Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 10 :: Chapitre 10

Pubblicato: 01-11-23 - Ultimo aggiornamento: 01-11-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite et fin de l'histoire. J'espère que vous vous serez bien amusés pendant cette lecture. Merci à toutes pour vos commentaires ou pour avoir pris le temps de lire ces quelques chapitres. Bonne lecture ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

10. un sort ou un charme ?  

 

- Kaori… tu es… époustouflante., souffla Miki en ce soir d’Halloween.  

 

La rouquine portait la robe choisie par ses amies, une robe qui lui allait comme un gant, dévoilait beaucoup de son corps mais, contrairement à ce à quoi elles s’attendaient, elle arborait un sourire radieux et ne semblait nullement gênée.  

 

- Merci. J’ai même la baguette., répondit Kaori, brandissant l’objet magique réparé.  

 

Elle lança un bref regard complice à son partenaire qui esquissa un sourire amusé.  

 

- Je ne savais pas que tu avais ce petit collier. Ca va bien avec la tenue., fit remarquer Kazue.  

 

La rouquine passa inconsciemment la main sur le tissu qui entourait son cou de manière stratégique. Rien qu’en y repensant, elle sentit ses joues se teinter.  

 

- Je crois que j’y ai été un peu fort., avait-il murmuré contre son oreille.  

 

Effectivement, avait-elle réalisé en regardant son reflet dans le miroir, y voyant une petite trace rouge et violet.  

 

- On devrait peut-être rester ici ce soir pour cacher ça…, avait-il suggéré, la pressant contre lui.  

- On a promis. On doit y aller., avait-elle soufflé, sentant ses doigts errer sur sa peau.  

- Ce collier ? Je l’ai retrouvé au fond d’un tiroir., répondit Kaori.  

- Pour une fois, ce n’est pas moi qui ai un collier de chien autour du cou…, ricana Ryô à ses côtés.  

- Ryô !, se fit-il tancer par Reika et Miki qui remarquèrent cependant que ça ne changea pas l’humeur de leur amie.  

- Je peux arranger cela si tu veux., lui offrit-elle avec un clin d’oeil.  

 

Elle agita les doigts devant lui et il esquissa un sourire léger et chaud, très chaud. Se retrouver transformer en chien, un collier autour du cou et au bout de la laisse Kaori ? Pourquoi pas, se dit-il. Il ne manquerait pas de lui faire part de son affection et de quémander quelques caresses. Et puis il y aurait l’après et la vengeance… enfin, façon de parler...  

 

- Le vampire que je suis devrait certainement croquer la demoiselle et lui sucer le sang., répliqua-t-il, laissant tous leurs amis sidérés.  

 

Depuis quand Ryô menaçait sa partenaire de représailles physiques de ce genre ? Kaori, elle, se remémora les évènements nocturnes tout en lui chuchotant un « rien que tu n’aies déjà fait » qui tira un regard sensuel de son partenaire.  

 

Elle s’était paisiblement endormie la nuit précédente en se disant que, d’ici la fin de la nuit, Ryô aurait retrouvé sa forme humaine et sa chambre. Cela n’avait cependant pas duré longtemps. Une sensation désagréable l’avait réveillée, une sensation qui la prenait à un endroit plutôt étrange, un endroit qui l’avait fait rougir rien que d’y penser. Ne pas gratter, s’était-elle dit. Ne surtout pas gratter, c’était juste son imagination qui jouait, l’idée de savoir que Ryô était transformé en morpion. C’était psychosomatique. Les démangeaisons s’étaient intensifiées et déplacées vers le sud.  

 

- Ca suffit !, avait-elle hurlé lorsque c’était devenu insupportable, frappant des poings la couette.  

 

Le vent s’était levé dans la chambre et la sensation étrange au niveau de son triangle d’or avait grandi. Son pantalon de pyjama s’était déchiré alors que Ryô reprenait forme humaine, nu, complètement nu, et elle s’était retrouvée sous lui dans son petit lit d’une personne, ses jambes nues contre les siennes, son regard plongé dans le sien, leurs intimités se frôlant. Pendant un moment qui leur avait paru interminable, aucun geste n’avait été fait, aucun mot échangé. Ils s’étaient simplement regardés et avaient attendu la réaction de l’autre.  

