Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 18-09-20

Mise à jour: 30-09-20

 

Commentaires: 19 reviews

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Romance

 

Résumé: Quand une nouvelle chamboule toute une vie

 

Disclaimer: Les personnages de "Immaculée conception" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Immaculée conception

 

Chapitre 13 :: Chapitre 13

Publiée: 30-09-20 - Mise à jour: 30-09-20

Commentaires: Bonjour, voici la conclusion de cette histoire. J'espère qu'elle vous aura plu. MErci à Didinebis, ShaninXYZ, Rkever et minisoleil pour vos commentaires qui sont autant d'encouragements à continuer. Rendez-vous demain pour un OS avant le début vendredi de la suite de Bring on the night. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre 13  

 

Alors que le jour se levait lentement, que Kaori dormait paisiblement face à lui, assis dans un fauteuil de la clinique, Ryo observait le nourrisson dans ses bras. Leur bébé… leur petit garçon né depuis deux heures à peine, cet enfant qu’ils avaient attendu pendant cinq ans et veillé précautionneusement déjà pendant presque neuf mois, le protégeant déjà des projets malfaisants alors qu’il n’était même pas encore né. Huit, peut-être neuf, c’était le nombre de fois où Kaori avait failli être enlevée et que Mick, Umi ou lui avait réussi à empêcher. La dixième avait été la bonne mais l’enlèvement n’avait pas duré plus de dix minutes, à peine le temps d’arriver au hangar où elle devait être détenue et ils étaient intervenus à trois sans même un coup de feu.  

 

- Presque trop beau., avait-elle pipé, malicieuse, juste avant de perdre les eaux.  

 

Dix minutes encore et ils étaient arrivés à la clinique mais bébé lui n’avait pas décidé d’arriver en dix minutes… plutôt en dix heures avec une sortie en pleine nuit.  

 

- Comme son père…, avait soufflé Kaori, le bébé sur son ventre s’apaisant rapidement.  

- Comme son père…, avait approuvé le jeune papa, voyant qu’elle avait le même effet lénifiant sur son fils qu’elle avait sur lui.  

 

Malgré le danger omniprésent, il se sentait serein. Il avait deux personnes à protéger désormais mais ce n’était pas un problème, c’était une force. Il pouvait se lever le matin et affronter la journée sans regrets. Il savait que, le soir venu, ou avant s’il en avait besoin, il lui suffisait de se retourner et elle était là avec son sourire éblouissant, la lueur douce et aimante dans son regard et ses bras qui le protégeaient de tout. Elle était son oxygène, sa lumière, son âme. Dans ses bras, il avait son avenir, celui qui serait la mémoire de tout ce qu’il ferait, de tout ce que sa mère et lui seraient, le fruit de leur amour. Un jour, ils lui expliqueraient certainement que tout n’avait pas été simple entre eux, que tout n’avait pas été simple pour l’avoir, qu’il était leur miracle et que tout ce qu’ils voulaient pour lui, c’était une vie heureuse et emplie d’amour, à commencer par eux et leur grande famille.  

 

- Ryo…, entendit-il dans un murmure.  

 

Il leva les yeux et croisa le regard encore ensommeillé de sa compagne. Compagne mais pas femme, elle avait refusé sa demande parce qu’il lui avait déjà prouvé ce qu’ils étaient et qu’elle n’avait pas besoin de plus. Elle n’avait pas besoin d’une bague ni d’une cérémonie pour dire au monde ce qu’ils étaient l’un pour l’autre : bien plus que mari et femme, ils étaient des âmes sœurs, deux corps mais un cœur, et leur enfant était le seul symbole qu’elle acceptait pour le montrer, la fusion de deux êtres qui n’en font qu’un.  

 

Il se leva et vint s’asseoir à ses côtés, lui tendant leur bébé. Elle le prit avec délicatesse, un regard émerveillé posé sur lui, et se laissa aller contre son conjoint qui l’entoura de ses bras. Du bout de l’index, elle traça l’ovale du visage du nourrisson et poussa un léger soupir.  

