Chapitre 7 :: Les ennuis continuent.

Publiée: 04-04-05 - Mise à jour: 04-04-05

Commentaires: Salut vous, je sais ça fait très longtemps, jetez vos massues, allez-y mais je vais essayer de majer cette fic plus souvent, c'est promis. Enfin, j'espère que certains d'entre vous continueront, malgré le retard, à me lire et à me laisser quelques reviews. Merci à ma béta pour ses corrections, et gros bisous à vous tous.

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Une petite semaine s’était écoulée depuis que Kaori avait commencé ses cours d’autodéfense. Elle n’avait encore parlé de son nouveau passe-temps à personne et elle essayait de ne pas trop changer ses habitudes. De toute façon, sa vie était tellement prévisible que personne n’aurait rien soupçonné. Le fait de pratiquer une activité physique régulière et de rencontrer des personnes qui n’appartenaient pas à son milieu avait fait le plus grand bien à Kaori et par la même occasion à Ryo.  

Lorsqu’il rentrait le soir, il pouvait toujours trouver de fabuleux plats et les massues se faisaient de plus en plus rare. Il s’était bien demandé le pourquoi d’un tel changement mais il s’était persuadé que Kaori en avait assez de tout ça.  

Ryo avait fait le premier pas et elle faisait le second. Elle se montrait plus gentille avec lui et en retour, il sortait moins et passait plus de temps en sa compagnie.  

Ils retrouvaient la complicité qui les animaient avant cette fameuse sortie en boite.  

Appartement de City Hunter, 17h00  

Kaori referma la porte de l’appartement exténuée. Elle revenait de son entraînement et elle ne pensait qu’à prendre une bonne douche et à se caler dans le canapé. Elle monta les escaliers qui menaient à la salle d’eau tout en retirant ses vêtements les uns après les autres. Elle ne pensait à rien et ne fit pas attention à la présence de l’homme dans le couloir, qui ressortait de la chambre de son partenaire.  

La jeune femme, à moitié nue, porta son attention sur un bruit sourd et stoppa net ses pas en l’apercevant. Il y avait un inconnu chez elle. Elle ne fit même pas attention à sa tenue et elle lui cria :  

-« Mais qui êtes vous ? Qu’est-ce que vous faîtes ici ? »  

L’homme tourna vivement la tête dans sa direction et se trouva mal. Il ne pensait pas trouver quelqu’un ici à cette heure-là et il ne savait pas si la femme était seule ou bien accompagné de son partenaire. Il la déshabilla du regard et pensa immédiatement à ce qu’il aurait pu faire avec cette petite mais le temps jouait contre lui. Il n’avait pas le choix, il devait fuir et vite. Le seul moyen de partir était de passer à côté de la jeune femme. Il jeta un coup d’œil rapide derrière lui et fonça sur Kaori.  

La partenaire de City Hunter ne savait plus quoi faire. Elle avait perdu son assurance en le voyant la regarder avec ce regard si froid. Qu’est-ce qu’il voulait ? La tuer, elle, ou Ryo ? Que pouvait-elle faire ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus.  

La seule certitude qu’elle avait ? Se défendre dignement et faire regretter à ce type d’avoir voulu s’attaquer à CH directement chez lui.  

Kaori sortit alors une énorme massue mais l’homme la bouscula au même moment contre le mur et ils s’écroulèrent tous les deux.  

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Pendant ce temps, Ryo traînait dans les rues du quartier à la poursuite de toutes les jolies filles qu’il croisait. Il profitait de l’absence de Kaori pour s’essayer à son passe-temps favori. Mais le pauvre n’avait réussi qu’à récolter quelques coups de sacs bien placés et aucune n’avait craqué pour son « charme » mal dissimilé.  

Mais ces quelques refus ne le découragèrent pas pour autant et il continua sa balade au milieu des cabarets. Il y croisa ses jolies petites serveuses qui essayèrent par tous les moyens de lui soustraire quelques yens mais pour une fois il ne lâcha pas prise. Puis, au bout de la rue il croisa son ami américain qui chassait lui aussi les petits lapins roses.  

-« Alors mon vieux, t’en as pas marre de te faire jeter comme ça ? », se moqua le nettoyeur.  

-« C’est toi qui me dit ça Ryo, tu te moques de qui là ! Moi je ne me fais jamais jeter par les créatures divines qui peuplent cette ville. », se défendit le blond tout en bombant le torse.  

-« Pfff, qu’est-ce qu’il ne faut pas attendre, j’vous jure. »  

-« Et toi, qu’est-ce que tu fiches ici, à ce que je vois la journée a dû être longue. »  

Ryo avait encore une marque de gifle sur la joue gauche. Il la frotta doucement en se remémorant la douloureuse tentative sur cette rouquine.  

-« Ouais, bon, moi je rentre chez moi salut ! »  

-« Attends, on peut aller boire un verre au moins, en plus je connais un endroit très sympa où les serveuses portent des mini shorts, tu vas voir, c’est merveilleux. »  

Mick tira Ryo par le bras qui le suivit sans rien dire.  

Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent au café et s’installèrent en terrasse.  

-« En plus, il est extrêmement bien situé tu ne trouves pas ? », demanda Mick.  

Ryo scruta les alentours et aperçut un club de fitness sur la gauche et une école de danse sur la droite.  

-« Mais c’est vrai qu’il est pas mal ce café. », avoua le brun.  

Une jolie serveuse s’approcha pour prendre leur commande. Ils prirent chacun un café, pensant qu’il était un peu tôt pour un whisky. Et Ryo ne put contester la petitesse des tenues des serveuses.  

