Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 21-10-23

Ultimo aggiornamento: 01-11-23

 

Commenti: 10 reviews

» Ecrire une review

 

HumourRomance

 

Riassunto: Kaori se retrouve avec un objet entre les mains qui va soulager grandement ses articulations.

 

Disclaimer: Les personnages de "A la baguette" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I activated my account, but I still don't have access to the NC-17 section.

 

Account activation and access to the NC-17 are not linked. You can have an activated account, but to have access, you have to make another request.

 

 

   Fanfiction :: A la baguette

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 25-10-23 - Ultimo aggiornamento: 25-10-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite. Je suis ravie que cette fic vous plaise et fasse passer un bon moment. Alors continuons et voyons quelle nouvelle épreuve attend (peut-être) notre étalon préféré... Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

5. Le silence est d’or et la parole…  

 

Après une bonne nuit de sommeil, Ryô rejoignit les filles à la cuisine pour le petit-déjeuner, s’étirant de tout son long.  

 

- J’ai faim !, annonça-t-il, attrapant une tasse dans l’armoire.  

- On t’a préparé des flocons d’avoine., lui apprit Kaori d’un ton très sérieux.  

 

Il se retourna et lui lança un regard noir, encore plus noir lorsque les deux femmes se mirent à rire à ses dépens. Sans un mot de plus, sa partenaire lui indiqua sa place et tous les mets tout à fait normaux qui l’attendaient. Il s’attabla et s’empiffra à une telle vitesse qu’il eut fini bien avant ces demoiselles.  

 

- Toujours aussi dégoûtant mais on fait avec., pipa-t-il.  

- J’en connais un qui veut absolument retrouver son côté animal…, murmura Maho, observant Kaori et attendant le sort qu’elle lui jetterait.  

- J’ai l’habitude mais c’est vrai qu’en tant que cafard, il apprécierait peut-être plus., murmura la rouquine, le menton sur son poing.  

- Ah non ! Pas le cafard ! Pas le cafard !, hurla-t-il, partant en courant de la cuisine comme si ça pouvait le sauver.  

- Trop drôle de le voir partir ainsi., s’amusa Kaori.  

- Tu veux aller à l’atelier aujourd’hui. Je suppose qu’il te faudra t’entraîner. Quand a lieu ton prochain spectacle au fait ?  

- Le soir d’Halloween. Je t’inviterai peut-être sur scène., plaisanta Maho.  

- Oh non, très peu pour moi., objecta Kaori, se levant pour débarrasser la table.  

 

La magicienne la laissa et alla se préparer.  

 

- Tu n’utilises pas tes pouvoirs magiques ?, fit remarquer Ryô, revenant en cuisine.  

- Pourquoi faire ?, lui retourna sa partenaire.  

- Ca te ferait gagner du temps, non ? Comme dans la Sorcière Bien-Aimée. Un petit sort et hop tout brille., lui vendit-il.  

- C’est une idée. Je devrais peut-être m’en servir pour autre chose…, fit-elle, lui adressant un sourire timide mais empreint d’une certaine chaleur.  

 

Ryô la regarda, se retenant de se trémousser de gêne. Il comprenait très bien à quoi elle faisait allusion et il aurait pu lui dire que c’était déjà fait mais que sa raison l’empêchait de le laisser agir.  

 

- Le linge ? Très bonne idée. Tu gagnerais du temps., répondit-il.  

- Bon, on peut y aller ?, demanda-t-il.  

- Tu as hâte d’aller à l’atelier ?, l’interrogea-t-elle.  

- Je vous dépose à là-bas et je m’en vais. Je m’éloigne de la sorcière que tu es devenue. Hors de question que je me retrouve encore une fois transformé en cheval ou en cafard., lui fit-il savoir avec un sourire crispé.  

- Evite de faire des bêtises alors., lui conseilla-t-elle, fronçant les sourcils.  

 

Maho arrivant, ils partirent et le nettoyeur se dépêcha de les laisser seules, fonçant à toute allure vers le centre-ville. Par où commencer ? Le parc ? Le centre commercial ? La sortie de l’université ? Le choix était cornélien et, n’arrivant pas à se décider, il décida de d’abord passer par le Cat’s. Peut-être qu’il y trouverait un peu d’aide sous la forme d’un blondinet américain.  