 

- Il n’est pas assez beau ? Pourtant, il a hérité du charme naturel de son père., la taquina Ryo.  

- Il est magnifique. J’ai du mal à croire que je le tiens déjà dans mes bras., souffla-t-elle.  

- Déjà ? J’aurais dit enfin., répliqua-t-il, un peu surpris.  

- Je sais, c’est bizarre mais ça m’a paru… trop rapide., avoua-t-elle.  

- Pourtant neuf mois…, laissa-t-il échapper.  

- Oui, je sais, c’est suffisamment long…, admit-elle.  

- Mais tu étais bien et sereine. Tu semblais dans une bulle de plénitude, alors je crois que je comprends ce que tu veux dire., lui fit-il remarquer.  

- Tu t’es senti exclu ? Je suis désolée., s’excusa-t-elle, se sentant coupable.  

 

Ryo déposa un baiser dans ses cheveux puis sur ses lèvres quand elle se tourna vers lui, le regard soucieux.  

 

- Non, je ne me suis pas senti exclu. Tu m’as inclus, tu m’as laissé être là pour toi et, par extension, pour lui, alors que tu es très indépendante. Alors, même si j’étais prêt à avoir cet enfant, tu m’as permis de me préparer et de l’accueillir en toute sérénité. On est devenus plus qu’un couple. On est devenus une vraie famille pendant ta grossesse., lui affirma-t-il.  

- Oui, c’est vrai., admit-elle.  

- Je ne suis pas sûre qu’on s’en serait si bien sortis si j’avais été enceinte il y a six ans., réfléchit-elle.  

- Peut-être pas, en effet. Mais j’étais sérieux quand je t’ai dit que je serais là., lui rappela-t-il.  

- Je le sais. Je l’ai toujours su. En tous cas, l’alcool, c’est fini pour moi depuis ce temps-là. Je ne me ferai plus jamais une frayeur pareille., soupira-t-elle.  

- Et moi, je ne te laisserai plus jamais rentrer seule à la maison… même si tu es rentrée directement ce soir-là., lâcha-t-il.  

- Quand je pense que tu as demandé à Saeko de vérifier, je n’en reviens toujours pas qu’elle ait accepté… et surtout que tu aies accepté de partir une nouvelle fois en mission pour elle alors qu’on venait de se trouver… et qu’elle avait encore une tonne de coups à te devoir., gronda-t-elle.  

- Ah ah, je vois que tu n’as toujours pas digéré cette histoire., fit-il, nerveux.  

 

Elle n’avait en effet pas apprécié de voir son compagnon disparaître pendant plusieurs jours alors qu’ils venaient de se trouver mais le Professeur avait été très clair : elle devait se reposer pour en finir avec ce maudit virus qui lui avait causé tant de souci. Le bébé s’éveilla, geignant, la ramenant à la réalité.  

 

- Je crois qu’il a faim., murmura la jeune maman, le mettant au sein.  

- Moi aussi, j’ai faim., murmura-t-il à son oreille.  

 

Il posa un baiser sur sa joue rosie avant de poser le menton sur son épaule et de regarder leur fils se nourrir. Emu, Ryo caressa sa joue.  

 

- Tu devras patienter un peu avant de prendre sa place., murmura Kaori.  

- Ce n’est pas un problème. Je n’ai plus besoin de me réfugier derrière le sexe pour me sentir bien. Ta présence me suffit. Et vous êtes deux maintenant., répondit-il.  

- Ca ne m’empêchera pas de te taquiner sur le sujet. J’adore te voir rougir., ajouta-t-il, malicieux.  

- Et puis ça ne veut pas dire que je n’ai plus envie de toi non plus, bien au contraire…, murmura-t-il, tournant son visage vers lui et l’embrassant passionnément.  

- Malgré m’avoir vue avec mon gros ventre ? Malgré le fait que j’allaite notre enfant ?, chuchota-t-elle, entre deux baisers évanescents sur ses lèvres.  

