Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressi ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 26-10-23 - Ultimo aggiornamento: 26-10-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Ryô en huître est sorti de son animalisation mais que va-t-il se passer maintenant? Les prochains jours seront très occupés. Je vais essayer de publier au moins demain et dimanche. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

6. De l’ouverture d’esprit…  

 

Sortir ou ne pas sortir de la chambre ?, se demanda-t-elle. Elle hésita longuement mais n’eut pas à trouver de réponse puisque la porte de sa chambre vola ouverte sous la poussée virile de Ryô en même temps que la lumière fut sauvagement ouverte. Enfin… virile, c’était vite dit, se rendit-elle compte, après avoir passé le moment d’éblouissement.  

 

- Qu’est-ce que tu m’as fait ?, lui demanda son partenaire, visiblement excédé.  

 

Incapable de répondre, elle continua à l’observer alors qu’il exhibait sa nudité devant elle comme à son habitude sauf que l’image était loin d’être habituelle.  

 

- Eh bien… pour une fois, tu auras vraiment l’utilité de mes sous-vêtements., fut tout ce qu’elle trouva à dire.  

 

Elle ne savait pas d’où elle tirait ce calme olympien alors qu’elle se levait et se dirigeait vers son armoire. Encore moins lorsqu’elle ouvrit son tiroir le plus intime et choisit un soutien qu’elle tendit à l’intrus puis une culotte.  

 

- Je refuse de mettre ça !, hurla-t-il, les lui jetant à la figure.  

- Inverse le sort tout de suite ! Il est hors de question que je sorte ainsi dans la rue !  

- Reste à l’appartement alors. On ne bougera pas., accepta-t-elle, lui redonnant les sous-vêtements.  

- J’en veux pas ! Inverse le sort !, lui ordonna-t-il, fâché.  

- Je… Je ne sais pas comment faire., lui avoua-t-elle.  

- Kaori, je refuse de rester ainsi. Je suis un homme !, cria-t-il, sa voix partant dans les aigus.  

- Bah, pour le moment, non, tu es… tu es… bah une femme., constata-t-elle.  

 

Elle ne pouvait dire le contraire : une excroissance perdue pour deux gagnées. Ryô avait deux seins et plus de sexe pendouillant entre les jambes. Elles étaient égales… Même sa voix commençait à changer…  

 

- JE NE SUIS PAS UNE FEMME !, hurla-t-il.  

- Des seins, une vulve et pas de pénis… tu es une femme, Ryô., insista-t-elle.  

- Arrête de dire ça… Tu imagines ce que ça me fait ?, se calma-t-il, visiblement troublé.  

- J’imagine. Ce n’est pas comme si tu me traitais d’homme à longueur de temps., lui rappela-t-elle, lui lançant un regard peiné.  

 

Leurs regards se connectèrent et se soutinrent un moment. Le message était passé et compris, apparemment.  

 

- S’il te plaît, concentre-toi. Essaie de trouver un moyen de me faire retrouver mon mok… ma normalité., plaida-t-il très sérieusement.  

 

Soudain, ils entendirent la porte du bas être ouverte brutalement et reconnurent la présence qui arriva.  

 

- Bon sang, pas ça…, pesta Ryô, très mal à l’aise.  

- Enfile ça !, lui dit Kaori, lui redonnant les sous-vêtements puis des vêtements très larges, espérant qu’ils lui iraient.  

 

Elle put voir que sa vitesse d’habillage pouvait battre celle de déshabillage, ce qui était déjà une prouesse en soi.  

 

- Tout va bien ? J’ai entendu un én… orme cri., fit Mick, essoufflé.  

- Qu’est-ce que tu fous habillé en femme ? Tu dois partir en enquête ? Il est un peu tard, non ?, intervint l’américain.  

- Il rentre… Il… elle… il était parti toute la soirée et elle… il vient de rentrer., argumenta Kaori précipitamment.  

- Tu es fatiguée, ma Kaori. Tu t’embrouilles sur le genre de ton partenaire ? Je dois te montrer à quoi ressemble un homme ?, susurra l’américain approchant d’elle.  

 

Une main se posa sur son épaule et l’empêcha d’aller plus loin. Il se retrouva propulsé hors de la chambre de la rouquine, Ryô le suivant et bloquant l’entrée de la pièce.  

 

- Si elle est fatiguée, laisse-la dormir., lui asséna-t-il, sa voix changeant de tessiture.  

 

Il grimaça intérieurement mais n’en montra rien à part le regard noir qu’il lança à son ami qui prenait un air moqueur.  