 

- Miki chérie !, hurla-t-il, s’envolant dans les airs en caleçon.  

 

Sa tête heurta sans ménagement le plateau en fer que la barmaid brandit vers lui.  

 

- Kaori n’est pas avec toi ?, remarqua-t-elle.  

- Encore heureux, je rôderai par terre., murmura-t-il.  

- Tu dis ?, le reprit-elle.  

- Que je fais ma virée en solitaire., se corrigea-t-il.  

 

Il se voyait mal expliqué à son amie ses péripéties des derniers jours, ses transformations animales et les désagréments qui en avaient découlé. Il imaginait sans mal les moqueries et sarcasmes qui se propageraient à leurs amis dès qu’ils apprendraient… Non, non non il était hors de question qu’ils sachent.  

 

- Miki Honey !, entendit-il soudain.  

 

Mick vola dans les airs en caleçon, lui aussi, et s’écrasa dans le plateau de nouveau brandi par la barmaid. Il glissa par terre, chouina un coup pour la forme avant de se rhabiller et s’asseoir à ses côtés, acceptant la tasse de café qu’elle posa devant lui.  

 

- Tu savais que tu avais de la concurrence en ville ?, fit soudain l’américain, se tournant vers son compère.  

- Pourquoi ? Tu as enfin réussi à choper une fille ?, répliqua Ryô, un sourire en coin.  

 

Aucun des deux hommes ne manqua le regard noir que lança Miki, pensant déjà à la colère de Kazue et sa déception si elle apprenait cela.  

 

- J’aurais préféré… Non, figure-toi qu’il y a un autre étalon dans Shinjuku., lui apprit Mick.  

- Quoi ? Il y a un autre type qui a piqué mon surnom ? Encore un qui prétend être meilleur que moi ?!, se fâcha Ryô, repensant à l’épisode où ce salaud d’hypnotiseur l’avait décrédibilisé dans tout le quartier.  

 

Il ne manquait plus que ça… Kaori lui faisait des misères avec ces nouveaux pouvoirs de sorcière et un autre venait empiéter sur son territoire.  

 

- Ben oui, regarde, c’est même en première page !, ironisa l’américain, sortant un journal de sa poche.  

- C’est marrant parce qu’il a un peu ta tignasse., ajouta-t-il.  

 

Miki prit le journal avant que Ryô n’ait pu regarder et pouffa de rire en constatant que son ami disait vrai.  

 

- C’est vrai. Il a les cheveux aussi désordonnés que toi et son pelage est d’un noir de geai comme toi., rit-elle.  

- Ca va… Vous n’allez pas vous mettre à me comparer à un équidé., grommela le nettoyeur, pas vraiment ravi d’avoir été pris en photo et d’être en une d’un journal.  

- On ne sait pas d’où il est arrivé. Apparemment, il a été vu par chez nous, puis au parc et après du côté de Shibuya… puis plus rien. Comme s’il avait disparu par magie. C’est vraiment étrange., fit Mick, songeur.  

- C’est Halloween…, pipa Miki, amusée.  

- En fait, ce n’était peut-être que le fantôme d’un cheval, peut-être une vie antérieure de Ryô…, ajouta-t-elle, lui lançant un regard pétillant.  

 

La remarque eut l’heur de faire rire Mick aussi mais pas Ryô qui ne se souvenait que trop bien d’avoir failli copuler avec une jument et avoir fini sa course dans un tas de fumier.  

 

- Ca sent bizarre ici ?, fit soudain Mick, reniflant l’air.  

- Moi, je vais faire un tour., répliqua Ryô, se sentant visé par l’allusion.  

 

Pourtant, il s’était déjà douché deux fois. Il sortit donc avant qu’ils ne découvrent la vérité et qu’ils ne lui posent trop de questions.  

 

- On a une canalisation bouchée. L’odeur reflue., expliqua la barmaid, grimaçant.  

- Umi est parti chercher de quoi réparer tout ça., ajouta-t-elle.  

- Oh… Je comprends. Bon courage, ça risque d’être un peu juste au niveau client., compatit l’américain.  

- Tu sais, ça ne se bouscule pas toujours au portillon., plaisanta-t-elle, gardant sa bonne humeur.  

