Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 8 :: Chapitre 8

Pubblicato: 29-10-23 - Ultimo aggiornamento: 29-10-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Alors notre Ryô va-t-il être aussi sage qu'il l'a prétendu? Que va-t-il se passer aujourd'hui? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

8. L’ancêtre de l’homme  

 

- Tu vas arrêter de faire le singe !, hurla soudain Kaori.  

 

Un jour et demi… Trente-six heure de tranquillité, c’était ce qu’ils avaient eu. Un long laps de temps pendant lequel Ryô n’avait pas fait l’andouille, à peine sorti deux-trois blagues qui l’avaient même faite sourire et s’était montré sous un de ses meilleurs jours. Le rêve sur Terre, avait-elle même pensé. Mais comme toute bonne chose, ce moment avait eu une fin et un détour par le parc où le soleil et le redoux avaient ramené les jupettes et incité ces dames à faire tomber la veste ou le gilet avait eu raison de la retenue masculine.  

 

Cela faisait plus de deux heures maintenant qu’elle le regardait faire, gronder, régnait sur sa colère grandissante, aidée par Maho qui faisait tout pour détourner son attention des excentricités saebaesques mais elle était arrivée à bout de patience et de maîtrise d’elle. Elle venait de sauter sur Ryô pour l’empêcher d’attraper une nouvelle femme, se retrouvait avec sa veste, et son holster à en juger le poids, entre les mains et lui courait toujours vers sa cible lorsqu’elle cria. Un énorme coup de vent balaya l’endroit, faisant râler les passants et passantes gênés pas la poussière soulevée, puis soudain ce fut des cris d’effroi.  

 

Kaori leva les yeux et vit une énorme bête se dresser devant elle, un singe géant comme leur immeuble, de type gorille. Lui adressant un regard noir, il se pencha sur elle et poussa un hurlement bestial, dévoilant toute sa gorge jusqu’à sa trachée. Terrifiée, elle était incapable de bouger et ne fit rien lorsqu’il se releva en l’enveloppant de sa large main avant de partir en courant hors du parc. De sa position horizontale, elle ne voyait pas grand-chose sauf qu’il lui semblait se diriger vers le quartier des affaires, vers les immenses building de verre et d’acier… Pourquoi cela lui semblait-il familier quelque part ? Elle se mit à rire de nervosité. Ryô lui rejouait King-Kong et il allait monter en haut d’un gratte-ciel, des avions lui tireraient dessus et… Elle redoubla de rire, c’était plus fort qu’elle.  

 

- Kaori ! Kaori ! Il faut faire quelque chose !, entendit-elle soudain.  

 

Elle sortit de son rêve éveillé et fit face à Maho qui pointait du doigt. Finalement, si elle avait rêvé, c’était mieux ainsi. Ryô n’était pas en singe mais juste en train de l’imiter, se dit-elle, suivant l’index du regard. Elle déglutit.  

 

- Oh merde…, souffla-t-elle, voyant un animal de petite taille, accroupi sur le sol, sa fourrure noire pressée autour d’une jambe nue.  

 

La jeune demoiselle terrifiée hurlait à pleins poumons mais personne ne semblait prêt à intervenir, surpris par la présence du primate.  

 

- Saru (singe en japonais) ! Saru !, l’appela-t-elle.  

 

L’animal se tourna vers elle et ses babines se retroussèrent en un sourire moqueur avant d’éclater de rire… enfin lui semblait-il.  

 

- Saru ! Viens ici !, insista-t-elle, approchant doucement.  

- Il me faut quelque chose pour l’appâter…, murmura-t-elle.  

 

Elle regarda autour d’elle et vit un marchand ambulant. Elle se dépêcha de le rejoindre, gardant un œil sur Ryô, et l’embrassa presque de reconnaissance en voyant des bananes dans son étal. Elle les lui prit toutes et, les bras chargées, revint près du primate.  

 

- Saru, viens chercher une bonne banane., lui vendit-elle, tendant le fruit vers le singe.  

 

Il la regarda et lui tira la langue, faisant rire les enfants autour d’eux. Elle devrait être plus subtile.  

 

- Tiens, regarde, c’est bon., lui vendit-elle, envoyant le fruit près de lui.  

- Dis, tu sais quelle sorte de singe c’est ?, la questionna Maho.  

- J’y connais rien en singe mais, si je devais prédire, vu que c’est Ryô, un bonobo., suggéra Kaori.  

 

Au moment même où elle répondit, elle sentit le désespoir la prendre. Si tel était le cas, elle n’avait certainement pas fini de courir après lui…  

 

- Ce sont les singes avec le derrière rouge et qui n’arrêtent pas de…, fit la magicienne.  