 

- Il faut avancer, Kaori., lui fit savoir Ryô alors qu’ils étaient dans la file d’attente pour aller voir le spectacle de Maho.  

 

Ces mots associés au frôlement de ses doigts sur sa hanche la ramenèrent à la réalité et elle plongea dans son regard, le suivant. Le cœur battant un peu plus vite, Ryô repartit à son tour quelques heures en arrière. C’était aussi le frôlement de ses doigts sur sa peau nue qui avait fait avancer les choses.  

 

- Si j’avais su que tu avais si bon goût, je serais venu plus tôt., lui avait-il murmuré, observant ses lèvres.  

 

La lune baignait la pièce d’une douce lumière et il avait vu ses yeux s’arrondir de stupeur. Il aurait pu mieux faire comme entame mais elle était sincère. Il aurait dû fuir, prétexter n’importe quoi, lui sortir une vacherie mais il n’avait pas pu.  

 

- Kaori, si tu ne m’arrêtes pas, je vais tester un autre endroit., lui avait-il annoncé, caressant sa hanche.  

 

Elle avait juste entrouvert les lèvres et il n’avait pas tenu plus longtemps. Il avait posé sa bouche sur la sienne et l’avait embrassée légèrement, très légèrement, lui laissant le temps de réaliser et éventuellement de l’éjecter. Il ne l’espérait pas. Il n’aurait su l’expliquer mais il savait qu’il s’était bien plu là où il avait atterri comme morpion et l’humain qu’il était désormais en voulait tout autant.  

 

Elle ne l’avait pas repoussé. Il l’avait entendue gémir contre ses lèvres et avait senti ses bras l’entourer. Il avait ensuite eu le droit de visiter son petit coin de paradis et s’était entendu gémir à son tour puis grogner alors que sa rouquine ondulait contre lui, envoyant des ondes électriques dans tout son corps.  

 

- Doucement, je ne suis qu’un homme et, si tu continues, je ne pourrais plus du tout m’arrêter., avait-il soufflé, posant le front sur son épaule.  

 

Sentant la jambe de sa partenaire contre la sienne alors qu’ils observaient le spectacle de Maho, il eut encore du mal à réaliser que tout ce qui s’était passé était réel, bien réel. Il glissa discrètement les doigts sur sa cuisse, la sentant frémir, et entendit une main en frapper une autre, sentant le mouvement du corps.  

 

- Ca suffit, Mick !, gronda-t-elle.  

 

Ce n’est pas ma main qu’elle a chassée, pensa-t-il brièvement encore incrédule face à ce changement. Sa main à lui effectuait de légers va-et-vient, s’égarant parfois un peu trop haut sur l’intérieur de la cuisse féminine qui se serrait contre sa jumelle par réflexe mais elle ne le chassa pas.  

 

- Alors ne t’arrête pas., avait-elle murmuré, glissant les doigts dans ses cheveux.  

- Tu ne comprends pas…, avait-il objecté, se souvenant de son innocence.  

 

Elle n’avait pas su d’où elle avait trouvé l’audace mais elle l’avait fait, elle avait entouré ses hanches de ses cuisses et noué les pieds sur ses reins. Elle s’était sentie rougir au frôlement qui avait suivi, un frôlement intime comme elle l’avait espéré mais jamais vécu.  

 

- Je comprends… et je n’ai pas envie d’attendre. Je ne veux pas que tu t’arrêtes., lui avait-elle assuré.  

 

A ce moment-là, elle n’avait aucune idée de ce qu’il avait en tête les concernant mais elle savait ce qu’elle voulait, lui, même si ce ne serait que pour quelques heures. C’était peut-être la folie des derniers jours, la peur de l’avoir perdu lorsqu’elle l’avait transformé en chat ou encore le fait d’avoir eu ces moments précieux lorsqu’il était sous une forme animale mais elle le voulait comme une femme peut vouloir un homme qu’elle aime et qui l’attire. Un court instant, il avait hésité mais elle avait levé le visage vers lui, effleuré ses lèvres d’un baiser aérien et il avait été perdu. Ils avaient passé un cap cette nuit-là entre tendresse, passion et respect.  