 

- Tout va bien, Ryô. Tu prends ton rôle très à cœur si tu changes de voix même quand on est entre nous., le taquina Mick.  

- Il a attrapé froid. C’est pour cela qu’il était venu me voir. Pour que je lui donne un médicament…, justifia Kaori.  

- Bon, si tout va bien, je vous laisse., fit l’américain, leur lançant un regard amusé.  

 

Il s’éloigna avant de revenir et de lancer un regard sexy au nettoyeur.  

 

- Tu sais que tu es drôlement sexy cette fois. J’ai envie de toucher…, fit-il, approchant les mains de la poitrine de Ryô, ses doigts frétillant.  

 

Kaori n’hésita pas et dégaina une massue, l’envoyant valser par la fenêtre située au fond du couloir.  

 

- Et pourquoi lui il a la massue et ne se retrouve pas transformée en huître ?, se fâcha Ryô, laissant sa partenaire pantoise.  

- Je… Je ne sais pas. Ca sort tout seul., admit-elle.  

- Avant aussi, la massue sortait toute seule pour moi., lui reprocha-t-il.  

- Oui, ben là, je voulais juste t’épargner une situation embarrassante., se fâcha-t-elle.  

- C’est quoi tout ce boucan ?, entendirent-ils soudain une voix ensommeillée demandée.  

 

Maho était à la porte de sa chambre en pyjama et Ryô commença à courir vers elle avant de s’arrêter brutalement.  

 

- C’est pas juuuuussssssttttteee !, se mit-il à pleurnicher.  

- Ryô ? Que se passe-t-il ?, s’inquiéta Maho.  

- Il se passe qu’il ne peut pas bander pour toi alors il est frustré., expliqua Kaori, aidant son partenaire à se relever.  

- Pourquoi ? Il a croisé Kazue ? Elle l’a piqué ?, demanda la magicienne visiblement encore très fatiguée.  

- J’aurais préféré…, chouina le nettoyeur, agitant sa main pour chasser la chaleur qui gagnait son visage.  

- Oh… Si c’est tout, je vais me coucher., fit-elle.  

 

Les deux partenaires se regardèrent surpris et haussèrent les épaules.  

 

- Tu veux un verre de whisky ?, lui proposa Kaori, histoire de l’apaiser un peu.  

- Un verre de whisky ?, répéta Ryô, soupirant.  

- La bouteille si tu veux…, concéda-t-elle, pouvant comprendre le choc qu’il vivait.  

- En fait… J’aurais plus envie d’un thé…, admit-il.  

- Un thé ?, répéta-t-elle, dubitative.  

- Oui, s’il te plaît, un thé., acquiesça-t-il, prenant un mouchoir et se tapotant les yeux.  

- Ok… Je vais te chercher ça. Tu devrais peut-être aller te mettre au lit., lui conseilla-t-elle.  

- C’est gentil., apprécia-t-il, s’éloignant.  

 

Kaori prit elle la direction de l’escalier pour se rendre en cuisine mais, soudain, la porte de Maho s’ouvrit de nouveau brusquement.  

 

- Attends ! Ryô n’est plus une huître ?, demanda-t-elle, les yeux grands ouverts.  

- Oui. Il est sorti de sa condition… animale., répliqua prudemment la rouquine.  

- Ah super… On peut dormir alors., conclut la magicienne, retrouvant un air fatigué.  

 

Elle disparut comme elle était apparue et Kaori se retrouva de nouveau seule. Elle se dépêcha d’aller préparer un thé pour Ryô. Mitigée, elle attendit que la bouilloire se mette à siffler et progressivement, elle se mit à rire autant de nervosité que d’hilarité. Ryô était une femme. Serait-il capable de se draguer lui-même ? Privé de mokkori, elle ne se demandait pas s’il serait capable de bander pour lui-même mais les idées fleurissaient et la faisaient rire.  

 

Au bout d’un moment, elle se calma quand même et retrouva le sérieux de la situation. Elle n’avait jamais imaginé une conséquence pareille. Est-ce que ce ne serait qu’un effet temporaire qui disparaîtrait comme il était redevenu homme… femme, se corrigea-t-elle, ou cela pouvait-il s’avérer permanent ? Elle ne l’espérait pas mais, pour l’heure, elle n’avait vraiment aucune idée de ce qu’elle pouvait faire.  

 

Elle prit une tasse, versa l’eau chaude dedans, faisant tremper le sachet, et ajouta quelques sucreries dans la soucoupe, avant de monter. Elle faillit tomber à la renverse en voyant Ryô assis dans son lit, des oreillers tassés dans son dos mais surtout portant SON pyjama jaune, celui qu’elle chérissait tant. Comment avait-il réussi à rentrer dedans d’ailleurs ? Il ne lui semblait pas si large que cela sur elle.  