 

A l’atelier, Kaori regardait Maho faire ses tours de magie, les répéter plusieurs fois jusqu’à en être satisfaite. Après un long moment, la magicienne décida de faire une pause et vint s’asseoir à ses côtés, prenant une gorgée d’eau.  

 

- Kaori, tu te rends compte que tu peux jeter des sorts et les arrêter., lui dit-elle soudain, visiblement admirative.  

- Je m’en passerai bien., soupira la rouquine.  

- C’est flippant. Je ne sais même pas ce qui peut déclencher un sort. Je sais juste que je dois être en colère.  

- Et Ryô a l’art de te foutre en pétard…, acquiesça la magicienne.  

- Ca, tu peux le dire., ricana Kaori.  

- Il faudrait peut-être réfléchir à des choses plus gérables. Un animal plus immobile ou une chose ?  

- J’ai peur que si tu le transformes en chose, il meurt. Je ne sais pas s’il continuerait à respirer ou s’il pourrait revenir sans séquelle., intervint Maho, réfléchissant.  

- On va éviter alors… Tu… Tu ne sais vraiment pas comment on pourrait remettre le pouvoir dans la baguette. Il suffirait alors que je ne l’utilise plus., l’interrogea la néo-sorcière, pleine d’espoir.  

 

Elle observa Maho se creuser les méninges avant de pousser un long soupir.  

 

- Non, je ne sais vraiment pas. Je sais que le sort peut sortir de son enveloppe mais il doit en trouver une autre., lui expliqua-t-elle.  

- Donc ils ne me quitteront pas si facilement., soupira Kaori.  

- Non, je suis désolée. Si j’avais su, je ne t’aurais jamais donné cette baguette., s’excusa sa cliente.  

- Ce n’est pas grave., éluda la rouquine.  

 

Maho se remit au travail sous le regard attentif de sa garde du corps. Kaori la vit manipuler des cartes, des foulards et se demanda souvent comment elle faisait, quel était son truc. Elle avait beau y prêter beaucoup d’attention, elle ne voyait pas. Soudain, les portes s’ouvrirent à la volée et un homme pénétra, cagoulé et habillé de noir, se précipitant vers Maho, un couteau à la main.  

 

- Si je ne peux pas t’avoir, personne ne t’aura !, hurla-t-il à la magicienne qui restait pétrifiée là où elle était.  

 

Kaori dégaina une énorme massue et l’abattit sur la tête du harceleur. Il se retrouva écrasé sous cent tonnes de bois sous le regard horrifié de Maho.  

 

- Il… Il est mort ?, demanda-t-elle.  

- Non, juste sonné., affirma Kaori.  

- Il semble que pour le coup, Ryô ne nous ait pas vraiment été utile., ajouta-t-elle.  

- Ce sont de vraies menottes ?, interrogea-t-elle Maho, désignant les bracelets sur une tablette.  

- Des menottes pour magiciens… Elles ont un petit truc., admit la magicienne.  

- Ok, bon, ce sera… eh reviens ici toi !, hurla Kaori alors que le harceleur s’enfuyait.  

- Mince, je vais encore une fois me faire charrier., grommela-t-elle.  

 

Elle se refusa pourtant à partir à la poursuite de l’homme au risque de laisser sa cliente seule. Elle espérait que Ryô reviendrait avec des informations parce que, s’il les avait laissées seules pour s’amuser, il lui en coûterait beaucoup, vraiment beaucoup, se promit-elle.  

 

- Kaori, pourquoi tu n’as pas jeté un sort à cet individu ?, lui demanda Maho, surprise.  

- Je n’y ai pas pensé., avoua la rouquine.  

- Non… Je pense que tu n’étais pas assez en colère. Tu as pensé rationnellement et agi froidement., conclut la magicienne.  

- Je suis impressionnée. J’étais tétanisée mais toi tu as agi comme une professionnelle. Ryô sera fier de toi. Moi, je le suis., lui affirma-t-elle.  

- Je… Merci…, balbutia Kaori, gênée.  

- Salut les filles !, entendirent-elles.  

- Ryô, tu aurais dû arriver quelques minutes plus tôt. Maho a été attaquée !, lui apprit sa partenaire.  

- Et comme d’hab’, tu n’as rien sur faire…, lâcha-t-il, désabusé.  