 

Sentant le bois de la baguette, il attrapa l’accessoire par qui le malheur était arrivé et le fit jouer entre ses doigts avant de le poser sur la cuisse de Kaori et le fit remonter jusqu’à son intimité. Elle planta ses ongles sur sa cuisse et les enfonça, lui faisant comprendre ce qu’il provoquait en elle.  

 

- Maintenant, c’est moi qui te mène à la baguette., murmura-t-il à son oreille d’un air narquois.  

 

Il fut surpris lorsqu’elle tourna le visage subitement et effleura ses lèvres des siennes et encore plus lorsque ses ongles griffèrent toute la longueur de sa cuisse jusqu’à son entrejambe.  

 

- Tout dépend de quelle baguette on parle…, fit-elle à son oreille.  

- Parce que celle-là semble vouloir m’obéir., ajouta-t-elle, moqueuse.  

 

Il prit une profonde inspiration pour calmer ses ardeurs qu’une nuit et une journée de corps-à -corps ne semblaient pas avoir éteintes. Il ne pouvait qu’approuver : sa « baguette magique » était en son pouvoir et ce, depuis bien plus longtemps même que ces quelques heures.  

 

Il ne répondit pas mais, du bout du doigt, tourna son attention vers le spectacle. Maho leur avait laissé le champ libre toute la journée, probablement mise au courant par les gémissements et cris qu’ils n’avaient pu toujours retenir et il estimait qu’ils lui devaient bien d’être attentifs à son art. Après tout, elle avait fait beaucoup pour leur faciliter les choses et les aider quand ils en avaient eu besoin.  

 

De toute manière, s’il ne le faisait pas, il lui sauterait dessus et il ne le voulait pas, d’une part parce qu’ils étaient entourés et qu’ils n’avaient pas encore discuté de ce qu’ils voulaient dire à leurs amis et, de deux, parce que leur relation était différente de tout ce qu’il avait connu. Y introduire des moments civilisés, de retenue était donc loin d’être illogique. Il avait envie de passer un bon moment avec elle, un moment qui n’impliquait pas de sexe, dont ils pourraient reparler à deux ou plus sans gêne..  

 

Le spectacle s’acheva et ce fut un triomphe pour la magicienne. Lui ayant proposé de passer la soirée avec eux, ils l’attendirent tous ensemble.  

 

- Ryô, un bonbon ou un sort ?, fit Reika, approchant le nettoyeur.  

- Hmmm… je vais prendre un sort. J’ai déjà eu des sucreries aujourd’hui., pipa-t-il, une lueur amusée dans le regard.  

- Zut… pesta-t-elle.  

- Tu as pu aller draguer en toute liberté ? Ma Kaori t’a laissé faire ? Tu aurais dû appeler Mickounet pour te tenir compagnie, ma Kaori honey., suggéra l’américain, approchant de la rouquine.  

- Je n’avais pas besoin de compagnie., répliqua-t-elle, réfrénant un énorme sourire de sortir et accompagner la couleur que prenaient ses pommettes.  

- Je n’attends la permission de personne, tu le sais bien., ajouta Ryô.  

- Oh vous êtes tous là !, s’exclama Maho, visiblement ravie.  

- Vous avez trouvé le courage de sortir de l’appartement ?, plaisanta-t-elle à l’adresse du nouveau couple, leur adressant un clin d’oeil complice.  

- Pourquoi ne l’auraient-il pas ?, interrogea Saeko.  

 

Le couple s’observa un instant inquiet avant de se détendre.  

 

- T’as vu ce costume de vampire. Cette cape qui cache mon corps d’athlète, ces dents qui effraient les jeunes femmes ou pire les font rire…, répliqua le nettoyeur d’un ton emphatique.  

- J’ai dû me battre pour qu’il vienne., ajouta Kaori, prenant un air exaspéré.  

- J’ai même dû menacer de le réduire en bouillie pour qu’il sorte enfin de l’appartement.  

- Tu aurais dû le menacer d’un sort, le transformer en cafard par exemple., plaisanta Mick.  

 

Ryô déglutit discrètement au souvenir des plus désagréable.  

 

- J’en ai bien assez des massues., grommela-t-il.  

- Ca t’a fait quoi d’être le garde du corps d’un chimpanzé ?, se moqua l’américain.  