- Oui., acquiesça la rouquine.  

- Alors ça va., l’informa Maho alors que Ryô se retournait pour repartir.  

- Saru ! Tiens une autre banane !, lui lança Kaori, légèrement rassérénée.  

 

Visiblement, Ryô appréciait le subterfuge à voir comme il se jeta sur le fruit. Par mesure de précaution, elle lui en lança un autre et, dès qu’il s’en saisit, elle jeta un collier avec une chaîne. Pris dans sa dégustation, d’autant que Maho continua à le distraire, Ryô ne le vit pas arriver. Bien entendu, dès qu’il sentit son cou enserré par le cuir, il se débattit mais il ne parvint à se défaire de son joug.  

 

- Tiens. Je ne te veux pas de mal., fit Kaori, se mettant accroupie à son niveau, une nouvelle banane à la main.  

 

Il la remercia de quelques onomatopées et grimaces avant de lui tourner le dos. Malgré la situation, Kaori ne put s’empêcher de rire légèrement. C’était tellement… lui.  

 

- Allez, viens. Ne fais pas ta mauvaise tête. Je suis sûre que tu seras heureux de retirer ce collier quand on sera à la maison., suggéra-t-elle, posant une main sur son pelage et le caressant.  

 

Elle le sentit se tendre sous sa paume mais il ne chercha pas à s’enfuir et elle put lui donner une deuxième caresse.  

 

- Allez, la banane de la paix ?, lui proposa-t-elle, lui tendant un nouveau fruit.  

 

Il l’ignora mais elle ne se laissa pas démonter.  

 

- Et si je te laisse monter sur mon dos ?, fit-elle.  

 

Ryô leva la tête et postillonna comme s’il refusait sa proposition avant de partir vers la sortie à quatre pattes. Maho et elle le suivirent quelques pas avant qu’il ne s’arrête et observe ses pattes avant. Alors qu’elles ne s’y attendaient pas, il se précipita vers elle et elle pensa qu’il allait la frapper pour la punir mais, en moins de deux secondes, il était dans son dos, accroché à ses épaules.  

 

- Ce n’est qu’un juste retour des choses…, murmura-t-elle, le rose aux joues, pensant à l’épisode de ses seize ans où il l’avait portée pour rentrer et cette autre fois avec le général dans le parc.  

 

Du rose, elle passa au rouge en posant les mains comme appui sous le postérieur de l’animal.  

 

- Ca fait trop bizarre de vous voir ainsi., pipa Maho, un sourcil levé.  

 

Le chimpanzé lui offrit un sourire révélant toutes ses dents et un léger cri joyeux.  

 

- Bizarre ? Avec tout ce qui se passe ?, répliqua Kaori, amusée.  

 

Elle frissonna en sentant des doigts se glisser dans ses cheveux puis les manipuler plu ou moins avec douceur.  

 

- Il vous épouille., murmura Maho, surprise par les actes simiesques.  

 

Kaori acquiesça et le laissa faire. Tant qu’il était ainsi, il était calme et docile. C’était aussi bien. Elles avaient presque fait la moitié du chemin lorsque le temps se couvrit soudainement et la pluie commença à tomber.  

 

- Mince, pas de chance., pesta la rouquine.  

- On va aller s’abriter au Cat’s en attendant que ça passe., proposa-t-elle, inquiète que Ryô ne prenne froid à cause de l’eau.  

 

Elles pressèrent le pas et arrivèrent en peu de temps au café où une sensation de chaleur bienvenue les accueillit.  

 

- J’espère…, murmura la rouquine, resserrant sa prise sur la laisse du singe.  

 

Elle s’attendait à voir Ryô sauter sur Miki mais il n’en fit rien. Il restait là à fourrager dans ses cheveux comme si c’était la chose la plus intéressante au monde.  

 

- Un singe ? Tu as troqué ton partenaire ?, se moqua la barmaid.  

- Remarque, il est peut-être moins primaire que Ryô., ajouta-t-elle, ironique.  

 

Elle fut surprise lorsqu’il lui tira la langue d’un air moqueur et fronça les sourcils, un peu vexée. Mais ça ne dura cependant pas parce qu’il lui fit une série de grimaces qui ne la laissa pas de marbre.  

 

- Saru, assis ?, proposa Kaori, tapotant le siège à côté d’elle.  

 

Elle fut étonnée de le voir obéir mais sourit amusée lorsqu’il plongea la main dans le sac où restaient des bananes.  

 

- Comment se fait-il que tu te balades avec un singe, Kaori ?, l’interrogea Miki, curieuse.  

