Chapitre 3 :: Fin d'après-midi...

Publiée: 29-12-04 - Mise à jour: 29-12-04

Commentaires: Eh oui, c'est moi, vous ne vous y attendiez plus peut-être et je vous comprends, mais l'inspiration n'y était plus. mais la voilà revenue. bon j'espère que vous ne m'aurez pas oublié, voici la suite de ma deuxième fic et promis, les autres chapitres vons suivre, j'ai bien la trame dans ma petite tête j'en profite pour vous souhaitez de bonnes fêtes à tous et à toutes, tous pleins de choses pour vous et de gros bisous laissez moi pleins de rewiews je vous adoreeeeeeeeeeee

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-« Ah, ce petit repas improvisé était excellent ! », lâcha Ryo qui commençait à se caresser le ventre tellement il avait mangé.  

-« Oui, je veux bien te croire, surtout que monsieur est un connaisseur. »  

-« Qu’est que tu entends par la ? »  

-« Que tu es un ventre ambulant, tu manges, tu manges et tu manges. Voilà tout. »  

-« Non je ne fais pas que ça. »  

-« Oui, c’est vrai, tu dors et tu te jettes sur toutes les filles que tu croises. »  

-« Pas vrai. D’ailleurs je n’ai rien fait de tel aujourd’hui. », répondit le nettoyeur d’un air faussement contrarié.  

-« Oui, c’est vrai. », dit Kaori tout en prenant une pause de réflexion. « Tu es malade ? »  

Il lui tira la langue en guise de réponse et elle se mit à rire de bon cœur.  

Ils restèrent dans le parc une bonne heure avant de retourner à l’appartement.  

Kaori avait préparé du café en rentrant tandis que Ryo s’était éclipsé quelques minutes. Il était allé prendre une cassette vidéo. Il voulait passer encore un moment seul avec la belle Kaori sans personne. Puis il avait aussi organisé une soirée en boîte avec toute la bande en quelques coups de téléphone.  

-« Bah où étais-tu passé ? »  

Il lui tendit la cassette, une comédie romantique, les films préférés de sa partenaire.  

-« Tu veux vraiment regarder une cassette avec moi cette après-midi ? »  

-« Oui pourquoi, tu ne veux pas que je reste avec toi ? »  

-« Si bien sûr. », dit-elle avec le rouge qui prenait place sur son visage, ce qui fit sourire Ryo.  

Ils s’installèrent donc sur le canapé, l’un contre l’autre et regardèrent le film.  

Ils riaient, elle pleurait mais le plus important c’est qu’ils partageaient ces moments tous les deux, dans les bras l’un de l’autre. Kaori avait maintenant la tête sur l’épaule de Ryo qui en avait profité pour passer son bras autour de ses petites épaules.  

Le moment était magique, plus rien ne comptait maintenant.  

Ryo ne cessait de glisser son regard sur elle, il la voyait sourire, rire, pleurer et il ne pouvait pas résister, il ne pouvait plus résister alors à la fin du film, lorsque Kaori se relevait pour aller à la cuisine, il lui vola un baiser, en silence, en surprise mais avec douceur et passion.  

« Qu’est-ce qu’il fait, mon dieu, Ryo », fut la seule pensée dont Kaori fut capable. Elle perdait totalement pied. Ce qu’elle avait attendu toutes ces années se produisaient en cette seule et simple journée. Elle était perdue mais heureuse. Et un froid s’abattit sur elle lorsqu’il ôta ses lèvres des siennes.  

« Qu’est-ce que j’ai fait ? Je suis perdu. », pensa Ryo qui revenait lentement à la réalité et s’apercevait de son geste qui était spontané. Il ne lui avait fallu que quelques minutes de relâchement pour se laisser aller totalement à ses envies.  

Kaori virait déjà au rouge et en apercevant le regard de Ryo se leva brusquement du fauteuil et elle prit la direction de la cuisine tout en essayant de s’exprimer le plus naturellement possible : -« Euh, je.. vais nous préparez… un petit encas… », réussi-t-elle à dire avant de disparaître dans son refuge de fortune.  

