Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 24-10-23 - Ultimo aggiornamento: 24-10-23

Commenti: Bonsoir, alors qui va avoir la chance de posséder un beau pouvoir de sorcier ou sorcière? JE vous laisse découvrir. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

4. Qui est l’heureux élu ?  

 

Le triangle resta ainsi formé pendant un long, très long moment, plongé dans un profond silence. Tous se regardaient tour à tour, cherchant un signe, une lueur, un indice qui indiquerait lequel d’eux trois avait reçu le cadeau maudit.  

 

- C’est maintenant qu’on évoque le pouvoir des trois ?, pipa soudain Kaori, nerveuse.  

- Ce sont trois sœurs et je ne sais pas ce qu’il pourrait y avoir entre toi et Maho mais moi je suis un spécimen masculin., répondit Ryô d’un ton pince-sans-rire.  

- Tu connais Charmed alors ?, répliqua sa partenaire, soulagée de trouver un dérivatif temporaire.  

- Je connais toutes les séries télévisées avec des jolies filles…, fit-il, narquois.  

- Tu ne vas pas nous demander de tortiller du nez quand même ?, intervint Maho, se mettant au diapason.  

 

Les deux partenaires la regardèrent avant de s’observer à leur tour.  

 

- On devrait peut-être tenter ?, pipa Kaori.  

- Allez-y., les invita Ryô.  

- Mais pitié pas de pensée de cafard, ver de terre ou autre !, lança-t-il, frissonnant à cette arrière-pensée.  

 

Les filles se regardèrent et éclatèrent de rire, s’attirant un regard noir de l’homme. Vainquant leur hilarité et leur gêne, les filles tentèrent de faire bouger leur nez à la façon de la Sorcière Bien-aimée mais aucune d’elles ne fit aussi bien que Samantha Stephens et surtout rien n’arriva.  

 

- Bon, tout va bien !, s’exclama Ryô, s’éloignant.  

- Attends ! Tu… Tu dois essayer… aussi., l’interpela Kaori.  

- Oh non ! Il est hors de question que je bouge mon appendice… sauf s’il s’agit de…, commença-t-il.  

- Stop !, l’arrêta Kaori, une main tendue vers lui.  

 

Maho et Ryô s’immobilisèrent et retinrent leur souffle quelques secondes avant de se détendre. Rien ne se passa.  

 

- Si tu oses faire frétiller ton… machin, je t’explose., le prévint-elle.  

- Maintenant tu vas tortiller du nez et on verra si tu as des pouvoirs., lui imposa-t-elle.  

- Mais j’ai des pouvoirs et mon pouvoir se trouve dans mon caleçon !, se targua-t-il.  

- Il m’énerve… comme il m’énerve, je sens que je vais le démolir…, gronda Kaori, la tête posée sur sa main.  

- Tortille ton nez qu’on en finisse ou je vais chercher le pouvoir magique de Kazue !, le menaça-t-elle.  

- Pitié, non pas ça !, couina Ryô, posant les mains sur ses parties génitales.  

- Qui est Kazue ? Une magicienne ?, l’interrogea Maho.  

 

Kaori sourit et se tourna vers leur cliente.  

 

- Une amie doctoresse qui a inventé un sérum qui a des effets indésirables sur la virilité des hommes. Avec une injection, Ryô se retrouverait complètement impuissant., lui expliqua-t-elle.  

- Pire encore… Je me retrouverais à faire du tricot ou de la broderie…, pesta-t-il.  

- Bon, j’y vais. Vous regardez bien parce que je ne le referai pas deux fois., fit-il de mauvaise humeur.  

 

Les filles approchèrent et, pour une fois, il aurait préféré qu’elles ne le fassent pas. Leurs regards fixés sur son nez étaient perturbants. Il se concentra, ordonna à son nez de bouger mais perdit ses moyens.  

 

- Vous pouvez arrêter de me regarder comme si des fleurs allaient sortir de mes trous de nez ?, gronda-t-il.  