- Je tente de faire un nouveau numéro avec un singe !, intervint Maho.  

 

Elle culpabilisait toujours autant de la situation dans laquelle elle avait plongé le couple de nettoyeurs et, si elle pouvait les aider d’une manière ou d’une autre, elle ne s’en priverait pas. Or, un singe dans son numéro, c’était moins étrange que de voir une jeune femme normale en promener un.  

 

- Oh… Ca doit être intéressant., pipa la barmaid.  

- Ca marche bien ? Il fait ce qu’on lui demande ?, la questionna-t-elle.  

- Non. Il s’est pris d’affection pour Kaori et n’écoute rien., déplora la magicienne, faussement dépitée.  

 

En réaction, le singe sourit de toutes ses dents et émit un rire strident. Le rire s’amplifia lorsque la porte de la réserve s’ouvrit et qu’Umibozu apparut. Il s’arrêta instantanément sur le seuil, sentant la présence animale, puis reprit son chemin comme si de rien n’était. Sans un mot, il sortit un sachet de cacahuètes non écossées et en versa sur le bar.  

 

- Nounours ?, s’étonna sa femme.  

- Je veux qu’il se tienne tranquille. Alors qu’il mange., fit-il simplement.  

 

Et en effet Miki put voir à quel point la chose semblait plaire au primate. Elle en profita donc pour servir un café aux deux jeunes femmes et papoter tranquillement. Soudain, la porte du café s’ouvrit et une présence familière se fit sentir.  

 

- Ma Kaori chér….iiiiiiieeeeee., fit Mick, glissant sur une peau de banane et s’étalant de tout son long sur le dos en caleçon.  

- Ca fait mal…, grommela-t-il, se relevant en se frottant les reins.  

- C’est toi qui laisses traîner tes déchets ? Vilain singe !, reprocha-t-il à Ryô.  

 

Ce dernier lui fit un grand sourire.  

 

- Efface-moi ce sourire idiot de tes lèvres ! C’est vilain de briser les élans d’un homme !, insista l’américain.  

 

Voyant qu’il n’obtiendrait pas de réponse à la hauteur de ses attentes, il se rhabilla et approcha du bar pour discuter.  

 

- Elle est à qui la bestiole ?, demanda-t-il.  

- Un nouveau client ?, se moqua-t-il.  

- Il est à la hauteur de ton partenaire au moins, peut-être un peu plus affectueux…, ironisa-t-il, jetant une cacahuète à l’animal.  

 

Celui-ci l’attrapa avec dextérité avant de la manger mais, alors que Maho lui répondait, il renvoya une cacahuète dans la tête de l’américain qui ne s’y attendait pas. Surpris, Mick se tourna d’un bond vers le primate qui lui en lança une deuxième. Au grand désarroi du reste du groupe, l’homme ne réprimanda pas l’animal mais l’imita, lui lançant à son tour les arachides. Ce fut bientôt une franche bataille qui laissa des traces partout dans le café et toucha toutes les personnes présentes.  

 

- Ca suffit !, se fâcha Kaori, aussi agacée par l’homme que l’animal.  

 

Maho crut un moment qu’elle allait déclencher un autre sort mais rien ne se passa.  

 

- On rentre. Saru, sur mon dos !, ordonna-t-elle.  

 

Le singe ne se fit pas prier et grimpa, s’agrippant aux épaules de la jeune femme. Voyant que la pluie continuait à tomber averse, elle passa la veste bleue qu’elle avait toujours avec elle au dessus de sa tête les protégeant tous les deux.  

 

- Tu as la veste de Ryô ?, remarqua alors Miki.  

- Et son arme ?, ajouta Mick.  

- Oui… Je… J’ai voulu l’attraper et il… s’est enfui, me laissant juste ça., bredouilla Kaori.  

- On doit y aller. Maho doit encore répéter., interrompit-elle la prochaine salve de questions.  

 

Elle attrapa la magicienne par la main et l’emmena sans attendre. La route sous la pluie se fit rapidement et sans échanger un mot et ce fut avec soulagement qu’elles arrivèrent dans l’appartement.  

 

- Je te détache mais tu ne sors pas de l’appartement !, prévint-elle Ryô.  

 

En guise d’encouragement, elle lui laissa le sachet avec les dernières, mais encore nombreuses, bananes et il se précipita dans un coin avec son butin.  

 

- Que vas-tu faire ?, demanda Maho à Kaori.  

- Attendre. Ca finira par passer., suggéra cette dernière.  

- C’est une solution… Espérons que ça ne dure pas trop longtemps., soupira la magicienne.  