 

- Je te l’ai emprunté. J’espère que ça ne te dérange pas., pipa le nettoyeur.  

- Je… Non non., fit-elle, lui tendant la tasse.  

- Merci. Oh et tu as mis des petits gâteaux. C’est mignon…, minauda-t-il.  

- Je me suis dit que ça te ferait du bien., expliqua-t-elle.  

- Kaori…, l’interpela-t-il avec douceur.  

- Oui, Ryô ?  

 

Elle l’observa attentivement prendre une gorgée de thé et grignoter un biscuit, attendant qu’il lui dise ce qu’il avait en tête.  

 

- Je déteste être une femme., lâcha-t-il.  

- Mon… enfin tu vois quoi…, dit-il, se raclant la gorge.  

- me manque… Je me sens faible., lui avoua-t-il.  

- Je me doute mais tu ne l’es pas. Sois patient. Ca reviendra., lui affirma-t-elle, pleine d’assurance.  

- Tu devrais dormir maintenant. Si ça se trouve, tu te réveillera… normal demain matin., suggéra-t-elle.  

- D’accord., acquiesça-t-il, se glissant dans le fond du lit et remontant la couette jusqu’à son menton.  

- Dors bien, Ryô., lui souhaita-t-elle.  

- Toi aussi, Kaori., répondit-il.  

 

Elle referma la porte derrière elle et alla se coucher à son tour, tombant sans attendre. Ses rêves furent peuplés d’images étranges de Ryô se faisant courser par Mick, se faisant les ongles ou une mise en pli, s’épilant…  

 

- Kaori !  

 

De nouveau, les murs tremblèrent et la colère de son partenaire semblait irradier jusqu’à elle. De nouveau, sa porte vola ouverte mais cette fois-ci, elle ne fut pas éblouie par la lumière, le soleil inondant sa chambre.  

 

- Je veux redevenir un homme ! Maintenant !, lui fit-il savoir, une veine pulsant à son front.  

 

Elle se demanda ce qui pouvait causer une telle colère et comprit en voyant l’entrejambe de son pyjama jaune.  

 

- Non, ne le dis pas !, lui enjoignit-il, s’attendant à de vilaines moqueries.  

 

C’était quelque chose qui n’aurait jamais dû lui arriver, jamais mais alors jamais de la vie ! Après tout ce qu’il lui avait balancé comme horreurs depuis qu’ils vivaient ensemble, elle avait là le parfait bâton pour le battre.  

 

- Tu n’as pas mal dans le bas-ventre ?, lui demanda-t-elle au contraire avec prévenance.  

- Qu… Quoi ?, bafouilla-t-il, surpris.  

- Moi, quand j’ai mes règles, j’ai parfois mal dans le bas-ventre, comme des crampes., lui expliqua-t-elle, les joues roses.  

 

Avait-elle imaginé un jour parler menstruations avec Ryô ? Non, pas vraiment.  

 

- Non mais il faut que ça cesse, Kaori., se plaignit-il.  

- Je vais faire ce que je peux. En attendant, je vais te donner une serviette hygiénique. On va éviter le tampon… Si tu te transformais…, justifia-t-elle.  

 

Elle vit son partenaire déglutir, imaginant certainement la chose coincée dans son mokkori… Elle grimaça : ça serait certainement douloureux… Il la suivit jusqu’à la salle de bains où elle lui donna le nécessaire avant de le laisser et d’aller préparer le petit-déjeuner.  

 

Soudain, Maho arriva, blanche comme un linge, et prit place à table, attrapant une tasse de café et l’avalant d’un trait.  

 

- Tout va bien ?, lui demanda Kaori, inquiète de sa lividité.  

- Je… J’ai… vu Ryô dans la douche… enfin… je crois…, bafouilla la magicienne, le regard dans le vide.  

- Il avait des… et…, souffla-t-elle.  

- Que s’est-il passé ?, lui demanda-t-elle, dans l’incompréhension complète.  

- Ryô est sorti de sa transformation en huître en tant que femme., expliqua Kaori.  

- Je reviens., fit-elle.  

 

Elle alla dans le bureau, trouva un livre sur les animaux de mer et chercha l’« huître ». Ses yeux s’arrondirent en voyant toutes les caractéristiques de l’animal et elle referma le livre, songeuse, retournant en cuisine. Elle y retrouva Ryô assis, mangeant de manière très délicate, sous le regard ahuri de Maho.  