- Lui au moins ne s’est pas retrouvé dans une bataille de cacahuètes., pipa Kaori, défendant son homme… quelque peu au détriment de la vérité.  

- Pourquoi ça ne m’étonne même pas ?, lâcha Kazue, lançant un regard consterné à son conjoint.  

- Après le coq qui nous a fait ch… suer pendant des heures et qui a disparu aussi vite qu’il est apparu…, ajouta-t-elle.  

- Comme l’étalon qu’on a aperçu en ville, tiens. Pas moyen de lui remettre la main dessus., intervint Saeko.  

- Et Kaori qui a gardé une huître… Oh, j’allais l’oublier celle-là…, se gaussa Mick, attirant les regards amusés et curieux du groupe sur la rouquine..  

- Il s’est passé quoi cette semaine ? L’arche de Noé s’est perdue ?, plaisanta Reika alors que Ryô chuchotait à l’oreille de sa partenaire :  

- Moi, je préférerais l’oublier.  

 

Elle lui lança un regard compatissant, se souvenant de ce mauvais moment de la semaine. Elle ne put néanmoins s’empêcher une petite pique sur un fait bien précis.  

 

- C’était bien la première fois que je te voyais faire le ménage et tu te débrouilles bien…, lui répondit-elle à voix basse.  

- Ne t’inquiète pas, je saurai te montrer à quel point je peux être méticuleux., lui promit-il au creux de l’oreille.  

- Je n’en doute pas., acquiesça-t-elle, des papillons au creux de l’estomac.  

- Eh bien nous, nous aurions certainement dû rester chez nous ce soir. Le café a été dévasté hier après-midi., pipa Miki, dépitée.  

 

Kaori se souvint de l’épisode du chat et elle aurait juré qu’il l’avait fait exprès. Ce n’était après tout pas la première fois que Ryô usait de ce stratagème pour embêter Umi. Elle se sentit alors responsable pour le désordre engendré.  

 

- Je viendrai t’aider demain pour faire du rangement., proposa-t-elle.  

 

Ryô se retint de grogner de dépit. Ce n’était pas la matinée qu’il avait en tête pour eux deux. Il hésitait entre discussion sérieuse et tête-à-tête langoureux… ou un mélange des deux mais certainement pas à voir Kaori partir pour faire du ménage chez leurs amis.  

 

- Non, ce n’est pas la peine., répondit Miki, jetant un regard vers lui.  

- J’espère que tu auras mieux à faire., ajouta-t-elle, adressant un clin d’oeil au nettoyeur.  

- Elle est sexy, non ?, lui demanda-t-elle.  

- Moi, je dirai ensorcelante…, pipa Maho, malicieuse.  

 

Le couple sourit légèrement avant de proposer qu’ils poursuivent le programme de la soirée.  

 

- Elle a quelque chose de changé ?, répondit Ryô, faisant une moue dubitative.  

 

Le regard qu’il posa sur sa partenaire lui ne l’était pas en tout cas. Il était appréciateur, chaud, plein de promesses et elle se sentit frissonner, désireuse que cette soirée se termine au plus vite pour des raisons bien différentes cette fois. Elle se souvenait des mots qu’il lui avait glissés à l’oreille avant qu’ils sortent de l’appartement, des mille et un supplices auxquels il comptait la soumettre et elle jurerait devant tout ce qui présenterait qu’elle était consentante. Et si elle passait outre la pudeur qui l’habitait encore, elle pouvait certainement lui proposer deux ou trois petites choses qui pourraient lui plaire. Elle sentit ses pommettes rougir et se retrouva enveloppée d’une cape noire, pressée contre un corps chaud et puissant dont l’odeur l’enivrait.  

 

- Un vampire se régalera d’une petite sorcière., fit-il, moqueur.  

 

Elle profita de sa cachette pour laisser ses mains glisser le long de son torse puis dans son dos, redescendant. Elle sentait ses muscles jouer sous ses doigts et, lorsqu’elle empauma ses fesses, elle réveilla quelque chose en lui même s’il n’esquissa aucun mouvement. Elle se sentait un peu sorcière.  

 

- Tu t’attaques à Kaori ?, s’étonna Mick.  

- Il faut croire qu’elle a réussi à m’ensorceler., plaisanta le nettoyeur.  