Elle referma la porte derrière elle et resta le dos contre cette dernière quelques instants, les joues toujours aussi rosies par le baiser de son partenaire et le cœur ne voulant pas arrêter sa course folle. Elle ne savait pas quoi penser de tout ça, elle ne voulait pas y donner trop d’importance sous peine d’être une fois de plus déçue par la suite ou plutôt par la non-suite des évènements.  

-« Allez ma grande, ne te laisse pas aller aussi facilement, il ne l’a sûrement pas fait intentionnellement alors arrête de rêver.  

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Ryo, de son côté, n’avait pas bougé d’un centimètre.  

Il l’avait regardé filé vers la cuisine sans un regard franc en sa direction. Il était resté là, dans cette grande salle, seul avec ses pensées : « Voilà, tu es content de toi, tu t’es laissé aller et le résultat n’est pas très brillant, tu l’as fait fuir et rien de plus, t’es vraiment trop nul avec elle monsieur le meilleur nettoyeur du Japon. »  

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Dans la cuisine, Kaori avait fini de préparer deux sandwichs mais n’était pas prête à revoir Ryo. Elle ne pouvait pas non plus rester ici jusqu’au coucher du soleil et décida donc de préparer du café avant de retourner au salon. Elle s’affaira à ses occupations qui lui permettaient de ne pas focaliser son esprit sur ce moment d’égarement de son partenaire, qui au fond de son cœur, souhaitait plus que tout au monde qu’il se reproduise. Elle avait adoré cet instant beaucoup trop court où elle avait pu goûter à la saveur sucrée de ses douces lèvres. Sentir son souffle sur son visage, l’émotion qui l’avait submergé à ce moment sera à jamais gravé dans son être même si rien ne suivait cet acte.  

-« Kaori arrête d’y penser ! », essayait-elle de se convaincre.  

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Pendant ce temps, Ryo avait éteint la télé, s’était servi un verre de whisky sans glaçon puis s’était installé sur le rebord de la fenêtre et observait sa ville. « Mais qu’est-ce qu’elle fiche la dedans, elle compte hiberner où quoi ? »  

Il n’en pouvait plus d’attendre. Il avait besoin de savoir ce qu’elle pensait de son geste, qui l’avait surpris lui-même. Mais surtout, il voulait la voir elle, la sentir encore un peu tout contre lui, la douceur de sa peau, son odeur, son sourire, ses yeux dans lesquels il pouvait lire tout l’amour qu’elle lui portait et dans lesquels il allait cherchait la force nécessaire pour vivre un jour de plus dans ce monde. Il souriait rien qu’à sa pensée, comme à chaque fois.  

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-« Bon, j’y vais. De toute façon, il va certainement faire comme d’habitude, jouer les indifférents donc pas de soucis à se faire. », dit-elle tout en expirant une grande bouffée d’air comme pour se donner plus de courage.  

Elle ouvrit la porte de la cuisine un plateau dans la main et un sourire aussi naturel que possible sur le visage.  

-« Voilà, de quoi nous restaurer un peu. », dit-elle en posant son fardeau sur la table basse du salon. Elle s’assit ensuite sur le sofa et regarda dans la direction de son partenaire.  

-« Ryo ? », appela-t-elle doucement pour le sortir de sa rêverie.  

Il tourna brusquement la tête vers elle, il ne l’avait pas entendu revenir. Il avait les yeux pétillants de désir et il était pris en faute. Il y avait quelque chose de romantique dans l’air en cette fin d’après-midi mais il ne savait pas quoi. Il avait juste cette sensation que les choses changeaient et il en était content.  

Il se leva et déposa son verre au passage là où il l’avait trouvé.  

Il avançait lentement vers le canapé, vers l’objet de son désir, vers elle.  

Kaori était maintenant en train de servir le café et ne prêtait aucune attention à l’attitude de son partenaire. Elle avait bien ressenti qu’il se rapprochait d’elle mais sans plus.  

Il prit place à ses côtés mais de façon à lui faire face. Il était comme guidé par une force extérieure et ne contrôlait pas con corps, son cœur avait prit les commandes et il avait accepté ce fait. Il prit la tasse de café des mains de Kaori et la déposa sur la petite table à ses côtés. Elle releva la tête pour lui demander ce qu’il faisait quand il entoura son beau visage de ses douces mains avant de capturer une nouvelle fois ses lèvres sans avoir prononcé un seul mot pour répondre aux questions qu’il avait pu entrevoir dans ses yeux si brillants.  