- Euh oui… pardon., s’excusèrent-elles, reculant un peu.  

 

Il se détendit un peu avant de se reconcentrer. Il entendit Kaori se mettre à rire et lui lança un regard mauvais.  

 

- J’y suis pour rien. Tu louches…, s’excusa-t-elle, prenant sur elle pour se calmer.  

- Mets-y du tien., lui enjoignit-il, agacé.  

- Promis., souffla-t-elle.  

 

Lui lançant un nouveau regard d’avertissement, il se remit à l’oeuvre et tenta de faire bouger son nez mais, à part une narine qui frémissait ou l’autre, le mouvement n’était pas très franc.  

 

- Ah !, cria soudain Kaori, se pliant en deux.  

- Kaori !, s’inquiéta Maho.  

- Ah ! Oh ! Il y a quelque chose…, souffla-t-elle.  

- Qu’est-ce que…, continua-t-elle, se redressant.  

 

Elle baissa les yeux vers sa jupe qui se tendait avant de se soulever.  

 

- Oh non… Alors c’est Ryô…, pipa Maho.  

- Moi ? Je ne peux pas… Je t’ai transformée en homme ?, s’inquiéta-t-il.  

- Depuis le temps que tu voulais m’envoyer au Maroc., lui rappela-t-elle, tenant sa jupe.  

- Ben oui mais…, commença-t-il.  

 

Il fut interrompu par le bruit d’un ballon de baudruche qui se dégonfle et, effectivement un ballon rouge comme il en usait régulièrement, vola dans les airs alors que Kaori se mettait à rire.  

 

- Je t’ai bien eu, hein ?, fit-elle, le regard pétillant.  

- Argh ! Mais comment peux-tu faire une blague aussi idiote dans une situation aussi sérieuse ?, lui reprocha-t-il.  

- C’est l’hôpital qui se fout de la charité…, répliqua la rouquine.  

- Désolée, Maho, c’était trop tentant après tous les coups pourris qu’il m’a faits., s’excusa-t-elle auprès de leur cliente.  

- Je peux comprendre la tentation mais ça ne nous dit toujours pas où est parti le pouvoir…, leur rappela cette dernière.  

- Tu penses qu’il a pu sortir dehors ?, l’interrogea la rouquine.  

- Ben oui, il a pris ses petites jambes, il a descendu les escaliers et il est parti faire un tour., ironisa le nettoyeur.  

 

Kaori lui lança un regard noir et fit quelques pas vers lui.  

 

- Si j’avais encore la baguette, tu serais de nouveau en cafard à bouffer tes revues chéries… au moins pour une fois, elles auraient une utilité., lui lança-t-elle.  

- Ben oui ! Mais tu n’as plus de baguette !, la nargua-t-il à la limite de lui tirer la langue.  

- Non, tu as raison… mais j’ai toujours mes massues !, lui apprit-elle, dégainant un maillet qu’elle abattit sur sa tête.  

 

Maho regarda la scène en entendant un corbeau passer derrière elle.  

 

- C’est toujours comme ça ?, lui demanda-t-elle, consternée.  

- Parfois c’est pire., lut-elle sur la pancarte qu’il sortit de nulle part.  

- Ah ben ça promet… Et c’est sensé me protéger…  

- Je suis le meilleur… Même elle vous le dira., intervint Ryô, la surprenant.  

 

Il en profita pour passer un bras autour de sa taille et l’approcher de lui, juste avant de plonger un regard séducteur dans celui de la magicienne, la subjuguant.  

 

- Vous le sentez ?, fit-il d’une voix suave.  

- Sentir quoi ?, lui demanda-t-elle.  

- La magie qui existe entre nous. C’est là qu’elle s’est glissée, dans ce lien qui unit nos cœurs et unira bientôt nos corps., susurra-t-il, l’entraînant discrètement vers les escaliers.  

- Le lien, il existe surtout dans ton caleçon !, fit Kaori s’interposant entre eux, sa tête ayant pris un certain volume avec la colère.  