 

L’américain le regarda, les yeux plissés. Du lard ou du cochon ? Est-ce que Ryô se moquait de lui ou se passait-il vraiment quelque chose ?  

 

Sous la cape, la sorcière s’en donnait à cœur joie et elle n’avait pas menti sur son emprise sur une certaine baguette. D’un seul coup, Ryô la sortit de là, la retournant en tenant ses poignets. Penché contre son oreille, comme s’il allait planter ses crocs dans son cou, bien tenté il devait l’avouer, il lui dit :  

 

- Tu veux vraiment aller jusqu’au bout ? Cette fois, c’est moi qui vais faire un tour de magie si tu continues. Je pourrais même le faire là sans qu’ils s’aperçoivent de rien., la menaça-t-il.  

 

Il sentit les doigts de sa partenaire se crisper sous l’effet du désir et il résista à l’envie d’aller voir si le terrain était favorable.  

 

- Venez, on doit se dépêcher sinon on va rater la fin de la parade., cria Miki en voyant l’heure avancer.  

 

Tout le groupe prit le chemin du quartier de Shibuya et plus ils avançaient, plus les regards insistants se posaient sur une certaine jeune femme dont le partenaire, jusqu’alors indifférent, ou tout du moins le paraissait-il, fermait la distance déjà réduite qui les séparait.  

 

- Oh…, souffla Kaori, soudain surprise car on venait de lui mettre une main aux fesses.  

- Un souci ? On marche peut-être trop vite., s’inquiéta Kazue.  

- Non, non du tout. J’ai cru qu’on avait eu un geste déplacé à mon encontre., expliqua-t-elle.  

- C’est le cas ? Je lui fous une raclée sinon !, menaça Mick, fâché, lançant un regard à son partenaire lui reprochant de ne pas agir.  

- Non… ça ira, je te remercie., objecta-t-elle, glissant un regard faussement indigné à son partenaire dont le pouce allait et venait sur l’arrondi de son postérieur.  

- Tu ne vas pas t’énerver et me jeter un sort ?, l’interrogea Ryô à voix basse.  

- Je devrais ?, lui retourna-t-elle innocemment.  

- Je ne crois pas mais si l’envie te prend, j’ai bien aimé être un chat., lui fit-il savoir.  

- Surtout pour le « réveil »., ajouta-t-il d’une voix coquine.  

 

Elle rougit au souvenir, se souvint du malaise qui avait entouré ce moment, et ce n’était pourtant que la veille, et faillit se pincer pour être sûre qu’elle ne rêvait pas.  

 

- Si ce n’est que pour cela, plus besoin de sort. Je peux le refaire à la demande et peut-être même d’autres manières…, suggéra-t-elle d’une voix sensuelle.  

 

Surpris, Ryô s’étrangla et se mit à tousser. Aurait-il cru un jour assister à tel échange avec sa partenaire ? Il l’avait rêvé certes mais jamais il n’avait espéré que ça deviendrait réalité.  

 

- Ca a l’air de rouler pour vous deux., fit Maho, profitant qu’ils étaient un peu à l’écart du groupe pour leur parler.  

- Ca va. Ca va bien même., affirma Kaori avec un sourire heureux.  

- On n’a toujours pas résolu cette histoire de sort mais…, commença-t-elle.  

- Vous n’aurez peut-être rien à résoudre. Il était alimenté par ton énervement contre Ryô. Si les choses continuent ainsi, il n’aura qu’une chose à faire pour éviter de se retrouver de nouveau transformer en animal…, fit la magicienne.  

- Satisfaire ses moindres désirs, je suppose ?, s’amusa-t-il.  

- Moindres, je ne sais pas mais lui faire retrouver une certaine sérénité. C’est dans tes cordes, non ? Tout comme la distraire si besoin…, suggéra leur ex-cliente.  

- Ca devrait le faire., acquiesça-t-il.  

 

La responsabilité ne l’ennuyait même pas. Il savait que la fureur de Kaori était corrélée à sa propre volonté de lui échapper, de ne pas s’engager. La dernière partie de l’équation disparaissant, la première devait cesser également ou tout du moins fortement diminuer.  

 

- Après, il reste la possibilité que le pouvoir se transfère dans un autre contenant, humain, animal ou objet mais ça, je ne sais pas comment on pourra s’en rendre compte., leur dit Maho, désolée.  