Il restèrent là à discuter de tout et de rien lorsqu’une jolie brune s’arrêta dans la rue. Elle fixa un moment les deux hommes puis vint à leur rencontre.  

-« Ryo chéri, encore toi. C’est un signe pas de doute. », dit la jeune femme en s’abaissant pour déposer un baiser sur la joue du nettoyeur.  

Les deux hommes se regardèrent un cours instant avant que Ryo ne reprenne le contrôle de la situation. Il n’aimait pas ce genre de coïncidence et surtout pas maintenant.  

-« Monika, tu peux arrêter ça s’il te plaît. »  

-« Quoi donc ? Je n’ai pas le droit de t’embrasser ? »  

-« Ne joues pas à ça avec moi. A cause de toi j’ai failli me fâcher avec ma partenaire alors reste en dehors de ma vie. »  

Mick regarda son ami en se demandant ce qu’il se passait entre eux.  

-« Ben voyons. Tu ne me présentes pas ton ami. »  

-« Mick, Monika, Monika, Mick. »  

-« Enchantée Mick. Je ne vous ai jamais vu ici. »  

-« Oui, je ne suis pas à Tokyo depuis très longtemps. »  

-« Moi je suis revenue au Japon il y a seulement quelques semaines. »  

Elle prit place à la table sans même y être invitée et se commanda un café.  

-« Tu sais Ryo, tu m’as beaucoup manqué. Je me suis sentie bien seule sans toi. »  

Ryo ne répondit même pas à la provocation. Cette fille faisait partie du passé et il ne souhaitait pas en parler, et encore moins avec elle. Il ne l’aimait pas et ne l’avait jamais aimé. Ils avaient juste partagé un bout de chemin, se réconfortant dans les moments difficiles, tel deux âmes en peine, rien de plus, enfin, pour lui du moins.  

Voyant que ce dernier ne voulait pas prendre part à la discussion, elle se tourna vers Mick et lui demanda :  

-« Dites moi mon cher, vous connaissez Ryo depuis longtemps, vous a-t-il déjà parlé de moi ? »  

Mick ne savait pas quoi lui répondre. Non il ne lui en avait jamais parlé et pour cause, cette fille ne représentait rien pour lui mais elle semblait penser le contraire. Il avait dû la connaître à l’époque où il travaillait avec Makimura. Mais il savait aussi que les choses changeaient entre Kaori et Ryo et il ne voulait pas mettre dans l’embarras son vieil ami.  

-« Euh, je connais Ryo depuis un bout de temps il est vrai mais il n’a pas encore eu l’occasion de me parler de vous. Mais vous savez, tout cela remonte à bien longtemps maintenant et les choses changent mademoiselle. »  

Monika fit la moue, elle n’aimait pas l’allusion de cet homme mais enchaîna directement.  

-« Oui je comprends parfaitement mais il y a des sentiments que même le temps n’efface pas. »  

Ryo, qui en avait déjà assez de cette discussion, se leva pour partir.  

-« Bon, ce n’est pas que je m’ennuie mais je rentre, Kaori doit déjà m’attendre. A plus Mick, Monika. »  

-« Je viens avec toi, ça fait longtemps que je n’ai pas vu ma douce Kaori. », bava l’américain.  

-« Ne t’avises même pas d’y penser mon vieux ! »  

Monika se leva et prit le bras du nettoyeur avant de lui demander, d’une voix douce et sensuelle :  

-« Ryo, on pourrait peut-être se revoir un de ces soirs, pour un dîner par exemple. »  

Ryo la dévisagea quelques secondes. « Un dîner, mais elle me prend vraiment pour un novice. »  

-« Oui, pourquoi pas. A un de ces jours. »  

Puis les deux hommes laissèrent la jeune femme et prirent la direction de l’appartement.  

Elle les regarda partir avec un grand sourire de satisfaction. Elle arriverait à ses fins avec l’étalon de Shinjuku, elle en était persuadée.  

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17h50, Immeuble de City Hunter.  

L’homme étendu sur le sol commençait à émerger de son sommeil lorsqu’il entendit une porte s’ouvrir et deux hommes discuter. Il tenta non sans mal de s’extirper d’une énorme massue.  

En ouvrant la porte de son appartement, Ryo sentit immédiatement que ça n’allait pas. Le calme régnait mais il semblait cacher quelque chose de plus grave. Il jeta un regard à son ami qui lui fit comprendre qu’il avait la même impression. Il se dirigea vers l’étage tandis que Mick se faufila vers le salon.  

-« Kaori, tu es là, réponds-moi. », cria le brun en grimpant les marches 4 à 4.  

La jeune femme entendit son nom au loin et essaya d’ouvrir les yeux mais un mal de tête l’assaillit. Elle les referma aussitôt et tenta de se concentrer sur cette voix qu’elle semblait connaître. Mais oui, c’était son partenaire qui l’appelait. Elle murmura son prénom.  

L’homme qui se trouvait à quelques centimètres d’elle se débarrassa de la massue chercha une issue pour s’enfuir mais n’en trouva aucune.  

Une seconde plus tard, Ryo était près d’eux. Son expression changea aussitôt et son regard devint noir comme la nuit lorsqu’il découvrit Kaori au sol, à moitié dévêtue. Il ne savait pas ce qui s’était passé et la seule chose qu’il souhaitait, c’était voir ce type mort et enterré. On pouvait ressentir toute sa colère sur son visage. Il braqua alors son python sur l’homme à présent debout.  

-« Qui es-tu et qu’est-ce que tu fous chez moi ? », demanda Ryo, d’une voix dur.  

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