 

Maho s’écarta, ramenée à la réalité, pouvant admirer le désir de l’homme, et Ryô recula d’un pas, craignant une nouvelle massue.  

 

- Tu sais que tu as presque l’air d’une sorcière quand tu es comme ça…, pipa-t-il, riant en se passant une main nerveuse dans les cheveux.  

- Et à cause de qui je dois m’énerver une nouvelle fois ?, cria-t-elle.  

 

Elle était fâchée de son comportement et aussi un peu jalouse… bon d’accord très jalouse de le voir tourner autour d’une autre femme encore une fois.  

 

- Je ne sais pas mais tu n’es franchement pas à ton avantage !, lui fit-il remarquer, moqueur.  

- Oh parce que Môssieur Ryô sait quand une femme est à son avantage ?, lui retourna-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Maho est à son avantage. Elle est jolie, souriante, elle ne crie pas tout le temps et pour rien. Elle est sexy avec des rondeurs bien placées et toi…, dit-il, s’arrêtant en la considérant d’un œil ironique.  

- Moi ? Mes rondeurs sont mal placées, c’est cela. Rien dans la poitrine, tout dans les fesses ? C’est ça que tu veux dire ?, résuma-t-elle, vexée.  

- Ce n’est pas vrai…, objecta la magicienne qui ne comprenait pas ces critiques déplacées.  

- Voilà ! Et tu sais, c’est encore mieux de le reconnaître soi-même…, conclut-il, posant une main faussement compatissante sur l’épaule de sa partenaire.  

- Franchement, je ne vois pas en quelle qualité tu te permets de critiquer le profil de Kaori. C’est une femme très bien proportionnée., lui fit remarquer la magicienne, fâchée.  

 

Le nettoyeur se tourna brusquement vers elle et la toisa de toute sa hauteur, avisant l’air ravi de sa partenaire.  

 

- En quelle qualité ? Mais Madame, je suis the spécialiste de la gente féminine, le meilleur physionomiste féminin qui existe dans ce pays, voire dans le monde même. Je suis capable de trouver les mensurations exactes d’une femme rien qu’en la voyant, de savoir quels dessous elle porte, leur tissu ET leur couleur…, commença-t-il.  

- Ouais et de leur piquer aussi., fit Kaori, lui frappant la main alors qu’il allait voler ceux de leur cliente.  

- Le parfait pervers quoi…, souffla Maho, dépitée.  

- Je ne suis pas un pervers !, se renfrogna le nettoyeur.  

- Ben si tu es un pervers, un satyre, un voyeur et aussi un exhibitionniste., affirma Kaori.  

- Et tu restes vivre avec lui ?, s’étonna la magicienne.  

- Il faut bien quelqu’un pour protéger la cliente de ses ardeurs parce qu’il faut admettre que c’est quand même le meilleur pour ce genre d’affaire., admit la rouquine.  

- Donc il te protège de celui qui te suit et je te protège de sa perversité., résuma-t-elle leurs rôles respectifs.  

 

Maho les observa et haussa les épaules. Malgré tout ce qu’elle apprenait, elle ne comptait pas changer de garde du corps parce qu’elle ne savait vers qui se tourner sinon et puis elle les avait mis dans une situation délicate avec cette baguette et elle devait les en dépêtrer…  

 

- Ok. Il en faut du courage… je suppose ou alors c’est un peu de la folie., pipa-t-elle.  

- Ouais, elle est complètement folle. Elle est violente et brutale. Elle me frappe avec des massues comme ça., pleurnicha Ryô, écartant les bras de manière exagérée aux yeux de la jeune femme.  

- Et elle a des boules à piques et des kompeïtos aussi, énormes, gigantesques. Parfois, elle m’attrape avec un collier étrangleur et m’attache sur le toit de l’immeuble avec une laisse. Et il y a aussi les nuits où elle m’enroule dans un futon et me balance par dessus le toit…, énuméra-t-il, prenant l’air d’une victime.  