 

Kaori serra les poings, se retenant de lui sauter à la gorge. Elle garda son calme et entreprit de lui décrire l’homme, pointant la massue avec laquelle elle l’avait écrabouillé, l’empêchant d’aller au bout de son dessein funeste.  

 

- Pour lui, tu as trouvé la massue…, pipa Ryô, fâché.  

 

Il se sentait… jaloux, dépossédé de ce qui était à lui. L’autre avait eu le droit à la massue et lui aux sorts pourris.  

 

- Il a bien fallu que j’agisse puisque tu n’étais pas là ! Au fait, tu as appris quelque chose en ville ?, lui demanda-t-elle.  

- Hmmm… Non rien.., pipa-t-il, observant les lieux pour retracer les évènements.  

- On devrait rentrer.  

- Tes indics n’ont rien dit ?, insista-t-elle.  

- Je n’ai pas eu le temps d’aller les voir. Je suis passé au Cat’s d’abord. J’ai croisé Mick et Miki et…, commença-t-il.  

- Et vous avez passé votre temps à la draguer. C’était tentant, n’est-ce pas ? Je n’étais pas là et tu avais le champ libre !, se fâcha-t-elle.  

- Non, je voulais voir s’ils avaient eu des informations…, dit-il.  

 

Maho les regarda se chamailler et le ton monta rapidement entre les deux. Partenaires ? Ca ? Elle avait vraiment du mal à y croire. Des partenaires devaient s’entendre mais là c’étaient comme chien et chat.  

 

- Kaori… Ryô…, les interpela-t-elle, craignant une mauvaise parole.  

 

Seulement aucun des deux ne l’écouta et les paroles continuèrent à voler.  

 

- Et Madame n’a pas eu la présence d’esprit d’attacher le méchant pour l’empêchant de s’en aller !, lança l’homme, ironique.  

- Tu sais quoi, Monsieur je sais tout, tu ferais mieux de faire comme les huîtres et la fermer !, hurla Kaori, pointant du doigt vers lui.  

 

Les objets volèrent sous l’effet d’un vent violent qui obligea les deux femmes à fermer les yeux. Les portes claquèrent, le métal frappa sur le sol en bois puis ce fut le calme plat. Se remettant de leur surprise, Kaori et Maho rouvrirent les yeux. Ryô n’était nulle part en vue et elles le cherchèrent partout.  

 

- Oh non…, souffla sa partenaire, soulevant un voile rouge tombé sur le sol.  

- Quoi ? Il s’est transformé en tissu ?, fit Maho, effrayée.  

- Non… en huître., fit Kaori, indiquant le coquillage au sol.  

 

Pendant un temps, elles restèrent immobiles à le regarder puis, soudain, elles réagirent.  

 

- De l’eau ! Il faut de l’eau !, s’écria Maho.  

- Où puis-je trouver un seau ?, demanda Kaori.  

- Je ne sais pas mais essaie d’inverser le sort. Tu en es capable., lui enjoignit la magicienne.  

 

Kaori la regarda, se demandant comment faire. Elle ne se souvenait même plus de ce qu’elle avait fait la veille pour réussir à le faire redevenir un homme.  

 

- Allez, Ryô. Ca suffit, redeviens un homme., fit-elle sans grande conviction.  

- Ryô, sois un homme !, fit-elle avec plus de force.  

- Comme si tu n’en étais pas un… Tu ne cesses de le proclamer haut et fort… Tu me le montres même plus qu’assez certains matins…, grogna-t-elle.  

- Je suis là !, fit Maho, arrivant avec un seau et de l’eau.  

- Je… Je vous laisse faire., lui dit-elle.  

 

Kaori la regarda puis, avec précaution, attrapa le coquillage à la carapace dure et le plongea dans l’eau. Elle eut presque l’impression de l’entendre grogner mais ce n’était qu’un effet de son imagination.  

 

- Quand nous serons à l’appartement, nous le mettrons dans la baignoire., soupira la rouquine, imaginant mal son partenaire reprendre forme humaine dans un espace aussi exigu.  

- Dommage, j’aurais bien pris un bain. Après toutes ces émotions, ça m’aurait fait le plus grand bien., pipa Maho.  