 

- J’ai une explication sur la situation., leur apprit-elle.  

- Les huîtres peuvent changer de sexe en fonction de la température de l’eau apparemment. Elles sont hermaphrodites.  

- Tu ne veux quand même pas dire que je pourrais être enceinte ?!, s’inquiéta Ryô, lâchant ses couverts et se couvrant la bouche des deux mains, horrifié.  

- Tu as tes règles, tu ne peux pas être enceinte., lui fit-elle remarquer, levant les yeux au ciel.  

- Ouf… Je suis soulagé. Il ne manquerait plus que ça…, souffla le nettoyeur.  

- Ryô… Ca fait quoi d’être une femme ?, l’interrogea Maho, curieuse.  

 

Le regard noir qu’il lui lança lui fit comprendre que la question n’aurait pas de réponse.  

 

- Je… Je vais aller m’entraîner dans ma chambre. Je suppose qu’on ne sortira pas aujourd’hui… à moins que tu souhaites être mon assistante pour la journée ?, se moqua Maho.  

 

Le regard se fit encore plus noir et la magicienne s’enfuit en courant.  

 

- Allez Kaori, il faut que tu trouves quelque chose ! Tente tous les sorts que tu voudras. Retransforme-moi en cafard si tu veux mais essaie !, la suppliait-il régulièrement.  

- Bon sang, je préférerais avoir eu affaire à ta massue…, soupira-t-il régulièrement.  

- Ce qu’il ne faut pas entendre en plus de voir…, lâchait-elle en réponse.  

- Tu devrais trouver à t’occuper. J’ai besoin de réfléchir en paix un moment., finit-elle par dire en fin de matinée.  

- Bon d’accord., soupira-t-il.  

 

Elle fut désolée de le voir partir ainsi dépité, les épaules basses. Il devait se sentir bien désarmé dans un corps qui n’était pas vraiment le sien. La désolation ne dura cependant pas. Elle se retrouva les quatre fers en l’air, entourée d’une nuée de libellules, lorsqu’il revint habillé d’un petit tablier et de l’aspirateur. Si jamais elle avait encore des doutes, il commença à faire le ménage de manière très appliquée, soulevant même le tapis, les coussins du divan. Il remit les revues érotiques en place du bout des doigts. Quand il eut fini, il alla faire la cuisine, leur préparant un festin.  

 

- C’était un régal. Alors tu trouves une solution ?, demanda Maho à Kaori après le repas.  

- Ryô cuisine peu mais bien. Il peut être surprenant parfois., admit cette dernière, griffonnant des notes sur un papier.  

- En tous cas, ça se voit qu’il a l’habitude de faire les carreaux…, fit la magicienne impressionnée.  

- C’est la première fois., répliqua Kaori en fronçant les sourcils.  

 

Plus elle le voyait faire, plus ça l’agaçait. Dire que pendant des années, il n’avait jamais levé le petit doigt…  

 

- Alors tu as trouvé ?, lui demanda son partenaire.  

- Non…, fit-elle, regardant avec des yeux ronds la tasse de chocolat chaud qu’il posa devant elle.  

- Je… Je me suis dit que ça te ferait du bien., s’expliqua-t-il.  

- Merci., apprécia-t-elle.  

- J’ai déjà une idée. Il faudra que je te retransforme mais cette fois-ci, il faut que je pense à un animal qui ne peut être que du genre masculin., commença-t-elle.  

- Pense à un truc sympa. Je veux sortir de cette peau., gronda-t-il avant de retrouver le sourire.  

- Encore un peu de chocolat ?, lui demanda-t-il.  

- Non, non merci., refusa-t-elle.  

 

Ryô repartit en cuisine, laissant les deux femmes seules.  

 

- Comment tu comptes faire ? Tu sais déjà ce que tu dois imaginer comme animal mais tu ne maîtrises pas les sorts., lui rappela Maho.  

- Ca… je n’en sais rien., soupira la rouquine.  

- Oh au fait, j’ai réparé la baguette., leur apprit Ryô, ramenant l’objet proprement réparé.  

- C’est… bien. Mais ça n’arrangera pas tes problèmes, Ryô. Le pouvoir est en Kaori et je ne pense pas que tu comptes la casser pour l’en faire sortir., fit la magicienne.  

- Je suppose que par la casser…, commença le nettoyeur.  

- Mourir, la tuer., lui dit-elle.  

- Non, alors non, je ne compte pas la casser., dit-il avec une certaine tendresse.  

 

Kaori se sentit rougir et baissa les yeux, gênée mais aussi touchée par ses mots.  