- Je suis un pauvre homme incompris, malmené par une folle furieuse. On comprend pourquoi elle ne trouve pas chaussure à son pied., se plaignit-il, posant la tête sur l’épaule de la magicienne, espérant obtenir sa compassion.  

 

Malgré toute sa bonne volonté, il ne put se retenir de la tripoter, au plus grand déplaisir féminin.  

 

- Kaori, comment on appelle cette Kazue ?, lui demanda Maho d’un ton consterné.  

- Pas Kazue !, objecta Ryô, reculant de dix mètres, faute de pouvoir mettre encore plus de distance entre elle et lui.  

 

Il regarda dans tous les sens et, avisant le téléphone, le prit et le jeta par la fenêtre.  

 

- Et si le sort s’était échappé par la fenêtre ?, s’écria soudain Kaori.  

- C’est… possible…, murmura Maho, visiblement dubitative.  

- Ca doit être le cas puisque visiblement aucun de nous trois n’a de pouvoir., conclut Ryô, jetant un œil dehors.  

 

Il y avait peu de passants mais qui pouvait lui dire sur lequel ce serait tombé ?  

 

- Ca ne touchera qu’un humain ou un animal ou un objet pourrait être le réceptacle ?, interrogea-t-il Maho.  

- Je… Je ne croyais pas en tout cela alors je ne me suis pas beaucoup intéressée à la question. Je pense seulement un humain mais je ne peux le certifier à cent pour cent., admit-elle.  

- Bon, le problème est réglé alors… On ne saura jamais., conclut Ryô, haussant les épaules.  

 

Il partit vers le placard et attrapa sa veste. Les deux femmes le regardèrent faire mais quand il enfila ses chaussures, Kaori bougea.  

 

- Attends, que fais-tu ?, le questionna-t-elle.  

- Je sors, ça se voit, non ? J’ai encore une petite chance de m’amuser ce soir puisque j’ai passé la moitié de ma journée en cafard…, lui rappela-t-il d’un ton aigre.  

- Ne m’attendez pas pour le dîner. Je vais aller faire le tour des bars et des cabarets et me réjouir de la vie que je mène en temps qu’humain.  

- On a une affaire, Ryô !, lui fit remarquer Kaori.  

- Je sais… Ne t’inquiète pas, j’en profiterai pour me renseigner., lui assura-t-il, un sourire en coin.  

 

Il se moquait d’elle, elle le sentait. Il passerait plus de temps à draguer qu’à se renseigner, à boire qu’à questionner ou observer. Il poursuivrait plus les jeunes bunnies que celui qui harcelait Maho.  

 

- Tu parles, ce n’est pas le nettoyeur qui sort., gronda Kaori.  

 

Il ne répondit pas mais esquissa un plus large sourire, preuve qu’elle avait vu juste.  

 

- Promis, demain, je bosserai plus sérieusement mais là, j’ai besoin de me remettre les idées en place. Tu sais, c’est un traumatisme de se retrouver enfermé dans une poubelle ou un verre… Peut-être même plus le verre que la poubelle., fit-il.  

- Au moins de la poubelle, je ne pouvais pas voir l’extérieur., dit-il, jetant un léger regard vers sa poitrine.  

 

Elle comprit le message, qu’il n’avait pas apprécié la vue et serra les dents.  

 

- Allez, à plus tard la compagnie !, lança-t-il, quittant l’appartement.  

- C’est tout ? Il s’en va comme ça ?, fit Maho, entendant son garde du corps descendre les escaliers d’un pas preste.  

- Oui, il s’en va comme ça. Il va aller jouer les jolis cœur auprès de ces dames, s’abreuver dans les meilleurs cabarets et bars, sans réfléchir à la note qu’il va y laisser., soupira Kaori, imaginant la porte du garage s’ouvrir.  

- Ce soir, c’est l’Etalon de Shinjuku qui va festoyer ! Maudit sois-tu, Ryô ! Je voudrais vraiment te voir dans la peau d’un étalon !, cria-t-elle, fâchée.  