 

La rouquine ne dit rien mais en espérait de même. Cette situation devenait pesante, vraiment pesante et elle n’avait aucune idée si une fin était possible. Le singe étant calme pour le moment, elle décida d’aller préparer à manger pendant que Maho surveillait le primate. Dès qu’elle eut fini, elle prit sa place et la magicienne disparut dans sa chambre, certainement pour répéter son numéro, en peaufiner les liaisons entre deux numéros.  

 

Kaori réfléchissait lorsque le singe grimpa sur le canapé à ses côtés. Il s’assit et l’observa, penchant sa tête d’un côté puis de l’autre.  

 

- Tu te demandes ce que j’attends pour te redonner forme humaine ?, l’interrogea-t-elle.  

- Je voudrais maîtriser mais je n’y arrive toujours pas., s’excusa-t-elle.  

 

Elle faillit bondir lorsqu’elle le sentit se glisser sur ses genoux puis poser la tête sur sa poitrine comme s’il lui faisait un câlin. Elle resta interdite un moment, tellement la chose était inhabituelle, puis elle referma les bras sur lui, touchée. Il ne resta cependant là qu’une poignée de secondes avant de grimper sur le dossier derrière et recommencer à toucher et fouiller ses cheveux. Ayant un meilleur accès, il effectuait un travail beaucoup plus poussé, ce qui la fit rire.  

 

- Arrête, tu me chatouilles…, rit-elle, essayant d’y échapper.  

 

Il la retenait fermement par les cheveux cependant et la poussait à revenir vers lui lorsque l’éloignement lui causait de la douleur.  

 

- Pourquoi faut-il que tu sois un singe pour enfin m’empêcher de m’éloigner ?, murmura-t-elle, un pincement au cœur.  

 

Elle sentit soudain deux choses humides se poser sur sa joue. Elle tourna la tête et se retrouva avec les lèvres du singe sur les siennes. Elle sentit ses yeux s’arrondir de stupeur, ses joues s’enflammer puis tout de suite la sensation de l’air sur son visage alors qu’un vent violent se levait et l’entourait. Ce fut le chaos le plus total pendant les secondes qui suivirent. Un poids s’abattit sur elle, elle tomba sur le canapé, prisonnière d’un corps allongé sur le sien, deux lèvres toujours scellées aux siennes.  

 

Lorsque les choses se calmèrent, Ryô et elle s’observaient les yeux dans les yeux, toujours bouche contre bouche et son corps nu contre le sien. Ils étaient figées et le restèrent pendant une bonne minute avant de s’écarter brutalement l’un de l’autre.  

 

- Je…, commença le nettoyeur.  

 

Il contempla sa partenaire aux joues cramoisies puis son regard descendit sur son corps qui réagissait à la proximité féminine et il tourna les talons et monta les escaliers pour rejoindre sa chambre où il pourrait se vêtir et retrouver sa carapace. Face à son miroir, il toucha brièvement se lèvres, sentant encore la chaleur de celles de sa partenaire. Bon sang, il sentait même encore tout son corps pressé contre le sien. Il se secoua, il devait oublier tout cela.  

 

Il s’habilla et redescendit. Le dîner étant prêt, ils dînèrent, Maho s’amusant à raconter tout ce qu’il avait fait en tant que primate, des bananes à la bataille de cacahuètes. Les deux partenaires ne participèrent qu’au strict minimum à la conversation.  

 

- Les bananes, c’est fini pour moi en tous cas. Je comprends mieux pourquoi…, pipa Ryô, se levant de table.  

- Tu sors ?, lui demanda Kaori dans la voix avec une pointe de déception qu’elle ne put cacher.  

- Oui. Ne m’attendez pas, je vais rentrer tard. Avec toutes ces conneries, je n’ai pas pu tâter le terrain sérieusement depuis plusieurs jours. Je dois me remettre au goût du jour., lui répondit-il, faisant comme s’il n’avait rien entendu.  

 

Il prit sa veste, son holster et sortit de là.  

 

- Il n’avait pas l’air très heureux. Pourtant, c’était plutôt drôle, non ? Surtout la partie avec l’épouillage…, fit Maho, surprise.  

- Ryô… Ryô n’a pas ce sens de l’humour., fit Kaori, tentant d’adoucir la situation.  

- Il devrait. Peut-être qu’il exprime dans son côté animal quelque chose qu’il refoule dans son côté humain., pipa la magicienne.  

- Peut-être… Toujours est-il qu’il est des sujets sur lesquels il ne plaisante pas. Il a fait sa part du job. Il faut que nous trouvions une solution pour ce problème de sorcellerie., soupira la rouquine. 

 


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