- Non, tu es la mère de mon enfant mais tu es surtout une femme, une très belle femme hyper sexy, même enceinte., lui assura-t-il.  

- Il s’est déjà rendormi. C’est fou., s’étonna-t-il.  

- Oui. Tout va très vite à cet âge-là… On peut le tester nous-mêmes maintenant.  

- Vas-tu sortir les crocs si je le pose un peu dans son berceau ? Tu as besoin de dormir encore un peu et j’ai envie de te tenir dans mes bras., lui demanda-t-il.  

 

Il nota le temps d’hésitation et en sourit. Il n’était pas jaloux de la voir hésiter entre ses bras et leur bébé. Elle était une jeune mère qui avait attendu longtemps ce cadeau et elle voulait en profiter comme il l’avait fait un peu plus tôt. Il savait aussi qu’il avait son rôle à jouer auprès d’elle et devait être capable de la ramener à la raison quand son cœur la portait un peu trop loin. Il fut néanmoins soulagé de ne pas avoir à intervenir sur ce coup-là. Elle lui tendit le bébé, le regarda anxieusement le mettre dans le berceau puis lui fit une place dans le lit, posant la tête contre son épaule lorsqu’il s’allongea.  

 

- J’aime bien le prénom qu’on lui a choisi., finit-elle par dire, ses yeux papillonnant.  

- Oui, Kei, ça lui va bien., admit Ryo, jetant un œil vers son fils paisiblement endormi qui faisait des mimiques avec sa bouche.  

- J’ai hâte de voir la couleur de ses yeux. Le bleu lui va bien mais ils ne resteront probablement pas de cette couleur., ajouta-t-il.  

- Peut-être que, comme ses cheveux, il tirera ses yeux de son père., dit-elle.  

- Oui, peut-être. Et…  

 

Il s’arrêta quand il sentit sa tête se faire plus lourde contre lui et baissa les yeux. Elle dormait comme Kei. Sentant la fatigue le rattraper également, il se laissa aller et ferma les yeux, sombrant dans les limbes du sommeil sereinement. La clinique était un endroit sûr pour eux trois. Il pouvait dormir sans s’inquiéter. Ils furent tous deux réveillés un peu plus tard par l’aide-soignante qui ramena un petit-déjeuner puis l’infirmière qui vint prendre les constantes de ses deux patients.  

 

- Votre tension est un peu basse. Je vous conseille de rester au lit encore un peu, Mademoiselle. Peut-être que papa voudra bien assurer le bain de Kei., leur proposa-t-elle.  

- Oui, avec plaisir. On ne sera pas longs., assura Ryo à sa compagne.  

- Prenez votre temps., répondit-elle.  

 

Ryo prit Kei dans son berceau et l’emmena dans la salle de soins. Il suivit les consignes de l’infirmière attentivement, un peu anxieux de faire du mal à ce petit bébé avec ses mains qui avaient plus l’habitude de manier une arme qu’un body et autre minuscule pyjama, une serviette, un gant de toilette, le tout avec douceur et juste ce qu’il fallait de fermeté. Il se retint de se moquer de la dame lorsqu’elle lui fit mettre des chaussons sous le vêtement et un bonnet alors qu’ils étaient à l’intérieur et que les températures étaient plus que clémentes. Il écouta et s’exécuta. Il n’était pas le professionnel ici, il n’était qu’un jeune papa qui avait beaucoup de choses à apprendre. Il fut surpris lorsque Kei ouvrit les yeux et le fixa intensément du regard comme s’il sondait son âme.  

 

- N’hésitez pas à lui parler. Il vous a entendu quand il était in utero. Ca le rassurera., lui conseilla la jeune femme.  