 

Les lumières de la pièce flanchèrent à plusieurs reprises, une drôle de sensation entoura les deux femmes avant de s’évanouir dans un bruit de vent.  

 

Dans le garage, Ryô approchait de la mini lorsqu’il se sentit bizarre.  

 

Un hennissement fit sursauter les deux femmes qui se penchèrent par la fenêtre et virent un cheval galoper comme s’il sortait de l’immeuble.  

 

Sans savoir pourquoi, il se retrouva dehors à courir comme un dératé.  

 

- Kaori… Le pouvoir est en toi., souffla Maho, sidérée.  

- Non… Tu veux dire que le cheval…, commença Kaori, stupéfaite.  

- C’est Ryô. Et on a aucune idée du temps pendant lequel il va rester ainsi., lui apprit la magicienne.  

- On ne peut pas le laisser ainsi. Il faut qu’on le suive., fit la rouquine, inquiète.  

 

Un cheval dans le centre-ville de Tokyô… Elle ne put s’empêcher d’imaginer Ryô galopant à travers la circulation dense de cette fin de journée, se faire renverser par une voiture ou un camion… Ca ne pouvait pas arriver…  

 

- Viens. On va essayer de le suivre., fit-elle, prenant la main de sa cliente et l’entraînant avec elle jusqu’à la mini.  

- On aurait peut-être dû prendre des vêtements., suggéra Maho.  

- Pas le temps. S’il s’est transformé en étalon, on risque d’avoir du mal à le retrouver. On ne peut pas perdre de temps., objecta la rouquine.  

 

Elles se faufilèrent dans la circulation, cherchant Ryô du regard, sans succès.  

 

- Il faut essayer de trouver la fréquence de la police., réfléchit Kaori.  

- Cherche sur cet appareil., ordonna-t-elle à Maho.  

- Je fais comment ?, demanda cette dernière.  

- Ryô a dû l’enregistrer sur l’un de ces numéros. Essaie-les tous., lui conseilla la rouquine.  

 

Maho appuya sur le numéro un et seuls des grésillements se firent entendre.  

 

- Sa main court sur son corps, descend le long de son pubis avant de…, entendirent-elles, changeant vite la chaîne numéro deux pour la trois.  

- Quel pervers… Il écoute même des chaînes pornos. Je comprends mieux qu’il ne veuille pas que je touche à ça., gronda Kaori.  

- La soirée s’annonce plutôt clémente, les températures sont un peu plus hautes que la moyenne saisonnière. Il y aura un léger vent sud-sud ouest, idéal pour soulever les petites jupes des filles., annonça la voix du présentateur d’un air jovial.  

- Même ça ! Non, mais il se fout du monde quand il me dit que je vais dérégler son outil de travail. C’est son radar de pervers, oui !, se fâcha la partenaire de City Hunter.  

- J’essaie quand même la numéro quatre ?, demanda Maho de plus en plus dépitée.  

- On n’a pas vraiment le choix…, soupira Kaori, empathique.  

- On signale la présence d’un cheval sauvage du côté du parc Gyoen. Il se balade en toute liberté dans les allées. A-t-on eu un signalement de perte ou vol ?, entendirent-elles enfin dire de manière très officielle.  

 

Elles échangèrent un regard soulagé. Elles y étaient, la fréquence de la police. Elles soufflèrent et se dirigèrent vers le parc.  

 

- Comment va-t-on faire pour le trouver puis l’attraper ?, demanda Maho.  

- Je ne sais pas. On va improviser., fit Kaori, cherchant un endroit où se garer.  

- Attention ! On a essayé d’attraper le cheval mais il s’est enfui par la sortie principale. On le poursuit !, cria-t-on à la radio.  

- Là !, s’exclama Maho, voyant l’étalon passer devant elles.  

 

Kaori réagit au quart de tour, se réinsérant dans la circulation brusquement, sous les klaxons outrés des autres conducteurs.  

