliente.  

- Que ne faut-il pas faire… Pour te laver de tes pensées impures…, commença-t-elle, voyant son partenaire virer en mode pervers.  

- Je conjure les forces de la nature, que pendant les huit prochaines heures…, enchaîna-t-elle, le voyant sauter sur Maho.  

- Tu vives la vie d’un sale cafard !, se fâcha-t-elle, brandissant la baguette en sa direction.  

3. Le pouvoir de Kaori.  

 

- C’est inutile mais ça fait du bien., fit-elle, baissant la baguette.  

- Kaori…, pipa Maho  

- Bon alors tu vois que ça n’a pas marché, sombre crétin !, enchaîna-t-elle.  

- Kaori !, l’interpela un peu plus fort sa cliente.  

- Ca a marché., lui apprit-elle.  

 

Elle pointa du doigt vers une petite bête noire figée au sol, un cafard. Kaori l’observa puis Maho, puis de nouveau l’insecte et n’y tint plus. Elle se mit à rire de manière tonitruante, se pliant en deux avant de se relever puis de se baisser de nouveau, se frappant le genou tellement c’était hilarant.  

 

- Tu… Tu… Tu…, commença-t-elle, incapable de continuer tellement elle riait.  

 

Maho la regardait les yeux écarquillés avant de se diriger vers le cafard. Elle chercha autour d’elle et trouva un verre dans lequel elle réussit à le mettre même s’il tenta de fuir.  

 

- T’es rapide et je sais que ça doit être désagréable mais tu seras plus en sécurité ici., lui dit-elle, tapotant le verre.  

- Non, sérieusement… Ca ne peut pas être Ryô. Il se sera juste enfui encore une fois., maugréa la rouquine.  

- Kaori, tu ne veux pas voir la réalité en face. Tu as transformé Ryô en cafard… et tu l’avais déjà fait hier soir. 

 


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