- Je vais continuer à chercher des solutions mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire que je reste encore chez vous. Vous avez certainement plus envie de rester seuls., fit-elle, leur adressant un sourire de connivence.  

- Merci, Maho., acquiesça Kaori, légèrement rougissante.  

- C’est moi. Vous m’avez débarrassée de ce harceleur et en prime redonné encore plus envie de pratiquer mon art., les remercia-t-elle.  

- Je vous laisse. N’hésitez pas., les salua-t-elle.  

- Prête à partir ? J’ai très envie de rentrer…, murmura Ryô à son oreille.  

- Mais les autres ? La soirée ?, lui fit remarquer Kaori.  

 

Il jeta un coup d’oeil à leurs amis qui observaient attentivement la parade.  

 

- Je ne crois pas qu’ils ont besoin de nous. Moi, j’ai besoin de toi… de temps avec toi., lui opposa-t-il d’une voix douce.  

- Mais que va-t-on leur dire ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Suis le mouvement., lui ordonna-t-il avec un clin d’oeil.  

 

Elle fronça légèrement les sourcils alors qu’il regardait autour d’eux. Et soudain…  

 

- Oh les jolies démones mokkori ! Dans mes bras mes petites ! Je vais vous sucer le sang !, s’élança-t-il, prenant une tête de pervers.  

 

Les jeunes femmes se mirent à crier et à courir dans tous les sens et il les prit en chasse.  

 

- Ryô ! Reviens ici, espèce de sale pervers ! Tu vas me le payer !, hurla Kaori, le suivant.  

- Moi qui pensais qu’il se passerait enfin quelque chose…, soupira Miki.  

- Moi, je pensais qu’il se passait quelque chose., gronda Mick, fâché.  

- Franchement, vous pensiez vraiment qu’ils se mettraient ensemble ? C’est Halloween, pas Noël… le miracle viendra peut-être dans deux mois., répliqua Saeko d’un ton blasé.  

- Bon, si on se collait au plan suivant ?, suggéra Reika.  

- On en est au combien déjà ? Version 7.5, c’est cela ?  

- C’est déprimant…, soupira Kazue.  

- Vous sous-estimez tous le pouvoir d’Halloween…, pipa Maho, un sourire aux lèvres.  

- Bonne soirée à tous et merci de m’avoir accueillie parmi vous., dit-elle avant de devoir répondre aux questions.  

 

Loin de ces considérations, un couple arrêta sa course dans une ruelle, légèrement essoufflé. Se faisant face, ils se sourirent avant de s’approcher l’un de l’autre.  

 

- Une sucrerie ou un sort ?, fit la jolie sorcière.  

- Mon sort étant déjà scellé, je crois que je vais prendre la sucrerie… mais en privé., répondit le supplicié vampire.  

- Tu… Tu regrettes ?, s’inquiéta-t-elle, ces mots l’ayant interpelée.  

 

Une cape noire vola autour d’elle et entoura ses épaules. Elle se sentit toute petite ainsi protégée par son partenaire. Que c’était bon néanmoins.  

 

- Je ne regrette rien… et peut-être que d’ici quelques temps, je pourrai te dire avec des mots tout ce que mon corps t’a exprimé depuis cette nuit., lui confia-t-il.  

- Je n’en ai pas besoin. Ce que j’ai besoin de savoir, je le lis dans ton regard et ça me suffit., lui retourna-t-elle.  

 

Il s’arrêta et lui fit face avant de se pencher vers elle et l’embrasser.  

 

- Si on rentrait à la maison ma sorcière bien-aimée. Je te laisserai jouer avec ta baguette si tu veux ou simplement me transformer en ours pour te lover contre moi, au propre ou au figuré., suggéra-t-il.  

 

Il adora le regard pétillant qu’elle lui lança, se sentant pousser des ailes, au figuré bien entendu.  

 

- Et si on faisait les deux ? Je joue avec la baguette et tu me fais ton tour de magie et après, je serai heureuse de pouvoir en plus me serrer contre toi., lui offrit-elle.  

- J’ai de la chance ce soir… Je n’ai même pas à choisir…et en plus la sorcière est mokkori…, apprécia-t-il. 

 


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