 

Il acquiesça sans même la regarder et caressa la joue de son bébé. Dire que, quelques années auparavant, ses yeux n’auraient pas quitté la beauté féminine à ses côtés et que le bébé aurait à peine eu droit à un regard dédaigneux. Il avait alors fait une croix sur cette possibilité. Sans Kaori, sans l’annonce de cette grossesse, il n’aurait même jamais eu l’audace de tenter sa chance. Il regarda Kei et son cœur se gonfla d’amour pour lui et pour la femme qui l’avait mise au monde. Un sourire étira ses lèvres alors qu’il le reprenait à bras.  

 

- Viens mon grand. On va poser une question super importante à maman., lui chuchota-t-il, le bébé plongeant son regard dans le sien.  

 

Il serra le petit contre lui en pénétrant dans le couloir plus frais que la pièce dans laquelle ils étaient. Kei commençait à s’agiter quand il ouvrit la porte de la chambre et trouva Kaori, se changeant.  

 

- Tu ne devais pas rester allongée ?, lui demanda-t-il, circonspect.  

- Kazue est passée et est restée non loin pendant que j’étais sous la douche., le rassura-t-elle.  

- Dommage. Je t’aurais bien aidée à te laver également., lui dit-il, mutin.  

 

Elle lui sourit chaudement, ses pommettes se teintant, et reprit place dans le lit comme le lui avait demandé son amie juste avant de partir deux minutes auparavant. Ryo la rejoignit et lui tendit Kei. Elle ne se fit pas prier pour le prendre et se laissa aller contre l’oreiller.  

 

- Kei et moi avons une question très importante pour la maman de Kei., lui annonça-t-il, un peu anxieux.  

- La maman de Kei écoute le papa de Kei., répondit-elle, amusée.  

 

Ryo baissa les yeux un moment. C’était peut-être une folie. Elle voudrait peut-être du temps mais avaient-il ce temps, se demanda-t-il en regardant Kei endormi contre elle.  

 

- Je me demandais si on pourrait avoir une fille aussi belle que sa mère., lâcha-t-il.  

 

Kaori le regarda, stupéfaite. Ils avaient un enfant et, avec leur expérience, leur vie, elle ne s’était pas attendue à plus.  

 

- Tu ne veux pas attendre un peu ?, lui demanda-t-elle.  

- Kei est tout petit. Tu ne veux pas attendre de voir ce que ça donne ? On n’a même pas encore eu l’occasion de passer une nuit avec lui., répondit-elle.  

- Tu ne voudrais pas en avoir un deuxième ?, répliqua-t-il, tentant sans réel succès de masquer sa déception.  

- Si, j’aimerais bien mais je ne veux pas que tu regrettes., lui opposa-t-elle.  

- On a attendu cinq ans pour Kei. Je ne veux pas perdre de temps pour essayer d’agrandir notre famille. Alors même si par chance, bébé deux arrivait tout de suite, je ne regretterais pas. Ce sera peut-être un peu compliqué mais sans regrets., lui assura-t-il.  

- Alors ?  

- C’est d’accord., lui répondit-elle, des larmes perlant à ses yeux.  

- Autre chose, je nous donne deux ans pour laisser la nature faire. Si dans deux ans, il n’est pas là, on laissera la technique nous aider. Je ne rajeunis pas après tout., pipa-t-il, son regard brillant de mille étoiles.  

 

Il vit Kaori sourire puis rire avec ce son si particulier qu’il affectionnait tant.  

 

- Je croyais que tu aurais éternellement vingt ans ?, répliqua-t-elle, malicieuse.  

- Disons que, depuis un peu plus de cinq ans, j’ai pris quelques lustres. Sinon, rien n’aurait changé et il ne serait pas là., admit-il, caressant la tête de leur fils.  

- Ca a du bon de vieillir parfois., pipa-t-il.  

- Oui, c’est vrai, tout comme certaines mauvaises surprises en cachent de bien meilleures., lâcha-t-elle.  

- Pour le coup, c’était la meilleure chose qui pouvait nous arriver, non ?, répliqua-t-il.  

- Oui… J’ai même pensé que tu me faisais une farce. Je m’attendais à te voir débarquer dans ma chambre ce jour-là avec ton air idiot., lui avoua-t-elle.  