 

- Désolée., souffla-t-elle, voyant que Maho s’était cognée contre la portière.  

- Ca va. Suis-le., fit la jeune femme.  

 

Suivre un étalon au galop dans la circulation dense de cette fin de journée tokyoïte ne fut pas aisée mais la jeune femme ne déméritait pas jusqu’au moment où l’équidé disparut dans une allée.  

 

- Où peut-il vouloir aller ?, pesta Kaori, inquiète.  

- Est-ce qu’il pourrait penser ou agir selon les pensées de Ryô ?, demanda-t-elle à sa passagère.  

- Je suppose… Oui, ce serait possible., admit cette dernière.  

- Tu as une idée ?, ajouta-t-elle.  

- Je ne sais pas. Je dois y réfléchir., fit Kaori, continuant à tourner et chercher Ryô dans les rues avoisinantes.  

 

Soudain, elle bifurqua brusquement avec un air déterminé.  

 

- Je sais., fit-elle.  

- J’espère bien mais préviens la prochaine fois., souffla Maho.  

 

Voyant l’attitude de la conductrice, elle se réfréna de poser la moindre question et elles roulèrent en silence encore quelques minutes, arrivant dans le quartier de Shibuya, le parcourant un moment avant de s’arrêter sur le parking du centre équestre.  

 

- Pourquoi ici ?, demanda la magicienne, surprise.  

- Parce qu’il était parti pour draguer alors je pense qu’il va chercher une partenaire de jeu de son espèce., expliqua Kaori, fouillant l’obscurité qui s’était faite du regard.  

- Enfin, j’espère ne pas me tromper., murmura-t-elle.  

 

Entendant des hennissements plus ou moins agités, elles se faufilèrent vers le centre et parvinrent à y entrer bien qu’il soit fermé. Guidées par la seule lumière de la lune, elles contournèrent les boxes et trouvèrent un enclos où se trouvaient plusieurs chevaux. Parmi eux, s’en trouvait un plus agité. Rougissantes, elles le virent grimper, visiblement en rut, sur le dos de ce qu’elles espéraient être une jument.  

 

- Oh ! Mais c’est pas possible ! Même en étalon, tu te comportes comme un animal !, s’écria Kaori, en colère.  

- Bah, c’est un animal…, pipa Maho sans être entendue.  

- Il faut que ça cesse maintenant !, hurla la rouquine.  

 

Un énorme coup de vent les fouetta vivement, agitant les chevaux et les obligeant à se protéger les yeux.  

 

Ryô se réveilla, nu, sur le dos d’un cheval, se demandant ce qu’il faisait là. Soudain, tout lui revint : il s’apprêtait à…  

 

- Arrghhh !, hurla-t-il, pris d’horreur.  

 

Son cri terrifia l’animal qui partit au galop et le nettoyeur n’eut que le temps de s’accrocher comme il le pouvait à sa monture de fortune. Seulement, ce faisant, il agaça encore plus l’animal qui s’arrêta soudain devant les deux femmes et rua, l’envoyant valser par dessus lui. Elles virent Ryô voler dans les airs, se retournèrent pour suivre sa trajectoire et grimacèrent en le voyant atterrir dans un tas de fumier. Elles ne purent s’empêcher de rire de sa déconfiture mais, entendant des personnes arriver, elles se dépêchèrent de courir vers le nettoyeur et l’embarquer pour regagner la voiture.  

 

- Bon sang ! Quelle puanteur !, se plaignit Kaori quand ils entrèrent dans la mini.  

- Ouais, ben j’ai pas demandé à atterrir dans un tas de merde !, grogna Ryô.  

- D’ailleurs, j’ai une question : à qui la faute ?, fit-il d’un ton furieux, s’appuyant sur le siège avant pour les voir de plus près.  

- Euh… la mienne…, admit Kaori, accélérant pour le faire retomber en arrière.  

- Putain, la poisse., l’entendit-elle soupirer. 

 


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