Ça y’est, il l’avait fait, il l’embrassait comme il en avait toujours rêvé, sans se cacher derrière une vitre, sans attendre qu’elle ne soit endormie mais avec douceur, passion, désir et amour.  

Une fois la surprise passée, et le fait de toujours sentir les lèvres de Ryo sur les siennes, Kaori se laissait, elle aussi, aller à ce baiser. Elle ne pensait plus et profitait pleinement du moment présent par peur qu’il ne se reproduise jamais. Au bout de quelques secondes, Ryo caressait toujours d’une main les cheveux de sa belle tandis que l’autre descendait lentement le long de son bras. Il frissonnait au contact de cette peau si douce et si pur que lui seul avait eu l’autorisation d’effleurer. Il sentait affreusement bien et lorsque Kaori passa une main sur son dos, il ressentit la chaleur de ses petits doigts lui brûler la peau malgré le fait qu’il portait son t-shirt.  

Alors lentement, se laissant aller l’un et l’autre, Ryo pencha doucement Kaori sur le canapé sans pour autant arrêter ses baisers de plus en plus passionnés.  

Plus rien ne semblait compter à présent pour ces amoureux, ils profitaient tout naturellement de l’un de l’autre, sans réfléchir à leur vie.  

Les minutes s’écoulèrent dans un silence de profond désir que rien ne semblait pouvoir interrompre.  

Ryo avait de plus en plus de mal à se contrôler, surtout que maintenant, Kaori était tout contre lui et qu’il pouvait amplement sentir ses formes généreuses.  

Elle passait ses mains dans sa chevelure brune où encore les faisaient glisser le long de son dos pour s’arrêter à la chute de ses reins.  

Avec un tel désir refoulé toutes ces années, l’entrejambe de Ryo fit rapidement son apparition, surtout avec ce corps pressé contre lui. Le nettoyeur perdait complètement pied à cet instant précis et ses caresses devinrent un peu plus poussées. Il effleura d’abord sa cuisse pour remonté sur le côté avant de poser sa main gauche sur le sein de Kaori.  

Ce geste n’eut pas l’effet escompté et la jeune femme prit peur. Elle stoppa instinctivement ses caresses et ses baisers et essayait de se libérer de l’emprise de l’homme.  

-« Ryo… Ryo… arrête… s’il te plaît ! »  

Ryo s’arrêta net et la regarda et là il comprit qu’il allait trop loin. Il se leva d’elle immédiatement et passa une main dans ses cheveux l’air réellement gêné de ses gestes.  

-« Kaori, excuses-moi… je n’aurais pas du. »  

Elle s’assit à son tour et n’osait pas le regarder dans les yeux. Elle avait une sorte de honte qui l’en empêchait.  

-« Non, Ryo, ce n’est rien, c’est juste que… »  

Il prit place à ses côtés et prit ses mains dans les siennes.  

-« Kaori, regardes-moi. Je suis sincèrement désolé. Je n’aurais pas du faire ça. »  

-« Tu regrettes de m’avoir embrassé ? », osa-t-elle demander.  

Il embrassa une de ses mains avant de répondre :  

-« Non, pas du tout. Je regrette juste de t’avoir brusqué, je n’aurais pas du me comporter ainsi, je sais que tu n’as pas l’habitude d’un tel comportement de ma part et je ne voulais en rien te blesser. »  

Il l’a prit dans ses bras et la serra si fort qu’elle du lui en faire la remarque.  

Il desserra aussitôt son étreinte et elle en profita pour lui voler un baiser avant de se lever et de prendre l’escalier qui menait à sa chambre.  

-« J’ai récupéré ce que tu m’as volé, rien de plus. »  

Il lui sourit satisfait qu’elle ne lui en veuille pas avant de demander :  

-« Mais où vas-tu ? »  

-« Me changer bien sûr ! Je sais que tu as préparé une sortie avec toute la bande et je ne peux pas me présenter ainsi vêtue. Tu devrais d’ailleurs en faire de même, tu as vu l’heure qu’il est. »  

Puis elle disparut avec un sourire radieux qui illuminait son doux visage, témoin de son bonheur intérieur pour cette magnifique journée passée en compagnie de l’homme qu’elle aimait.  

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