 

Il l’observa un moment et comprenait sa réaction. Il en aurait peut-être été capable, quoique, connaissant son désir tout naturel, il doutait d’avoir pu aller si loin mais il était tellement con à l’époque… Quand il y repensait, quel gâchis de ne pas avoir été capable de lui avouer qu’il l’aimait… Ca n’était pas compliqué pourtant, juste trois petits mots qui les auraient emmenés bien plus tôt sur ce chemin qu’il ne comptait plus quitter maintenant. Soudain, il posa un regard intense sur elle et elle tressaillit en se demandant ce qui se passait.  

 

- Un problème ?, osa-t-elle.  

- Un petit., avoua-t-il, voyant son regard prendre une teinte d’inquiétude.  

- J’ai une femme merveilleuse à mes côtés qui m’a donné le plus beau des garçons et vient d’accepter de me donner un autre enfant et je m’aperçois que j’ai juste oublié quelque chose., ajouta-t-il, un sourire rassurant naissant sur ses lèvres.  

- Tu m’as déjà demandé en mariage et je n’en ai pas besoin., lui rappela-t-elle, caressant sa joue.  

- Je sais. Je ne sais pas si je vais m’en remettre d’ailleurs., plaisanta-t-il, la faisant rire légèrement.  

 

Ca lui avait paru étrange mais il avait compris et partagé son point de vue.  

 

- Non. Je me rends compte qu’en cinq ans, il y a quelque chose que je ne t’ai jamais dit., lui apprit-il.  

- En fait, si je veux être exact, j’ai dû utiliser à peu près toutes les tournures possibles ou te le dire de manière indirecte mais je ne te l’ai jamais vraiment dit., expliqua-t-il, un peu nerveux.  

 

C’était idiot de se sentir aussi stressé pour quelques mots, surtout en sachant que le sentiment était partagé et dévoilé depuis si longtemps mais il était des choses plus difficiles à faire que d’autres, même pour un pro du badinage.  

 

- Je peux tout entendre, Ryo. Tu le sais, non ?, lui répondit-elle, tentant de le rassurer.  

 

C’était une de ses facettes qui la fascinait le plus en même temps qu’elle lui faisait mal au cœur, ce sentiment de vulnérabilité qu’il était capable d’exprimer avec elle. C’était comme s’il lui confiait plus que sa vie. Il lui dévoilait sa fragilité et, pour un homme comme lui, éduqué par les armes et la violence, c’était quelque chose d’impensable… mais il lui faisait l’honneur en quelque sorte de baisser le voile avec elle.  

 

- Je le sais et je sais que tu ne m’en voudras pas. Ca reste juste compliqué pour moi de dire certaines choses., lui confirma-t-il.  

- Merci pour être restée le jour où ton frère nous a quittés. Merci pour être restée malgré les horreurs que je te disais. Surtout merci pour avoir acceptée de fonder cette famille avec moi et aujourd’hui pour cet enfant qui est le nôtre et celui qui le rejoindra., ajouta-t-il, la gorge serrée.  

- Moi aussi, je dois te remercier pour tout cela. Ton soutien, ta force m’ont été plus que précieux toutes ces années et ton amour m’a apporté un bonheur sans nom en même temps que le rêve sur lequel j’avais fait une croix : avoir un enfant de l’homme que j’aimais., lui répondit-elle, une larme perlant et roulant sur sa joue.  

 

Il l’essuya tendrement en profitant pour caresser ses lèvres.  

 

- Alors que ne m’as-tu jamais dit, Ryo Saeba ?, lui demanda-t-elle, lui souriant tendrement.  

- Je t’aime, Kaori., murmura-t-il, plongeant dans son regard et lui communiquant la force de ses sentiments.  

 

C’était fait, trois petits mots pour corriger six ans d’oubli comme trois petits mots avaient corrigé sept ans d’errance. L’immaculée conception n’avait pas eu lieu mais un autre miracle avait changé le cours de leurs vies. 

 


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