 

- Je vais tenter de trouver la solution., lui promit cette dernière.  

- Vous allez déjà devoir arrêter les politesses. Tu as déclenché tous tes sorts en étant en colère., lui rappela la magicienne.  

- C’est vrai. Allez Ryô, vas-y., lui lança Kaori.  

- Vas-y quoi ?, lui retourna-t-il, incrédule.  

- Balance-moi des saloperies, des méchancetés, tout ce que tu voudras pour m’énerver., lui expliqua-t-elle, agacée.  

 

D’habitude, elle n’avait pas à demander et elle s’en prenait plein la tête et, maintenant qu’il ne semblait pas vouloir, elle allait devoir lui demander… C’était vraiment le monde à l’envers…  

 

- Mais je n’ai pas envie !, s’écria-t-il de manière empruntée.  

- Ryô, il le faut ! Tu dois trouver cette force en toi !, lui dit-elle.  

- Bon d’accord., capitula-t-il.  

- Ton pull… la couleur ne te va pas du tout., lui apprit-il.  

- Peut mieux faire., lâcha Kaori qui sentait que l’après-midi serait très long.  

- Tu as une sale tête., ajouta-t-il.  

 

Kaori soupira et lui fit signe de la main de continuer. Maho assista aux lancers de remarques désobligeantes de Ryô et ne put qu’admirer la patience de la rouquine.  

 

- Tu as vraiment l’habitude d’être ainsi traitée ?, finit-elle par lui demander alors que le nettoyeur était parti se soulager.  

- Ca ? Ce n’est rien de plus qu’une discussion normale., expliqua Kaori.  

- Il faudrait qu’il mette le pied sur l’accélérateur s’il veut m’énerver.  

 

Un énorme cri de douleur retentit dans la pièce et le nettoyeur redescendit quatre à quatre les escaliers, simplement vêtu du soutien-gorge comme haut.  

 

- Je veux redevenir un homme !, lui cria-t-il, son bras droit levé.  

 

Maho profita de son inattention pour attraper la bande de cire qui restait pendue aux derniers poils encore en place et l’arracha d’un coup sec.  

 

- Putain de bordel de merde ! Ca fait mal !, cracha-t-il, lui lançant un regard noir.  

- Bienvenue dans notre monde., fit Maho simplement.  

- Mais quelle idée de vouloir t’épiler les aisselles à la cire., soupira Kaori, la tête dans la main.  

- C’est de ta faute tout ça ! Si tu ne m’avais pas transformé en huître, je ne serais pas ici en femme à trouver horrible tous ces poils sur mon corps., lui reprocha-t-il.  

- Oh oui, c’est vrai. Si elle n’avait pas fait cela, tu serais encore un homme en train de draguer dans l’un des tes cabarets., lança Maho.  

- C’est vrai ! Tu as fait tout cela pour m’empêcher de sortir ! Tu es encore une fois jalouse de toutes les autres ! Mais qu’est-ce que j’y peux moi si tu n’es pas une femme !, ajouta-t-il, se laissant emporter.  

- Une femme qui te fait bander en plus !, renchérit la magicienne.  

 

Elle avait mal au cœur pour sa garde du corps mais elle voyait que l’effet prenait et que Kaori serrait et desserrait les poings, la colère montant.  

 

- Ouais, c’est ça ! Qu’est-ce que j’y peux si tu n’es pas une femme qui me fait bander !, répéta Ryô, pointant du doigt vers sa partenaire.  

- Eh bien heureusement que tu ne peux pas bander ! Ca sera moins frustrant !, cria Kaori.  

- Vas-y, Kaori. Il te traite mal après tout. Tu as le droit de lui en vouloir et de te mettre en colère contre lui., fit la magicienne.  

 

Elle avait contribué à cette situation ubuesque et compté bien les aider à en sortir.  

 

- Moi au moins je donne du plaisir à quelqu’un !, répliqua le nettoyeur.  

- Eh bien tu n’auras qu’à voir si tu pourras te donner du plaisir à toi tout seul comme une femme ! Tu sauras enfin l’effet que tu fais à tes conquêtes., se fâcha Kaori.  

- Oh… mais c’est que c’est une bonne idée., fit-il, regardant ses mains.  

- Je vais pouvoir vérifier si ma technique est la meilleur pour donner du plaisir aux femmes sans devoir draguer !, se targua-t-il, le regard virant au pervers.  

 

Kaori le regarda les yeux étrécis et pointa du doigt vers lui en hurlant :  

 

- C’est ça, va dans ta chambre faire le…  

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de