- Vous pouvez si vous le voulez. Ca lui ferait certainement très plaisir de vous voir complètement nue., déclara Kaori avec un ton pince-sans-rire.  

- Ca lui ferait peut-être même reprendre forme humaine.  

 

Elle vit leur cliente frissonner en jetant un regard dégoûté vers le seau et lui fit signe de la suivre. Elles reprirent la mini, le seau calé entre les jambes de la magicienne, et regagnèrent l’immeuble.  

 

- Kaori chérie !, entendit-elle soudain.  

- Manquait plus que celui-là…, grommela-t-elle.  

 

Avant même qu’il n’ait décollé, Mick se retrouva enfoncé dans le sol.  

 

- Susceptible aujourd’hui…, fit-il, sortant de sa prison.  

- Tu as été faire du nettoyage ?, lui demanda-t-il, regardant brièvement dans le seau.  

 

Il se redressa avant de froncer les yeux et de regarder de nouveau à l’intérieur.  

 

- Kaori… Pourquoi tu balades ce truc dans un seau ?, l’interrogea-t-il, curieux.  

- Ce truc est une huître, mon cher. Et je la balade… parce que ça me fait plaisir… On me l’a confiée… pour quelques heures…, bredouilla-t-elle.  

- Bon, sur ces bonnes paroles, je te laisse. Je dois aller faire à manger., expliqua-t-elle.  

- Tu sais, les huîtres, c’est délicieux et aphrodisiaque., lui fit savoir Mick.  

 

Kaori eut la sensation que ça s’agitait dans le seau et elle manqua s’étouffer en s’imaginant porter Ryô à sa bouche. Elle ne put s’empêcher de rougir à ses pensées tendancieuses.  

 

- Ca va ? Tu n’es pas allergique aux mollusques au moins ?, s’inquiéta l’américain.  

- Non, non, ça va. Il faut qu’on y aille. A plus., le salua-t-elle, s’en allant sans attendre de réponse.  

 

Une fois dans l’appartement, les deux jeunes femmes se renseignèrent pour savoir quelle était la température idéale pour une huître mais, ne trouvant d’information suffisamment claire, Kaori fit couler de l’eau froide et y plongea Ryô.  

 

- Tu devrais réessayer de le faire revenir à son état normal., lui conseilla Maho.  

- Moi, je vais faire à manger., lui apprit-elle.  

 

Kaori lança un regard noir à sa cliente puis coupable à son partenaire.  

 

- Dans quelle panade je me suis fourrée…, soupira-t-elle.  

- Allez, Ryô, reviens à toi., lui demanda-t-elle.  

 

Elle passa deux heures à lancer différentes imprécations avec plus ou moins de virulence mais rien n’y fit et elle finit par sortir de la salle de bains. Elle descendit et se laissa tomber dans le divan, poussant un long soupir, dépitée.  

 

- Tu n’as pas réussi ?, constata Maho.  

- Non. Il est… comme il est. Il barbote dans l’eau. Je ne sais plus quoi faire., admit la rouquine.  

- Je réessaierai mais j’espère qu’il reviendra à la normale même sans cela., ajouta-t-elle.  

- Je voudrais pouvoir te donner des réponses mais je n’en ai pas., s’excusa la magicienne.  

- Ne t’inquiète pas, je suis sûre que ça ira., la rassura Kaori même si elle n’y croyait pas vraiment.  

 

La journée se passa donc ainsi entre moments d’attente et moments où Kaori tentait tout ce qui lui passait par la tête pour faire revenir Ryô à son état normal mais rien n’y fit et elles durent abdiquer.  

 

- Tu réessaieras demain. On dit que la nuit porte conseil., fit la magicienne.  

- Oui et peut-être qu’on n’aura pas besoin de s’en inquiéter., espéra Kaori.  

 

Elles montèrent toutes deux dans leur chambre et, si Maho tomba d’épuisement, la rouquine ne ferma pas l’oeil. Régulièrement, les heures qui suivirent, elle alla vérifier que tout allait bien mais, face à l’absence de signe évident, elle repartait dans sa chambre. Que c’était long et soudain…  

 

- Kaori !, entendit-elle hurler.  

 

Elle eut presque l’impression de sentir les murs trembler et ce hurlement… elle déglutit en entendant la colère immense qui l’habitait. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de